Du 6 au 9 décembre 2013, l’honorable
Wayne Easter, C.P., député, vice-président, et M. John Williamson, député,
vice-président, ont dirigé une délégation de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire (GIP) Canada-États-Unis à la 53e Assemblée
annuelle et au Forum régional de l’« Eastern Regional Conference (ERC)
du Council of State Government » qui se tenait à Fajardo, à Porto
Rico. Les autres délégués étaient M. Terry M. Mercer et M. Richard
Neufeld, sénateurs, et M. Peter Stoffer, député. La délégation était
accompagnée de Mme Angela Crandall, secrétaire administrative
de la Section canadienne, et de Mme June Dewetering,
conseillère principale de la Section canadienne.
L’ASSEMBLÉE ANNUELLE ET LE FORUM RÉGIONAL
L’ERC, qui se réunit chaque année, est une
association régionale de législateurs issus de 19 États des États-Unis et
provinces du Canada (voir l’annexe). En facilitant la coopération entre ses
divers membres, l’ERC favorise la recherche de solutions qui conviennent à la
plupart des États, ou à la région entière, pour régler les problèmes et relever
les défis auxquels sont confrontés les législateurs des États et provinces en
question.
La 53e Assemblée annuelle et le
Forum régional de l’ERC portaient sur la réussite en période d’austérité.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR L’ASSEMBLÉE ET LE
FORUM
Le Canada et les 11 États membres de l’ERC
entretiennent des relations qui leur sont mutuellement profitables. Le pays est
le marché d’exportation le plus important pour les six États de la
Nouvelle-Angleterre, et le Canada est la destination de 18 % des
exportations de ces États. Plus de 350 000 emplois dans les États de
la Nouvelle‑Angleterre dépendent des échanges commerciaux avec le Canada.
Les membres de la Section canadienne ont estimé
que la 53e Assemblée annuelle et le Forum régional de l’ERC
étaient l’occasion idéale pour discuter des nombreuses possibilités de
collaboration entre le Canada et les États de l’Est des États-Unis. Ils ont
profité de l’occasion pour assister à des exposés abordant une variété de
thèmes, notamment les questions frontalières et les relations entre le Canada
et les États-Unis, le transport régional, la santé et l’éducation. Ils ont
également été en mesure d’appuyer leurs collègues des provinces dans le cadre
de discussions portant sur des résolutions qui touchent le Canada, notamment
l’exigence des États-Unis relative à l’inscription du pays d’origine sur
l’étiquette et les ententes de prédédouanement accéléré. Jugeant que ses
membres avaient atteint leurs objectifs cette année, la Section espère assister
aux prochaines assemblées annuelles de l’ERC afin de continuer à promouvoir les
intérêts du Canada auprès des États de l’Est des États-Unis.
Le GIP vise à trouver des points de convergence
dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les
points de divergence et à favoriser les échanges d’information, en plus de
permettre aux parlementaires canadiens et américains de mieux comprendre les
préoccupations qui leur sont communes. Les membres de la Section canadienne du
GIP rencontrent régulièrement leurs homologues fédéraux et, au cours des
dernières années, ils ont également assisté à diverses réunions des gouverneurs
et législateurs de ces États. Lors de ces activités, les délégués canadiens
profitent de ces discussions pour aider la Section canadienne à atteindre ses
objectifs et à sensibiliser tous les participants à la nature et à l’ampleur de
cette relation bilatérale.
ACTIVITÉS TENUES DURANT L’ASSEMBLÉE ANNUELLE ET LE
FORUM RÉGIONAL
Pendant la 53e assemblée annuelle,
les séances plénières ont porté sur les thèmes suivants :
·Les politiques d’austérité par opposition aux
possibilités;
·Le long parcours de la récession à la reprise
économique;
·Réforme de l’immigration : trouver une voie
à suivre.
Par ailleurs, les délégués ont visité une ferme de
banane plantain, la forêt nationale d’El Yunqué et la station navale Roosevelt
Roads. À la suite de ces visites, des séances simultanées portant sur les
thèmes suivants ont eu lieu :
·Le compostage des herbicides résiduaires :
ce que les organismes de réglementation doivent savoir;
·Le « Farm Bill » et le gouvernement
fédéral : mise au point;
·La question des équidés au Connecticut;
·Eau, agriculture, réglementation et récompenses;
·L’achat de droits de prospection : les
efforts déployés par les États
·Table ronde sur l’État novateur et les lois
provinciales en matière d’énergie et d’environnement;
·La valeur plutôt que le volume 2.0;
·Table ronde sur les dispositions législatives :
les transports;
·Discussion sur l’étiquetage des aliments;
·Les efforts législatifs actuels des assemblées
législatives des États et des provinces;
·Survivre à la tempête : stratégies de
résilience pour protéger les États et les collectivités contre les phénomènes
météorologiques violents;
·Récapitulation sur les intempéries :
prochaines étapes;
·Par-delà la frontière : un travail
inachevé;
·Au carrefour de l’opinion publique et des
politiques en matière d’énergie en Amérique du Nord;
·Améliorer la situation des personnes ayant des
troubles de santé mentale en contact avec le système judiciaire;
·Garder les enfants sur les bancs d’école et hors
du système de justice pénale pour les adolescents;
·De la récession à la reprise économique;
·Table ronde budgétaire;
·Enseignement secondaire : de nouvelles
orientations;
·En route vers la réussite : innovation,
réforme de l’éducation et les États;
·Table ronde sur la mise en œuvre de l’Affordable
Care Act;
·Diabète : qu’en coûte‑t‑il à
votre État?;
·Affronter les médias;
·L’importance des incitatifs fiscaux;
·Incidence des arrêts de la Cour suprême :
répercussions sur les États;
·Table ronde sur les efforts législatifs actuels
des assemblées législatives des États et des provinces : agriculture et
développement rural;
·Les Portoricains aux États-Unis : passé,
présent et avenir.
Le présent rapport résume les discussions tenues
lors des séances plénières et de certaines réunions des divers comités qui se
déroulées lors de l’Assemblée annuelle et du Forum régional.
PAR-DELÀ LA FRONTIÈRE : UN TRAVAIL INACHEVÉ
Brian Lee Crowley, InstitutMacdonald-Laurier
·Le Canada et les États-Unis ne forment pas un
bloc commercial, et ils n’entretiennent plus de relations commerciales au sens
où on l’entend généralement.
·Le Canada et les États-Unis sont intégrés sur le
plan économique. Ce ne sont pas deux pays et deux économies faisant le commerce
de produits finis et de services, mais plutôt une économie unique que partagent
deux pays.
·Le Canada et les États-Unis sont un « bloc
de production » qui travaille de concert et commerce avec le reste du
monde; nous ne sommes pas des nations commerçantes, mais plutôt
« fabricantes », sur le plan nord‑américain.
·Pour ce qui est du Canada et des États-Unis,
nuire à l’un, c’est nuire à l’autre également.
·La frontière qui sépare le Canada et les
États-Unis à son importance; elle peut servir à favoriser la compétitivité des
blocs de production communs ou leur nuire.
·Une frontière « lourde » est une
sanction imposée volontairement qui affaiblit la compétitivité des pays; le
manque d’efficacité à la frontière – un problème d’ordre national,
étatique/provincial et local – nuit à la prospérité.
·Le Plan d’action Par-delà la frontière a
permis de réaliser des progrès.
Dave Levac, Président, Assemblée législative de
l’Ontario
·C’est en Ontario que la frontière avec les
États-Unis est la plus longue et la plus occupée.
·Au cours des différentes étapes de production,
une automobile franchit la frontière 27 fois avant d’être achetée par le
consommateur; par conséquent, la frontière est « extrêmement »
importante.
·Pour l’Ontario et plusieurs États américains, la
facilité des déplacements des marchandises et des personnes est importante.
·Le Canada est le principal marché d’exportation
étranger de 38 États américains.
·Chaque année, des marchandises évaluées à plus
de 605 millions de dollars franchissent par la route la frontière qui
sépare l’Ontario des États‑Unis.
·Il est logique de faciliter le passage à la
frontière plutôt que de le compliquer.
·L’un des objectifs de la Déclaration et du Plan
d’action Par‑delà la frontière est d’accélérer la croissance
économique au moyen de la facilitation des échanges commerciaux à la frontière
commune.
·Le nouveau corridor commercial Détroit–Windsor
devrait être terminé d’ici 2020.
Jayson Myers, Manufacturiers et Exportateurs du
Canada
·Le volume des marchandises qui traversent le
pont Ambassador entre le Canada et les États-Unis est plus important que le
volume des échanges commerciaux entre les États-Unis et le Japon ou l’Europe.
·La compétitivité des chaînes d’approvisionnement
et des procédés de fabrication est importante pour la prospérité et la création
d’emplois.
·Les automobiles coréennes qui sont fabriquées
exclusivement en Corée ne sont chargées au quai qu’une seule fois; par conséquent,
elles ne subissent qu’une seule inspection douanière. Il faudrait comparer
cette situation à celle des automobiles fabriquées en Amérique du Nord, dont
les pièces traversent la frontière canado-américaine jusqu’à
27 reprises – soit 27 inspections – avant d’être vendues
aux consommateurs.
·L’initiative Par‑delà la frontière
est une situation gagnante en tout point, car elle est conçue pour accroître
l’efficacité et la sécurité.
·Du point de vue du fabricant, les priorités sont
les suivantes :
§améliorer
les programmes d’expéditeurs fiables;
§améliorer
les programmes de voyageurs fiables;
§mettre
au point un système de conformité à guichet unique;
§offrir
une infrastructure frontalière adéquate.
·Il importe de s’assurer que le Plan d’action Par‑delà
la frontière et les projets et autres initiatives qui s’y rattachent améliorent
l’efficacité de la frontière; du point de vue des fabricants et des
exportateurs, il n’est pas certain que les conditions à la frontière se soient
améliorées, compte tenu de l’augmentation du taux d’inspection secondaire des
expéditeurs fiables, de l’amplification du goulot d’étranglement aux
infrastructures et des problèmes relatifs au financement et à la planification
des infrastructures.
·Il ne faut pas confondre consultations et
mesures.
·Les législateurs ont un rôle à jouer pour donner
un nouveau souffle au processus de l’initiative Par‑delà la frontière.
Ce processus revêt une importance stratégique pour les économies de nos deux
pays.
Douglas Garfield, PepsiCo
·Depuis les attentats du 11 septembre 2001,
on s’intéresse davantage aux personnes et aux marchandises qui traversent les
frontières.
·Par‑delà la frontière est une vaste initiative canado-américaine qui repose sur quatre
piliers :
§agir
tôt pour éliminer les menaces;
§faciliter
les échanges commerciaux, la croissance économique et la création d’emplois;
§s’appuyer
sur une mise en application réussie des lois transfrontalières;
§rehausser
les infrastructures essentielles et la cyberinfrastructure transfrontalières.
·La priorité d’éliminer les menaces rapidement
repose sur le principe « un dédouanement, deux approbations ».
·Au sujet de la facilitation des échanges
commerciaux, l’une des priorités est d’améliorer les avantages pour les
négociants faibles.
·Bien que l’initiative Par‑delà la frontière
soit ambitieuse, elle est jusqu’à présent davantage axée sur les aspirations
que sur la mise en œuvre, et les projets pilotes ont abondé.
Don Hannon, Hannon Transportation Consulting
·Il est nécessaire d’instaurer un système de
contrôle préalable des passagers voyageant par train ressemblant au système en
place dans certains aéroports.
·Il conviendrait d’envisager d’instaurer un
système de contrôle préalable dans les corridors ferroviaires existants
suivants :
§Vancouver –
Seattle
§Montréal –
New York
§Niagara Falls (Ontario) – Niagara Falls (New York).
·Il conviendrait d’envisager d’instaurer un
système de contrôle préalable dans les corridors ferroviaires potentiels
suivants :
§Montréal –
Vermont
§Windsor –
Détroit
§Montréal –
Boston (par le Maine).
·Depuis la tragédie du Lac-Mégantic, deux autres
déraillements de train transportant du pétrole brut se sont produits en
Amérique du Nord.
·Étant donné que la capacité pipelinière ne
suffit pas à transporter le pétrole brut dans les raffineries, une partie du pétrole
brut est transporté par voie ferroviaire; il faut donc que le réservoir-citerne
qui transporte le pétrole brut soit sécuritaire.
·Au chapitre de la sécurité ferroviaire, il faut
mettre un terme à l’autoréglementation.
AU CARREFOUR DE L’OPINION PUBLIQUE ET DES
POLITIQUES EN MATIÈRE D’ÉNERGIE EN AMÉRIQUE DU NORD
Nik Nanos, Nanos Research
·Le « spectacle » et les
« drames » à la frontière qui sont dépeints dans les médias ne
reflètent pas la façon dont les Canadiens et les Américains se perçoivent.
·Les Américains ont une perception positive du
Canada et des Canadiens.
·Il nous faut une « version »
énergétique du Pacte de l’automobile canado‑américain.
·Les Américains sont enthousiastes à l’idée de
l’autosuffisance énergétique.
·Les Américains veulent un approvisionnement en
énergie stable et sécuritaire à bas prix; ils veulent réduire leur dépendance
par rapport à l’énergie provenant de l’extérieur de l’Amérique du Nord.
·Le dialogue bilatéral sur l’énergie qui se tient
actuellement est lacunaire; le Canada est un partenaire diversifié en matière
d’énergie. Il ne faut pas se contenter de débattre du projet de pipeline
Keystone XL ou des sables bitumineux en Alberta.
·Plus nous nous éloignons des attentats
terroristes du 11 septembre 2001, moins nous sentons l’urgence de
nous concerter sur les questions de sécurité à la frontière.
·La question de l’énergie s’est transformée en
une question environnementale. On ne parle plus de compétitivité, de prospérité
et de création d’emplois; il conviendrait de réintroduire la notion de
« prospérité » dans le « dialogue sur l’énergie ».
·L’Amérique du Nord ne sera pas en mesure de
s’appuyer sur une main‑d’œuvre peu coûteuse pour tirer un avantage
concurrentiel; plutôt, la compétitivité sera liée à la faiblesse des coûts de
l’énergie.
LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ PAR OPPOSITION AUX
POSSIBILITÉS
Robert Kuttner, The American Prospect
·Aux États-Unis, la reprise économique est
fragile et le pays « a un long chemin à parcourir ».
·Les « politiques d’austérité »
engendrent une « austérité de l’imagination ».
·Ce ne sont pas les États qui ont créé le climat
d’austérité. Toutefois, ils doivent être aussi créatifs que possible pour venir
à bout de l’austérité, car ils ne peuvent pas recourir à la planche à billets
et ils sont tenus d’équilibrer leur budget.
·Au cours des deux dernières générations, le
niveau de vie de quelque 70 % d’Américains a reculé; ce recul coïncide
avec un doublement de la productivité.
·Aux États-Unis, si les mots « défense
nationale » sont ajoutés au début du titre d’une mesure législative, cette
dernière sera adoptée.
·On ne sait pas trop pourquoi les législateurs
pensent que l’austérité conduit nécessairement à la reprise; si tout le monde
« se serre la ceinture » en même temps, personne ne dépense et la
situation empire au lieu de s’améliorer.
LE LONG PARCOURS DE LA RÉCESSION À LA REPRISE
ÉCONOMIQUE
Maria Celeste Arrarás, du réseau Telemundo USA,
pose des questions à Carols Rivas, à Barry Anderson et à Robert Kuttner.
Que peut‑on faire pour stimuler la
croissance?
Carlos Rivas, Bureau de la gestion et du budget
de Porto Rico
·Les sources de capital sont variées et incluent
les partenariats public‑privé (PPP) et les fonds exclusivement privés.
Barry Anderson, National Governors Association
·Les États ne devraient pas s’attendre à d’autres
« plans de sauvetage » de la part du gouvernement fédéral.
·Les États devraient cibler les mesures gagnantes
et leur donner priorité et délaisser les mesures moins efficaces.
·Les PPP comportent des risques.
Robert Kuttner, The American Prospect
·À propos des PPP, il existe une façon de bien
les mener et une façon de mal les mener.
·Dans le cadre d’un PPP, il importe que le
secteur privé partage aussi bien les aspects positifs que négatifs.
·Il existe toute une gamme de modèles de
développement économique; les États devraient examiner ces modèles et choisir
ceux qui conviennent.
Les zones franches constituent-elles un choix
stratégique judicieux?
Robert Kuttner, The American Prospect
·Les réductions d’impôt devraient être ciblées.
·Les faibles taux d’imposition attirent les
entreprises, ce qui devrait engendrer des revenus fiscaux plus élevés. Cela
dit, il y a un risque de nivellement par le bas.
Quelles sont les tendances actuelles en matière
de réforme des régimes de retraite du secteur public?
Carlos Rivas, Office of Management and Budget of Puerto Rico
·La tendance va vers des régimes de retraite à
cotisations déterminées pour les employés du secteur public.
Barry Anderson, National Governors Association
·On dépense de plus en plus dans les soins de
santé et de moins en moins dans l’éducation des enfants du pays.
Les États-Unis peuvent-ils survivre sans une
classe moyenne solide?
Barry Anderson, National Governors Association
·Les États-Unis sont indispensables et flexibles.
·Non seulement la classe moyenne américaine peut
survivre, mais elle peut aussi prospérer.
Robert Kuttner, The American Prospect
·Aux États-Unis, il existe une grande injustice
générationnelle issue du fait que l’enseignement postsecondaire a été financé
par l’endettement.
·Les États-Unis seraient plus compétitifs si les
travailleurs recevaient un salaire suffisant.
·Les États-Unis doivent redonner vie aux
possibilités.
Quel rôle les syndicats devraient-ils jouer à
l’heure où les États-Unis émergent d’un ralentissement économique?
Robert Kuttner, The American Prospect
·Les syndicats devraient promouvoir
l’augmentation du salaire minimum.
·Le gouvernement fédéral devrait établir un
salaire minimum « seuil »; les États et les municipalités
« décideraient » ensuite d’un salaire minimum.
Barry Anderson, National Governors Association
·Le salaire minimum devrait être fixé par les
États et non par le gouvernement fédéral.
Quelles mesures devraient être prises
relativement à l’éducation?
Barry Anderson, National Governors Association
·Pour ce qui est de l’éducation, il conviendrait
d’examiner différents modèles de financement.
Carlos Rivas, Office of Management and Budget of Puerto Rico
·En éducation, il conviendrait d’investir dans
les « secteurs d’avenir ».
Robert Kuttner, The American Prospect
·Il faudrait investir dans les collèges
communautaires.
Quelles sont les trois mesures que devraient
prendre les États pour soutenir l’économie?
Robert Kuttner, The American Prospect
·Les États devraient :
§être
à l’affût des PPP qui « portent des fruits »;
§conclure
des partenariats avec les universités afin de promouvoir le développement
économique;
§tirer
des revenus convenables, quitte à relever les impôts de certains contribuables.
RÉFORME DE L’IMMIGRATION : TROUVER UNE VOIE À
SUIVRE
Luis V. Gutiérrez, représentant, Chambre des
représentants des États-Unis
·Le système d’immigration des États-Unis est
lacunaire. La réforme de l’immigration n’est pas une question partisane, et il
est temps de cesser de favoriser les politiques partisanes aux dépens d’une
bonne politique publique; les Républicains et les Démocrates devraient
collaborer et négocier en vue de clore le dossier de la réforme de l’immigration.
·Les législateurs devraient faire au mieux
maintenant pour le plus grand nombre d’immigrants et continuer de travailler
dès le jour suivant aux questions d’immigration.
·Une question fondamentale que les États-Unis
doivent se poser, c’est de savoir s’ils veulent être une nation de déportation
ou une d’accueil.
·Il faut définir le terme « américain »
comme faisant partie de l’Amérique.
·Porto Rico prend des mesures positives sur la
question de l’immigration. Par exemple, en 2013, des permis de conduire ont été
mis à la disposition des immigrants, et ces derniers ont pu accéder aux soins
de santé et à l’éducation sans avoir à répondre de leur statut.
·En décembre 2013, l’Illinois a commencé à délivrer
des permis de conduire aux personnes sans papier. Les États du Massachusetts et
de New York envisagent de prendre des mesures similaires.
·Aux États-Unis, les récoltes sont ramassées par
des sans-papiers; de ce fait, les Américains ont de quoi manger. La capacité de
production alimentaire est un élément crucial de l’avenir du pays et constitue
une question de sécurité.
·Aux États-Unis, les sans-papiers accomplissent
un travail précieux et essentiel; en plus du travail agricole, ils nettoient
les chambres d’hôtel, nettoient la vaisselle dans les restaurants, s’occupent des
enfants américains, etc.
DISCUSSION SUR L’ÉTIQUETAGE DES ALIMENTS
Barbara Schneeman, Université de la Californie
·La Food and Drug Administration (FDA) des
États-Unis a publié des lignes directrices provisoires sur l’étiquetage des
aliments modifiés génétiquement. Ces aliments doivent respecter les mêmes
normes en matière d’étiquetage et de salubrité que les autres aliments.
·Comme tout est génétiquement modifié d’une façon
ou d’une autre, le terme « génétiquement modifié » est utilisé par
certains.
·Pour tout ce qui touche les aliments, les
fabricants se doivent d’assurer la salubrité des aliments, et ils ne peuvent
pas faire fi de cette responsabilité.
·Règle générale, les préférences des
consommateurs entraînent l’étiquetage volontaire, comme c’est le cas avec les aliments
biologiques.
·La FDA s’est dite préoccupée par l’emploi de
l’expression « en liberté » sur les étiquettes; elle a été interprétée
comme signifiant « absence de », une affirmation qui peut être
difficile à prouver.
Amanda Hagan, Grocery Manufacturers Association
·Les exigences en matière d’étiquetage devraient
reposer sur des questions de santé, de sécurité et de nutrition; la
modification génétique n’a rien à voir avec ces trois éléments.
·L’étiquetage des aliments génétiquement modifiés
devrait être volontaire, comme c’est le cas actuellement avec les aliments
biologiques. Il n’y aurait aucun avantage à ce que les produits génétiquement
modifiés soient étiquetés en tant que tels.
·Les conditions visant les aliments
« génétiquement modifiés » devraient être uniformes, et les normes
devraient être établies à l’échelon fédéral.
·Des récoltes génétiquement modifiées sont
produites à l’échelle commerciale depuis 20 ans; les ingrédients
génétiquement modifiés sont sûrs et sans effets négatifs sur la santé.
·La modification génétique peut réduire le coût
des aliments et en accroître l’approvisionnement.
·Depuis un certain temps, de nombreux pays ont
des exigences en matière d’étiquetage des aliments génétiquement modifiés.
·L’Union européenne ne produit peut-être pas
d’aliments pour animaux génétiquement modifiés, mais elle en importe.
Gary Hirschberg, Just Label It Coalition
·Le gouvernement fédéral doit trouver une
solution à la question de l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés.
·Étant donné que la manipulation génétique peut
comporter des avantages, il faudrait peut-être viser la transparence et
l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés afin de pouvoir les
identifier.
·Les citoyens ont le droit d’être renseignés sur
les aliments qu’ils consomment.
·Aujourd’hui, on étiquette les aliments pour des
raisons qui n’ont rien à voir avec la sécurité; pensons, par exemple, à une
indication permettant de savoir si un saumon est sauvage ou d’élevage, à une
indication sur le pays d’origine du bœuf ou du porc, à une indication sur la
présence de teintures, etc.
·Ce qui est jugé comme étant
« matériel » devrait être étiqueté; par exemple, les calories n’ont
pas toujours été indiquées sur les étiquettes des aliments.
John Dillard, Olsson Frank Weeda Terman Matz, PC
·Trois questions constitutionnelles touchent
l’étiquetage des organismes génétiquement modifiés :
§le
premier amendement;
§la
disposition relative au commerce;
§la
disposition de préemption.
·Le premier amendement concerne la liberté
d’expression, et il comporte des aspects personnels, politiques et commerciaux;
cela dit, la liberté d’expression commerciale existe dans une mesure moindre
que la liberté d’expression personnelle ou politique.
·À propos de la liberté d’expression commerciale,
pensons aux deux éléments suivants :
§l’obligation
de divulgation;
§les
restrictions à la liberté d’expression.
·L’obligation de divulgation se divise en deux
catégories :
§conçue
pour empêcher les allégations trompeuses;
§non
conçue pour empêcher les allégations trompeuses.
·D’un point de vue juridique, les consommateurs
n’ont pas un droit de tout savoir en ce qui concerne leurs aliments; certes, la
santé et la sécurité constituent un intérêt important pour le gouvernement,
mais la curiosité ne constitue pas un intérêt impérieux.
DIABÈTE : QU’EN COÛTE‑T‑IL À
VOTRE ÉTAT?
Myriam Allende-Vigo, Université de Porto Rico
·Le nombre de cas de diabète et d’obésité est
important et en hausse.
·L’incidence du diabète varie selon
l’appartenance ethnique.
·Aux États-Unis, une proportion importante de la
population est atteinte d’un diabète non diagnostiqué ou est prédiabétique.
·Il est possible de prévenir le diabète de
type II en augmentant son niveau d’activité physique, en changeant ses
habitudes alimentaires ou en apportant des modifications d’autres types à son
style de vie.
·Le diabète est notamment associé à l’obésité,
aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux, à la cécité, à
l’amputation des membres inférieurs et aux maladies rénales.
·Étant donné que beaucoup d’argent est dépensé
pour les complications associées au diabète, il importe de « contrôler le
patient » afin de prévenir le diabète.
·Environ le tiers des enfants américains nés en
2000 seront atteints du diabète.
Herb Conaway Jr., membre de l’Assemblée législative
du New Jersey
·L’incidence du diabète augmente, et ce dernier
doit être considéré comme épidémique. À l’aube du « tsunami de
diabète » qui s’annonce, il importe de planifier et d’agir.
·On diagnostique le diabète de type II chez
des gens au début de la vingtaine.
·Il faut régler le problème que pose le diabète
pour qu’il n’empiète pas sur d’autres priorités.
·Lorsqu’ils font des choix politiques, notamment
au sujet du diabète, les décideurs et les législateurs doivent avoir les
meilleurs renseignements en main. En outre, il faut coordonner les mesures
prises entre les départements et les organismes et parmi ceux-ci.
·Le diabète est lié, notamment, à l’obésité, aux
maladies cardiaques, aux maladies rénales, à la cécité et à l’amputation.
·En ce qui concerne le diabète, la seule façon de
« faire baisser les coûts » est de modifier le style de vie. De tels
changements ont une grande incidence sur les résultats concernant le diabète.
·Le coût des interventions liées au diabète peut
être élevé.
Heather Hodge, YMCA des États-Unis
·Il est possible de prévenir le diabète de
type II.
·Sur les 79 millions d’Américains qui sont
prédiabétiques, 11 % sont au courant de leur état.
·La plupart des gens ne savent pas qu’ils sont à
risque d’avoir le diabète.
·La participation à des programmes visant à
modifier le style de vie et d’autres comportements peut avoir pour résultat de
réduire de façon importante l’incidence de diabète de type II.
·Le risque d’être atteint du diabète croît avec
l’âge.
·Les « choix sains » devraient être les
« choix faciles ».
SURVIVRE À LA
TEMPÊTE : STRATÉGIES DE RÉSILIENCE POUR PROTÉGER LES ÉTATS ET LES
COLLECTIVITÉS CONTRE LES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES VIOLENTS
Vicki Arroyo, Georgetown Climate Center et Georgetown Law
School
·Un plus grand nombre de tempêtes causent des
dommages plus importants, plus fréquemment, et les tempêtes violentes sont de
plus en plus fréquentes.
·En plus des tempêtes, d’autres phénomènes
météorologiques sont de plus en plus fréquents, notamment les sécheresses et
les incendies.
·Partout dans le monde, le nombre de catastrophes
climatiques est à la hausse.
·Aux États-Unis, les organismes fédéraux
concernés font de la planification d’adaptation, et de nombreux États ont des
plans d’adaptation.
·Les nouveaux édifices et les nouveaux espaces verts
peuvent être conçus en fonction des changements climatiques.
·La chaleur est la conséquence la plus directe
des changements climatiques.
Sue Minter, Vermont Agency of Transportation
·Les changements climatiques sont « le
dossier » de notre époque.
·À l’heure ou prend fin la grande récession, il
est temps de relever les « défis énormes » qui transforment le monde.
·Les phases de la reprise comportent les éléments
suivants :
§une
intervention immédiate;
§la
reprise;
§la
reprise à long terme;
§la
planification de l’état de préparation et de la résilience.
·Il importe :
§de
comprendre les besoins, les vulnérabilités et les capacités de chacune des
collectivités;
§d’établir
des objectifs clairs et de mesurer les progrès vers leur concrétisation;
§d’établir
un système de coordination et de communication clair entre le gouvernement et
les organismes de reprise et au sein de ceux-ci;
§de
former des partenariats;
§de
comprendre les programmes fédéraux;
§d’accélérer
les pratiques commerciales;
§d’innover;
§de
garantir l’existence de communications multimédias régulières;
§de
rapidement mettre sur pied un centre de commandement des incidents.
·L’adaptation passe par la connaissance des
vulnérabilités.
·Il existe un lien entre le monde naturel et le
« monde bâti ».
·Il importe d’écouter les gens qui vivent une
situation de crise; toute reprise est locale.
·Lors de la reconstruction, il faut penser à
« mieux rebâtir » avec résilience.
EN ROUTE VERS LA RÉUSSITE : INNOVATION,
RÉFORME DE L’ÉDUCATION ET LES ÉTATS
Ana Maria Garcia Blanco, Université de Sagrado
Corazón
·Les écoles doivent agir de sorte que les enfants
aiment les mathématiques et les sciences.
·Les enfants aiment naturellement apprendre.
Eva Moskowitz, Success Academies
·Sur le plan de l’éducation, les États-Unis
vivent une crise aux proportions « monumentales ».
·Les Américains sont inventifs et déterminés, et
ils savent comment créer des milieux scolaires « magiques ».
·Si les enfants chinois font « x, y et
z » en troisième année, absolument rien n’empêche les enfants américains de
faire la même chose la même année.
·Il faut établir des normes rigoureuses en
matière d’éducation.
·Il faut rendre l’apprentissage plus intéressant.
·En matière d’éducation, la réussite passe par
les éléments suivants :
§la
rigueur;
§la
détermination;
§la
formation des enseignants.
Diane Ravitch, Université deNew York
·Le gouvernement fédéral, par l’entremise des
initiatives Race to the Top (Course au sommet) et No Child Left
Behind (Aucun enfant laissé pour compte), a « pris en charge »
l’éducation. Toutefois, ce sont les États qui devraient être les chefs de file
en matière d’éducation, car ils sont les laboratoires du changement et de la
démocratie.
·Les États doivent prendre les devants et
« faire ce qu’il faut » pour les enfants.
·Si on réduit la pauvreté, les résultats aux
examens augmenteront; les soins prénataux et la prématernelle sont également
importants.
·On devrait inciter les élèves à s’intéresser aux
mathématiques et aux sciences.
·Les enseignants devraient avoir beaucoup d’expérience.
Chris Shearer, Hewlett Foundation et Brookings
Institution
·La rigueur, la détermination et la capacité des
enseignants sont des éléments importants.
·Il conviendrait de favoriser un esprit scolaire;
« J’ai ma place à l’école », par exemple.
·La pensée critique, la résolution de problèmes
et les aptitudes à la collaboration devraient être encouragées.
L’IMPORTANCE DES INCITATIFS FISCAUX
Jaime Perelló Borrás, Président, Chambre des
représentants de Porto Rico
·Comme d’autres pays, Porto Rico est confronté à
une situation socioéconomique difficile, et la croissance économique doit
passer par le développement de tous les secteurs.
·Les législateurs doivent mettre en place des
mesures législatives et des politiques qui mènent à la création d’emplois et qui
soutiennent les entreprises.
·L’image de marque est un élément important du
marketing et contribue grandement à attirer les investissements dans une région
ou un pays.
·Les incitatifs contribuent grandement à soutenir
les petites et moyennes entreprises.
·Porto Rico offre de généreux incitatifs pour le
développement cinématographique.
Ron Orlando, Comcast
·Les incitatifs fiscaux destinés à l’industrie
cinématographique ont leur importance, et ce secteur comporte de grands
avantages économiques.
·Les médias numériques ont transformé les
habitudes de visionnement des gens; de ce fait, « le contenu est
roi ».
Demetrio Fernández, Puerto Rico Film Commission
·À Porto Rico, qui fait partie des États libres
des États-Unis depuis 1898, il en coûte 10 % de moins qu’ailleurs aux
États-Unis pour faire des affaires.
·Le port de San Juan, Porto Rico, est le 8e port
le plus occupé des États‑Unis.
·Porto Rico offre des infrastructures de classe
mondiale.
·Depuis 1994, plus de 75 productions
cinématographiques ont été filmées à Porto Rico.
LES PORTORICAINS AUX ÉTATS-UNIS : PASSÉ,
PRÉSENT ET AVENIR
Félix V. Matos Rodriguez, Université de la
ville New York
·Parmi les facteurs qui ont touché la migration
des Portoricains vers les États-Unis de 1900 à 1940, notons :
§l’invasion
américaine de Porto Rico et le transfert de la souveraineté en 1898;
§l’octroi
de la citoyenneté américaine en 1917;
§le
besoin d’une main-d’œuvre nationale, après 1924, résultant des restrictions
apportées à la loi sur l’immigration;
§les
liens commerciaux et maritimes entre les villes américaines de la côte Est et
Porto Rico;
§les
besoins en main-d’œuvre dans les villes américaines de la côte Est;
§l’absence
de croissance de l’économie portoricaine.
·En 1940, quelque 70 000 Portoricains
vivaient aux États-Unis; 90 % d’entre eux étaient établis dans la ville de
New York.
·En 1950, quelque 40 000 Portoricains
migraient chaque année vers la partie continentale des États-Unis.
·En 1960, on comptait
887 000 Portoricains établis aux États-Unis. De ce nombre,
615 000 étaient nés à Porto Rico et 272 000 étaient nés aux
États-Unis. À cette époque ils avaient commencé à s’établir dans d’autres
régions du pays.
·En 1970, 777 881 migrants portoricains
et près de 665 000 Portoricains nés dans la partie continentale des
États-Unis vivaient au pays. Plus de 60 % d’entre eux vivaient à New York,
suivi de Chicago et de Philadelphie. Des communautés portoricaines importantes
existaient à Newark, Jersey City, Paterson, Hoboken, Bridgeport et Los Angeles.
·Entre 1950 et 1977, 350 000 Portoricains
à forfait participaient aux récoltes agricoles dans 22 États. Au cours des
années 1950 et 1960, de 10 000 à 17 000 travailleurs
agricoles étaient embauchés à forfait chaque année. Certains d’entre eux
retournaient à Porto Rico à la fin de la saison; d’autres se sont établis aux
États-Unis de façon permanente.
·Certains Portoricains ont déménagé aux
États-Unis sans avoir d’emploi, se fiant à leurs réseaux familial et d’amis.
·Les économies urbaines fournissaient des
emplois. Les femmes travaillaient dans le secteur manufacturier, par exemple
dans l’industrie de la couture, et les hommes travaillaient dans l’industrie de
fabrication légère et des services, par exemple dans les hôtels et les
restaurants.
·Pendant une brève période au début des
années 1970, certains Portoricains ont quitté les États-Unis pour
retourner à Porto Rico.
·Entre 1980 et 1990, la population portoricaine
vivant à l’extérieur de Porto Rico s’est accrue de 35 %.
·Selon le recensement de 1990, 2,7 millions
de Portoricains vivaient aux États-Unis cette année‑là, soit 1,1 %
de la population américaine.
·Au cours des dernières décennies, les
Portoricains ont quitté la ville de New York ou sont partis directement de
Porto Rico pour s’établir dans des villes américaines plus petites et dans des
banlieues du nord-est, du sud et de l’ouest des États-Unis.
·Entre le recensement de 2000 et celui de 2010,
la population portoricaine aux États-Unis a augmenté, passant de quelque
3,4 millions à plus de 4,6 millions d’habitants; en 2010, deux tiers
de la population portoricaine établie aux États-Unis étaient nés dans ce pays
et environ un tiers était né à Porto Rico.
·Dans les années 1980 et au début des
années 1990, le taux de participation à la vie active et le revenu médian
des ménages parmi les Portoricains étaient faibles, tandis que le taux de
pauvreté était élevé.
·Dans la ville de New York, les Portoricains ont
commencé à briguer une charge publique dans les années 1920. C’est en 1937
qu’un premier candidat portoricain a été élu à l’Assemblée législative de
l’État.
·Les taux d’inscription et de participation
électorale chez les Portoricains établis aux États-Unis ont toujours été faibles.
·À l’heure actuelle, quatre membres de la Chambre
des représentants des États-Unis sont Portoricains.
·Les Portoricains établis aux États-Unis sont une
population jeune, ce qui fait de l’éducation un enjeu important.
·Selon certaines sources, les Portoricains
continueront de quitter Porto Rico si les tendances actuelles en matière
d’économie et de qualité de vie se maintiennent. On pense qu’ils continueront
de s’établir dans tous les États-Unis, notamment en Floride, au Maryland, en
Virginie, en Caroline du Nord et peut-être au Texas.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G. Johnson
sénatrice, coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis