Le 24 février 2009, le
sénateur Jerry Grafstein, coprésident, a dirigé une délégation de la Section
canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (GIP) à une
conférence de la Pacific NorthWest Economic Region (PNWER) qui a eu lieu
au Woodrow Wilson Center, à Washington, D.C. Faisaient partie de la
délégation la sénatrice Janis Johnson, vice-présidente, ainsi que M. Guy André,
député, vice-président, l’honorable Scott Brison, C.P., député, M. Gord Brown,
député, vice-président, M. Mark Holland, député, M. Brian Masse, député,
vice-président, et M. Brad Trost, député, vice-président. La conférence avait
pour thème « Défis frontaliers et solutions régionales : les Jeux
olympiques de 2010 et l’expérience de la Pacific NorthWest Economic Region ».
Le GIP collabore depuis longtemps avec
PNWER, et assiste généralement aux réunions d’automne et d’été de PNWER à
Ottawa. Pacific NorthWest Economic Region (PNWER) est un organisme
régional canado-américain constitué par une loi, qui regroupe les secteurs
public et privé de l’Alaska, de l’Idaho, du Montana, de Washington, de
l’Oregon, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du
Yukon. L’organisme a comme objectifs de promouvoir une meilleure collaboration
entre les régions, d’accroître la compétitivité de la région au sein des
marchés national et international, d’en accroître l’influence à Ottawa, en
Ontario et à Washington et d’en favoriser une croissance économique soutenue
tout en préservant son environnement naturel.
Le Canada et les cinq États de la
région du Nord–Ouest du Pacifique qui font partie de PNWER entretiennent une
relation mutuellement avantageuse. D’après des données récentes, quelque
319 000 emplois dans ces États dépendent des échanges entre le Canada
et les États-Unis. Récemment, les échanges bilatéraux entre le Canada et les
États de la région du Nord-Ouest du Pacifique ont été évalués à un peu moins de
35 milliards de dollars : les exportations des cinq États vers le Canada
ont atteint près de 10,9 milliards de dollars, tandis que les importations
de ces États ont été d’un peu moins de 24 milliards de dollars. Les
visites entre nos deux pays sont également fréquentes. Des données récentes
suggèrent que les Canadiens ont effectué presque 3,3 millions de visites
dans ces cinq États et y ont dépensé environ 809 millions de dollars,
tandis que les résidents de ces États ont enregistré plus de 1,8 million
de visites au Canada et y ont dépensé environ 664 millions de dollars.
En raison du centre d’intérêt de PNWER,
la participation aux réunions qu’elle organise permet aux membres du GIP de
mieux comprendre les problèmes auxquels sont confrontés les États, les
provinces et les entreprises en ce qui a trait aux questions bilatérales, ainsi
que les efforts et les mesures des gouvernements à tous les niveaux dans les
deux pays pour régler les problèmes. La participation aux réunions de PNWER
donne également l’occasion aux membres du GIP d’informer d’autres intervenants
de l’éventail des mesures prises par le GPI au chapitre des objectifs
bilatéraux communs et de leur en expliquer les différences. Par conséquent, le
GIP souhaite poursuivre sa participation aux réunions d’automne et d’été, ainsi
qu’aux autres activités pertinentes organisées par PNWER.
Lors de cette conférence, les séances
suivantes ont eu lieu :
·Les Jeux olympiques de 2010 comme catalyseur
entraînant des progrès régionaux
·Discours-programme pendant le dîner
·Défis frontaliers et solutions
Le présent rapport résume les exposés qui
ont été effectués lors de la conférence.
LES JEUX OLYMPIQUES DE 2010 COMME
CATALYSEUR ENTRAÎNANT DES PROGRÈS RÉGIONAUX
Représentant Rick Larsen, Chambre
des représentants des É.-U.
