Du 20 au 24 juillet 2009,
l’honorable Wayne Easter, C.P., député, vice-président de la section canadienne
du Groupe interparlementaire (GIP) Canada-États-Unis, a dirigé une délégation
au Sommet 2009 de la National Conference of State Legislatures
(NCSL) à Philadelphie, en Pennsylvanie. Le sénateur Dennis Dawson,
M. Brian Masse, député, vice-président du GIP, et M. Brent Rathgeber
ont également assisté au Sommet.
Fondée en 1975, la National
Conference of State Legislatures est une organisation bipartisane au
service des législateurs et du personnel législatif des 50 États des
États-Unis ainsi que de ses regroupements et territoires. La NCSL assure de la
recherche et prodigue de l’assistance technique, et constitue un lieu d’échange
d’idées sur les enjeux qui se posent aux États. Elle défend également les
intérêts des États devant le Congrès des États-Unis et les organismes fédéraux.
La NCSL est dirigée par un Comité exécutif composé de 61 membres et
elle compte 12 comités permanents formés de législateurs et de personnel
législatif. Ce sont les comités suivants :
·Agriculture et énergie
·Budgets et recettes
·Communications, services financiers et commerce
inter-États
·Éducation
·Environnement
·Santé
·Services humains et bien-être
·Travail et développement économique
·Droit et justice criminelle
·Efficacité législative
·Nouveaux districts et élections
·Transports.
Il existe aussi un certain nombre de
groupes de travail :
·Politique fédérale de l’éducation
·Sécurité intérieure et préparation aux urgences
·L’immigration et les États
·Prévention du décrochage scolaire
·Taxation dans les États et locale des
télécommunications et du commerce électronique
·Durabilité
·Affaires des anciens combattants et des forces
armées.
De manière générale, les réunions du
Sommet législatif 2009 ont porté sur les thèmes suivants :
·agriculture et développement rural
·arts et culture
·activité bancaire et services financiers
·budget et fiscalité
·stimulation économique
·éducation civique
·leadership en temps de crise
·développement économique et commerce
·éducation
·élections
·énergie et compagnies de services d’électricité
·environnement/ressources naturelles
·santé
·services humains et bien-être
·immigration
·assurance
·affaires internationales
·justice juvénile
·travail et emploi
·droit et justice criminelle
·assemblées législatives
·médias et affaires publiques.
Outre les réunions des comités et des
groupes de travail, des séances plénières se sont tenues sur les thèmes
suivants :
·Une nouvelle vision audacieuse pour l’éducation
·L’économie : Conversation sur ce que
l’avenir nous réserve
·Le monde depuis Washington
·La politique du changement.
L’interaction avec les législateurs des
États permet aux membres du GIP de mieux atteindre leur but, qui est de trouver
des points de convergence des politiques respectives, en amorçant un dialogue
sur des points de divergence, en encourageant des échanges d’information et en
faisant la promotion d’une meilleure compréhension d’enjeux d’intérêt commun.
De plus, les réunions avec les législateurs des États donnent aux membres du
GIP un important moyen de fournir un apport aux questions à l’échelle des États
qui ont des incidences sur le Canada et de recueillir des informations à ce
sujet. De ce point de vue, il est important de faire observer que la valeur du
commerce bilatéral s’est élevée à 710 milliards de dollars en 2007,
soit des échanges de plus de 1,7 milliard de dollars en biens et services
tous les jours. En outre, on estime que 7,1 millions d’emplois aux
États-Unis sont tributaires des échanges commerciaux canado-américains, et que
35 États comme premier marché d’exportation. Enfin, au cours d’une récente
période de 12 mois, plus de 13 millions d’Américains ont
fait un séjour au Canada, y dépensant environ 6,5 millions de dollars des
États-Unis, tandis que plus de 24 millions de Canadiens ont fait un voyage
aux États-Unis et y ont dépensé plus de 10,5 millions de dollars des
États-Unis. À la lumière de nature, de l’ampleur et de l’importance de ces
relations bilatérales, on prévoit que la Section canadienne du GIP poursuivra
sa participation au Sommet législatif annuel de la NCSL.
Ce rapport résume les discussions qui
ont eu en plénière et au cours des séances de certains comités.
UNE NOUVELLE VISION AUDACIEUSE POUR
L’ÉDUCATION
Bill Gates Jr., Fondation Bill
and Melinda Gates
·La période que vivent les États-Unis n’est pas
une période ordinaire; le pays connaît un grand ralentissement économique; les
législateurs des États sont en première ligne et ils observent les conséquences
de la crise sous forme de pertes d’emplois, de pertes sur le plan immobilier,
etc.
·Les périodes de difficulté peuvent susciter de
grandes réformes qui permettent de se sortir d’une crise plus forts qu’on ne
l’était avant la crise.
·Même si la crise économique que connaissent les
États-Unis peut ne durer qu’une année, une crise dans le secteur de l’éducation
dure des décennies.
·Le système d’éducation actuel aux États-Unis est
faible et il repose sur de vieilles croyances et de mauvaises habitudes.
·On peut se servir de fonds dégagés par la Loi de
2009 sur le redressement économique et le réinvestissement aux États-Unis
(ARRA) pour galvaniser la réforme scolaire dont les États-Unis ont besoin; les
fonds de l’ARRA favorisent une démarche vers l’excellence.
·Les États-Unis devraient veiller à ce que les
enfants de familles à faible revenu et d’émigrants obtiennent également la
possibilité d’obtenir une éducation de classe mondiale.
·Les réalisations doivent être davantage
mesurables et le système doit rendre davantage de comptes; on devrait recourir
à des mesurages pour « impulser » la qualité.
·Il ne suffit pas d’avoir fait « certaines
études postsecondaires »; il faut que les gens détiennent un diplôme
collégial obtenu après deux ou quatre années d’études.
·Les États-Unis doivent identifier les collèges
qui font du bon travail et les innovations qui donnent de bons résultats; on
peut apprendre des choses qui sont bien faites.
·Sans mesurage, il n’y a pas de pression en
faveur d’améliorations.
·On devrait mettre en place des incitatifs
financiers pour pousser les collèges à offrir les « bons » cours,
selon toute une gamme de modalités, avec l’utilisation appropriée de la
technologie, etc.
·Il faut recueillir des données sur les taux de
décrochage scolaire, les taux de diplomation, les types d’emplois occupés après
la fin des études, etc.
·Il faut abaisser les taux de décrochage
scolaire, augmenter les taux de diplomation, etc.; on peut peut-être arriver à
réduire les taux de décrochage – si, dans les classes de cinquième à huitième
année, on crée chez les élèves un état d’esprit selon lequel l’éducation est
précieuse.
·Les éléments prédisant un décrochage scolaire
devraient être suivis et on devrait « rattraper » ceux qui décrochent
de l’école.
·Il faut déployer des efforts pour s’assurer que
les diplômés de l’école secondaire sont prêts à fréquenter le collège.
·Les écoles qui suivent le programme Le savoir
est un pouvoir [Knowledge is Power] – PSP – enregistrent des
notes plus élevées dans les tests de lecture et de mathématique.
·Il se fait beaucoup d’innovation et
d’améliorations dans les écoles à charte; il est important de recueillir des
informations auprès d’elles lorsqu’il se fait des réformes.
·Il est d’une importance cruciale d’avoir
d’excellents enseignants; les excellents enseignants se traduisent par des
notes plus élevées chez les enfants, et il faudrait recueillir des données qui
suivent le rendement des étudiants jumelés à des enseignants en particulier.
·Les enseignants de grande qualité devraient être
rémunérés en conséquence et il faut consentir des efforts pour assurer leur
rétention; en ce moment, de nombreux enseignants sont payés en fonction de leur
ancienneté et de leur niveau d’études, ce qui ne prouve pas qu’un enseignant
pourra être efficace.
·L’efficacité des enseignants revêt davantage
d’importance que la réduction de la taille des classes, et chaque élève devrait
avoir des enseignants efficaces; on préfère un enseignant fabuleux dans une
grande classe qu’un mauvais enseignant dans une petite classe.
·Il faut rehausser la qualité moyenne des
enseignants.
·Une des questions à étudier concerne le type de
formation des enseignants qui débouche sur de bons résultats chez les élèves.
·Des normes standard devraient être définies, et
les programmes d’études et les tests devraient être alignés sur ces normes.
·Certains des meilleurs élèves américains ont de
mauvais résultats parce que les programmes d’études ne sont pas suffisamment
intéressants; à cet égard, les élèves du secondaire devraient être autorisés à
suivre des cours de niveau collégial.
·On devrait appuyer les enseignements dans leur
tentative de mieux faire leur travail; à titre d’exemple, les personnes qui
développent des jeux en ligne devraient être mises en rapport avec des
enseignants, les meilleurs enseignants devraient apparaître dans les vidéos en
ligne, etc.
·Souvent, les données arrivent trop tard pour
donner une aide à ces étudiants qui en ont besoin.
·La plus grande promesse des États-Unis demeure
leur engagement envers l’égalité, dont un solide système scolaire demeure une
composante.
·À longue échéance, les États-Unis devront
investir davantage dans l’éducation; la réduction des salaires, l’augmentation
de la taille des classes, d’autres compressions touchant l’éducation, etc., ne
sont pas soutenables, et les États-Unis doivent renouer avec leur tradition en
matière d’éducation.
·D’autres pays ont constaté que l’éducation a été
la clé du succès des États-Unis et, de ce fait, ils améliorent leurs systèmes
d’éducation.
LA TEMPÊTE PARFAITE : LES ÉTATS
AUX PRISES AVE LE CHÔMAGE (COMITÉ DU TRAVAIL ET DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE)
Linda Bussell, Commission de
recherche législative du Kentucky
·La récession a durement frappé le Kentucky et le
taux de chômage dépasse actuellement les 10 p.100; en ce moment,
environ 129 000 résidants sont au chômage et reçoivent des
prestations, tandis que 226 000 résidants n’ont pas de travail.
·En 2008, le Kentucky a versé
environ 500 000 $ en prestations d’assurance-chômage;
en 2009, plus de 500 000 $ ont été payés au cours du premier
semestre.
·Le Fonds de fiducie du Kentucky – lequel,
historiquement, avait été relativement en bon état, ne résiste pas très bien,
et l’État a commencé à emprunter pour pouvoir verser des prestations
d’assurance-chômage.
·Un groupe de travail a été nommé et une de ses
tâches consiste à élaborer un modèle qui garantira la solvabilité et la
stabilité futures du Fonds de fiducie.
Doug Holmes, UWC-Strategic
Services on Unemployment
·Un facteur important à prendre en compte est le
rythme auquel les impôts rendent le pays non compétitif comparativement à
d’autres instances.
·Les taxes sur la masse salariale découragent la
création d’emplois.
·S’agissant de réagir aux pressions sur le
financement des prestations d’assurance-chômage, il y a parmi les options des
ajustements des exigences minimales d’admissibilité et le classement de
l’expérience.
·Lorsqu’on réfléchit à l’assurance-chômage, il
est important de se souvenir que chaque État est différent : il a débuté à
un endroit différent, il a une composition industrielle différente, il a un
taux de chômage différent, etc.
·La Loi de 2009 sur le redressement économique et
le réinvestissement aux États-Unis contient des incitatifs pour moderniser les
régimes d’assurance-chômage.
·Un programme d’assurance-chômage est un élément
du filet de sécurité sociale.
Andrew Stettner, National
Employment Law Project
·Le taux actuel de chômage –
9,5 p. 100 – se trouve au plus haut depuis 25 ans et
6,5 millions d’emplois ont été perdus aux États-Unis
depuis décembre 2007.
·Un nombre record de particuliers sont au chômage
depuis au moins six mois et la moitié des travailleurs épuisent leurs droits à
des prestations d’assurance-chômage des États.
·Pour chaque poste à pourvoir, il y a cinq
personnes disponibles.
·L’existence d’un programme d’assurance-chômage
procure un tampon pour les entreprises et pour les économies locales, étant
donné que les prestataires économisent la plus grande partie possible de leurs
prestations au lieu de les dépenser.
·La Loi de 2009 sur le redressement économique et
le réinvestissement aux États-Unis réagit à la crise actuelle et, en même
temps, elle plante les semences d’un changement à long terme.
REMISE EN ÉTAT ET REMPLACEMENT DES
INFRASTRUCTURES POUR LES EAUX (COMITÉ DE L’ENVIRONNEMENT)
Audrey Levine, Agence de protection
de l’environnement des États-Unis
·Les premiers systèmes d’adduction d’eau des
États-Unis ont été installés pour éteindre les incendies; progressivement,
l’eau sous pression a commencé à être distribuée.
·Il y a environ 100 ans, le New Jersey
a introduit la chloration comme mesure de protection de la population.
·La qualité de l’eau devrait être à la hauteur
des objectifs qu’elle poursuit.
·Le transport de l’eau entraîne une grande
consommation d’énergie.
Andy Crossland, Agence de
protection de l’environnement des États-Unis
·Il existe un problème national des
infrastructures dans le domaine des eaux, mais il importe de connaître
l’ampleur du problème aux échelles des collectivités locales, des États et des
régions.
·Le rôle fédéral en ce qui concerne les
infrastructures du secteur des eaux est en état de flottement.
·Les solutions aux problèmes de ces
infrastructures sont principalement d’ordre local.
·La grande majorité des problèmes des
infrastructures du domaine des eaux est liée aux canalisations, qui s’étendent
sur des milliers et des milliers de milles.
·En 2002, l’Agence de protection de
l’environnement des États-Unis a réalisé une étude sur les déficiences des
réseaux.
·À certains endroits, les infrastructures du
secteur des eaux sont maintenant « en plan » en raison de changements
d’ordre démographique.
·Un plus grand nombre de sécheresses, des
tempêtes plus violentes, etc., ont des incidences sur les réseaux
d’approvisionnement en eau et de transport des eaux usées.
·Une ville de première classe ne peut être gérée
avec des infrastructures de seconde classe.
·Aux échelles des collectivités locales et des
États, il faut d’abord arriver à des conclusions sur les besoins
d’infrastructures, puis élaborer des plans permettant de répondre à ces
besoins.
·On ne peut pas vraiment résoudre un problème si
on ne connaît pas bien sa nature et son ampleur.
Brian Pallasch, American Society
of Civil Engineers
·S’agissant des infrastructures du secteur des
eaux, les choses ne s’améliorent pas.
·L’American Society of Civil Engineers prépare un bilan des infrastructures du pays et elle calcule l’état
des infrastructures, ainsi que les investissements nécessaires.
·Cinq solutions ont été cernées :
oLeadership fédéral
oDurabilité et résilience
oDes plans pour les infrastructures aux échelles
des collectivités locales, des États et des régions
oLa prise en compte des coûts du cycle de vie et
de son entretien
oRelèvement du volume des investissements.
·Le Government Accountability Office
[comparable au Bureau du vérificateur général du Canada] a préparé un rapport
qui aborde la question de savoir comment on pourrait financer un Fonds de
fiducie pour les infrastructures.
·De manière générale, il existe diverses sources
de financement des infrastructures, dont :
oLes contribuables
oL’émission d’obligations
oDes partenariats privés-publics
oDes banques d’infrastructures
oUn ticket modérateur.
PROMOTION DES EXPORTATIONS :
GARDER OUVERTES LES VOIES DU COMMERCE (COMITÉ DU TRAVAIL ET DU DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE)
Paul Snow, National Conference of
State Legislatures
·Depuis le début de la récession, les bureaux de
promotion des exportations observent encore beaucoup de demandes, mais les
ressources se font rares.
·Du point de vue de la promotion des
exportations, de nombreux États mettent l’accent sur l’attribution d’une aide à
de petites entreprises pour que ces dernières puissent exporter leurs biens; en
particulier, ils offrent des services comme la formation, le marketing, la
formation de partenariats, ainsi que les foires et missions commerciales, etc.
·Certains États « mettent en commun »
leur action de promotion de la vente à l’exportation, dont les États des Grands
Lacs, les États de l’Est, etc.
·Les gouvernements des États et le gouvernement
fédéral coopèrent, dans une certaine mesure, en ce qui concerne la promotion
commerciale des exportations
·Certains États ont tenté de mettre en place des
partenariats multisectoriels publics-privés dans le domaine des exportations,
par exemple, Enterprise Florida
·Le plus important marché « cible » à
l’exportation est la Chine, bien que l’Europe continue d’abriter la plus
importante concentration de bureaux de promotion des exportations outre-mer.
Anne Grey, Secrétariat au
Commerce des États-Unis
·Les petites entreprises joueront un important
rôle afin de susciter une relance économique aux États-Unis.
·Les exportations sont importantes pour
l’économie américaine et débouchent sur une création d’emplois.
·Le secrétariat au Commerce des États-Unis compte
plus de 100 bureaux d’un bout à l’autre des États-Unis; ces bureaux
fournissent aux entreprises une connexion en première ligne avec le marché
mondial, prodiguant une aide et un service d’orientation par guichet unique; le
secrétariat a également des bureaux dans plus de 75 pays dans le monde
entier.
Geoffrey Kelley, Député à
l’Assemblée nationale du Québec
·L’ouverture des frontières et le libre-échange
entre le Canada et les États-Unis profitent aux résidants et aux entreprises
dans les deux pays.
·Il est important d’assurer l’ouverture de la
frontière afin que les biens et les services puissent circuler dans les deux
sens de la ligne de démarcation; de plus, le fait que la frontière soit ouverte
envoie un important signal au reste du monde.
·La signature de l’Accord de libre-échange
canado-américain remonte à deux décennies; elle a permis de grands succès de
part et d’autre de la frontière.
·Le Canada est, et de loin, le plus important
partenaire commercial des États-Unis; en outre, plus de 7 millions
d’emplois aux États-Unis sont tributaires des échanges commerciaux bilatéraux.
·Le Canada a une économie axée sur l’exportation.
·La province de Québec a six délégations
diplomatiques et commerciales aux États-Unis, et elle est un grand exportateur
vers les États, dont elle importe également beaucoup.
·Certes, le Canada comprend la volonté de
protéger l’emploi sur un territoire national, mais il faut bien voir que les
dispositions relatives à l’emploi « Buy America » dans la Loi
de 2009 sur le redressement et le réinvestissement aux États-Unis font mal
aux entreprises canadiennes.
Albert Louie, ministère du
Développement économique de l’Ontario
·L’économie canadienne dépend du commerce; les
États sont le principal partenaire commercial du Canada et de l’Ontario, tandis
que l’Union européenne, le Mexique, la Chine, le Japon et d’autres pays jouent
un rôle secondaire.
·Alors que le commerce compte pour
environ 13 p. 100 du produit intérieur brut des États-Unis,
cette proportion est environ trois fois plus importante dans le cas du Canada.
·L’Ontario est la province la plus grande et la plus
intensive en commerce du Canada; en particulier, cette province compte
13 millions d’habitants, et son économie d’une valeur de
500 milliards de dollars a une intensité en commerce quatre fois plus
importante que la moyenne des États-Unis.
·La province de l’Ontario consacre des ressources
relativement importantes au commerce, y compris à des bureaux de promotion du
commerce à la fois sur son territoire et à l’étranger, que ce soit pour des
foires commerciales traditionnelles et virtuelles, des missions commerciales,
la collecte de statistiques, l’élaboration de profils sectoriels, des
renseignements sur les marchés, des conseils commerciaux généraux et du
counselling à l’intention des entreprises, des informations techniques sur les
visas, les accords commerciaux, les obstacles réglementaires et les
questions douanières/frontalières, et l’information sur le financement, le
marketing, les contrats, la logistique et la gestion des risques.
·L’Ontario tente de prodiguer des conseils aux
entreprises à tous les niveaux de préparation au commerce et à chacune des
étapes du processus commercial; elle dispense également une aide à la
planification commerciale internationale.
·L’Ontario réagit à la crise financière mondiale
et actuelle par les mesures suivantes :
oAugmentation de la surveillance de marchés
mondiaux en évolution rapide et des lois ayant des incidences sur le commerce
oNouvelles initiatives visant à rehausser la
pertinence des programmes et leur capacité de répondre aux besoins des clients
oL’utilisation de solutions de rechange moins
onéreuses, lorsqu’il en existe
oUne plus grande collaboration et une meilleure
cohérence opérationnelle entre la promotion du commerce et la politique
commerciale
oAugmentation de l’augmentation des dépenses à
des fins de stimulation et les pratiques en matière d’approvisionnement.
EST-CE QUE LE PACTE RELATIF À LA
RÉGLEMENTATION DES PRODUITS D’ASSURANCE FONCTIONNE BIEN ET PEUT-IL PRÉVENIR LA
PRÉEMPTION FÉDÉRALE? (COMITÉ DES COMMUNICATIONS, DES SERVICES FINANCIERS ET DU
COMMERCE INTER-ÉTATS)
Bryan Cox, American Council of
Life Insurers
·L’American Council of Life Insurers (ACLI) soutient le Pacte relatif à la réglementation des produits
d’assurance (IPRC) et y voit un exemple de réussite unique en son genre.
· L’IPRC établit des normes uniformes à un
endroit central qui « accélère l’arrivée de produits novateurs sur le
marché ».
·Les membres de l’ACLI soutiennent les normes de
l’IPRC, qui sont assez rigoureuses
·L’ACLI souhaite que d’autres États signent
l’IPRC.
Jane Cline, West Virginia State
Insurance and the Inter-state Insurance Product Regulation Commission
·Le Pacte relatif à la promotion des produits
d’assurance est un mécanisme d’approbation des produits d’assurance; il n’a pas
d’effets sur les recettes des États.
·Les produits d’assurance sont généralement
approuvés en moins de 30 jours.
Roger Sevigny, New Hampshire
State Insurance and National Association of Insurance Commissioners
·Le Pacte relatif à la réglementation des
produits d’assurance (IPRC) est un exemple éminent de coopération entre les
États.
·Deux États ont signé l’IPRC il y a cinq ans; à
ce jour, 35 États et Porto Rico l’ont signé et on prévoit d’autres
signatures.
·Certains États relativement grands, dont la
Floride, la Californie et New York, n’ont pas adhéré à l’IPRC.
·Certes, l’IPRC fonctionne, mais il n’est pas
vraiment de portée nationale et il ne pourra peut-être pas empêcher la
préemption fédérale à moins que d’autres États ne le signent et fassent
certaines réformes.
·Il faut que les États apportent en permanence des
modifications dignes de ce nom à leurs régimes réglementaires.
Ryan Wilson, AARP
·Dans l’ensemble, le Pacte relatif à la
réglementation des produits d’assurance (IPRC) semble fonctionner assez bien.
·L’IPRC sert les intérêts des États signataires.
NAVIGUER EN SÉCURITÉ : RÉDUIRE
LA CYBER-VICTIMISATION (COMITÉ DES COMMUNICATIONS, DES SERVICES FINANCIER ET DU
COMMERCE INTER-ÉTATS, AINSI QUE COMITÉ DU DROIT ET DE LA JUSTICE CRIMINELLE)
Senateur Richard Sears, Sénat du
Vermont
·Le Comité des affaires judiciaires du Sénat du
Vermont a élaboré un plan en 34 points pour le système de réaction aux
agressions sexuelles du Vermont; ce plan comporte, entre autres, les éléments
suivants :
oLes modifications législatives qui s’imposent
oL’application de la loi
oUn registre.
·Certes, la question de savoir dans quelle mesure
on devrait faire des enfants jeunes z qui font des choses stupides »
des criminels est importante, mais, mais les législateurs ne peuvent pas faire
preuve de mollesse face à ce type de criminalité.
·Au Vermont, si l'auteur du délit a de 19
à 19 ans, la question est tranchée par un tribunal de la famille,
étant donné qu’on considère que ce problème devrait être abordé au sein de la
famille.
Chris Stetkiewicz, Société
Microsoft
·Les menaces à la sécurité en ligne entravent la
capacité d’Internet d’atteindre son plein potentiel.
·Internet est une part vitale de notre
architecture sociétale.
·Les enfants et les jeunes étant immergés dans la
technologie, ils ne font guère de distinction entre leurs mondes « en
ligne » et « hors ligne ».
·Il faut fournir aux enfants et aux jeunes les
outils à utiliser en ligne, de la même façon qu’on leur enseigne à regarder des
deux côtés avant de traverser la rue.
·Des l’âge de trois ans, parfois, les enfants
consultent Internet, et de nombreux enfants sont en ligne plus d’une heure par
jour.
·Il existe trois catégories de risques à la
sécurité personnelle en ligne :
oContenu
oContact
oCommerce.
·Les risques à la sécurité personnelle en ligne
s’aggravent progressivement, au fur et à mesure que les enfants avancent en
âge.
·Le cadre de sécurité en ligne personnelle de la
société Microsoft comprend plusieurs éléments :
oTechnologie
oÉducation
oPartenariats.
·La sécurité en ligne obligatoire est le moyen le
plus efficace de protéger les enfants et les jeunes des risques en ligne.
Diane Woodside, Bureau du
procureur général de la Pennsylvanie
·Tous les gens utilisent de la technologie,
souvent avec peu ou pas de supervision parentale.
·La plupart des enfants ont des iphones et des blackberries,
et ils peuvent avoir accès à Internet dans la paume de leur main.
·Un enfant sur cinq ayant de 10 à 17
ans a reçu des propositions en ligne.
·Les prédateurs en ligne envoient souvent des
photographies extrêmement révélatrices, et ils offrent d’acheter des produits
comme des cybercaméras – avec lesquelles on peut envoyer des vidéos en direct
–, ainsi que des appareils photo numériques, de la lingerie, etc.
·La Pennsylvanie a actuellement un taux de succès
parfait du point de vue de la condamnation des prédateurs en ligne.
·Le comportement prédateur en ligne augmente
pendant l’été, car les enfants et les jeunes ne sont pas à l’école.
·On peut s’attaquer à la prédation en ligne au
moyen d’une approche en trois volets :
oApplication de la loi
oLégislation
oÉducation et sensibilisation.
·L’éducation peut suivre le rythme des progrès
technologiques, alors que les lois ne le peuvent peut-être pas.
L’ÉCONOMIE : CONVERSATION SUR
CE QUE L’AVENIR NOUS RÉSERVE
Question : Quelle comparaison
faites-vous entre la récession actuelle et les récessions antérieurs, et dans
quel état l’économie américaine se trouve-t-elle en ce moment?
Simon Johnson, Peterson Institute
·La répercussion la plus saisissante de la
récession actuelle n’est pas le recul du produit intérieur brut, mais plutôt un
chômage persistant et élevé.
·Le taux de participation à la population active
est importante, également, et, à cet égard, il convient de faire observer que
certains travailleurs au chômage sont en train de tomber dans la catégorie des
« travailleurs découragés ».
·Les consommateurs épargnent davantage, ce qui a
des incidences sur les dépenses à l’échelon du commerce de détail.
David Wyss, Standard & Poor’s
·Si l’économie n’est plus en période de
« chute libre », elle ne va pas atterrir avant un certain temps
encore.
·La récession actuelle est beaucoup plus de
portée nationale, en comparaison des précédentes.
·Cette récession a des répercussions beaucoup
plus importantes pour les gouvernements des États, du fait de la situation de
leurs recettes.
·Alors que le taux de chômage aux États-Unis
augmente toujours, le rythme des mises à pied ralentit.
·Le taux national de chômage aux États-Unis est
de 16,5 p. 100 si on comptabilise à la fois les chômeurs et les
personnes qui travaillent à temps partiel, mais souhaiteraient travailler à
plein temps.
·L’âge prévu du départ à la retraite est passé
de 63 à 65 ans, les régimes 401(k) étant devenus des régimes
« 301(k) ».
·L’augmentation du taux d’épargne est normale
dans des circonstances comme celles-ci; les Américains ne se gardent pas une
poire pour la soif avant de se déshydrater.
·Au début de la récession, le taux d’épargne aux
États-Unis était de zéro, ce qu’on ne peut pas maintenir indéfiniment.
David Cohen, Société Comcast
·La nature de la récession en cours est
différente en raison de ses répercussions pour les gouvernements des
collectivités locales et des États.
·Cette récession a des conséquences plus directes
et plus immédiates sur les biens des gouvernements locaux et des États, sur les
recettes tirées de la taxe de vente et de l’impôt sur le revenu; cela a des
conséquences pour les budgets des municipalités et des États, et sur la mesure
dans laquelle ces ordres de gouvernement peuvent financer des dépenses
« sociales » et autres.
·Si l’économie, espère-t-on, touchera le fond du
baril au cours des prochains mois, le chômage est un indicateur qui prend du
retard et la confiance des consommateurs ne se redressera pas avant que le taux
de chômage ne recule.
·Certaines personnes qui ont un emploi se
comportent comme si elles étaient sur le point de perte et limitent leurs
dépenses.
Question : Quand le taux de
chômage atteindra-t-il son sommet avant s’amorcer sa décrue?
Simon Johnson, Peterson Institute
·Le taux d’inflation va probablement augmenter.
David Wyss, Standard & Poor’s
·On prévoit que la situation de l’emploi va
s’améliorer d’ici la fin de l’année en cours.
·Le taux de chômage –ne va probablement pas
reculer d’ici la fin de l’année, puisqu’il s’agit d’un indicateur en retard.
Question : Est-ce que l’ensemble
des mesures de stimulation prises par le gouvernement fédéral donne de bons
résultats, est-il d’ampleur insuffisante et – si nous voulons être réalistes,
quand les résultats de l’ensemble des mesures de stimulation se feront-ils
probablement sentir?
Simon Johnson, Peterson Institute
·L’ensemble fédéral des mesures de stimulation
n’a pas été suffisamment ciblé sur :
oLa problématique du chômage et de l’emploi
oLes États.
·Les mesures de stimulation mettent beaucoup de
temps à faire sentir leurs effets.
·Si un nouvel ensemble des mesures de stimulation
est mis en place, il faudrait accorder davantage de fonds aux États.
David Wyss, Standard & Poor’s
·L’ensemble fédéral des mesures de stimulation a
été trop ciblé vers les États, ce qui a entraîné des retards dans le
décaissement réel des fonds.
·L’ensemble fédéral des mesures stimulation
n’obtient qu’une note de F sur les plans de son opportunité, de son caractère
temporaire et de son ciblage.
·On ne peut faire autant de choses par an avec
1 billion de dollars.
·Bien que, théoriquement il est possible que
l’ensemble de mesures de stimulation donne de bons résultats, il n’est pas
complètement sûr qu’on puisse enregistrer un succès aux États-Unis.
·Il n’est pas nécessaire en ce moment de mettre
en œuvre un autre programme de stimulation économique; il faut donner aux
mesures de relance prévues dans la Loi de 2009 sur le redressement économique
et le réinvestissement aux États-Unis (ARRA) l’occasion de faire leur œuvre.
David Cohen, Société Comcast
·L’économie américaine est énorme et il y a eu un
peu trop de dispersion dans les initiatives auxquelles on affecte les fonds
fédéraux de relance.
·S’il y a une deuxième vague de stimulation
économique fédérale, l’accent devrait être mis sur les infrastructures et les
activités de production directe d’emplois.
·Il est trop tôt pour déterminer s’il faut un
deuxième plan de relance de l’économie.
Question : Quand les recettes
des États vont-elles probablement se redresser et que peuvent faire les États
pour stimuler la relance?
Simon Johnson, Peterson Institute
·Le moment où le redressement des recettes des
États surviendra dépendra, en partie, sur la composition des recettes de ces
États.
David Wyss, Standard & Poor’s
·Le moment où le redressement des recettes des
États interviendra dépend des États.
·Pour stimuler la relance, les États devraient
« bien faire les choses » et dépenser de manière ciblée les fonds de
stimulation économique.
·Ce sont les routes les ponts qui ont le plus
d’effet à court terme, à un moment où les gens en ont bien besoin; certes, il
est d’une importance clé de dépenser dans le secteur de l’éducation, mais
l’impact de ces dépenses se fera sentir à plus longue échéance.
·Tout comme le taux de chômage, les recettes des
États sont un indicateur en retard sur la réalité.
·Du fait de la progressivité et de la lenteur de
la relance économique, les recettes vont probablement se redresser lentement,
elles aussi.
David Cohen, Société Comcast
·Les États ne peuvent pas faire beaucoup pour
stimuler la relance, mais ils devraient tenter de ne pas faire des
choses susceptibles d’entraver l’économie.
·Les États devraient dépenser leurs réserves,
faciliter la relance dans toute la mesure du possible et libérer les fonds de
stimulation aussi rapidement que possible.
Question : Dans quel secteur
faudrait-il dépenser pour assurer la durabilité à long terme?
Simon Johnson, Peterson Institute
·Il faut réparer les immeubles scolaires.
·Il faut reconnaître la nature et l’étendue du
fossé du numérique.
David Wyss, Standard & Poor’s
·L’accès à une commutation de circuits à large
bande s’améliore.
·Il faut que l’accès public se renforce, car plus
de gens utilisent des ordinateurs dans les bibliothèques publiques qu’il n’y en
a qui lise des livres.
David Cohen, Société Comcast
·Il faut déployer et adopter les services de
commutation de circuits à large bande.
·Une augmentation de l’utilisation de la large
bande est créatrice d’emplois.
Question : Quel pays sera le
leader de la relance mondiale et quel rôle les États-Unis y joueront-ils
Simon Johnson, Peterson Institute
·Étant donné que les États-Unis comptent
pour 25 p. 100 dans l’économie mondiale et que la part de
l’Europe se situe entre 30 et 35 p. 100, les autres pays se
tournent vers les États-Unis et l’Europe.
·La réglementation par les États des institutions
permet d’exploiter les règles du système et limite la réaction du gouvernement
fédéral.
·Il faut un régulateur unique à l’échelle
nationale pour le domaine de l’assurance.
David Wyss, Standard & Poor’s
·La relance mondiale sera impulsée par la Chine,
ou l’inde, ou les deux.
·La banque centrale européenne a été trop imbue
d’elle-même lorsque la crise financière a éclaté. L’Europe est en
« mauvais état » et elle ne connaître vraisemblablement pas de
relance avant l’an prochain.
·L’Europe et le Japon sont d’importants marchés
d’exportation pour les États-Unis et ces marchés ne se portent pas bien en ce
moment.
·La relance aux États-Unis ne se produira pas
tant que ce pays n’aura pas n’aura pas corrigé les lacunes de son système
financier et que celui-ci ne se sera pas remis à fonctionner.
·Aux États-Unis, il n’existe pas de volonté de
faire ce qui doit être fait : cohérence des politiques à l’échelle
mondiale, règles de comptabilité, etc.
·Lorsqu’il y a trop de régulateurs, il n’y en a pas.
·Il faut éviter les arbitrages réglementaires.
·Les institutions nationales doivent être
réglementées à l’échelle nationale; il faut faire preuve de cohérence.
Question : Comment voyez-vous
le monde de l’après-relance?
David Wyss, Standard & Poor’s
·Après la relance :
oLes gens ne pourront plus vivre au-dessus de
leurs moyens
oIl faudra retirer les liquidités que la Réserve
fédérale a injectées dans le système
oIl faudra hausser les taux d’intérêt pour
combattre l’inflation.
·Dans les années 1980, la déréglementation a
été faite pour permettre aux grandes institutions de soutenir la concurrence
des grandes institutions financières américaines; le balancier est allé trop
loin dans le sens de la déréglementation et maintenant, il va probablement
aller trop loin dans l’autre direction.
Question : Peut-on tirer des
conclusions?
Simon Johnson, Peterson Institute
·La mise en place d’une agence de protection des
consommateurs face au produits financiers revêt une importe cruciale.
·La protection des consommateurs relève du mandat
des États.
David Wyss, Standard & Poor’s
·La crise n’est pas encore terminée.
·Les problèmes budgétaires vont être relativement
pires l’année prochaine que cette année; le redressement des recettes des États
est en retard sur la relance économique.
·La situation actuelle pourrait approfondir et
prolonger la situation actuelle.
David Cohen, Société Comcast
·En dernière analyse, ce sont les consommateurs
qui feront sortir les États-Unis de la récession.
·Il faut restaurer la confiance des
consommateurs.
PAS SEULEMENT DES FERMES : LES
RÉGIONS RURALES DIFFÈRENT LES UNES DES AUTRES, ET IL DEVRAIT EN ALLER DE MÊME
DES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT, AUSSI (COMITÉ DE L’AGRICULTURE ET DE
L’ÉNERGIE)
J. William Andrew, Coopérative
d’électricité du Delaware
·Besoin d’une énergie abordable, durable et
disponible.
·L’énergie a une importance critique pour les
économies.
·Les États-Unis ont besoin d’un plan dans le
secteur de l’énergie et chaque compagnie de services publics du pays devrait
avoir un plan.
·Il n’y a pas de panacée en matière d’énergie et
un seul plan ne peut répondre aux besoins de tous.
·L’initiative Beat the Peak au Delaware continue
le maintenir à un bas niveau les prix des services publics initiative, elle
réduit les coûts pour les consommateurs et est bénéfique pour l’environnement.
·Lorsque tous épargnent un peu, collectivement,
nous épargnons beaucoup.
·Les consommateurs devraient obtenir des
informations sur les prix en temps réel; la réduction de la consommation
pendant les périodes de pointe permettra aux consommateurs d’épargner de
l’argent et aux compagnies de services publics, d’abaisser leurs coûts.
Martha Carter, Assemblée
législative du Nebraska
·Lorsqu’on établit des normes et qu’on planifie
des vérifications comptables, il importe de définir les objectifs à atteindre.
·On ne peut pas tout mesurer ou quantifier; cela
étant, dans toute la mesure du possible, il devrait être possible de déterminer
si des progrès se réalisent, si on atteint des buts qu’on s’était fixés, etc.
Chris Colocousis, Université du
New Hampshire
·On ne peut pas dire que « rural » et «
agricole » reviennent au même, particulièrement si on met l’accent sur le
développement économique.
·« Rural » peut comprendre
« agricole », mais aussi les pêches, l’industrie forestière, le
secteur minier, le tourisme, etc.
·La ruralité aux États-Unis est complexe et
diverse; il existe des réalités sociales et économiques différentes entre les
régions rurales.
·Il faudrait recueillir des données au fil du
temps de manière à surveiller les changements.
·Certaines collectivités rurales, comme celles
qui sont des communautés de retraités et celles qui misent sur les éléments de
charme, sont en plein essor; certaines collectivités rurales souffrent d’une
pauvreté chronique et certaines sont en déclin.
·Même les collectivités rurales en plein essor
peuvent connaître un manque de débouchés économiques et d’emplois, et des
problèmes comme la fabrication de drogues illégales.
·Pour ce qui est des recommandations de
politiques, envisagez celles-ci :
oDans les régions à forte concentration
d’éléments de charme, il faut réfléchir aux façons de gérer le développement
oLa large bande est importante
oPour combattre les reculs de la population dans
certaines régions, il faudra peut-être offrir des incitatifs à la migration
oCertaines régions ont besoin de services de
santé et de mesures de création d’emplois.
Barry Denk, Center for Rural
Pennsylvania
·Étant donné que les changements se produisent à
l’échelle locale, il faut donner aux gouvernements des localités et des États
les données qui leur permettront de prendre des décisions; grâce à un plus
grand volume de données et de recherches, il devrait être possible de prendre
de meilleures décisions.
·Les enjeux et les possibilités varient d’un
comté à l’autre; il n’existe pas de modèle unique.
·Il faudrait prendre en compte la demeure dans
laquelle les régions sont réceptives à des migrations vers elles; ces migrants
pourraient être les meilleurs entrepreneurs de demain.
·De nombreux États sont confrontés à un exode des
jeunes.
·Afin que les collectivités puissent attirer des
entreprises et des gens, elles ont besoin de services de santé, d’établissement
d’enseignement et d’emplois; les facteurs liés à la qualité de la vie sont très
importants.
·On ne peut pas se dire : « Si on
construit ce qu’il faut, ils viendront. »
·L’agrotourisme offre aux exploitations agricoles
des possibilités de survivre et de prospérer.
·Il y aura toujours quelqu’un pour financer un
bon projet, mais un projet ne trouve pas toujours la piste de l’argent.
LA STIMULATION ÉCONOMIQUE
FÉDÉRALE : ÉVALUATION
Tom James, Government
Accountability Office [Sorte de Bureau du vérificateur général]
·Des États sont tenus depuis des années
d’équilibrer leurs budgets; ces exigences sont problématiques dans des périodes
comme la présente, lorsque les recettes des États s’amoindrissent.
·La plupart des fonds contenus dans la Loi de
2009 sur le redressement économique et le réinvestissement aux États-Unis sont
affectés en 2010.
·Le Government Accountability Office est
tenu de soumettre des examens bimestriels de certains États et certaines
localités; il fait rapport sur l’utilisation de fonds fédéraux de stimulation,
sur les retombées de ces fonds, etc.
Edward Desserve, Maison-Blanche
·Bien qu’il n’y ait pas d’exigence particulière
de vérification liée à la Loi de 2009 sur le redressement économique et le
réinvestissement aux États-Unis (ARRA), toute personne civile ou morale qui
reçoit des fonds est tenu de satisfaire à certaines exigences de présentation
de rapports.
·Il est possible de déterminer, État par État, le
montant des fonds de l’ARRA qui a été affecté.
·L’ARRA a été conçu dans le but de fournir des
secours aux personnes dans le besoin, d’appuyer la relance et de soutenir le
réinvestissement.
·Vingt-quatre pour cent du temps en matière de
mise en œuvre de l’ARRA, 28 p. 100 des fonds ont été affectés; si
beaucoup de réalisations ont été faites, il reste
encore 72 p. 100 des fonds qu’il faut affecter.
·Lorsqu’on dépense des fonds de l’ARRA, il est
important de :
oÉviter les projets malavisés
oÊtre vigilant
oRendre des comptes
oÊtre transparent.
INTÉGRATION DE L’IMMIGRATION :
INNOVATION ET INVESTISSEMENT DANS LES PORTES D’ACCÈS AUX ÉTATS-UNIS (COMITÉ DES
SERVICES HUMAINS ET DU BIEN-ÊTRE ET GROUPE DE TRAVAIL SUR L’IMMIGRATION ET LES
ÉTATS-UNIS)
Jose Molina, Latino Leadership
Alliance of the Lehigh Valley of Pennsylvania
·Il faut faire la distinction entre mythes et
réalités.
·Les Portoricains sont des citoyens des
États-Unis; pourtant, ils sont confrontés à la discrimination et à d’autres défis.
·On peut dire de l’immigration qu’elle est
définie par les principes économiques de l’offre et de la demande.
·Les secteurs des services aux États-Unis sont
tributaires des immigrants.
·Certains paient des milliers de dollars
lorsqu’ils tentent d’entrer aux États-Unis en quête d’une vie meilleure.
Anne O’Callahan, The Welcoming
Center for New Pennsylvanians
Les immigrants ont deux
allégeances :
oCelle de leur pays d’origine
oCelle envers les États-Unis, le pays qu’ils ont
adopté.
·Lorsqu’un État se trouve confronté à une baisse
de la population, il perd aussi son assiette fiscale, des affectations
fédérales fondées sur la population, etc.
·Les immigrants se retrouvent face à de nombreux
défis : peut-être la langue, la reconnaissance de titres de compétence étrangers,
un manque d’antécédents de crédit, etc.
·Les investissements dans les initiatives comme
les centres d’accueil pour immigrants débouchent sur d’importantes retombées
économiques positives, particulièrement lorsque ces centres peuvent compter sur
un financement prévisible.
·De nombreuses nouvelles entreprises
appartiennent à des immigrants et l’immigration se traduit par la création
d’emplois.
·Les deux premières priorités de nombreux
immigrants semblent être l’apprentissage de l’anglais et l’obtention d’un
emploi.
Nathaniel Steifel, Services de
citoyenneté et d’immigration des États-Unis
·Lorsqu’on songe à l’immigration, l’intégration,
souvent, ne constitue qu’une préoccupation secondaire.
·L’intégration est facilitée par l’apprentissage
de l’anglais et le partage de l’identité civique américaine.
·L’intégration revêt une importance clé pour la
force nationale des États-Unis.
·L’immigration est de compétence fédérale, mais
l’intégration se fait à l’échelle locale.
·De nouvelles « destinations de
l’immigration » se développent : les immigrants se déplacent vers des
États comme la Caroline du Sud, la Caroline du Nord et le Nevada plutôt que New
York, l’Illinois, etc.
·Aux États-Unis, le test de naturalisation a été
refondu.
·La connaissance de la langue est importante pour
le succès de l’intégration et, souvent, pour l’obtention d’un emploi.
Paul Stein, ministère des
Services humains du Colorado
·Les réfugiés sont un sous-ensemble de la
population des immigrants.
·L’intégration des réfugiés est un processus bidirectionnel
systématique d’adaptation intentionnelle, différentes avenues conduisant à une
démarche d’intégration à divers rythmes; il s’agit d’un processus de longue
durée pour toute personne et l’intégration des personnes se fait à différents
niveaux.
·L’investissement dans les réfugiés et leur
intégration est une bonne idée; les décideurs doivent mettre
l’accent – éléments d’actif financiers et autres – que les
immigrants emmènent avec eux aux États-Unis.
·L’intégration se fait à l’échelle locale et on ne
peut « l’acheter » ou « l’ordonner ».
LE DIABÈTE : CONTRER UNE
MALADIE QUI SE PROPAGE (COMITÉ DE LA SANTÉ)
Ann Albright, Centers for Disease
Control and Prevention
·Environ 24 millions d’Américains sont atteints
du diabète et environ 25 p. 100 d’entre eux ne le savent pas;
57 millions de personnes vivent dans un état prédiabétique.
·On avance sur la voie de la réduction du taux de
diabète non diagnostiqué.
·On prévoit qu’un Américain sur trois né
en 2000 contractera le diabète à un moment ou l’autre de sa vie, si rien
ne change.
·Diagnostiqué ou non, le diabète représente un
lourd fardeau; les principaux facteurs responsables de la montée des coûts sont
les complications entraînées par la maladie, dont l’hospitalisation.
·Il n’existe pas de « remède miracle »
permettant de régler le problème du diabète.
·On ne peut séparer la santé des particuliers et
celle des collectivités, et les particuliers, les familles et les collectivités
doivent agir.
·L’obésité est associé au diabète de
type II.
·Le diabète diagnostiqué est particulièrement
répandu chez les Amérindiens/Autochtones de l’Alaska, les Noirs non hispaniques
et les Américains hispaniques et latino-américains.
·Il existe diverses possibilités de contrôler le
diabète, dont :
oDes examens des yeux (perte de vision)
oExamen des pieds (ulcères aux pieds,
amputations)
oContrôle de la glycémie (problèmes rénaux, perte
de la vision)
oContrôle des lipides (maladies
cardiovasculaires)
oVaccin contre la grippe (hospitalisation).
·Le diagnostic s’améliore et les personnes
diabétiques vivent plus longtemps.
·De plus en plus de gens contrôlent le diabète et
il faut mettre l’accent sur la prévention; la prévention suppose fréquemment un
changement du mode de vie.
Susan Cooper, ministère de la
Santé du Tennessee
·Huit des 10 pires États des États-Unis en
matière d’incidence du diabète se trouvent dans le Sud du pays.
·Il existe un lien entre l’obésité et le diabète.
·Les coûts de santé associés aux diabétiques sont
plus du double de ceux qui ne sont pas atteints de cette maladie.
·La maladie est évitable et les efforts doivent
être axés sur les éléments suivants :
oPolitiques
oProgrammes
oPartenariats.
·Il faut prendre en compte :
oLes normes nutritionnelles
oL’étiquetage
oExigence de cours d’éducation physique pour les
enfants dans les écoles
oDépistage de l’indice de masse corporelle pour
les enfants
oPistes sûres pour les vélos
oPasserelles.
Ronald Brooks, Greater
Philadelphia Diabetes Coalition
·La technologie peut aider des professionnels des
soins de santé à dispenser de meilleurs soins.
·La technologie peut faciliter l’identification
de patients présentant des conditions chroniques pour lesquels il existe
peut-être des possibilités d’amélioration clinique.
Le monde depuis Washington
Secretary Gary Locke, Secrétariat
au Commerce des États-Unis
·Les États sont les laboratoires de la démocratie
et des politiques novatrices.
·Il faut créer des emplois permettant de subvenir
aux besoins d’une famille.
·Washington (D.C.) n’a pas le monopole de la
sagesse dans le monde; les législateurs des États savent ce qu’il faut faire
pour que les gens, les entreprises et les collectivités retrouvent la
prospérité.
·La crise économique entraîne divers coûts, dont
certains sur le plan humain.
·La Loi de 2009 sur le redressement économique et
le réinvestissement aux États-Unis (ARRA) offre de grandes possibilités de
partenariats entre le gouvernement fédéral, les États et les collectivités
locales, et 28 p. 100 des fonds de l’ARRA sont à l’œuvre.
·En moins de 150 jours, les conditions
économiques se sont stabilisées et les familles mises en difficulté par la
récession ont reçu une aide.
·Les problèmes qui se préparaient depuis des
années ne seront pas réglés en l’espace de quelques mois.
·Le recensement est un des plus grands créateurs
d’emplois à court terme dans l’histoire et il contribuera à ce que chaque
région des États-Unis obtienne sa juste part de l’emploi lié à cette activité.
·Les États-Unis doivent revenir à ce qu’ils ont
toujours fait le mieux : innover afin que le pays connaisse une plus
grande prospérité, afin que les particuliers puissent mieux vivre.
UN RÉSEAU ÉLECTRIQUE INTELLIGENT
Philip Moeller, Federal Energy
Regulatory Commission [Commission fédérale de réglementation de l’énergie]
·Un réseau intelligent peut mieux voir « ce
qui se passe », et son efficience et sa fiabilité sont de qualité
supérieure, ce qui présente des avantages à l’échelle du commerce de détail.
·Un réseau intelligent peut recevoir et
transmettre des informations sur l’énergie, rehaussant ainsi l’efficience et
pouvant peut-être abaisser les coûts, ce qui présente des avantages aux niveaux
du commerce de détail et sur le plan commercial.
·Le réseau intelligent offre la possibilité de
provoquer des transformations similaires à ce qui s’est passé dans le secteur
des télécommunications dans les années 1980.
James Rogers, Duke Energy
Corporation
·Certains observateurs sont d’avis que
l’électrification des États-Unis est un des plus importants développements du
XXe siècle.
·Les États-Unis doivent rendre leurs
collectivités les plus éconergétiques du monde.
·Le réseau intelligent devrait être considéré
comme un Internet de l’électricité, ce qui comporte le besoin d’une
architecture ouverte, d’une interopérabilité et d’un protocole Internet.
·Songez à un portail dans tous les foyers et doté
d’un logiciel pour chacun d’eux qui établir une correspondance entre les
besoins et les modes d’utilisation à des fins d’optimisation.
·Les modèles réglementaires actuels ont été
rédigés dans la perspective d’un accès universel plutôt que dans le but de
fournir aux compagnies de services publics des incitatifs en faveur d’une
efficience économique.
·Le réseau intelligent devrait être considéré
comme un outil de développement économique.
·Il est d’une importance critique de légiférer
sur le réseau intelligent et les investissements dans l’efficience énergétique.
Ouvrir la voie à des innovations
dans les transports
Stephen Godwin, Transportation
Research Board
·On ne peut pas s’attendre à ce que des
changements radicaux se produisent en peu de temps.
·Le secteur des transports porte la plus large
part du fardeau des changements climatiques.
·D’ici 2020, on s’attend à ce que les
transports de surface :
oSoient beaucoup plus ouverts
oSoient davantage tributaires de l’information
oOffrent plus de choix, mais soient plus lents
oSoient limités du point de vue de leurs
capacités
oSoient gérés plus activement.
Jeffrey Lindsey, Secrétariat aux
Transports des États-Unis — Administration fédérale des transports
·Il existe divers moyens de financer l’innovation
dans les transports, dont :
oL’aide fédérale
oL’aide des États ou des collectivités locales
oLa Loi de 2009 sur le redressement économique et
le réinvestissement aux États-Unis
oDes approches/partenariats novateurs en matière
de financements.
·Figurent parmi les nouvelles sources/stratégies
potentielles de financement :
oPlafonnement et échange de ressources
oPlus grande utilisation d’un système de péage
électronique à voies de péage dédiées et d’une politique de prix?
oRessources accrues/ciblées en provenance du
gouvernement fédéral
oPlus grande utilisation de
parrainages/partenariats.
LA POLITIQUE DU CHANGEMENT
Peggy Noonan, The Wall Street
Journal
·C’est dans les États que « les choses
sérieuses commencent ».
·Il y a une différence entre « montrer son
tempérament » et « disjoncter ».
·Les grands dirigeants politiques ont davantage
en commun avec un artiste qu’avec un économiste; les grands politiques ont de
l’imagination.
·Tous les grands présidents des médias ont été de
grands acteurs dans le rôle de « président », mais ils doivent
veiller à aborder le rôle du « président » sans sonner faux.
·Les Américains sont d’avis que leur pays a
maintenant moins de marge d’erreur.
·Les États-Unis ont besoin d’une présidence
fructueuse.
Stopper l’épidémie de violence
James Marks, Robert Wood Johnson
Foundation
·Il y a des facteurs dans l'environnement qui ont
des incidences sur la santé, comme la peinture au plomb.
·Les particuliers à faible revenu ne bénéficient
pas des soins de santé, ils ont un accès déficient à des aliments nutritifs,
ils n’ont pas d’aires de jeux sûres pour leurs enfants, etc.
·L’expérience de vie aux États-Unis s’améliore de
deux ans chaque année civile, mais les résidants du cœur des villes ont souvent
une expérience de vie relativement plus basse.
·Les environs peuvent porter atteinte à la santé
même si l’accès à des soins de santé ne pose pas de problème.
·Bien que le pays ait besoin de système santé
performant mieux, le lieu où la personne vit et son degré de qualité de vie ont
un impact relativement plus élevé sur l’espérance de vie.
·Plus le niveau d’études est élevé, plus
l’espérance de vie est grande.
·Si un bon système de santé exige une
responsabilité personnelle, certains particuliers travaillent et vivent dans
des milieux où il est virtuellement impossible de rester en bonne santé.
·La société doit donner des possibilités à ceux
qui souhaitent faire des choix santé.
·Les États-Unis ne peuvent améliorer leur degré
de santé à l’échelle nationale, car dans ce pays, nombreux sont ceux qui sont
laissés pour compte.
·La violence peut se propager comme tout autre
élément; elle peut devenir une part acceptée de l’environnement et une part
d’un cycle qu’il est difficile de rompre.
Gary Slutkin, Cease Fire
·La violence agit comme une maladie infectieuse;
de ce fait, il faut introduire des éléments qui perturbent la violence.
·L’homicide est la deuxième cause de décès chez
les Américains âgés de 15 à 34 ans
·Dans certains quartiers, les gens vivent dans un
état de peur et de stress chroniques.
·La science devrait être appliquée au problème de
la violence; il faut ensuite beaucoup au choix des sciences à retenir
·La violence et la maladie ont en commun
certaines caractéristiques, dont :
oDes caractéristiques sur le plan de la
transmission
oParcours dans le temps
oPériodes d’incubation
oLatence
oDormance
oSusceptibilité variable
oDiagnostic erroné
oTraitement inapproprié.
·Il existe trois éléments essentiels qui inverse
les épidémies et pourraient être appliqués dans le cadre d’une tentative
d’inverser l’épidémie de violence :
oInterrompre la transmission
oTrouver le transmetteur actuel ou le suivant et
lui donner la possibilité de mettre fin à son comportement violent
ochanger la norme de tout le groupe.
Leadership élémentaire en période de
crise
Bill Purcell, Université Harvard
·Faites-vous une idée élémentaire de ce que vous
avez vécu.
·Demeurez concentré sur ce que vous vivez
maintenant.
·Accrochez-vous à une croyance pour l’avenir.
LA DÉMOCRATIE CHANGEANTE DES
ÉTATS-UNIS : SES CONSÉQUENCES POUR LES DÉCIDEURS (COMITÉ DES NOUVEAUX
DISTRICTS ET DES ÉLECTIONS)
Paul Taylor, Pew Research Center
·Les États-Unis ont reçu de grandes vagues
d’immigration, qui étaient en grande partie illégales.
·La crainte de Mexicains à proximité de la
frontière entre les États-Unis et le Mexique a reflué, ce qui ne veut pas
nécessairement dire que moins de Mexicains entrent actuellement aux États-Unis.
·Onze pour cent de la population née au Mexique
réside maintenant aux États-Unis.
·Aux États-Unis, la moitié des immigrants
illégaux sont des couples légalement mariés ou vivant en concubinage ayant des
enfants; les enfants d’immigrants sont citoyens américains, ce qui n’est
forcément pas le cas de leurs parents.
·La modification de la population résulte des
facteurs suivants :
oLes niveaux d’immigration
oLes taux de fécondité
oLes taux de mortalité.
·Le taux de fécondité aux États-Unis est
inférieur à la moyenne mondiale, mais il est l’un des plus élevés dans le monde
développé.
·Le « visage » des écoles publiques de
banlieue est en train de changer, en raison d’une énorme injection de Latinos,
de Noirs et d’Asiatiques.
·Les élections de novembre 2008 ont fait
intervenir le corps électoral le plus diversifié de l’histoire, en raison de
changements démographiques et de modifications des comportements le jour du
vote.
·Il existe un lieu entre le statut
socioéconomique et le vote.
·La plus importante raison pour laquelle les
Américains vont s’installer ailleurs, c’est pour profiter de meilleurs
débouchés économiques, mais la population n’en continue pas de moins de
vieillir et la prévalence des couples à deux salaires est en augmentation.
·Les États des États-Unis peuvent être
caractérisés comme étant des « États aimants » – ils arrivent
bien à attirer des gens en provenance d’autres États et ils sont des États
« qu’on ne quitte pas » – ils parviennent bien à retenir leurs
résidants; certains États sont à la fois des « États aimants » et des
« États qu’on ne quitte pas ».
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, c.r.,
sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis