Une
délégation du Groupe interparlementaire Canada - Japon et de l’Association
législative Canada – Chine a participé à la 15e assemblée générale
de la Conférence des parlementaires de l’Asie-Pacifique sur l’environnement et
le développement (CPAPED), qui avait lieu à Kuala Lumpur, en Malaisie, du 6 au
9 juin 2011.
La
délégation canadienne se composait des membres suivants :
Du Sénat :
Hon. Paul Massicotte, sénateur et chef de la délégation.
Personnel :
Mme Elizabeth Kingston, secrétaire de la délégation
Des délégués
de 18 Parlements ont assisté à cette 15e assemblée générale.
La
Conférence des parlementaires de l’Asie-Pacifique sur l’environnement et le
développement (CPAPED) a été créée par le Parlement coréen en juin 1993.
Elle vise à fournir des occasions intéressantes de mettre en commun des idées,
des expériences et des politiques dans le but de renforcer leurs activités législatives
visant le développement durable au sein des parlements membres. À cet égard,
elle souligne l’importance de protéger l’environnement et de maintenir
l’équilibre écologique dans toute la région de l’Asie-Pacifique.
Seule
conférence parlementaire consacrée à l’environnement et au développement, la
CPAPED se tient chaque année et réunit les parlements membres de 46 pays.
La 15e
assemblée avait comme thème les changements climatiques et le tourisme.
Les délégués
ont assisté à une réunion du comité de direction et aux exposés de divers pays
participants; ils ont en outre entendu des présentations des experts
suivants :
·Mme Joy Jacqueline Periera,
professeure à l’Université nationale de Malaisie : Changements
climatiques et tourisme
·M. Luigi Cabrini, directeur du programme de
développement durable du tourisme, OMT: Changements climatiques et tourisme
·M. Wonhee Lee, de l’Institut coréen de la
culture et du tourisme : Changements climatiques et tourisme, politique
de l’écotourisme et de faibles émissions de carbone
La
délégation canadienne a fait un exposé sur les changements climatiques et le
tourisme dans le contexte canadien, que nous résumons ci-dessous.
L’économie
canadienne n’est pas aussi dépendante du tourisme que d’autres pays de
l’Asie-Pacifique, mais le tourisme y occupe quand même une place importante. Le
Canada pourrait fort bien profiter des changements climatiques grâce à des
printemps et des étés plus longs. Saisir les occasions qu’offre ce nouveau
contexte, exigera une certaine planification. D’autres aspects du secteur du
tourisme au Canada pourraient en revanche en subir les contrecoups. Il faudra
par conséquent que l’industrie ou les collectivités s’adaptent aux impacts des
changements climatiques. Il est en règle générale très difficile de prédire
répercussions qu’auront les changements climatiques sur le tourisme, car il
s’agit d’une industrie à multiples facettes et complexe. En l’absence de toute
certitude, il y aurait lieu d’inclure la planification d’adaptation et le
renforcement des capacités dans les processus décisionnels. En outre, il
faudrait tenir compte de la vulnérabilité des nations en développement qui
dépendent du tourisme dans les négociations internationales sur la réduction
des émissions de GES, particulièrement dans les secteurs de l’aviation et des
transports.
La
Conférence a donné lieu à l’adoption de la Déclaration de Kuala Lumpur, dont le
texte se trouve à l’annexe A.
Conclusion
L’adhésion
du Canada à la Conférence des parlementaires de l’Asie-Pacifique sur l’environnement
et le développement (CPAPED) permet aux parlementaires canadiens d’entretenir
un dialogue avec leurs homologues d’autres pays sur des questions importantes
pour l’environnement et le développement. La 15e Assemblée qui
portait sur les changements climatiques et le tourisme a démontré les nettes
incidences des premiers sur l’industrie du tourisme. Devant l’incidence de phénomènes météorologiques extrêmes et catastrophiques, des partenariats et des communications efficaces s’imposent entre la
communauté des spécialistes des changements climatiques et les exploitants
d’entreprises touristiques, tant à l’échelle locale que régionale. La
conception de scénario dans le cadre d’une collaboration entre ces deux
secteurs pourrait contribuer à équilibrer les mesures d’adaptation et
d’atténuation, et, ainsi, permettre au secteur touristique de poursuivre sa
croissance. De plus, le rôle des investissements durables dans le tourisme
s’est avéré important en matière de conservation des ressources et de réduction
de l’impact sur les changements climatiques, notamment en favorisant la
tendance aux voyages moins fréquents, mais de plus longue durée.
On trouvera
ci-joint un résumé des dépenses engagées aux fins de cette activité.
Respectueusement soumis,
L’hon. David Tkachuk, sénateur
Coprésident du Groupe interparlementaire Canada-Japon
M. Daryl Kramp, député
Coprésident de l’Association
législative Canada-Chine