·Le Canada et les États-Unis cultivent une solide
camaraderie qui découle de facteurs comme des liens communs, la proximité
géographique, etc.;
·des zones frontalières, comme Blaine, dans
l’État de Washington, dépendent des échanges bilatéraux entre nos deux pays;
·des milliers de résidents américains et
canadiens franchissent la frontière commune pour se rendre au travail, à des
fins de loisir, pour y passer leurs vacances, etc.;
·le président Barack Obama a clairement fait
savoir que la relation des
É.-U. avec le Canada est prioritaire;
·on estime à 250 000 le nombre de
visiteurs qui franchiront la frontière commune lors des Jeux olympiques de 2010
et que des millions de personnes regarderont les Jeux olympiques à la
télévision
·tout le monde veut que les téléspectateurs des
Jeux olympiques de 2010 voient de « bons reportages »;
·les deux pays s’inquiètent de la façon dont sera
gérée l’arrivée des dignitaires, des touristes et des athlètes aux Jeux
olympiques de 2010;
·en 2004, le gouverneur de l’État de Washington a
mis sur pied un groupe de travail des Jeux olympiques de 2010; depuis lors, le
groupe de travail a axé ses efforts sur la sécurité, le transport, le tourisme,
le développement économique, etc., pour veiller à ce que l’État soit fin prêt
pour les Jeux olympiques;
·un centre des opérations d’urgence est en train
d’être construit à Bellingham, Washington, et des exercices sur table sont
organisés afin de se préparer aux situations d’urgence possibles;
·puisqu’il n’est pas possible de prédire avec
exactitude la mesure dans laquelle les Jeux olympiques de 2010 auront une
incidence sur les temps d’attente à la frontière canado–américaine, il est
important de veiller à ce qu’il y ait suffisamment de postes de contrôle et
d’employés afin de réduire les délais le plus possible;
·Washington souhaite miser sur les Jeux
olympiques de 2010 pour favoriser le tourisme à plus long terme;
·le Canada et les États-Unis ont besoin de
compter sur une frontière commune efficace et sûre;
·les décideurs américains et canadiens doivent
trouver des solutions innovatrices aux défis communs qu’ils doivent relever.
Honorable Gary Lunn, ministre d’État
(Sport) du Canada
·dans moins d’un an, le Canada accueillera le
monde entier à Vancouver, et le Canada veut se donner une belle image et mettre
en évidence la culture et la beauté de la région;
·la moitié de la population mondiale devrait
regarder les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de 2010 à la
télévision;
·les visiteurs des Jeux olympiques de 2010
doivent avoir une expérience sûre, mais efficace, à la frontière; cet objectif
peut être atteint en instaurant des voies réservées, en faisant la promotion
des programmes pour les voyageurs dignes de confiance, etc.;
·une expérience harmonieuse à la frontière est la
première expérience qu’une personne a lorsqu’elle entre dans un pays, et les
améliorations apportées à la technologie et à l’infrastructure ont des rôles
clés à jouer à cet égard; toutes les installations olympiques en vue des Jeux
de 2010 sont maintenant achevées
·les amitiés qui se nouent et les liens qui se
tissent ne sont pas le fruit du hasard; le partenariat de longue durée entre le
Canada et les É.-U. a été à l’avant–garde des chaînes de valeur mondiales;
·le Canada et les États-Unis entretiennent l’une
des relations commerciales les plus solides au monde;
·le Canada et les É.-U. comprennent tous deux
l’importance d’assurer leur sécurité physique;
·étant donné que les deux pays entretiennent des
liens économiques étroits et qu’ils ont une base industrielle fortement
intégrée, c’est ensemble que nous connaîtrons la réussite ou l’échec;
·nous devons éviter de resserrer davantage les
modalités à la frontière; les entreprises en difficulté ne doivent pas faire
face à des coûts et à des délais additionnels en ce qui a trait à leurs
mouvements transfrontières;
·les deux pays doivent repousser les limites pour
faciliter la circulation des marchandises et des personnes à notre frontière
commune tout en assurant le renforcement des mesures de sécurité;
·il est essentiel que les gouvernements des deux
pays perçoivent les liens entre la sécurité économique et la sécurité physique;
·le ministre Ablonczy collabore à un plan
« au–delà de 2010 » pour tirer parti des Jeux olympiques de 2010 bien
après la tenue des jeux.
Cindy Gillespie, McKenna Long
& Aldridge
·lorsqu’un pays accepte d’accueillir les Jeux
olympiques, il convient fondamentalement d’offrir un endroit neutre où
rassembler des gens du monde entier;
·les Jeux olympiques donnent toujours lieu à de
nouvelles méthodes de coopération et à des retombées sur les plans de
l’infrastructure, de l’économie, etc.;
·les villes olympiques conservent toujours en
héritage l’impression de « pouvoir accomplir n’importe quoi »
·les déplacements transfrontaliers représenteront
le défi à relever en vue de la tenue des Jeux olympiques de 2010.
Sukumar Periwal, gouvernement de la
Colombie–Britannique
·un certain nombre de leçons importantes doivent
être prises en compte, notamment les suivantes :
Øles relations établies et la façon de les
entretenir, puisque la confiance engendre des résultats;
Øil est important de mettre l’accent sur les citoyens
et leurs besoins;
Øles Jeux olympiques de 2010 sont un grand
pas en avant pour toute la région du Nord–Ouest du Pacifique.
·les Jeux olympiques de 2010 offrent une date
butoir bien réelle pour accomplir les choses et bien faire les choses à la
frontière canado–américaine;
·les ministres des cabinets de la C.-B. et de
Washington se sont rencontrés chaque année depuis 2006 dans le cadre d’une
réunion conjointe des membres des cabinets; ils ont appris qu’il est
relativement facile d’harmoniser les priorités des deux gouvernements dans deux
pays qui partagent les mêmes buts et objectifs;
·les Jeux olympiques de 2010 sont un catalyseur,
et les gouvernements de Washington et de la Colombie-Britannique en perçoivent
tous deux les perspectives;
·le premier ministre de la Colombie-Britannique a
proposé que le relais de la flamme olympique se déroule en partie à Washington;
·les gouvernements de Washington et de la
Colombie–Britannique ont signé des protocoles d’entente concernant des
questions comme la frontière commune, le transport et la protection civile;
·la Colombie-Britannique est le chef de file du
Canada dans le secteur des permis de conduire améliorés qui facilitent les
déplacements de part et d’autre de la frontière;
·la coopération régionale, en mettant l’accent
sur des solutions locales qui tiennent compte des aspirations et des besoins
des citoyens et des collectivités, crée des solutions pour l’Amérique du Nord.
Hugh Conroy, Whatcom Council of
Governments
·le International Mobility and Trade Corridor Project
est une coalition canado-américaine d’organismes gouvernementaux et
d’entreprises mettant l’accent sur le Cascade Gateway;
·il est essentiel d’améliorer la planification et
la collecte des données;
·les données doivent être réunies et analysées
pour contribuer à prendre de meilleures décisions;
·de nombreux intervenants s’affairent à améliorer
l’efficacité et la prévisibilité des déplacements à destination et en
provenance de Vancouver où se tiennent les Jeux olympiques de 2010, un
événement d’envergure internationale;
·dans le cadre des Jeux olympiques de 2010, la
frontière commune est devenue un point de convergence; une liste de contrôle
des choses à faire doit être dressée pour faciliter les déplacements à la
frontière;
·l’information sur les voyageurs est importante
pour offrir les options les plus appropriées aux personnes qui se déplacent;
·la Colombie–Britannique et Washington souhaitent
que les Jeux olympiques de 2010 soient « le grand reportage »,
pas la frontière;
·la coordination bilatérale régionale est un
élément clé;
Don Alper, Université Western
Washington
·les solutions régionales et les mesures
innovatrices peuvent être des instruments de la politique nationale;
·les modèles communs qui existent aux échelles
régionale et nationale peuvent être utilisés;
·des catalyseurs, tant positifs (comme les Jeux
olympiques de 2010) que négatifs (comme le déclin du secteur de l’automobile),
jouent un rôle pour unir les forces des régions frontalières.
Christopher Sands, Hudson
Institute
·certaines personnes pensent que les mêmes
mesures que celles qui ont été prises à la frontière américano–mexicaine
peuvent être prises pour éviter les allégations de discrimination;
·au milieu des années 1990, un dialogue
fructueux a été établi entre le Canada et les États-Unis à propos de la
frontière commune; la participation des intervenants à ce dialogue a été très
importante;
·le Plan d’action pour une frontière intelligente
de 2001 a servi de guide pour améliorer la frontière canado–américaine; en
2004, beaucoup de travaux avaient été accomplis ou étaient sur le point d’être
achevés;
·certaines personnes sont d’avis que le Plan
d’action pour une frontière intelligente de 2001 donnait de bons résultats en
raison du consensus atteint entre les parties, y compris les gouvernements, les
collectivités, etc., et ce, au Canada et aux É.-U.;
·dans le cadre du partenariat trilatéral pour la
sécurité et la prospérité, qui évinçait certains éléments prévus dans le Plan
d’action pour une frontière intelligente, le Mexique a joint le mouvement et de
nombreux intervenants ont été exclus;
·il faut réexaminer quelques–unes des bonnes
idées du passé qui ont été écartées;
·certains problèmes doivent être examinés,
notamment les suivants :
Øles fonds limités;
Øl’avantage politique restreint;
Øles politiciens doivent mettre l’accent sur un éventail
de problèmes mondiaux;
Øle département de la Sécurité intérieure des
É.-U. souhaite avoir une seule politique de sécurité frontalière plutôt qu’une
politique pour le Nord et une autre pour le Sud; une stratégie frontalière
facilite les déplacements des personnes, intègre la technologie, etc.
·des recommandations précises, y compris une
indication exacte des problèmes envisagés à chaque emplacement, doivent être
formulées pour aller de l’avant;
·la décentralisation doit être étudiée de nouveau
afin que les localités aient le pouvoir de prendre les décisions qui s’imposent
dans leur région.
Edward Alden, Council on Foreign
Relations
·il y a des problèmes et des obstacles en matière
de coopération pour atteindre l’objectif commun visant à se doter d’une « frontière
intelligente »;
·il existe une définition large et peu claire des
« menaces » à la frontière;
·des vulnérabilités particulières sont associées
aux réserves indiennes et autochtones qui longent la frontière
canado–américaine commune;
·certains représentants du gouvernement américain
considèrent la frontière commune comme le meilleur moyen de contrôler un large
éventail de menaces qui n’ont rien à voir avec le terrorisme, comme le trafic
de la drogue;
·la frontière commune risque d’être resserrée
plutôt que d’être relâchée, en partie parce que le Canada n’adhérera pas aux
conditions des É.-U. qui comporteraient des mesures législatives canadiennes,
comme le respect de la vie privée.
Kelly Johnston, Campbell Soup
Company
·le programme NEXUS est un outil valable pour
gagner du temps à la frontière;
·la frontière pourrait être « amincie »
par l’entremise de projets pilotes fructueux;
·une perte de dix minutes par jour équivaut à une
perte d’une semaine par année;
·les délais et les coûts ont des répercussions négatives
sur les affaires;
·le partenariat trilatéral pour la sécurité et la
prospérité n’a pas permis d’accomplir beaucoup de choses, mais il a apporté une
certaine contribution, notamment par l’entremise du rapport du Conseil
nord–américain de la compétitivité;
·à l’avenir, les parties devront :
Ømettre sur pied des centres de prédédouanement à
la frontière terrestre ou des projets pilotes pour exécuter les processus
douaniers ailleurs qu’à la frontière et ainsi éviter la congestion à celle–ci;
Øétudier la possibilité de créer une commission
frontalière conjointe pour la frontière canado–américaine;
Øréviser la structure, la mission et la
composition du département de la Sécurité intérieure des États-Unis;
Øfavoriser la collaboration entre l’industrie du
voyage et l’industrie du tourisme d’une part, et entre le secteur manufacturier
et le secteur tertiaire d’autre part.
Michele James, département de la
Sécurité intérieure des États–Unis
·la mission clé du département de la Sécurité
intérieure des États-Unis est d’assurer la sûreté des frontières américaines
tout en intégrant les deux objectifs de facilitation et de sûreté dans le cadre
d’une approche harmonieuse;
·bien que les Jeux olympiques de 2010 puissent
donner lieu à une vigilance accrue en matière de sécurité, il faut reconnaître
que la sécurité est la mission quotidienne et permanente du département de la
Sécurité intérieure;
·il y a un dialogue quotidien entre les
représentants du secteur Customs and Border Protection du département de la Sécurité
intérieure et ceux de l’Agence des services frontaliers du Canada;
·des plans d’intervention à la frontière sont en
place pour intervenir en cas d’incidents critiques à la frontière;
·la technologie d’identification par
radiofréquence continue d’être déployée et les avantages de cette technologie
se poursuivront durant les Jeux olympiques de 2010 et dans les années qui
suivront la tenue des Jeux;
·lors des Jeux olympiques de 2010, tous les
kiosques seront dotés en personnel pendant toutes les heures de pointe.
DISCOURS–PROGRAMME PENDANT LE DÎNER
Gouverneure Gregoire, gouverneure de
Washington
·l’économie de Washington fait partie intégrante
de l’économie régionale, et Washington prospère si la région prospère;
·nous nous affairons constamment à surmonter les
obstacles;
·nous avons besoin d’une frontière ouverte et
commode pour servir les intérêts économiques vitaux et pour répondre aux
besoins des personnes qui entretiennent des amitiés, des liens familiaux, etc.;
·l’air, l’eau, la pollution, etc., ne peuvent pas
comprendre les problèmes à la frontière;
·une réunion conjointe annuelle composée de
membres des cabinets de Washington et de la Colombie–Britannique a débuté
en 2006, et toutes les questions sont discutées lors de ces réunions;
·nous sommes plus que des voisins; nous sommes
des meilleurs amis l’un pour l’autre;
·les Washingtoniens se rendent au Canada pour y
faire des excursions d’une journée à des fins de magasinage, de sorties au
restaurant, d’études, de loisirs et d’activités culturelles, etc.;
·bien que les mesures à prendre pour mettre en
œuvre l’initiative liée aux permis de conduire améliorés entre Washington et la
Colombie–Britannique n’aient pas toujours été faciles, nous avons poursuivi nos
efforts, et Washington a maintenant brisé le plafond de verre;
·pour recevoir un permis de conduire amélioré,
une personne doit se soumettre à une entrevue qui est plus rigoureuse que
l’entrevue effectuée pour obtenir un passeport;
·la relation entre Washington et la
Colombie–Britannique peut servir de modèle le long de la frontière commune;
·la frontière entre Washington et la
Colombie–Britannique est une fiction;
·le flambeau olympique fera le tour du Canada,
passera par Bellingham, aux É.–U., et reviendra ensuite au Canada;
·le président Barack Obama, dont le premier
voyage à l’étranger a été au Canada, doit être considéré comme un nouveau
partenaire.
Premier ministre Campbell, premier
ministre de la Colombie–Britannique
·les Jeux olympiques de 2010 seront un stimulant
économique pour toute la région du Nord–Ouest du Pacifique;
·Washington et la Colombie–Britannique ont
collaboré à un certain nombre de questions et de solutions relatives à la
frontière, y compris les permis de conduire améliorés;
·les mesures de sûreté et de sécurité doivent
être équilibrées, et les coûts des entreprises et des consommateurs doivent
être minimisés;
·il faut travailler ensemble pour faire prospérer
les économies de Washington, des provinces, des régions et du pays.
Sénateur Grafstein, Section
canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis
·le Canada doit repenser la façon dont il fait
des affaires avec les États-Unis;
·au cours des années, les investissements dans la
frontière qui s’imposaient n’ont pas été effectués;
·une partie importante des fonds prévus dans le
plan de relance de l’économie américaine seront dépensés par les gouverneurs;
·Le Canada s’inquiète des dispositions « Buy
American » prévues dans le plan de relance de l’économie américaine, ainsi
que des exigences d’État « Buy American/Buy State » qui sont en vigueur;
·le protectionnisme a aggravé et prolongé la
grande dépression;
·nous devons nous affairer à établir de nouvelles
relations institutionnelles;
·l’ensemble de la politique, de la coopération et
de la croissance est d’envergure locale.
DÉFIS FRONTALIERS ET SOLUTIONS
Marc Heller, Watertown Daily News
·les choses doivent être mesurées pour évaluer ce
qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et la mesure dans laquelle des
programmes sont créés;
·des mesures de rendement à la frontière sont
nécessaires.
David Davidson, Université Western
Washington
·dans l’esprit de certains, le « rendement à
la frontière » est une question de « temps d’attente »;
·des méthodes cohérentes pour définir et mesurer
les temps d’attente sont requises;
·la frontière est plus qu’une question de
« files d’attente »;
·au fil du temps, les données permettent un
examen du rendement;
·les données doivent être recueillies d’un bureau
de douane à l’autre pour faciliter les comparaisons entre les bureaux;
·un baromètre est requis pour aider à trouver des
solutions, en ce sens que les conditions de base doivent être évaluées et que
les résultats doivent aussi être évalués lorsque des changements sont apportés
à la porosité, à l’infrastructure, etc., au fil du temps;
·voici certains des facteurs qui ont des
répercussions sur les files d’attente à la frontière :
Øle nombre de secondes prises pour inspecter
chaque véhicule;
Øle nombre de postes de contrôle qui sont
ouverts.
·voici quelques–unes des mesures qui peuvent être
prises pour réduire les temps d’attente lors de l’inspection des
véhicules :
Øaccroître l’inscription aux programmes pour les
voyageurs dignes de confiance, comme NEXUS;
Øaccroître la fréquence à laquelle les voyageurs
se servent d’un permis de conduire amélioré.
·les types de marchandises qui franchissent la
frontière diffèrent selon la région;
·un aspect important est la mesure dans laquelle
la frontière peut faire cesser les « activités répréhensibles » qui
s’y déroulent, comme les activités terroristes, le trafic de la drogue, le port
ou le trafic d’armes à feu, etc.
Kathryn Bryk Freidman, University
at Buffalo Regional Institute
·vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez
pas mesurer;
·des outils sont requis pour évaluer le rendement
à la frontière afin que les décideurs puissent prendre des décisions plus
éclairées;
·des variations régionales existent et celles–ci
doivent être prises en compte lors de l’élaboration des politiques;
·les aspects suivants des conditions à la
frontière peuvent être évalués :
Øla porosité, soit les tendances liées à
l’activité transfrontalière, comme le flux des échanges commerciaux, les parts
de modes, la proportion d’échanges commerciaux et la circulation routière;
Øl’infrastructure à la frontière, soit les liens
physiques et organisationnels, y compris les réseaux binationaux, la prise en
charge de documents, la répartition des bureaux de contrôle et les ratios entre
les bureaux de contrôle et la circulation à la frontière.
Matt Morrison, Pacific NorthWest Economic Region
·des aspects très précis doivent être réglés
avant la tenue des Jeux olympiques de 2010 et c’est l’une des raisons qui
explique la création du Solutions Coordination Council (Conseil des solutions à
la frontière) par la Pacific NorthWest Economic Region (PNWER);
·les critères d’évaluation à la frontière
devraient comprendre les éléments suivants :
Øla durée des temps d’attente;
Øla clarté des exigences en matière de
documentation et la facilité à laquelle elles peuvent être respectées;
Øla transparence du traitement.
·l’économie étant dans un état d’extrême
nervosité, c’est le moment idéal de s’ouvrir l’esprit et de sortir des sentiers
battus.
Kathleen Carroll, HID Global
·peu importe le niveau de perfectionnement de
votre processus de chiffrement, il y aura toujours des gens qui tenteront de le
contourner;
·le permis de conduire amélioré se sert d’un
système de pointeur qui fait en sorte qu’aucune donnée personnelle n’est
transférée du permis de conduire au courtier en douanes; le nombre qui figure
sur le permis de conduire « pointe » vers un dossier particulier à
l’intérieur d’une base de données protégée;
·un des obstacles à l’application plus large de
l’initiative liée aux permis de conduire améliorés concerne les lois d’État
relatives à la technologie d’identification par radiofréquence (IRF);
·il ne serait pas possible de suivre une personne
au moyen de la technologie IRF à moins d’avoir des lecteurs IRF tous les
quelques pieds;
·des préoccupations en matière de protection des
renseignements personnels sont associées à tort à la perception que la lecture
d’IRF peut se produire les yeux fermés.
Tony Shallow, Transports Canada
·Transports Canada a à cœur la gestion d’une
frontière intelligente, des produits concrets, des renseignements utiles et des
résultats tangibles;
·les données sont mises à jour à peu près en
temps réel, de sorte que des tendances peuvent être décelées toutes les heures,
tous les jours et toutes les semaines; les données détaillées peuvent aider les
expéditeurs et les voyageurs à déterminer le meilleur moment et/ou la journée
la plus appropriée pour franchir la frontière;
·la technologie Bluetooth, qui n’a pas de
connectivité aux renseignements personnels, mérite être examinée de plus près;
·la technologie Bluetooth complète la technologie
d’identification par radiofréquence, mais comporte un coût de mise en œuvre
moins élevé.
OBSERVATIONS DE CLÔTURE
Matt Morrison, Pacific NorthWest
Economic Region
·Washington et la Colombie–Britannique ont
effectué des investissements considérables et ont fait preuve d’un véritable
leadership;
·les amitiés que l’on noue ne se font par
accident;
·la poursuite des relations établit la confiance;
·un processus visant à rebâtir la vision du type
de frontière que nous souhaitons doit être élaboré; ce processus permettrait de
soutenir toutes les autres activités que nous entreprenons; une vision
conjointe entre le Canada et les États-Unis doit être définie;
·un des mécanismes institutionnels qui devrait
être envisagé est la création d’une commission frontalière conjointe composée
de représentants du Canada et des États-Unis;
·il est important d’avoir des cadres
institutionnels pour transformer la façon dont nous percevons notre frontière;
·le rendement doit être mesuré;
les États et les provinces sont des
« laboratoires d’innovation ».
Respectueusement soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis