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Rapport

MEMBRES ET PERSONNEL DE LA DÉLÉGATION

Du 21 au 24 février 2014, la sénatrice Janis G. Johnson, coprésidente de la Section canadienne du Groupe interparlementaire (GIP) Canada-États-Unis, a dirigé une délégation à la réunion hivernale annuelle de la National Governors Association (l’Association), à Washington. En faisaient aussi partie le sénateur Wilfred P. Moore, c.r. et vice-président du GIP, et les députés Joyce Bateman et Peter Stoffer. Mme June Dewetering, conseillère principale à la Section canadienne, a également accompagné la délégation.

RÉUNION HIVERNALE ANNUELLE

Fondée il y a plus d’un siècle lorsque le président Theodore Roosevelt a réuni les gouverneurs pour discuter des ressources du pays, l’Association se fait la porte-parole de 50 États, trois territoires et deux États libres associés. En plus de représenter les gouverneurs au Capitole et à l’Administration américaine sur au sujet des dossiers fédéraux qui les touchent, elle s’occupe de concevoir et d’appliquer des solutions à différents problèmes en matière de politiques publiques.

L’Association, qui se réunit tous les ans – une fois l’été et une fois l’hiver – est dirigée par un président, un vice président et un comité exécutif composé de neuf membres. Les gouverneurs participent aux travaux de cinq comités permanents  (développement économique et commerce; éducation et main d’œuvre; santé et services à la personne; sécurité intérieure et sécurité publique; ressources naturelles) et parfois aux travaux de groupes de travail et de comités spéciaux bipartites. À la réunion hivernale de 2014, les cinq comités permanents se sont réunis.

Pour 2014, le thème tant estival qu’hivernal est « L’Amérique au travail : éducation et formation pour les emplois de demain ». Il a été choisi par la présidente de l’Association et gouverneure de l’Oklahoma, Marie Fallin. En voici les quatre fondements, également applicables en contexte canadien :

·         formuler et mettre en œuvre une vision pour établir un pont entre l’éducation et la main-d’œuvre pour que plus d’Américains obtiennent « le nouveau minimum »;

·         utiliser des données pour étayer les décisions sur les politiques, faire le suivi des progrès et mesurer les réussites;

·         créer des partenariats pour obtenir plus de résultats;

·         modifier les incitatifs et l’affectation des ressources pour concrétiser la vision du premier point.

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION DANS LE CADRE DE LA RÉUNION

Les membres de la Section canadienne du GIP participent aux réunions hivernales et estivales de l’Association depuis plusieurs années. À la dernière réunion, les délégués ont rencontré des gouverneurs, dont Steven Beshear (Kentucky), Jack Dalrymple (Dakota du Nord), Mary Fallin (Oklahoma), Maggie Hassan (New Hampshire), Dave Heineman (Nebraska), John Hickenlooper (Colorado), Dannel Malloy (Connecticut), Martin O’Malley (Maryland), Deval Patrick (Massachusetts), Brian Sandoval (Nevada), Peter Shumlin (Vermont) et Rick Snyder (Michigan). Ils ont discuté de différents dossiers, dont la nature et la valeur des liens commerciaux entre le Canada et différents États américains, de l’importance de la coopération entre les deux pays à tous les niveaux de gouvernement, de l’importance de l’éducation préscolaire, de l’abus de médicaments d’ordonnance, du financement du complexe douanier américain au passage frontalier reliant Windsor et Détroit, du projet d’oléoduc Keystone XL, de différents aspects des liens bilatéraux en matière d’énergie ainsi que d’une gamme de questions relatives à l’eau. À la séance inaugurale, la gouverneure Fallin a souligné la présence de la délégation du GIP.

Grâce à leurs échanges avec les gouverneurs et d’autres intervenants, les membres canadiens du GIP peuvent trouver les points de convergence entre les politiques nationales des deux pays et en discuter,  échanger de l’information et mieux comprendre les dossiers communs. En outre, les réunions de l’Association sont l’occasion de choix pour la Section canadienne du GIP de communiquer sa vision des choses et d’en apprendre sur les questions qui touchent le Canada. La Section canadienne devrait donc continuer de participer aux réunions estivales et hivernales.

ACTIVITÉS À LA RÉUNION HIVERNALE

Au programme de la réunion hivernale de 2014 :

·         L’Amérique au travail : éducation et formation pour les emplois de demain (séance d’ouverture).

·         Relance de MAP‑21 (Comité du développement économique et du commerce).

·         L’avenir des interventions en cas de catastrophe et de la Garde nationale dans les États (comité de la sécurité intérieure et de la sécurité publique).

·         Appui des mesures novatrices des gouverneurs pour l’éducation préscolaire (Comité de l’éducation et de la main-d’œuvre).

·         Croissance et emplois aux États-Unis (séance spéciale).

·         Lutter contre l’épidémie : efforts déployés par les États pour lutter contre l’abus de médicaments d’ordonnance (Comité de la santé et des services à la personne).

·         Accélération de la croissance économique : secteur de l’énergie (Comité des ressources naturelles).

Des membres du GIP ont par ailleurs assisté à la réception tenue à la résidence de Son Excellence Mauro  Vieira, ambassadeur du Brésil aux États-Unis. Les gouverneurs américains Mike Beebe (Arkansas), Tom Corbett (Pennsylvanie), Mary Fallin (Oklahoma), Gary Herbert (Utah), John Hickenlooper (Colorado), Jay Nixon (Missouri), Brian Sandoval (Nevada) et Scott Walker (Wisconsin) étaient également présents.

Le présent rapport contient les principaux points soulevés à la conférence de presse d’ouverture ainsi qu’à la séance inaugurale, aux séances spéciales et à des réunions de comité choisies.

CONFÉRENCE DE PRESSE D’OUVERTURE

En conférence de presse, les gouverneurs Beebe, Dalrymple, Fallin, Herbert et Hickenlooper ont soulevé les points suivants :

·         Les gouverneurs des États-Unis sont à la tête du pays; chaque résident des États s’attend à ce que les gouverneurs règlent les problèmes et gèrent les dossiers – comme la création d’emplois et la croissance économique – avec rapidité. 

·         Contrairement à Washington – où il y a impasse –, les gouverneurs réussissent à travailler ensemble et reconnaissent que beaucoup peut être accompli grâce à leur coopération.

·         Il faut de la collaboration entre les gouverneurs américains et le gouvernement fédéral.

·         Les gouverneurs américains croient au fédéralisme souple et pensent qu’ils devraient pouvoir adopter les mesures qui fonctionnent dans leurs États respectifs.

·         Toute réforme du gouvernement fédéral qui vise à réaliser des économies à l’échelle fédérale devrait reconnaître pleinement la réalité des États qui, contrairement au gouvernement fédéral, doivent équilibrer leur budget.

·         L’équilibre budgétaire du gouvernement fédéral ne peut être atteint par le rejet de responsabilités sur les États.

·         Le Congrès américain ne devrait pas proposer de mandats sans financement, en particulier s’ils sont assortis de conditions et s’ils comportent un fardeau administratif.

·         Les dirigeants devraient s’attarder à trouver les questions qui rassemblent plutôt que celles qui divisent.

·         Les États peuvent « mener le bal » en matière de création d’emplois et faire en sorte que le système d’éducation réponde aux besoins des employeurs et contribue à produire une main‑d’œuvre hautement qualifiée.

L’AMÉRIQUE AU TRAVAIL : ÉDUCATION ET FORMATION POUR LES EMPLOIS DE DEMAIN

Jeffrey Immelt, General Electric

·         L’économie des États-Unis s’améliore un peu chaque jour; ce qu’il manque : des investissements en capitaux de la part des petites et moyennes entreprises.

·         Il y a stabilisation des économies des pays européens, ce qui est bon pour les États-Unis.

·         L’économie de la Chine demeure solide.

·         Les pays aux ressources abondantes sont importants pour les multinationales.

·         Dans un avenir prévisible, l’économie des États-Unis pourrait être marquée par une lente croissance et une certaine volatilité.

·         En ce qui concerne l’investissement, nous en sommes à l’âge du pétrole, de la fabrication de pointe et de l’Internet industriel.

·         En ce qui concerne le pétrole, la technologie crée de nouvelles possibilités partout dans le monde; d’un point de vue économique, le gaz naturel change la donne.

·         La fabrication de pointe est un secteur important; il faut investir dans les nouvelles technologies.

·         « L’Internet industriel » est une expression créée par General Electric et signifie l’intégration de la machine à des logiciels et à des détecteurs en réseau; il en découle de nombreuses possibilités de création d’emploi.

·         Éventuelles considérations à examiner afin de trouver des possibilités d’investissement :

§  possibilités de services communs;

§  personnel compétent dans les États pour le développement économique;

§  excellentes universités;

§  main-d’œuvre talentueuse;

§  saine économie au sein de l’État.

·         Besoin d’infrastructures pour établir et maintenir la compétitivité.

·         Besoin d’une réforme de la réglementation.

·         L’éducation dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, ainsi que de hautes normes en matière d’éducation, sont des éléments fondamentaux.

·         Il y a un manque d’emplois dans tous les secteurs aux États-Unis, et en matière d’emploi, il faut établir des liens entre l’offre et la demande.

·         Les Anciens Combattants constituent une importante source de travailleurs qualifiés.

·         Les collèges communautaires sont des lieux de formation essentiels pour la fabrication de pointe.

·         Il faudrait promouvoir l’intégration des « grandes entreprises-petites entreprises », éventuellement grâce aux chambres de commerce, aux regroupements ou à d’autres activités.

·         La qualité des universités et de la main-d’œuvre sont des éléments dont les entreprises tiennent compte lorsqu’elles décident où elles s’établissent.

·         Les coûts totaux liés à la main-d’œuvre sont importants pour les employeurs, et ces coûts comprennent entre autres la rémunération et les soins de santé.

·         L’innovation et la technologie constituent la source de solutions et de réduction des coûts.

L’AVENIR ET DE LA GARDE NATIONALE ET DES INTERVENTIONS EN CAS DE CATASTROPHE DANS LES ÉTATS

Général Frank Grass, Bureau de la garde nationale

·         La Garde nationale américaine s’intéresse principalement à ce qui se passe aux États-Unis, mais s’investit aussi dans des partenariats internationaux.

·         À l’échelle nationale, au cours des dernières années, la Garde nationale a été appelée à intervenir lors du marathon de Boston – lorsque des bombes ont explosé; elle a été présente aux discours sur l’état de l’Union et en cas de catastrophe au pays.

·         Même s’il devient plus facile de prévoir les besoins des résidents en situation d’urgence, la Garde nationale craint les grandes catastrophes, comme les tremblements de terre d’envergure ou ce qu’on appelle parfois « la pire nuit de l’Amérique ».

·         Des équipes de la Garde nationale sont affectées à la cyberdéfense pour sécuriser les cybercommunications.

·         La Garde nationale offre capacités et compétences au pays et à l’étranger.

·         Les femmes et les hommes qui font partie de la Garde nationale sont exceptionnels; il reste des toutefois des choses à régler en ce qui concerne le harcèlement sexuel et le viol, la prévention du suicide ainsi que la responsabilité financière et l’éthique du leadership.

Richard Reed, Croix-Rouge américaine

·         En cas de catastrophe, les besoins sont multiples : nourriture, toit, approvisionnement de secours, soins de santé, appui psychologique, réunification des familles, aide financière, rétablissement des collectivités, formation en cas d’urgence et protection civile, etc.

·         En cas de catastrophe, les bénévoles jouent un rôle essentiel.

·         Il faut construire des collectivités plus résilientes.

·         Les administrations locales ainsi que le gouvernement fédéral et les gouvernements des États doivent travailler ensemble avant, pendant et après toute catastrophe.

Suzy DeFrancis, Croix-Rouge américaine

·         Les gouverneurs américains sont des personnes qui trouvent des solutions de type « nous sommes capables ».

APPUYER LES MESURES NOVATRICES DES GOUVERNEURS POUR L’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE

Secrétaire Arne Duncan, Département américain de l’éducation

·         Si les États-Unis obtiennent de meilleurs résultats au plan de l’éducation, les enfants, les familles et le pays profiteront des résultats.

·         L’accès à l’éducation est important, mais l’éducation doit être de grande qualité.

·         Il faut restreindre les coûts des études collégiales.

·         Aucun parti n’a le monopole des bonnes idées; l’éducation est l’affaire de tous, est les gouverneurs doivent agir comme leaders dans le domaine de l’éducation.

·         Les diplômés de l’école secondaire doivent être prêts à aller au collège ou à entreprendre leur carrière; il faut également travailler à réduire le taux de décrochage scolaire élevé et à accroître le taux de diplomation à l’école secondaire.

·         En ordre inversé, voici les 10 grandes raisons justifiant de s’attarder à l’éducation préscolaire :

§  Les investissements dans l’éducation préscolaire fournissent un rendement sur l’investissement de 7 pour 1.

§  L’accroissement de l’éducation préscolaire bénéficie d’un appui bipartite.

§  Les organismes confessionnels, les collectivités, les organismes d’application de la loi, les employeurs, les syndicats et d’autres intervenants croient que l’accroissement de l’éducation préscolaire est la bonne chose à faire.

§  Les vieux arguments contre les investissements dans l’éducation préscolaire ne tiennent plus la route.

§  L’accès à l’éducation préscolaire est très important; la qualité de l’éducation, quant à elle, est extrêmement importante.

§  Les enfants ne doivent pas être désavantagés lorsqu’ils commencent le jardin d’enfants; ils doivent plutôt connaître le succès d’entrée de jeu.

§  Les lois sur la lecture en troisième année ont été adoptées.

§  En ce qui concerne les possibilités d’éducation préscolaire, les États-Unis sont considérés comme des retardataires par rapport aux autres pays à haut rendement.

§  Les États-Unis sont dans une vague d’innovation et d’établissement de capacités dans le secteur de l’éducation préscolaire.

§  Dans les 50 États, il y a une très forte demande et de grands besoins à combler pour obtenir une éducation préscolaire de qualité.

Lillian Lowery, directrice des écoles du Maryland

·         En comblant les lacunes des écoles, on haussera leur taux de réussite.

·         L’éducation préscolaire devrait être intégrée au système d’éducation général.

·         Les familles, en particulier celles pour qui l’éducation préscolaire fait partie des défis à relever, doivent être impliquées.

Jeana Ross, commissaire au Département des affaires à l’enfance de l’Alabama

·         Tous les enfants méritent de profiter de l’éducation préscolaire.

·         Les programmes d’éducation préscolaire doivent être de haute qualité.

·         En offrant des possibilités d’éducation préscolaire, on améliore les résultats scolaires ultérieurs, les enfants redoublent moins et ont moins besoin d’éducation spécialisée, et ils s’absentent moins de l’école.

CROISSANCE ET EMPLOIS AUX ÉTATS-UNIS

Maria Bartiromo, de Fox News, a posé des questions aux gouverneurs.

Question : Où sont les emplois? Où y a-t-il croissance aux États-Unis?

Gouverneur Quinn (Illinois) : Le secteur de l’automobile est en croissance, et on y crée des emplois.

Gouverneur Beshear (Kentucky) : Le secteur de l’automobile est en croissance, on assiste à un fort retour du secteur manufacturier, et la fabrication de pointe est en croissance. Pour cette dernière, on a besoin d’une main-d’œuvre formée et hautement qualifiée.

Gouverneur Beebe (Arkansas) : Nous avons besoin d’infrastructures, d’une bonne politique d’imposition et d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. Nous avons besoin de l’appui de l’entreprise pour la remise en place du secteur manufacturier, et nous avons besoin de revigorer l’esprit patriotique des Américains.

Gouverneure Fallin (Oklahoma) : Les entreprises manufacturières d’aujourd’hui ne sont pas celles de nos grands-pères. Pour y travailler, il faut un minimum d’études et il faut acquérir maintenant les compétences que les employeurs rechercheront demain. Les entreprises et le milieu de l’éducation doivent se parler.

Gouverneur Herbert (Utah) : Parfois, les gouvernements tentent d’en faire trop. Ils devraient plutôt mettre en place les conditions nécessaires pour que les entreprises puissent exceller.

Gouverneur Bullock (Montana) : Les entreprises et le milieu de l’éducation devraient veiller à ce que les programmes d’études répondent aux besoins des employeurs.

Gouverneur Corbett (Pennsylvanie) : Nous avons besoin d’un régime de faible imposition qui soit simplifié et juste, ainsi que d’une réglementation adéquate. Les entrepreneurs devraient avoir accès à de l’aide lorsqu’ils veulent se lancer.

Gouverneure Hassan (New Hampshire) : Les PME ont besoin d’appui, et il faut réduire leur fardeau administratif. Il faut également soutenir les travailleurs pour avoir une solide classe moyenne.

Question : Quelles sont les solutions de l’avenir?

Gouverneur McCrory (Caroline du Nord) : Il faut faire le pont entre l’éducation et les activités commerciales. Les gens devraient se former dans les secteurs où il y a de l’emploi, et le financement en matière d’éducation devrait être souple et consacré aux domaines en demande.

Gouverneur Heineman (Nebraska) : L’éducation est très importante, tout comme un faible taux d’imposition et une réglementation légère. La concurrence aide tout le monde à s’améliorer, et les enfants doivent comprendre que le pays doit être concurrentiel à l’échelle mondiale.

Gouverneure Hassan : Les jeunes doivent savoir où sont les emplois de demain, et il faut leur dire comment les obtenir. La clé : les compétences techniques ainsi que les aptitudes en communication et la collaboration.

Gouverneur Haslam (Tennessee) : Les États-Unis tentent de conclure des accords commerciaux, y compris avec l’Union européenne, ainsi que dans le contexte du Partenariat transpacifique.

Gouverneur Walker (Wisconsin) : La fabrication de pointe, l’agriculture et l’eau sont des secteurs en pleine croissance. La formation, l’inscription duelle, ainsi que la planification des études et de la carrière à partir de la sixième année devraient être des priorités.

Gouverneur Branstad (Iowa) : Les bons emplois de l’avenir nécessiteront des études en sciences, en technologie, en génie et en mathématiques. Les études dans ces domaines permettront d’outiller les gens afin d’obtenir des emplois en médecine et dans les secteurs de l’agriculture, des soins de santé et de la bioscience.

Question : Que convient‑il de souligner au sujet de l’énergie?

Gouverneur Dalrymple (Dakota du Nord) : Il existe des possibilités incroyables dans le secteur de l’énergie. Les États-Unis produisent plus de pétrole que l’Arabie saoudite. Les bonnes politiques et les bonnes possibilités sont la clé.

Gouverneur Mead (Wyoming) : Le secteur de l’énergie produit de nombreux emplois. L’énergie abordable est un avantage pour tous.

Gouverneur McCrory : Nous devons faire de la prospection sismique pour trouver les ressources énergétiques extracôtières. De façon plus générale, le secteur de l’énergie a besoin de bonnes pratiques sécuritaires et respectueuses de l’environnement.

Gouverneur Bryant (Mississippi) : On peut mener une carrière extraordinaire dans le secteur énergétique.

Gouverneur Herbert : Le secteur de l’énergie crée des emplois, car la demande en ressources énergétiques est importante et peut-être surtout à l’égard des ressources énergétiques durables, propres et abordables.

Gouverneure Hassan : Certains États ont des défis à relever en matière d’énergie, y compris en lien avec l’infrastructure. À long terme, nous avons besoin d’une énergie puisée à différentes sources.

Gouverneur Quinn : L’efficience énergétique devrait être un objectif. Les conditions climatiques extrêmes sont de plus en plus courantes, et nous devons mieux observer l’environnement et le climat. L’eau est également importante.

Gouverneur Sandoval (Nevada) : Les sources énergétiques renouvelables sont importantes; le Nevada possède de l’énergie éolienne, solaire et géothermique.

Question : Quels sont les défis à venir?

Gouverneur O’Malley (Maryland) : Les États-Unis sont le dernier pays industrialisé à chercher des solutions pour offrir à sa population des soins de santé. Les incitatifs doivent changer, et il faut se centrer sur le bien-être.

Gouverneur Branstad : Le problème des États-Unis à l’égard des soins de santé pourrait être résolu si on amenait les gens à assumer leurs responsabilités à l’égard de leur santé. Les gens devraient connaître les facteurs de risque et s’employer à éliminer. Les maladies chroniques coûtent cher.

Gouverneur Haslam : Un modèle de rémunération à l’acte dans le monde des soins de santé n’apporte pas les bons incitatifs.

Gouverneure Hassan : Une main-d’œuvre en santé est une main-d’œuvre qui travaille mieux. Il importe de fournir les bons incitatifs à l’égard des soins de santé.

Gouverneur Herbert : Les pauvres et les autres personnes démunies pourraient profiter d’une aide à l’emploi. Il faudrait promouvoir un mode de vie sain, et les gens devraient assumer la responsabilité de leur santé. Les créateurs de richesse devraient être encouragés.

Gouverneur Nixon (Missouri) : La classe ouvrière pauvre devrait pouvoir obtenir des soins de santé comme les aînés, qui ont accès à l’assurance-maladie. Nous devrions utiliser plus de technologies pour offrir des soins de santé.

Gouverneur Walker : La plupart des Américains ne connaissent pas très bien leur régime de soins de santé. La plupart des décisions sont facultatives. Nous avons besoin d’une approche centrée sur le patient.

Gouverneur Bryant : Les soins de santé devraient être considérés comme un moteur économique, et il faudrait offrir des incitatifs à la communauté médicale.

Gouverneur McCrory : Parmi les défis de l’avenir, notons les engagements non financés, notamment pour les retraites et les soins de santé. Le fait que le gouvernement fédéral élabore des politiques sans savoir comment elles seront financées est un autre problème. Les États ont besoin de règles et de procédures fédérales prévisibles.

Gouverneur Hickenlooper (Colorado) : Les capitaux pour financer l’infrastructure sont insuffisants.

Question : Si vous deviez suggérer une priorité au président Obama, quelle serait-elle?

Gouverneur Quinn : Accroître le salaire minimum.

Gouverneur Branstad : Maintenir le financement de la Garde nationale.

Gouverneur Heineman : Donner aux États plus de souplesse.

Gouverneur Dalrymple : Faire preuve de leadership.

Gouverneur Bullock : Veiller à ce que Washington ne soit pas dysfonctionnelle.

Gouverneur Herbert : Revamper le fédéralisme pour que les gouvernements des États et le gouvernement fédéral soient sur un même pied d’égalité.

Gouverneur Mead : Nous remettre sur la bonne voie et accomplir des choses.

Gouverneur Daugaard (Dakota du Sud) : Mettre un terme aux incertitudes.

Gouverneur Sandoval : Offrir aux États des certitudes.

Gouverneur Walker : Offrir aux États de la souplesse en ce qui concerne les programmes, et mettre en œuvre une politique énergétique inclusive.

Gouverneur Nixon : Reconnaître que l’éducation est le meilleur outil de développement économique, et appuyer les familles de militaires.

Gouverneur Bryant : Offrir de la souplesse aux États, et régler le problème de la dette nationale.

Gouverneur Haslam : Offrir de la souplesse aux États.

Gouverneur McCrory : Offrir de la souplesse aux États, exploiter les ressources énergétiques et faire preuve de clarté en ce qui concerne les problèmes de dépendance et la santé mentale.

Gouverneur Corbett : Offrir de la souplesse et de la prévisibilité aux États.

Gouverneur Chafee (Rhode Island) : Adopter la loi relative à l’imposition des ventes sur Internet.

Gouverneur Hassan : Travailler avec les États.

Gouverneur Malloy (Connecticut) : Accroître le salaire minimum, et offrir aux États de la souplesse en ce qui concerne l’éducation, la santé, le transport et l’environnement.

Gouverneur Hickenlooper : Appuyer l’infrastructure.

Gouverneur Fallin : Offrir aux États de la souplesse et de la prévisibilité, et approuver le projet d’oléoduc Keystone XL.

GOÛTER RÉUNISSANT LES REPRÉSENTANTS D’ENTREPRISE, LE PERSONNEL DES GOUVERNEURS ET LE PERSONNEL DE LA NATIONAL GOUVERNORS ASSOCIATION

Maria Bartiromo, Fox News

·         Difficile de voir une bulle dans laquelle on se trouve.

·         Si quelque chose semble trop bien pour être vrai, c’est que c’est probablement le cas.

·         Il existe un optimiste au sujet de l’économie des États-Unis en raison des perspectives énergétiques, des possibilités du secteur de la santé et de la renaissance du secteur manufacturier; les États-Unis sont sur la bonne voie, et la croissance économique est stable.

·         Les pays européens sont sur la bonne voie, mais il faut faire preuve de prudence, puisque le pire n’est peut-être pas encore passé.

·         Les pays émergents n’ont peut-être pas encore atteint le fond du baril.

·         Le Mexique affiche un surplus budgétaire, et la main‑d’œuvre est relativement bon marché, ce qui est bon pour le secteur manufacturier. Néanmoins, le trafic de drogue pose de graves problèmes en matière de sécurité.

·         Les gens souhaitent recevoir des soins à domicile.

·         Les possibilités émergeant des liens entre les soins de santé et la technologie ne sont pas encore optimales.

·         La technologie change les règles du jeu dans tous les secteurs, y compris dans le domaine de la santé et de l’énergie.

·         En raison d’un marché hautement concurrentiel, il est important de savoir ce qui se passe en dehors des États-Unis.

·         L’entreprise aime la certitude.

LUTTER CONTRE L’ÉPIDÉMIE : EFFORTS DÉPLOYÉS PAR LES ÉTATS CONTRE L’ABUS DE MÉDICAMENTS D’ORDONNANCE

Gouverneur Peter Shumlin, Vermont

·         Depuis 2000, on assiste à une grave augmentation des dépendances aux opiacés au Vermont.

·         Les personnes qui développent une dépendance aux opiacés vivent avec ce problème toute leur vie.

·         Cette dépendance ouvre la porte à l’incarcération.

·         L’abus de médicaments d’ordonnance constitue une crise dans le monde de la santé, mais il est possible de gagner la bataille.

Gouverneur Robert Bentley, Alabama

·         Les abus de médicaments d’ordonnance dévastent les collectivités.

·         Voici certaines des stratégies utilisées pour lutter contre le problème :

§  mieux utiliser les programmes de surveillance des médicaments d’ordonnance;

§  accroître les efforts d’application de la loi;

§  mettre en place un mécanisme adéquat pour se débarrasser des médicaments d’ordonnance;

§  accroître le rôle de l’État pour ce qui est de la réglementation et de l’achat de services;

§  établir des partenariats entre les différents intervenants.

§  faire de la sensibilisation publique sur l’abus de médicaments d’ordonnance.

·         Pour régler le problème des abus, il faudrait utiliser des outils du domaine de la santé et de l’application des lois.

·         L’abus de médicaments d’ordonnance est grave, et il s’agit d’une menace croissante.

Gouverneur John Hickenlooper, Colorado

·         Nous assistons à une épidémie de dépendances, de surdoses et de suicides en lien avec l’abus de médicaments d’ordonnance.

·         Voici des leçons qui peuvent être tirées et partagées au sujet de l’abus de médicaments d’ordonnance :

§  Le leadership est important, y compris de la part des gouverneurs et de la communauté médicale.

§  Il faut changer les habitudes de prescription.

§  Les mécanismes offerts pour se débarrasser des médicaments devraient être pratiques et peu coûteux.

§  Les programmes de surveillance des médicaments d’ordonnance sont sous-utilisés.

§  La sensibilisation publique est essentielle.

§  Le traitement est essentiel.

§  Les données, les mesures et l’évaluation doivent guider les politiques et les pratiques.

·         Il arrive souvent qu’une personne prenne les médicaments d’ordonnance prescrits à une autre personne.

Respectueusement soumis,

L’honorable Janis G. Johnson
sénatrice, coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

 

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