Du 27 au 31 juillet 2013, trois vice‑présidents
de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis
ont participé à la 67e réunion annuelle de la « Southern
Legislative Conference » (SLC) du « Council of State
Governments ». La réunion, à laquelle étaient également présents le
sénateur Paul J. Massicotte, M. John Carmichael, député, et
M. Rick Dykstra, député, s’est déroulée à Mobile, en Alabama. La
délégation était accompagnée par MmeJune Dewetering,
conseillère principale de la Section canadienne.
LA CONFÉRENCE
Fondée en 1947, la SLC rassemble les législateurs
de 15 États du sud des États‑Unis (voir l’annexe). Elle a pour
mission de faciliter et de favoriser la coopération intergouvernementale entre
les États membres.
Les six comités de la SLC –
Agriculture et Développement rural, Développement économique, Transports et
Affaires culturelles, Éducation, Énergie et Environnement, Affaires financières
et Opérations gouvernementales, et Services sociaux et Sécurité publique – se
sont réunis à l’occasion de cette 67e réunion annuelle. Il y a
également eu des séances plénières, outre la réalisation d’un projet
communautaire d’emballage d’aliments.
LES OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION
Le Canada et les 15 États membres de la SLC
entretiennent des relations mutuellement bénéfiques. Le Canada est le principal
marché d’exportation de 12 d’entre eux. Des données publiées récemment
indiquent que, dans ces États, plus de 2,8 millions d’emplois dépendent du
commerce canado‑américain, lequel est évalué à près de 130 milliards
de dollars américains par année, dont plus de 79 milliards en exportations
de ces 15 États vers le Canada et près de 51 milliards en importations
du Canada. Les touristes sont également nombreux. Au cours d’une récente
période de 12 mois, les Canadiens ont rendu plus de 10,5 millions de
visites aux États de la SLC et y ont dépensé plus de 5,6 milliards de
dollars américains.
À l’occasion de cette réunion, les délégués ont
expliqué aux législateurs la nature, l’ampleur et l’importance des relations
entre le Canada et les États du sud des États‑Unis. Ils ont également
circonscrit les divers domaines – nouveaux et existants – de coopération et de
collaboration.
LE DÉROULEMENT DES ACTIVITÉS
Les séances
plénières de la 67e réunion ont porté sur les sujets
suivants :
·Déjeuner en séance plénière (questions
financières) : Préparer la main‑d’œuvre du XXIe siècle –
Stratégie de développement de la main‑d’œuvre de l’Alabama.
·Séance plénière d’inauguration : Se
préparer aux défis de la vie – Entrevue confidentielle.
·Séance plénière de clôture : Impact sur
l’Alabama.
Les différents comités se sont réunis :
·Agriculture et Développement rural :
§Gestion
de l’eau et agriculture.
§Nouvelles
solutions en matière de logement rural.
§Bilan
du projet de loi agricole (Farm Bill).
§Nouveau
service d’extension.
·Développement économique, Transports et Affaires
culturelles :
§Croissance
économique et investissement dans les infrastructures.
§Financement
novateur et instruments de financement dans le domaine des transports.
§L’évolution
de la chaîne d’approvisionnement globale : Ce que les États devraient
faire et ce qu’ils font.
§Arts
et culture : Catalyseurs de la croissance économique.
·Éducation :
§Développer
l’innovation en matière d’éducation pour améliorer les résultats des élèves.
§Préparer
la main‑d’œuvre du XXIe siècle : Stratégie de
développement de la main‑d’œuvre de l’Alabama.
§Climat
et sécurité dans les écoles.
§L’obstacle
de la lecture en troisième année.
§Repenser
les cours de rattrapage.
§La
profession d’enseignant en transition.
§Collège
et crise de la préparation de carrière : Trouver des solutions.
·Énergie et Environnement :
§Innovations
dans la production d’électricité à partir de combustibles fossiles.
§Réglementation
des émissions de gaz à effet de serre.
§Programme
national DEVELOP de la NASA.
§Recueil
législatif 2013 de la commission de l’énergie des États du sud.
·Affaires financières et Opérations gouvernementales :
§Préparer
la main‑d’œuvre du XXIe siècle : Stratégie de
développement de la main‑d’œuvre de l’Alabama.
§Crédits
fiscaux, stimulants et exemptions : Ce qui marche et ce qui ne marche pas.
§Pensions
de l’État : Solutions proposées par les États membres de la SLC.
·Services sociaux et Sécurité publique :
§Réforme
du système de justice pour les jeunes.
§Expansion
de l’assurance‑maladie : Prochaines étapes.
Ce rapport résume les exposés présentés en séances
plénières et aux cours de certaines séances de comité.
LA COMPÉTENCE : UNE GARANTIE DE SUCCÈS POUR
LES ÉLÈVES
Sénatrice Vivian Davis Figures, Sénat
de l’Alabama
·L’Alabama s’est doté d’un plan stratégique en
éducation dans le but de mener tous les élèves sur le chemin de la réussite et
de les aider à acquérir les connaissances et les compétences dont ils ont
besoin pour réussir sans avoir besoin de cours de rattrapage.
·Le plan de l’Alabama énonce quatre priorités
assorties d’objectifs, de stratégies, de cibles et d’indicateurs :
§les
apprenants;
§les
enseignants et les modes de soutien;
§les
écoles;
§les
autres spécialistes.
·Il faut prendre des mesures pour assurer la
compétence, résorber le fossé entre réussite et échec, veiller à l’efficacité
de l’enseignement en classe, relever les taux de diplomation et veiller à ce
que les élèves soient prêts pour le collège et/ou à entamer une carrière.
Sara Neil Lampe, ex‑représentante
de l’État à l’Assemblée générale du Missouri
·Ce qui se passe en classe est vraiment
important.
·Les normes pédagogiques de base sont importantes
et devraient être adoptées par tous les États.
Fred Bramante, National Center for Competency-Based Learning
·Autrefois, les heures de classe étaient
« la constante » et l’apprentissage était « la variable ».
En fait, c’est l’inverse qui devrait servir de modèle, le degré de réussite
étant « la constante ».
·Les élèves ne devraient passer au degré suivant
que lorsqu’ils ont acquis les compétences et les connaissances nécessaires. On
ne devrait leur accorder de crédits que lorsque la norme exigée est remplie,
quel que soit le temps qu’ils ont dû prendre à les acquérir ou l’endroit où ils
ont fait leurs études.
·Il n’est pas nécessaire que l’acquisition des
compétences et des connaissances se fasse en classe. Par exemple, tout comme la
gymnastique peut être apprise à l’école ou au gymnase du quartier, les crédits
accordés en conséquence devraient être accordés aussi bien dans l’un ou l’autre
endroit ou dans les deux.
·Les élèves devraient prendre leur apprentissage
en charge.
·Les collectivités devraient participer à
l’éducation des enfants.
Susan Patrick, International Association for K-12 Online
Learning
·L’apprentissage devrait être transformé de telle
sorte que chaque élève soit préparé aux réalités de la société globale dans
laquelle il est appelé à vivre. Les élèves ont besoin de compétences et de
connaissances de calibre mondial.
·La technologie devrait servir à individualiser
l’apprentissage.
·Les États devraient « relever la
barre » et travailler avec les élèves et les enseignants pour garantir que
les premiers atteignent le niveau requis.
·On a besoin de nouveaux modèles d’apprentissage
qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats. On a besoin d’objectifs
d’apprentissage clairs et explicites.
·Les États‑Unis ne peuvent pas se permettre
de ne pas amener chaque élève au degré le plus élevé possible.
·Il convient d’accorder moins d’importance au
temps passé en classe pour privilégier le volume de connaissances apprises. Les
élèves devraient passer au niveau suivant selon les compétences et
connaissances exigibles qu’ils ont effectivement acquises.
·Il convient de fixer la norme pédagogique et de
laisser varier le temps qu’il faut à chaque élève pour l’atteindre.
·L’apprentissage a lieu dans toutes sortes
d’endroits et de toutes sortes de façons et non pas seulement en classe.
·Les enseignants doivent être considérés comme
des ingénieurs de l’apprentissage.
LE CANADA : UN PARTENAIRE COMMERCIAL
Steve Brereton, Consul général du Canada à
Atlanta
·Le Canada et les États‑Unis ont beaucoup
en commun, et les législateurs jouent un rôle important dans l’évolution des
relations bilatérales au profit des deux pays.
·Le Canada et les États‑Unis partagent des
valeurs sociales et politiques et ils ont des liens en matière d’énergie,
d’environnement, de sécurité, etc.
·Les liens entre le Canada et les États‑Unis
sont les plus importants au monde sur le plan du commerce bilatéral et les plus
intégrés sur le plan économique. L’accord de libre‑échange entre les deux
pays a déjà 25 ans, et le commerce bilatéral a triplé depuis la signature
de l’entente.
·Le Canada est le principal marché d’exportation
de 38 États américains, dont 12 États membres de la SLC.
·Les entreprises canadiennes exploitant aux États‑Unis
emploient des milliers d’Américains.
·Comme les deux pays collaborent, ils sont en
mesure d’être concurrentiels à l’échelle internationale.
·Les volets « Par‑delà la frontière »
et « Conseil de coopération en matière de réglementation » du Plan
d’action économique du Canada sont importants pour l’avenir des deux pays.
·Plus de 25 % du commerce bilatéral de
marchandises passe par le pont entre Detroit et Windsor, qui représente le
passage le plus important et le plus achalandé entre le Canada et les États‑Unis.
Le président des États‑Unis vient d’autoriser la construction du nouveau
pont entre Detroit et Windsor.
·L’intégration des chaînes d’approvisionnement
donne toute leur importance à ces passages frontaliers.
·Les différends qui se produisent parfois entre
le Canada et les États‑Unis ont souvent trait à des tendances
protectionnistes. Dans les dernières années, ces différends ont porté sur les
questions suivantes :
§Les dispositions – à l’échelle fédérale et dans certains États –
invitant les consommateurs à « acheter américain » (Buy American) :
compte tenu de l’intégration des secteurs économiques, ces dispositions
entravent la possibilité de profiter de certaines occasions de façon opportune
et rentable et peuvent donner lieu à des prix plus élevés pour les
consommateurs.
§L’obligation d’indiquer le pays d’origine sur les étiquettes :
le Canada est le plus important marché d’exportation des produits agricoles des
États‑Unis, et les deux pays comptent l’un sur l’autre pour les intrants,
de sorte que cette obligation fait du tort aux entreprises de conditionnement
et d’emballage américaines.
·Le commerce n’est pas un jeu à somme nulle.
·Le Canada est le plus important et le plus sûr
fournisseur de pétrole, de gaz, d’électricité et d’uranium des États‑Unis.
·La partie méridionale du pipeline de
Keystone XL est presque terminée.
·Le secteur énergétique canadien a besoin de
fournisseurs, et plus de 900 entreprises américaines fournissent des
biens, des services et/ou de la technologie au secteur canadien d’exploitation
des sables bitumineux.
·Le Canada a pris des engagements à l’égard du
développement de ressources durables dans le respect de l’environnement.
·Au Canada, plus de 60 % de l’électricité
est tirée de sources ne produisant pas de gaz à effet de serre.
·La sécurité énergétique fait partie d’un
partenariat nord‑américain en matière de sécurité.
·Le Canada et les États‑Unis doivent
défendre leurs frontières, leurs peuples et leur mode de vie et collaborer pour
développer leurs relations bilatérales.
CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET INVESTISSEMENT DANS LES
INFRASTRUCTURES
Henry Henderson, Standard & Poor’s
·Les notations sont des opinions portant sur le
risque relatif en matière de crédit. Une notation est une évaluation
prospective de la capacité et de la volonté de rembourser une dette
intégralement et dans le délai prévu.
·Les notations ne sont ni des garanties ni des
avis en matière d’investissement.
·La notation d’un gouvernement suppose l’examen
de cinq éléments :
§la
structure du gouvernement;
§la
gestion financière;
§les
indicateurs économiques;
§le
rendement budgétaire;
§les
profils dette-passif.
·À l’heure actuelle, la dette globale des États
est modérée, et la plupart des États ne portent pas de fardeau insupportable à
cet égard. Contrairement à beaucoup d’États souverains dans le monde, les États
américains sont relativement solides.
·Les États devront faire face à des exigences
importantes en matière de services et de réduction du fardeau fiscal.
·Le financement des infrastructures passe souvent
par l’utilisateur, sous la forme de frais et péages. Il existe également
d’autres sources de financement, dont les ventes et les taxes foncières, les
partenariats entre le secteur public et le secteur privé et les recettes et
autres types d’obligations.
FINANCEMENT NOVATEUR ET INSTRUMENTS DE FINANCEMENT
DANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS
Joung Lee, American Association of State Highway and
Transportation Officials
·Comme la dernière augmentation de la taxe
fédérale sur le gaz remonte à 20 ans, son pouvoir d’achat a diminué.
·Le relèvement des normes du CAFE va entraîner
une réduction des recettes du Highway Trust Fund. À l’heure actuelle, on évalue
à 15 milliards de dollars l’écart entre les entrées et sorties de
capitaux.
·Il existe toutes sortes de moyens de financer
l’infrastructure de transport, notamment l’imposition d’une taxe sur l’essence,
le prélèvement d’une partie des recettes générales et l’établissement de frais
fixés en fonction du nombre de kilomètres parcourus.
·Les États font des progrès en matière de
financement de l’infrastructure de transport. Par exemple, certains d’entre eux
augmentent leur taxe sur l’essence, réservent une partie des recettes générales
à l’infrastructure de transport et imposent des frais d’utilisation en fonction
du nombre de kilomètres parcourus.
·Les « thèmes » liés au
« succès » en matière d’infrastructure de transport sont les
suivants :
§Les
besoins sont raisonnables et peuvent être compris par la population.
§Les
avantages qui peuvent être tirés des investissements dans l’infrastructure sont
clairs.
§Le
pouvoir exécutif joue son rôle de leadership politique.
§Il
existe un large appui en dehors des groupes directement intéressés.
·Les représentants du secteur des transports
doivent participer aux discussions lorsqu’on envisage des dépenses plus
importantes.
PRÉPARER LA MAIN‑D’ŒUVRE DU XXIe SIÈCLE :
STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DE LA MAIN‑D’ŒUVRE DE L’ALABAMA
Greg Canfield, ministère du Commerce de
l’Alabama
·Les États doivent attirer de nouvelles
entreprises et de nouveaux secteurs d’activité. Le développement de la main‑d’œuvre
et l’éducation sont au cœur de la question, et l’un et l’autre sont liés.
·Pour planifier l’avenir, on a besoin de la
participation de représentants de tout l’éventail des établissements
d’enseignement, des organismes de développement économique et des entreprises.
·L’avenir du développement de la main‑d’œuvre
est lié au succès économique à venir.
Mark Heinrich, système des collèges
communautaires de l’Alabama
·La mission du système des collèges
communautaires devrait être coordonnée avec les objectifs des entreprises et
des gouvernements d’État.
·À l’heure actuelle, les États‑Unis
connaissent une crise de la main‑d’œuvre, et cette crise doit être réglée
par des moyens novateurs et originaux.
·Il faut recycler les chômeurs et leur donner de
nouvelles compétences pour qu’ils puissent répondre aux besoins du marché du
travail du XXIe siècle.
·Entre 40 et 50 % des membres de la
population active pourraient prendre leur retraite dès maintenant, mais
continuent de travailler en raison de la situation économique. À mesure que
l’économie s’améliorera, ils prendront leur retraite.
·Certaines personnes sont en âge de travailler,
mais sont payées à rester chez elles.
·Les compétences non techniques sont importantes,
et il faut investir dans ce type de compétences.
·La double inscription devrait être possible pour
tout le monde, et il devrait y avoir un collège communautaire dans toutes les
écoles secondaires.
Jim Bolte, Toyota Motors and Manufacturing
·Les entreprises devraient reconnaître qu’il y a
toujours moyen de faire mieux. Elles devraient donc engager des personnes
capables de résoudre efficacement les problèmes, car celles‑ci visent à
l’amélioration permanente.
·Le marché du travail sur lequel un employeur
recrute varie selon le type d’emploi. Le recrutement local peut être valable
pour certains emplois, mais, dans d’autres cas, il faut élargir le recrutement
à l’échelle régionale ou nationale.
·Il convient de soutenir les programmes de
sciences, de technologie, de génie et de mathématiques.
LA RÉGLEMENTATION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE
SERRE
Howard Feldman, American Petroleum Institute
·Malgré ce qu’on dit, la qualité de l’air est en
train de s’améliorer.
·Le « remplacement de combustible » est
en cours : on fait moins appel au charbon et plus au gaz naturel.
·L’organisme chargé de la protection de
l’environnement aux États‑Unis (U.S. Environmental Protection Agency) élaborera
de nouvelles règles pour les centrales électriques, et les règles varieront
selon la source d’énergie. L’organisme est également en train d’élaborer des
règles pour les centrales électriques actuelles.
·Les entreprises et les ménages se soucient du
coût de l’électricité.
·Dans le secteur énergétique, comme il y a
concurrence des prix, les gens sont déjà sensibilisés à la question de
l’efficacité énergétique.
Carol Kemker, U.S. Environmental Protection Agency
·La qualité de l’air s’améliore aux États‑Unis
en même temps que le produit intérieur brut augmente et que la qualité de la
vie et le niveau de vie en font autant.
·Les données scientifiques indiquent que la planète
est en train de changer.
·L’année dernière, les États‑Unis ont connu
l’année la plus chaude de leur histoire et parmi les plus sèches. Les
précipitations y sont plus rares, mais plus abondantes.
·Aucun phénomène météorologique n’est causé par
le réchauffement climatique, mais tous sont modifiés par le réchauffement de la
planète.
·Les États‑Unis devraient réduire leur
dépendance à l’égard du pétrole étranger.
·L’organisme chargé de la protection de
l’environnement aux États‑Unis (U.S. Environmental Protection Agency)
s’appuiera sur le leadership des États pour élaborer des normes applicables aux
centrales électriques actuelles et à venir.
·L’électricité est nécessaire à la croissance
économique.
·On devrait multiplier le recours aux sources
d’énergie renouvelables.
·Les particuliers et les entreprises doivent
réduire leur consommation d’énergie.
·Il faut prendre des mesures d’atténuation et
d’adaptation pour affronter les changements climatiques.
·Aucun pays ne peut affronter seul les problèmes
associés aux changements climatiques et aucune mesure isolée ne pourra
réduire les effets des changements climatiques.
CRÉDITS FISCAUX, STIMULANTS ET EXEMPTIONS :
CE QUI MARCHE ET CE QUI NE MARCHE PAS
Josh Goodman, The Pew Center on the States
·La notion de « crédit fiscal »
comporte trois éléments :
§Il
s’agit d’exception aux règles fiscales ordinaires.
§Il
vise un objectif économique.
§Il a
pour objet d’inciter des particuliers ou des entreprises
à faire quelque chose qu’ils ne feraient pas autrement.
·Il est difficile de créer des stimulants donnant
lieu à un comportement qui ne se serait pas produit autrement. La plupart des
stimulants récompensent des comportements qui se seraient produits de toute
façon.
·Les enjeux sont élevés pour les budgets et les
économies des États. Les crédits fiscaux sont des instruments importants.
·Les États devraient procéder à des évaluations
régulières pour s’assurer que les stimulants fiscaux ont les effets souhaités,
et les délibérations budgétaires devraient comprendre une évaluation des
stimulants.
·Les législateurs ont besoin de données pour
prendre des décisions fondées sur les faits. Ils ont, par exemple, besoin d’une
estimation fiable des stimulants qu’ils envisagent de créer ou d’élargir.
·Il existe des compromis, et l’argent réservé aux
stimulants fiscaux ne sera pas disponible pour autre chose.
·Comme il est difficile de se faire une idée
exacte de la popularité éventuelle d’un stimulant, il peut être utile de le
plafonner pour en garantir la possibilité.
Dan White, Moody’s Analytics
·Certains s’interrogent sur le lien entre les
recettes fiscales et la croissance économique. On a l’impression que la seconde
fait augmenter les premières.
·Durant une grande partie des 50 dernières
années, l’augmentation des recettes fiscales a dépassé la croissance
économique, entre autres en raison des nouvelles bases fiscales instaurées au
début de cette période. Cela dit, la croissance économique a plus récemment
dépassé l’augmentation des recettes fiscales.
·Depuis 10 ou 15 ans, on a observé un
« énorme » volume de nouvelles dépenses fiscales.
LES PENSIONS DE L’ÉTAT : SOLUTIONS PROPOSÉES PAR
LES ÉTATS MEMBRES DE LA SLC
Sénateur Arthur Orr, État de l’Alabama
·Un certain nombre d’employeurs, dont les
gouvernements d’État, sont en train de se demander s’ils vont continuer à
offrir un régime d’avantages sociaux déterminés ou passer à un régime de
cotisations déterminées ou encore offrir un régime hybride comportant à la fois
des avantages déterminés et des contributions déterminées.
·Si le principe du régime de pensions de l’État
incite les gens à travailler plus longtemps, les cotisations sont plus élevées
et les prestations de retraite, moindres.
SE PRÉPARER AUX DÉFIS DE LA VIE : ENTREVUE
CONFIDENTIELLE
Bo Jackson, ex‑athlète professionnel
·Dites aux médias ce que vous voulez qu’ils
sachent, pas ce qu’ils veulent savoir.
·Accordez votre respect lorsqu’il est dû.
·Entourez‑vous d’un groupe de soutien de
première qualité.
·Dieu met des dos d’âne sur notre chemin : à
nous de ralentir et de les franchir.
·Sortez de votre zone de confort.
·Regardez la vie les yeux grands ouverts.
·Les enfants imitent les adultes : il est
donc important que les adultes donnent un bon exemple.
BILAN DU PROJET DE LOI AGRICOLE (FARM BILL)
Nathan Smith, Université de Géorgie
·Le projet de loi agricole qui remplace celui de
2008 est probablement très différent de tous les précédents.
·Le projet de loi de 2008 prolongeait
essentiellement celui de 2002.
·La situation budgétaire des États‑Unis
n’est pas viable. Comme le secteur agricole va plutôt bien, on ne voit pas la
nécessité de le soutenir alors que d’autres secteurs vont moins bien.
·Les projets de loi agricoles antérieurs ont
toujours été dépendants de la politique régionale, mais, de nos jours, ils sont
soumis aux politiques partisanes.
LE NOUVEAU SERVICE D’EXTENSION
Jimmy Henning, Université du Kentucky
·Les services d’extension ajoutent de la valeur
et sont activés à l’échelle locale au sein du réseau national.
·Les services d’extension doivent être aussi
utiles au marché urbain qu’au marché rural.
·Les services d’extension s’appuient sur la technologie,
notamment sur les médias sociaux.
·Les entreprises agricoles ajoutent beaucoup de
valeur, notamment en termes de conditionnement, d’intrants, de matériel, etc.
·Comme beaucoup de producteurs agricoles ont
besoin d’emploi hors de la ferme, l’existence d’occasions d’emploi en milieu
rural est très importante.
·Les jeunes qui participent aux 4‑H sont
plus susceptibles de réussir à l’école et de participer à des activités
civiques.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G. Johnson
Sénatrice et vice‑présidente
Groupe interparlementaire
Canada‑États‑Unis
Gord Brown, député
Vice‑président
Groupe interparlementaire
Canada‑États‑Unis