Du 17 au 20 juillet 2009, les
coprésidents de la section canadienne du Groupe interparlementaire (GIP)
Canada-États-Unis, à savoir le sénateur Jerry Grafstein et le député Gord
Brown, ont conduit une délégation à la réunion annuelle de la National
Governors Association (NGA) à Biloxi (Mississippi). Les autres membres de
la délégation étaient le sénateur Michael MacDonald, l’honorable
Shawn Murphy, C.P., député, et le député Michel Guimond. L’assemblée a
donné l’occasion aux délégués du GIP de parler avec plus d’une dizaine de
gouverneurs et de poursuivre leur dialogue sur des questions d’intérêt pour le
Canada et/ou pour les deux pays, y compris les dispositions des mesures de
relance américaines incitant à acheter américain et le commerce bilatéral,
entre autres en ce qui concerne les questions relatives à la frontière.
Les relations qui unissent le Canada et
les États-Unis sont importantes pour les deux pays. Environ 7,1 millions
d’emplois américains dépendent des échanges bilatéraux, qui se chiffraient en
tout à 710 milliards de dollars en 2007, soit plus de 1,7 milliard de
dollars en commerce quotidien de biens et de services. D’après les données
récentes, le Canada est le principal marché d’exportation étranger de 35 États
américains. De plus, au cours d’une période de 12 mois récente, plus de
13 millions d’Américains sont venus au Canada, où ils ont dépensé environ
6,5 millions de dollars américains, tandis que plus de 24 millions de
Canadiens sont allés aux États-Unis, où ils ont dépensé plus de
10,5 millions de dollars américains.
La NGA, qui a été fondée il y a plus de
100 ans par le président Theodore Roosevelt afin de réunir les gouverneurs
pour parler des ressources nationales, est la voix collective des gouverneurs
des 50 États, des trois territoires et des deux Commonwealth de la
fédération. Il s’agit aussi d’une organisation qui s’intéresse aux politiques
publiques, qui représente les gouverneurs au Capitole et devant
l’administration américaine pour les dossiers fédéraux qui les concernent et
qui élabore et met en œuvre des solutions aux problèmes de politique publique.
La NGA est supervisée par un président,
un vice-président et un comité exécutif auquel siègent neuf personnes. De
plus, les gouverneurs participent à quatre comités permanents – Développement
économique et commerce, Éducation, petite enfance et population active,
Services de santé et services à la personne, et Ressources naturelles – ainsi
qu’à des groupes de travail spéciaux bipartites. À cette réunion, chacun des
quatre comités permanents s’est réuni et il y a eu trois séances plénières. Au
programme des séances de l’assemblée figuraient les thèmes suivants :
·Les infrastructures (séance
plénière);
·Les États et l’économie – Perspectives d’avenir
(Comité du développement économique et du commerce);
·Renforcer les possibilités en matière
d’éducation et de formation pour une nouvelle économie (Comité de l’éducation,
de la petite enfance et de la population active);
·La réforme des soins de santé (Comité des services
de santé et des services à la personne);
·Les obstacles à la sécurité et à l’indépendance
énergétique des États-Unis (Comité des ressources naturelles);
·Préparation aux situations d’urgence (séance
plénière);
·Énergie et économie (séance plénière).
Les interactions avec les gouverneurs
aux assemblées d’hiver et d’été de la NGA permettent aux membres canadiens du
GIP d’arriver plus facilement à cerner les points de convergence dans les
politiques nationales respectives, à amorcer un dialogue sur les points de
divergence, à encourager les échanges d’information et à promouvoir une
meilleure entente sur des sujets de préoccupation communs. En outre, les
assemblées de la NGA offrent une occasion importante de faire des commentaires
sur des questions concernant les différents États qui ont une incidence sur le
Canada, et de s’informer à leur propos. Le GIP devrait continuer d’assister
aux assemblées d’hiver et d’été de la NGA.
Ce rapport résume les principaux
arguments présentés en séance plénière et pendant certaines séances des comités
permanents.
SÉANCE PLÉNIÈRE D’OUVERTURE :
LES INFRASTRUCTURES
Zhang Dawei, gouvernement de la
province du Henan
·Le Henan, qui connaît une croissance
exponentielle et qui est la province la plus peuplée de Chine, est situé à un
carrefour qui relie le nord au sud et l’est à l’ouest.
·Environ 50 % des mesures de relance prises
par la Chine visent les infrastructures et la protection de l’environnement.
·Le développement économique passe par des
investissements importants.
·L’économie se redresse, avec un taux de
croissance du produit intérieur brut de 10 % au deuxième trimestre de
2009.
·Pour ce qui est de l’énergie, l’accent sera mis
sur des sources d’énergie fiables, propres, sûres et à haut rendement, y
compris nucléaire et éolien, entre autres.
·À l’avenir, l’aviation civile et les transports
ferroviaires compteront parmi les priorités.
·Le Henan est jumelé avec le Kansas, et les
relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine présentent des
avantages mutuels.
Wick Moorman, Norfolk Southern Corp.
·Le réseau de transport américain est complexe et
intégré.
·Un système de transport intermodal suppose que
les différents modes coopèrent pour régler les problèmes.
·Le rail est un élément viable de la solution à
la crise des transports qui s’annonce aux États-Unis, car il présente des
avantages économiques et environnementaux et il peut soulager des routes
nationales congestionnées, en plus de réduire la consommation de carburant.
·Avec des partenariats entre les secteurs public
et privé, on peut faire plus, en beaucoup moins de temps et avec des retombées
bien plus importantes pour le public.
·Une quantité croissante de marchandises
importées, pour une consommation finale ou comme intrants de la production,
arrive aux États-Unis par les ports de la côte Est; la principale difficulté
consiste à transporter les marchandises à l’intérieur des terres rapidement et
à un coût relativement faible.
·Il faut assurer une vitesse et une capacité
adéquates.
Honorable Rosa DeLauro, Chambre
des représentants des États-Unis
·Les États-Unis vivent une période à la fois de
grand péril et de grandes possibilités; la récession actuelle est la plus
longue depuis la Crise de 1929, avec des taux de chômage élevés et une perte de
valeur nette.
·Un discours national sur les infrastructures du
pays, qui se dégradent, est nécessaire; les budgets des États sont mis à mal,
mais les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la reconstruction de
l’Amérique.
·Des dirigeants sages doivent voir à long terme,
toujours penser à la situation d’ensemble et faire les bons investissements.
·En investissant dans les infrastructures, on
crée des emplois et on stimule l’activité économique.
·Ne pas investir dans les infrastructures aura,
entre autres, pour conséquence de :
Øréduire la croissance économique
Øfaire augmenter la consommation de carburant
Øfaire augmenter les émissions de gaz à effet de
serre
Øcréer plus de congestion
·Les États-Unis doivent décider s’ils veulent
être un pays qui investit et produit ou une nation qui consomme.
·Les États-Unis doivent se doter en matière
d’infrastructure d’une stratégie courageuse, volontaire, prévoyante et
visionnaire.
·Certains membres du Congrès américain proposent
de créer une banque qui financerait les aménagements d’infrastructure, en
mettant l’accent sur les infrastructures d’importance régionale ou nationale
qui ont des retombées locales et sociales.
·Le président Obama, certains membres du Congrès,
les milieux d’affaires et les milieux syndicaux sont favorables à l’idée d’une
banque qui financerait les aménagements d’infrastructure.
COMITÉ DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
ET DU COMMERCE : LES ÉTATS ET L’ÉCONOMIE – PERSPECTIVES D’AVENIR
David Altig, Federal Reserve Bank of Atlanta
·Les mauvaises nouvelles n’empirent pas et il y a
même périodiquement quelques bonnes nouvelles.
·La récession actuelle devrait se terminer au
cours du troisième trimestre de 2009, qui enregistrera une croissance
économique certes minime, mais positive.
·La reprise économique devrait prendre des
années, et pas quelques mois ou trimestres.
·Les États-Unis vivent une période de
restructuration qui devrait continuer longtemps.
·Il est peu probable que les institutions
financières américaines prêtent beaucoup dans un proche avenir.
·Certains ménages semblent se mettre à épargner
par mesure de précaution, ce qui inverse le déclin de l’épargne des ménages
enregistré ces deux dernières décennies.
·Le marché du travail américain se restructure;
après la récession de 2001, il avait fallu quatre ans pour retrouver les
emplois perdus.
·La crise économique est synchronisée à l’échelle
mondiale, ce qui est unique par rapport aux récessions de l’après-Deuxième
Guerre mondiale.
·Les marchés vers lesquels les États-Unis
exportent généralement commencent à se redresser.
·Les États-Unis connaissent des phases
d’évolution démographique critiques.
·Aux États-Unis, les secteurs d’emploi qui seront
probablement les plus importants à l’avenir sont les soins de santé,
l’éducation, les services aux entreprises, et les services professionnels et techniques,
plutôt que la fabrication.
·Les États-Unis doivent avant tout se positionner
dans l’optique de la croissance future, quoi qui les attendent; ils doivent
investir pour se préparer à un avenir inconnu.
Jeffrey Grogan, Monitor Group
·Les États-Unis prospèrent en tant que nation
grâce, entre autres, à la technologie de pointe, à la recherche-développement,
aux capitaux, à l’éducation et à l’esprit d’entreprise.
·Les défis sont aussi sources de possibilités.
·Face à la crise économique et financière, les États-Unis
devraient prendre les mesures immédiates voulues, mais en pensant aux besoins à
plus long terme qui déboucheront, finalement, sur une compétitivité accrue.
·Les États-Unis doivent créer un climat
d’affaires qui permettra la formation de grappes qui deviendront florissantes;
ce faisant, il est important de repérer les moteurs de la croissance.
·Chaque État devrait définir une stratégie
économique reposant sur des grappes, et des comités sur les grappes composés de
dirigeants d’entreprise devraient être organisés.
·Une compréhension de la productivité, de
l’innovation et de la compétitivité fondée sur les faits est importante pour
formuler une stratégie de développement.
·Ce sont les entreprises et les grappes qui
affrontent la concurrence, pas les gouvernements ou les États.
·Les initiatives du secteur privé sont
essentielles; les gouvernements ont pour rôle de créer le bon climat.
·Plusieurs mesures sont à prendre; il faut
ainsi :
Øcerner les avantages uniques
Øréfléchir à la différenciation
Øréunir les dirigeants qui ont une vision commune
Ødéfinir les besoins en main-d’œuvre
Øfaire organiser les initiatives dans le sens de
l’action
Øsuivre et évaluer les progrès
Øattirer des investissements
Øfaire connaître les capacités
Øcomparer l’entreprenariat, les résultats et les
grappes
Ørepérer les moteurs de la concurrence et de la croissance.
COMITÉ DES RESSOURCES
NATURELLES : LES OBSTACLES À LA SÉCURITÉ ET À L’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUES
DES ÉTATS-UNIS
John Norton Moore, Université de
Virginie
·La Convention des Nations Unies sur le droit de
la mer (UNCLOS) est importante pour la sécurité nationale et pour les intérêts
des États-Unis en ce qui concerne les ressources.
·L’UNCLOS est renégociée périodiquement; les
États-Unis ont entamé les négociations les plus récentes et atteint en
l’occurrence chacun de leurs objectifs stratégiques :
Øélargir leur base de ressources/territoire de
compétence, ce qui a des conséquences pour les pêches, le pétrole, le gaz
naturel et les gisements de minéraux des grands fonds marins
Øprotéger la liberté de navigation et les droits
souverains américains dans certaines zones, ce qui a des conséquences pour le
commerce et le passage des bâtiments nucléaires américains
Øprotéger le milieu marin
Øreprendre le leadership sur les océans
Jon Sakoda, New Enterprise
Associates
·Les États-Unis doivent relancer leur économie,
créer des emplois et redevenir compétitifs à l’échelle mondiale.
·La sécurité énergétique offre une des meilleures
possibilités d’investissement.
·Plus des deux tiers des associations américaines
de capital-risque s’attendent à investir plus dans la sécurité énergétique dans
l’année à venir, entre autres dans l’énergie éolienne, l’énergie solaire, les
piles à combustible, etc.
·Les États-Unis doivent agir rapidement et avec
conviction, et chercher à faire mieux, plus vite et moins cher que quiconque
d’autre dans le monde.
·Les États-Unis n’investissent pas assez dans la
recherche-développement; cela dit, ils ont des technologies énergétiques prêtes
à être commercialisées.
·Si les États-Unis veulent bénéficier d’une
indépendance énergétique, il faut relancer la base manufacturière.
·Le crédit d’impôt aux investissements
manufacturiers prévu par l’American Recovery and Reinvestment Act de
2009 devrait être rendu permanent.
·Il y a de magnifiques occasions d’utiliser les
capitaux américains pour aider les entrepreneurs de ce pays.
·Des efforts devraient être consentis pour mettre
à l’échelle et commercialiser des technologies énergétiques en utilisant des
partenariats entre secteurs public et privé.
Peter Fox-Penner, The Brattle Group
·Les États-Unis sont à la veille de la plus
grande ère de changements dans le domaine de l’énergie depuis la Révolution
industrielle.
·Il faut aux États-Unis un réseau de transport
d’énergie électrique bien planifié.
·On construit aux États-Unis environ
1 000 miles par an de capacité de transport d’énergie, mais :
Øle réseau n’est pas planifié pour répondre aux
objectifs stratégiques
Øla planification ne se fait pas sur une base
régionale intégrée
·La construction n’a pas lieu aux meilleurs
endroits et elle n’est pas assez rapide.
·La politique en matière de transport d’énergie
électrique devrait être révisée et le gouvernement fédéral devrait établir des
objectifs stratégiques nationaux.
·La Federal Energy Regulatory Commission
(commission fédérale de réglementation de l’énergie) devrait rester chargée de
fixer les frais de transport de l’énergie électrique, mais la planification
verticale de ce transport devrait être remplacée par une planification régionale.
SÉANCE PLÉNIÈRE : PRÉPARATION
AUX SITUATIONS D’URGENCE
Secrétaire Janet Napolitano, département
de la Sécurité intérieure des États-Unis
·Les États-Unis se trouvent à la croisée des
chemins, avec des chances uniques à saisir.
·Le département de la Sécurité intérieure des
États-Unis examinera ses codes de couleurs afin de déterminer, entre autres,
s’ils permettent de tenir la population informée au mieux.
·Beaucoup de décisions supposent une interaction
entre le gouvernement fédéral et celui des États.
·Le projet REAL ID, qui a été préparé sans
la participation des gouverneurs, ne fonctionnait pas pour ces derniers; Providing
for Additional Security in States (PASS) l’améliore de sorte qu’il devrait
respecter les principes de sécurité tout en permettant aux États de se plier à
la loi de façon économique.
·Comme le projet REAL ID est assorti d’une date
butoir, le 31 décembre 2009, il est important que le projet PASS ID
avance cet automne; les gouverneurs devraient donc rencontrer leurs délégations
au Congrès.
·Le département de la Sécurité intérieure des
États-Unis peut apporter une réelle valeur ajoutée en ce qui concerne la
communication de l’information et de renseignements au niveau des services de
police.
·Des centres de fusion réunissant sous un même
toit les paliers fédéral, étatique et local faciliteront la communication de
l’information et le partage de la capacité analytique, tout en respectant les
questions constitutionnelles et de respect de la vie privée.
·En ce qui concerne le virus H1N1, il est
important de se référer aux scientifiques et à l’histoire : quand apparaît
une grippe comme la grippe H1N1 et qu’elle semble disparaître, elle va revenir,
même si c’est sous une forme légèrement différente.
·En cas d’épidémie, il peut être nécessaire de
recourir à l’enseignement à domicile par les parents, si les écoles doivent
être fermées; un plan s’impose, car l’année scolaire démarre bientôt.
·La frontière au nord et au sud que les
États-Unis partagent, respectivement, avec le Canada et le Mexique doit
fonctionner comme une vraie frontière.
·La mise en œuvre, en juin 2009, des aspects
terrestres et maritimes de l’Initiative relative aux voyages dans l’hémisphère
occidental s’est déroulée sans heurt grâce aux préparatifs, à l’information
préalable, etc.
Craig Fugate, Federal Emergency Management Agency
·Les parties intéressées doivent travailler de
concert, en équipe, pour préparer, protéger et rétablir.
·Il y a une tendance à planifier pour la dernière
catastrophe en date, plutôt qu’en prévision de celle à venir.
·Il n’incombe pas au gouvernement fédéral de
s’occuper de tout le monde en cas de catastrophe; comme première ligne de
défense, les gens devraient être prêts à s’occuper les uns des autres.
·La Federal Emergency Management Agency
(agence fédérale de gestion des situations d’urgence) fournit des abris, pas
des logements.
Gregory Brown, Motorola, Inc.
·Les infrastructures américaines n’ont pas suivi
la croissance et l’évolution des exigences.
·L’American Recovery and Reinvestment Act de 2009 (ARRA) prévoit des fonds pour des dépenses dans des domaines
comme la sécurité publique et l’accès à large bande, ainsi que les systèmes de
transport intelligents.
·Les fonds de l’ARRA peuvent être utilisés de
façon créatrice pour financer divers projets d’infrastructure liés à la
préparation aux situations d’urgence.
·La préparation aux situations d’urgence ne peut
fonctionner sans les communications sans fil et filées; il faut, à tout le
moins, une interopérabilité à l’échelle des États.
·Il y a trois grandes exigences :
Øune connectivité automatique
Øune information en temps réel
Øla bonne information dans les bonnes mains
·L’interopérabilité entre réseaux permet
l’interopérabilité entre organismes et entre États.
·Il faut aborder la préparation aux situations
d’urgence en tenant compte de tous les dangers.
·Il existe une corrélation directe entre le
rétablissement et la préparation.
·Du point de vue des partenariats entre les
secteurs public et privé, il faut faire plus en ce qui concerne la
cybersécurité; il s’agit d’un enjeu national qui nécessite une coordination
locale et au niveau des États.
·Quand un gouverneur joue un rôle de premier plan
et décide d’une priorité, les choses bougent.
Jay Fishman, The Travelers Companies, Inc.
·Avec un nombre réduit d’assureurs privés, une
demande grandissante d’habitations côtières par une population croissante,
etc., l’accessibilité et l’abordabilité figurent parmi les défis du marché des
assurances dans les zones côtières.
·Pour régler la crise des assurances en zone
côtière, il y a différentes options, dont :
Øles subventions
Øle libre-jeu du marché
Øles assureurs
·Le plan pour les zones littorales exposées aux
vents de la Travelers Companies, Inc. comprend :
Øla création de quatre zones déterminées en
fonction des vents
Øla prise en considération de la nécessité d’une
stabilité réglementaire et d’une transparence des tarifs
Øun mécanisme de réassurance fédéral, financé par
les assureurs au prix coûtant, pour les événements extrêmes, afin que les
polices soient plus abordables
Ødes mesures d’atténuation, y compris la construction de maisons plus
solides qui résistent aux vents violents
Bryan McDonald, Horne LLP
·Le rétablissement se définit par la coopération
et le travail d’équipe.
·Le rétablissement suppose un leader qui voit
loin.
·La « situation réelle sur le terrain »
doit être respectée.
·Il est important de prendre ce qui était prévu
pour une mauvaise utilisation et en faire bon usage.
·L’ère de transparence est faite pour durer.
SESSION PLÉNIÈRE DE CLÔTURE :
L’ÉNERGIE ET L’ÉCONOMIE
Karen Alderman Harbert, Chambre
de commerce des États-Unis
·Il est fondamental pour l’économie américaine,
le redressement économique et la sécurité nationale de disposer d’une énergie
fiable et abordable.
·D’après un sondage réalisé en janvier 2009 pour
savoir ce que pensaient les Américains, l’énergie passait après l’économie et
les changements climatiques arrivaient au dernier rang, les gens étant de plus
en plus sceptiques quant à la validité de ce qui est présenté dans les médias.
·Entre aujourd’hui et 2030, la demande d’énergie
augmentera de 50 %, et 70 % de cette augmentation viendra des pays en
développement.
·Les États-Unis n’ont pas construit de nouveau
réacteur nucléaire depuis 30 ans.
·La flotte de transport américaine dépend à
96 % du pétrole.
·Les possibilités sont immenses en ce qui
concerne l’efficacité énergétique.
·À la place du mot d’ordre de ne construire
absolument rien nulle part près de qui que ce soit, il faut en adopter un
autre : pas dans mon jardin.
·En matière de réduction d’émissions, il n’y a
que la France qui fasse mieux que les États-Unis, qui réduisent leurs émissions
de gaz à effet de serre de 3 % en 2009.
·Les pays en développement doivent participer aux
discussions sur les changements climatiques et ils doivent prendre des engagements
à force obligatoire.
·Plus de réalisme et une immense transformation
sont nécessaires; il y a besoin :
Øde pétrole et de gaz naturel et d’une plus
grande production nationale
Ød’énergie nucléaire
Øde charbon propre
Øde carburants de remplacement qui n’utilisent
pas de denrées alimentaires
Øde processus simplifiés
Ød’investissements dans l’infrastructure
intellectuelle
Øde rôles clairement définis pour les secteurs public et privé à
mesure que l’on trouve des solutions et qu’on les applique
·Tout est une question de prix : quand le
prix est élevé, l’investissement est là.
·Les États-Unis se montrent assez inconstants
dans leur programme énergétique; or, le pays doit s’en tenir à un programme, ce
qui profitera à l’économie comme à la sécurité nationale.
·Les États-Unis ne sont pas à court de pétrole,
mais plutôt de pétrole bon marché.
·Les États-Unis ne manquent pas de possibilités
dans le gaz naturel, qui peut – et devrait – faire partie de la solution
énergétique diversifiée.
·Il est coûteux d’acheter de l’énergie à d’autres
pays, et ces dollars pourraient être mieux dépensés aux États-Unis.
·Il faut de nouveau « faire des
choses » aux États-Unis, y compris des infrastructures énergétiques.
·À l’avenir, toutes les ressources en énergie
auront un rôle à jouer et les investissements voulus devraient être consentis.
Daniel DiMicco, Nucor Steel
·Les États-Unis ont besoin d’un programme
énergétique global et équilibré.
·Il faut créer de 14 à 16 millions
d’emplois; dans le cadre de cet effort, les États-Unis doivent recommencer à
« construire des choses », y compris des infrastructures.
·Les États-Unis doivent veiller à ce que leurs
partenaires commerciaux respectent les accords commerciaux qu’ils ont signés;
pour le moment, le système commercial mondial repose sur le mercantilisme plus
que sur le libre-échange.
·Les États-Unis doivent créer le type d’économie
qui permet au pays de payer ses factures; il faut trouver une solution aux
problèmes structurels de l’économie.
·Être propriétaire d’une maison n’est pas un
« droit » mais une « possibilité »; les gens devraient
arrêter de vivre au-dessus de leurs moyens.
·Toutes les formes d’énergie ont leurs problèmes,
puisque toutes laissent une empreinte carbone.
·Il faut aux États-Unis une politique énergétique
qui :
Øcrée des emplois
Øassure la sécurité nationale
Øenglobe toutes les ressources en énergie
·Il faut 10 ans pour mettre au point une
technologie et 10 autres pour la mettre en œuvre.
·Il faut forer, mais seulement si cela se fait sans
nuire à l’environnement.
·Les dirigeants devraient se concentrer sur un
objectif et le concrétiser.
Ira Magaziner, Initiative sur le
climat et Initiative sur le VIH/sida de la Fondation Clinton
·L’Initiative Clinton vise à mettre en place dans
le monde entier des modèles à grande échelle.
·L’efficience énergétique est le moyen le plus
rapide de parvenir à l’indépendance énergétique.
·Il est possible d’économiser des quantités
importantes en modernisant les immeubles.
·Il faut continuer de mettre l’accent sur la
gestion intégrée des déchets, sur l’éclairage DEL des voies publiques, sur les
véhicules à carburant propre, etc.
·Les carburants fossiles resteront une source
d’énergie importante dans le monde, mais il faut continuer de travailler sur le
charbon propre, la capture et le stockage du CO2, etc.
·Il faut rétablir la base manufacturière pour que
l’économie américaine soit florissante; on devrait mettre l’innovation – qui a
un lien naturel avec la politique énergétique – au service de cet objectif.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, c.r.,
sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis