La Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
rencontre son pendant américain
Du 7 au 10 mai 2010, la sénatrice Janis
Johnson, coprésidente, et le député Gord Brown, coprésident, ont dirigé une
délégation de sénateurs et de députés (voir la liste ci-jointe) à la 51e
Réunion annuelle du Groupe interparlementaire Canada États-Unis qui s’est tenue
à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
« À chaque réunion annuelle – et la 51e
Réunion annuelle ne fait pas exception –, les membres de la délégation
canadienne profitent de l’occasion pour rencontrer leurs homologues américains
et engager un dialogue franc et constructif sur les questions qui font l’objet
d’un consensus, les points litigieux et les moyens de collaborer à notre
avantage commun », a indiqué la sénatrice Johnson.
« Au cours de nos rencontres, nous
avons discuté de diverses questions qui sont cruciales pour la prospérité de
nos pays et le niveau de vie de nos citoyens, mais aussi d’enjeux importants
d’un point de vue international », a poursuivi M. Brown. « Sur le plan
économique et commercial, nous avons examiné les modifications prévues à la Loi
sur le droit d’auteur du Canada, la réforme des systèmes financiers dans la
foulée de la crise économique et financière dans le monde et la nécessité
d’assurer la circulation efficace des personnes et des biens légitimes de part
et d’autre de notre frontière commune. »
« Nos discussions sur les questions
internationales ont porté notamment sur l’environnement, la souveraineté et
d’autres enjeux de l’Arctique, la mission internationale en Afghanistan et la
nécessité de continuer à mettre l’accent sur la non-prolifération des armes
nucléaires et le désarmement. Concernant les questions environnementales
transfrontalières, il a été question de la menace que présente la carpe
asiatique et des efforts pour atténuer sa propagation, des avantages de
l’harmonisation bilatérale de la réglementation sur les changements climatiques
et de l’accès au marché de l’énergie des États-Unis, et plus particulièrement
des sables bitumineux de l’Alberta et de l’hydroélectricité en tant que
ressource renouvelable. Ces questions ont manifestement une importance
nationale, binationale et, dans certains cas, internationale », a fait observer
la sénatrice Johnson.
En plus d’avoir des discussions de fond
sur un large éventail de questions bilatérales et multilatérales, les délégués
ont été informés sur la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique et sur les
efforts déployés pour protéger la Nouvelle-Orléans contre les phénomènes
météorologiques.
« Nous avons été particulièrement
intéressés par l’information détaillée et presque en direct sur la fuite de
pétrole dans le golfe du Mexique », a précisé M. Brown. « En un sens,
l’assemblée s’est tenue à un endroit névralgique et, compte tenu de l’intérêt
pour le forage en mer tant sur la côte est que sur la côte ouest du Canada et
du fait qu’en raison des courants la fuite pourrait toucher notre pays, les
Canadiens se sont grandement intéressés à tout ce qui concerne la fuite. »
« De plus, les délégués ont pu obtenir
une information de première main sur les efforts que déploie actuellement le US
Army Corps of Engineers pour protéger la Nouvelle-Orléans en construisant et en
renforçant des digues, des levées et des systèmes de canaux », a ajouté la
sénatrice Johnson. « Il est certain que les désastres météorologiques de tout
genre et les mesures prises pour maîtriser la situation et protéger la
population sont des questions sur lesquelles nous devons échanger nos pratiques
exemplaires. C’était encourageant de voir les efforts pour protéger la ville et
ses habitants. »
« Nos rencontres ont été extrêmement
productives, et nous sommes impatients d’avoir d’autres réunions constructives
à Terre-Neuve-et-Labrador l’année prochaine. Bien sûr, nous engagerons un
dialogue suivi avec nos homologues américains à mesure que surgiront des questions
prioritaires, et nous espérons effectuer des visites au Congrès au début de
l’année prochaine », a dit M. Brown en terminant.
Il faut préciser que les points de vue
exprimés dans le présent communiqué sont ceux de la Section canadienne du
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis et qu’ils ne reflètent donc pas
nécessairement ceux de nos homologues américains.
Le Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis vise à trouver les points de convergence dans les politiques
nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les points de divergence,
à favoriser les échanges d’information et à promouvoir une meilleure
compréhension entre les législateurs sur des questions d’intérêt commun. Pour
en savoir plus sur le Groupe, il suffit de visiter