Du 20 au 24 juillet 2014, M. Gord Brown, député et
vice-président, a dirigé la délégation de la section
canadienne du Groupe interparlementaire (GIP) Canada–États-Unis à l’occasion du
24e Sommet annuel de la Région économique du Nord-Ouest du
Pacifique (PNWER), à Whistler, en Colombie-Britannique.
Les autres membres de la délégation étaient les sénateurs Jim Munson et Richard Neufeld, l’honorable
Ron Cannan, C.P., député et vice-président, ainsi que l’honorable Hedy
Fry, C.P., députée. Ils étaient accompagnés de Mme Angela Crandall,
secrétaire exécutive de la section canadienne, ainsi que de Mme June
Dewetering, conseillère principale de la section canadienne.
LA PNWER
Créée en 1991, la PNWER est un partenariat législatif et binational,
à caractère public‑privé, qui est composé de cinq États américains
(l’Alaska, l’Idaho, le Montana, l’Oregon et l’État de Washington) et de trois
provinces et deux territoires canadiens (l’Alberta, la Colombie-Britannique,
la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon). La PNWER organise
deux rencontres par année : le sommet annuel, qui a lieu en été,
ainsi que le forum sur le leadership économique, qui a
lieu à l’automne. La PNWER :
·favorise une meilleure
collaboration régionale;
·accroît la compétitivité
de la région dans les marchés intérieurs et internationaux;
·tire parti de
l'influence exercée par la région auprès d'Ottawa et de Washington;
·soutient la croissance
économique de la région, tout en préservant son environnement naturel.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION AU SOMMET
Le Sommet annuel de 2014 a porté sur un large éventail de dossiers
bilatéraux, dont les suivants : la frontière commune, l’environnement, le
commerce, l’agriculture, l’énergie, l’eau, le développement économique,
l’innovation, les espèces envahissantes, le développement de la main-d’œuvre,
le tourisme, le transport et l’Arctique.
Pour les délégués, le Sommet constituait une excellente occasion de
rencontrer des législateurs des États et des provinces ainsi que des
représentants du secteur privé de diverses
administrations. Les délégués ont indiqué que les discussions auxquelles ils
ont participé leur ont permis d’améliorer les relations entre le Canada et les
États-Unis et d’établir une assise solide pour les travaux sur les enjeux
communs aux deux pays. La section canadienne a l’intention de continuer de
participer aux sommets annuels.
Dans le cadre du Sommet annuel de la PNWER, M. Cannan et le sénateur Neufeld ont fait des allocutions
qui portaient sur le commerce et le développement économique, d’une part, et
sur le transport sécuritaire de l’énergie, d’autre part.
ACTIVITÉS ORGANISÉES PENDANT LE SOMMET
Les participants au Sommet ont eu l’occasion de participer à des
tournées stratégiques, d’entendre des discours thèmes et de prendre part à des
séances portant sur différents sujets, dont les suivants :
·Énergie
·Foresterie
·Environnement
·Politique
sur l’eau
·Questions
frontalières
·Innovation
·Arctique
·Traité
du fleuve Columbia
·Tourisme
·Agriculture
·Accès
aux marchés
·Politique
sur les océans
·Exploitation
minière
·Santé
transfrontalière des animaux d’élevage
·Espèces
envahissantes
·Transports
·Développement
de la main-d’œuvre
·Commerce
et développement économique
Le présent rapport résume la teneur des exposés présentés au Sommet
et de certaines séances simultanées.
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
Bill Cooper, Center for Liquefied Natural Gas
·Aux
États-Unis, on passe de la rareté à l’abondance pour ce qui est de
l’approvisionnement en gaz naturel.
·Les
États-Unis ont un vaste système de livraison du gaz naturel.
·On
s’attend à ce que la production et la demande intérieures en ce qui concerne le
gaz naturel continuent d’augmenter aux États-Unis dans un proche avenir.
Andrew Walker, BG Group
·L’histoire
dira que la décennie 2005‑2015 était une décennie charnière pour le
secteur de l’énergie.
·Par
comparaison aux autres sources d’énergie, le gaz naturel liquéfié est une
source d’énergie relativement nouvelle.
·Tous
s’entendent pour dire que le secteur du gaz naturel liquéfié continuera de
prendre de l’expansion et qu’il représentera une part de plus en plus
importante du secteur du gaz naturel mondial.
·Le
gaz naturel liquéfié est l’élément mondial qui favorise la mondialisation du
gaz naturel. C’est un secteur mondial, et pour bien le comprendre, il faut
comprendre ce qui se passe à l’échelle mondiale.
·Le
contexte énergétique mondial change, notamment en raison des facteurs
suivants :
Øla contribution du
gaz naturel liquéfié à la sécurité énergétique des
États-Unis;
Øl’émergence de
l’Amérique du Nord en tant qu’exportateur d’énergie;
Øl’abondance des
ressources énergétiques aux États-Unis;
Øla révolution
provoquée par l’exploitation du gaz de schiste aux
États-Unis;
Øle contexte
géopolitique changeant;
Øl’évolution de
l’éventail de sources d’énergie;
Øl’émergence des pays
de la nouvelle Asie, y compris le Japon, la Corée et Taïwan, qui deviennent des
consommateurs;
Øl’émergence de la
Chine à titre de puissance mondiale et de pays consommateur d’énergie;
Øl’apparition de
préoccupations liées à la sécurité énergétique en Europe.
·Du
point de vue géographique, le Canada et les États-Unis sont bien placés pour
fournir du gaz naturel aux autres régions du monde. Cela dit, la situation
géographique ne donne pas toujours lieu à un avantage sur le plan des coûts.
·La
majorité du gaz naturel liquéfié exporté à partir de la côte Ouest du Canada
est destiné à la région de l’Asie‑Pacifique.
·En
Australie, le secteur du gaz naturel liquéfié prend de l’expansion, mais cette
forme d’énergie est coûteuse et le rendement sur l’investissement est faible.
·On
découvre encore d’importants gisements de gaz en Afrique de l’Est.
·Le
Canada, les États-Unis, l’Afrique de l’Est et la Russie sont en milieu de
peloton pour ce qui est du coût du gaz naturel liquéfié vendu à l’Asie, un
continent qui n’a pas suffisamment de ressources gazières. Quant à l’Australie,
elle vend ce produit à un coût beaucoup trop élevé.
·Le
Canada offre du gaz naturel liquéfié à un prix concurrentiel, mais il faut construire
des pipelines pour acheminer cette ressource vers les marchés.
·Puisque
la demande au Canada n’est pas suffisamment élevée pour 16 projets liés au
gaz naturel liquéfié, seuls les projets les plus solides survivront.
APERÇU DES ENJEUX LIÉS À L’ACCÈS
AUX MARCHÉS
Scott Rudderham, Canpotex Ltd.
·L’accès
aux marchés, un aspect essentiel à la croissance de la région du Nord-Ouest du
Pacifique, revêt plusieurs dimensions, qu’elles soient politiques, physiques ou
sociales.
·Lorsqu’on
songe à la capacité, il faut d’abord et avant tout tenir compte de
l’efficience, de la fiabilité et du volume.
·Puisque
la force de toute chaîne équivaut à la résistance de son maillon le plus
faible, il est important de savoir comment optimiser l’infrastructure, que ce
soit sur le plan individuel ou collectif.
DÉFIS LIÉS À L’ACHEMINEMENT VERS
LES MARCHÉS DES CONTENEURS AINSI QUE DES PRODUITS AGRICOLES ET ÉNERGÉTIQUES EN
VRAC ET D’AUTRES MARCHANDISES : UNE PERSPECTIVE CANADIENNE
Janice Tranberg, ministère de
l’Agriculture de la Saskatchewan
·La
Saskatchewan a adopté un programme de croissance ambitieux et elle dispose des
personnes, des ressources et de la capacité nécessaires pour innover.
·La
Saskatchewan souhaite atteindre divers objectifs. Par exemple, elle veut
accroître la production végétale, les exportations agroalimentaires et les
recettes découlant d’activités à valeur ajoutée. Elle veut également être un
chef de file mondial dans le domaine des sciences biologiques.
·La
Saskatchewan a les produits alimentaires, fibreux et combustibles que les
autres régions et pays veulent et dont ils ont besoin. Elle doit donc pouvoir
transporter ces produits pour qu’ils puissent être offerts aux clients
nationaux et internationaux.
·Les
parties devraient travailler en collaboration et trouver des solutions durables
et à long terme aux problèmes.
·La
Saskatchewan se heurte à certaines contraintes en ce qui concerne le transport.
Par exemple, parfois, les agriculteurs ne parviennent pas à livrer le grain
prévu sous contrat aux élévateurs à grains, car il n’y a pas suffisamment de
wagons à leur disposition. Par conséquent, un nombre record de navires doivent
attendre au port que le grain soit livré en vue de l’exportation, les
utilisateurs finaux ne peuvent pas compter sur une source fiable de grains et
d’oléagineux, et cette situation a des répercussions négatives sur la
réputation de la province.
·Il
est important que le grain puisse être acheminé vers les marchés mondiaux de
façon efficace et fiable.
·Tous
les éléments de la chaîne d’approvisionnement du grain doivent fonctionner de
manière coordonnée et cohérente.
DÉFIS LIÉS À L’ACHEMINEMENT DE MARCHANDISES PAR VOIE TERRESTRE ET
PAR LES PORTS
Dean Wise, BNSF Railway Company
·Les
chemins de fer sont au cœur du système intégré de transport de marchandises de
l’Amérique du Nord. On compte plus de 140 000 km de voies ferrées. Le
système appartient au secteur privé, qui finance son propre développement et sa
propre croissance.
·Il
y a sept chemins de fer de classe 1 en Amérique du Nord, qui dépendent
les uns des autres ainsi que des lignes d’apport plus courtes.
·Les
chemins de fer jouent un rôle très important dans l’importation et
l’exportation de conteneurs, de même que dans les déplacements intermodaux à
l’échelle nationale.
·On
transporte beaucoup de pétrole brut, d’automobiles et de produits agricoles par
rail.
·Les
chemins de fer permettent de transporter près de 40 % de la marchandise
aux États-Unis.
·Parmi
les principaux avantages du transport par rail figurent les suivants :
Øl’économie de carburant;
Øla rentabilité;
Øle respect de
l’environnement;
Øla diminution de la
congestion routière.
·Même
s’il y a récemment eu des catastrophes ferroviaires, on doit reconnaître que la
sécurité ferroviaire s’améliore, notamment grâce à un programme de réduction
des risques à plusieurs couches. D’importants facteurs doivent être pris en
compte en ce qui concerne la sécurité ferroviaire, notamment les
suivants :
Øinvestir dans les
immobilisations pour garantir la fiabilité du réseau;
Øétablir une culture
de la sécurité;
Øcerner de façon
proactive les problèmes relatifs à l’équipement ou aux voies ferrées;
Øétablir des
protocoles de fonctionnement pour les principaux trains, y compris ceux qui
transportent des matières dangereuses et du pétrole brut, par exemple;
Øoffrir aux
collectivités une formation sur les interventions relatives aux matières
dangereuses;
Øappuyer les mesures
de sécurité liées aux wagons‑citernes.
·La
capacité ferroviaire est un enjeu complexe; certains facteurs doivent être pris
en compte, notamment les suivants :
Øl’infrastructure, y
compris les gares et les voies ferrées;
Øles ressources
mobiles, y compris les locomotives, le personnel et les wagons;
Øles activités de
planification et d’exécution, y compris celles liées à la conception des
services et aux communications.
·En
ce qui concerne les chemins de fer, à court terme, il importe de mettre
l’accent sur la rapidité de déplacement, car bien souvent, le nombre de wagons
est suffisant si la rapidité est assez élevée; à long terme, on doit chercher à
étendre l’infrastructure.
·Parmi
les défis qui se posent en ce qui concerne les politiques publiques sur le
transport aux États-Unis, on compte les suivants :
Øle financement des
autoroutes;
Øles investissements
dans les routes de raccordement et les routes collectrices intermodales;
Øla réforme des
autorisations relatives aux installations et la rapidité des approbations à cet
égard;
Øl’acceptabilité
sociale, ou la confiance du public, de même que les communications avec les
collectivités, à mesure que la croissance des chemins de fer se poursuit;
Øles nouvelles façons
de collaborer, notamment avec les conseils consultatifs des États qui sont
responsables de la planification relative aux marchandises et au transport
ferroviaire, les sociétés ferroviaires et le département des Transports des
États-Unis;
Øla planification du
corridor multimodal.
DÉFIS LIÉS À L’ACHEMINEMENT VERS
LES MARCHÉS DES CONTENEURS AINSI QUE DES PRODUITS AGRICOLES ET ÉNERGÉTIQUES EN
VRAC ET D’AUTRES MARCHANDISES : UNE PERSPECTIVE AMÉRICAINE
Sam Ruda, port de Portland
·Aux
États-Unis, en ce qui concerne la capacité des ports et l’appui aux
infrastructures (routes, chemins de fer, ponts et postes à quai), on a mis
l’accent sur un seul et unique aspect, c’est-à-dire les conteneurs.
·Les
prévisions liées à la demande relative aux marchandises se sont avérées
nettement erronées, plus particulièrement en ce qui concerne le déplacement de
produits en vrac, y compris le déplacement de produits énergétiques et
agricoles et de minéraux.
·Dans
le Nord-Ouest du Pacifique, les considérations politiques associées à certains
produits, comme le charbon, le pétrole brut et le gaz naturel liquéfié, ont
bloqué et ralenti le développement d’infrastructures portuaires essentielles;
de plus, les échéanciers sont devenus très complexes.
·On
s’attend à ce que la quantité de marchandises dans la région du Nord-Ouest du
Pacifique augmente à un rythme qui dépassera celui généré par le canal de
Panama amélioré.
·Aux
États-Unis, le gouvernement fédéral n’intervient pas de façon coordonnée dans
la planification, le financement et le développement de l’infrastructure
portuaire, alors qu’il le fait dans le secteur aéroportuaire. À l’heure
actuelle, l’horizon de planification s’étend sur plusieurs décennies.
·Chaque
année, plus de 1 500 navires de charge parcourent le fleuve Columbia.
·Les
ports de Portland et du cours inférieur du fleuve Columbia sont bien situés; ce
sont de bonnes portes d’exportation pour les régions productrices en croissance
de l’Amérique du Nord.
·De
nombreux ports du Nord-Ouest du Pacifique pourraient être agrandis, car des
terrains sont disponibles.
·De
l’avis général, la taxe sur l’essence des États-Unis doit augmenter; elle n’a
pas été augmentée depuis qu’elle a été instaurée en 1997.
·À
l’heure actuelle aux États-Unis, les programmes de financement du transport
offert par les États sont axés sur l’amélioration des routes, et non sur
d’autres modes de transport.
·La
frontière entre les États-Unis et le Canada devient de plus en plus inutile; on
devrait l’ignorer et considérer le tout comme un réseau et une région.
·L’Amérique
du Nord devient un producteur concurrentiel de produits qui sont transportés
par train et acheminés par les ports.
·Les
Chinois tentent activement de contrôler davantage leurs chaînes d’approvisionnement.
DÉFIS LIÉS À L’ACHEMINEMENT VERS
LES MARCHÉS DES CONTENEURS AINSI QUE DES PRODUITS AGRICOLES ET ÉNERGÉTIQUES EN
VRAC ET D’AUTRES MARCHANDISES : UNE PERSPECTIVE CANADIENNE
Katherine Bamford, Port du Grand
Vancouver
·Pour
que la capacité des transports demeure durable, il faut :
Ømettre en place une
infrastructure adéquate;
Øassurer le rendement
et la fiabilité;
Øfaire de la
planification à long terme.
·Un
port n’est efficace que dans la mesure où il dispose aussi de connexions
ferroviaires efficaces.
·Au
Canada, les autorités portuaires ont pour responsabilité de faire progresser le
programme d’échanges commerciaux internationaux du Canada; elles doivent tenir
compte de la santé de l’environnement et des collectivités où elles exercent
leurs activités.
·Le
port de Vancouver est le quatrième port en importance en Amérique du Nord
selon le tonnage, et il est le plus diversifié, car il accueille tous les types
de navires suivants :
Ønavires de croisière;
Øvraquiers;
Ønavires porte‑conteneurs;
Ønavires de
marchandises diverses.
·Le
port de Vancouver occupe une position stratégique puisqu’il est la plus grande
porte d’entrée du Canada, notamment pour la Chine, le Japon et la Corée du Sud,
qui représentent plus de 50 % du volume du port.
·Les
modèles de financement conjoint, auxquels participent divers ordres de
gouvernement et partenaires du secteur privé, fonctionnent.
·Il
est possible de bâtir la capacité de la porte d’entrée de diverses façons,
notamment :
Øen construisant des
infrastructures, que ce soit dans les terminaux ou à l’extérieur de ceux‑ci;
Øen lançant de grands
projets d’immobilisations dans les ports;
Øen acceptant les
investissements du secteur privé.
·Pour
pouvoir garantir le rendement et la fiabilité, les activités des
quatre partenaires de la prestation des services (main-d’œuvre, transport
ferroviaire, transport par camion et transport par bateau) doivent être
harmonisées.
·Pour
ce qui est de la planification à long terme, il faut surtout déplacer le plus
rapidement possible les marchandises qui se trouvent sur les quais et élaborer
des plans en vue de procéder de cette façon à l’avenir.
RÉSEAU DE TRANSPORT DU NOUVEAU PARTENARIAT DE L’OUEST
Michael Crawford, ministère des Transports et de l’Infrastructure
de la Colombie-Britannique
·Le
nouveau partenariat de l’Ouest a pour objectif de renforcer l’économie des
provinces de l’Ouest canadien.
·Il
est important de collaborer pour atteindre les objectifs fixés.
DÎNER‑CONFÉRENCE
La première ministre Christy Clark, Colombie-Britannique
·La
chance, combinée à un travail acharné et à des objectifs précis, nous ouvre les
portes d’un avenir sans limites.
·Nous
nous concentrons sur la sécurité énergétique, la croissance économique et la
protection de l’environnement pour que nos enfants aient l’avenir que nous estimons
qu’ils méritent.
·L’une
des générations précédentes a investi dans l’hydroélectricité, si bien que le
Canada est aujourd’hui un chef de file en matière d’énergie propre. Le moment
est maintenant venu de faire des investissements pour la prochaine génération.
·Nous
devrions choisir d’être la génération qui change les choses, au lieu d’être
celle qui n’en a pas fait assez.
·En
ce moment, des perspectives extraordinaires s’offrent à nous pour ce qui est de
la réduction des gaz à effet de serre à l’échelle internationale.
·Étant
donné que l’économie de la Chine est très grande, un objectif de réduction des
gaz à effet de serre peu élevé dans ce pays aurait d’énormes répercussions.
·La
qualité de l’air est un problème mondial. Par exemple, si l’air est de meilleure
qualité en Chine, il sera aussi de meilleure qualité à Los Angeles.
·Les
législateurs doivent aller au-delà des considérations politiques et s’engager à
travailler en collaboration.
·La
côte Ouest des États-Unis et du Canada forme une région intégrée du point de
vue du commerce, du tourisme, de l’infrastructure et des écosystèmes.
·De
plus en plus, les gouvernements nationaux jouent un rôle de moindre importance,
alors que les gouvernements des États, des provinces et des territoires, eux,
jouent un rôle de plus en plus important, tout comme leurs dirigeants, qui sont
dynamiques et ambitieux.
MENTION DU PAYS D’ORIGINE SUR L’ÉTIQUETTE : LE POINT SUR LA
SITUATION ACTUELLE
Martin Rice, Conseil canadien du porc
·Les
États-Unis ont imposé des exigences en ce qui concerne la mention du pays
d’origine sur l’étiquette, qui est devenue obligatoire à l’automne 2008 et
qui a causé des pertes de marchés pour le Canada et les États-Unis du jour au
lendemain. Dans ce contexte, il n’est approprié d’inscrire la mention
« États-Unis » que si l’animal est né aux États-Unis, y a été élevé
et y a été transformé; des exemptions existent pour les viandes transformées,
les services d’alimentation et les petits supermarchés.
·L’Accord
de libre-échange nord-américain (ALENA) avait pour objectif d’ouvrir les
frontières et de créer des occasions de profiter des avantages comparatifs. Or,
les exigences relatives à la mention du pays d’origine sur l’étiquette vont à
l’encontre des intentions qui sous-tendent l’ALENA.
·Les
exigences imposées par les États-Unis en ce qui concerne la mention du pays
d’origine sur l’étiquette créent des obstacles aux échanges commerciaux libres
et ouverts, et elles vont à l’encontre des obligations en matière de commerce
international, comme le montre la contestation du Canada devant l’OMC. De plus,
elles causent du tort à bien des gens dans l’industrie du bétail et de la
viande aux États-Unis.
·Certains
groupes croient que les exigences relatives à la mention du pays d’origine sur
l’étiquette violent les dispositions relatives à la liberté d’expression que
l’on trouve dans la Constitution des États-Unis.
·Les
exigences relatives à la mention du pays d’origine sur l’étiquette sont
motivées par les intérêts protectionnistes d’un segment donné de l’industrie du
bétail des États-Unis; elles ne sont pas attribuables à des groupes de défense
des consommateurs.
·La
position occupée par l’Amérique du Nord, qui est la principale source mondiale
de bœuf et de porc de haute qualité, est menacée par les exigences relatives à
la mention du pays d’origine sur l’étiquette imposées par les États-Unis.
·Le
Canada ne s’oppose pas à la mention du pays d’origine sur l’étiquette, qu’il
perçoit comme une occasion de marketing qui devrait exister sur une base
volontaire; cela dit, un système rendant obligatoire la mention du pays
d’origine sur l’étiquette donne lieu à des coûts obligatoires, sans accroître
les avantages pour les consommateurs sur le plan de la qualité ou de la
salubrité, et il pourrait créer des attentes chez les consommateurs, qui
voudraient en savoir plus sur les ingrédients génétiquement modifiés.
·Le
7 juin 2013, le Canada a publié une liste de mesures de rétorsion
éventuelles; cela dit, il préférerait régler cette question avec les États-Unis
sans qu’il y ait d’autres litiges et recours en ce qui concerne l’imposition de
surtaxes de rétorsion.
·Diverses
solutions sont possibles pour ce qui est des exigences relatives à la mention
du pays d’origine sur l’étiquette imposées par les États-Unis, y compris
l’étiquetage volontaire, l’abrogation de cette disposition ou encore une
exigence d’étiquetage « Fabriqué en Amérique du Nord ».
·À
l’heure actuelle, compte tenu d’une exigence figurant dans la loi agricole
américaine, le département de l’Agriculture des États-Unis examine les
répercussions des exigences relatives à la mention du pays d’origine sur
l’étiquette.
LOI SUR LA MODERNISATION DE LA SALUBRITÉ DES ALIMENTS DES ÉTATS‑UNIS
ET LOI SUR LA SALUBRITÉ DES ALIMENTS AU CANADA
Lyzette Johnston, Agence canadienne d’inspection des aliments
·Partout
dans le monde, on modernise les règlements liés aux aliments en raison de
divers facteurs, dont les suivants :
Øla mondialisation et
l’augmentation des exportations d’aliments;
Øla consolidation au
sein de l’industrie agroalimentaire;
Øles demandes des
consommateurs;
Øles changements
technologiques liés à la production et à la transformation des aliments;
Øla nécessité de gérer
les agents pathogènes et les maladies et d’intervenir à cet égard;
Øles nouvelles
approches en science et en technologie;
Øles mesures prises
par les partenaires commerciaux en ce qui concerne la modernisation.
·Au
Canada, le plan d’action visant à garantir la salubrité des aliments destinés
aux Canadiens comporte les quatre éléments suivants, qui seront abordés
avant que l'on passe aux plantes et aux animaux :
Ørègles de salubrité
plus rigoureuses;
Øinspection;
Øservice;
Øinformation pour les
consommateurs.
Bob Ehart, National Association of State Departments of
Agriculture
·Aux
États-Unis, les problèmes de salubrité des aliments ont fait la manchette à
plusieurs reprises entre 2006 et 2010, notamment les problèmes relatifs aux
épinards, aux cantaloups et à la mélamine dans les aliments pour animaux
importés de la Chine. Les exigences relatives à la salubrité des aliments ont
donc été modernisées aux États-Unis.
·Dans
la mesure du possible, et compte tenu de la quantité d’aliments qui sont
importés, il est essentiel de faire de la salubrité des aliments une priorité à
l’échelle mondiale.
·À
l’heure actuelle, 20 États américains sont responsables de la salubrité
des aliments; les départements responsables de l’agriculture dans les États
s’occupent de la santé publique, et ils comprennent mieux, à l’échelle locale,
la production de fruits et légumes et d’aliments pour animaux.
·Une
bonne approche consiste à renseigner les gens avant de prendre des règlements.
·La
vérification de la conformité, une responsabilité qui incombe aux États, réduit
la nécessité d’appliquer les lois, une responsabilité qui incombe au
gouvernement fédéral. Par ailleurs, la Food and Drug Administration des
États-Unis devrait se concentrer sur les importations, tandis que les États,
eux, devraient se concentrer sur les aliments produits au pays.
·L’avenir
de l’agriculture, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est en péril.
·Il
existe un antagonisme inévitable entre l’idée de bien faire les choses et
l’idée de faire ce qu’il faut.
RÔLE JOUÉ PAR L’AGRICULTURE ET RÉPERCUSSIONS SUR LES ACCORDS
COMMERCIAUX INTERNATIONAUX
L’honorable Rob Merrifield, C.P., député, Chambre des communes du
Canada
·À
ce jour, l’ALENA est le plus important accord commercial jamais signé; cela
dit, le Partenariat transpacifique, qui fait l’objet de négociations, a un
potentiel énorme.
·En
ce qui concerne les accords de libre‑échange conclus par les États-Unis,
le fait que le président Obama ne fasse pas suffisamment la promotion du
commerce pose problème.
·Parce
qu’il s’agit d’une question délicate, l’agriculture est généralement le dernier
aspect qui est réglé lors des négociations commerciales. Au Canada, la gestion
de l’offre représente un sujet délicat, tandis qu’aux États-Unis, ce sont le
coton et le sucre qui sont des produits sensibles.
·Aux
États-Unis, environ 8 millions d’emplois dépendant des échanges
commerciaux avec le Canada.
·La
classe moyenne du Canada est la plus riche du monde. Au pays, les institutions
financières sont solides, l’impôt des sociétés est peu élevé, de nombreux
accords de libre‑échange ont été conclus et le ratio de la dette au
produit intérieur brut est bon. Par ailleurs, notre pays est reconnu comme un
bon endroit où faire des affaires.
·Les
exigences obligatoires imposées par les États-Unis en ce qui concerne la
mention du pays d’origine sur l’étiquette vont à l’encontre des exigences de
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et elles représentent une barrière
commerciale non tarifaire.
·Les
États-Unis ne peuvent pas atteindre la prospérité en passant par les dépenses
ou la taxation.
Jason Hafemeister, ministère de l’Agriculture des États-Unis
·Les
exportations agricoles sont importantes pour les États-Unis; par conséquent,
l’accès aux marchés internationaux est aussi important.
·La
Chine est le principal marché d’exportation des produits agricoles des
États-Unis; ceux-ci participent à des négociations commerciales avec divers
pays et régions, y compris le Japon, l’Union européenne et les pays du
Partenariat transpacifique.
·Les
exportations agricoles sont dictées par certains facteurs, dont les
suivants :
Øla population;
Øla prospérité;
Øles accords de
libre-échange.
·Les
accords de libre-échange rendent les pays plus riches et réduisent ou éliminent
les obstacles au commerce.
·Lorsque
des accords commerciaux sont conclus, il serait utile que le président des
États-Unis ait le pouvoir de promouvoir le commerce.
·Parce
que les progrès sont insuffisants en ce qui concerne l’OMC, certains pays
cherchent à conclure des accords de libre-échange bilatéraux et régionaux; cela
dit, l’OMC joue un rôle important en raison des dispositions qu’elle a adoptées
sur le règlement des différends. Par ailleurs, elle a une vaste portée, car
elle exerce ses activités auprès de nombreux pays.
·Les
barrières commerciales non tarifaires peuvent causer plus de problèmes que les
droits de douane.
Frederic Seppey, Agriculture et
Agroalimentaire Canada
·Lorsqu’on
regarde à l’extérieur de l’Amérique du Nord, on constate que le Canada et les
États-Unis ont de nombreux intérêts communs. Ces pays entretiennent des liens
solides et durables, ils sont plus forts lorsqu’ils travaillent en
collaboration, et ils ont de nombreux objectifs communs.
·La
politique commerciale va au-delà des accords de libre-échange; ainsi, la
trousse à outils de la politique commerciale comprend les éléments
suivants :
Øles accords de
libre-échange déjà signés, y compris leurs dispositions sur le règlement des
différends;
Øles accords de
libre-échange qui font l’objet de négociations, y compris les accords
bilatéraux, régionaux ou multilatéraux;
Øl’accès aux marchés,
y compris les politiques sur le développement des marchés et l’importation;
Øles institutions
internationales, y compris l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture et le Codex Alimentarius.
·Lorsqu’il
ne se passe rien à l’OMC, les négociations relatives au Partenariat
transpacifique servent en quelque sorte d’indicateur pour ce qui est des
accords commerciaux multilatéraux.
·Lorsqu’il
faut négocier certaines questions liées à l’agriculture dans le contexte des
accords de libre-échange, il faut notamment prendre en compte les aspects
suivants :
Øl’accès aux marchés;
Øles mesures
sanitaires et phytosanitaires;
Øles entreprises
d’État;
Øles règles d’origine.
·Pour
le Canada, l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union
européenne est le plus important accord commercial depuis l’ALENA. Un accord de
principe a été annoncé le 18 octobre 2013.
·Les
négociations relatives à l’accord de libre-échange entre le Canada et la Corée
du Sud se sont terminées le 11 mars 2014; l’accord devrait entrer en
vigueur le 1er janvier 2015.
·Les
négociations relatives à un accord de libre-échange entre le Canada et le Japon
ont été entreprises en 2012; les deux pays participent aux négociations
entourant le Partenariat transpacifique.
·En
ce qui concerne l’OMC, les négociations liées au cycle de Doha sont importantes
du point de vue de l’accès aux marchés, du soutien intérieur et des subventions
à l’exportation; après la réunion de Bali, on a entretenu certains espoirs pour
ce qui est de ces négociations, mais il est difficile de les relancer.
DÉJEUNER‑CONFÉRENCE
Elyse Allan, GE Canada
·L’innovation
est essentielle à la réalisation d’un plan gagnant, et elle doit être utilisée
en tant que stratégie gagnante. L’innovation doit être importante et
audacieuse.
·Les
pays les plus novateurs sont ceux où la collaboration entre les établissements
d’enseignement et les entreprises est la plus forte.
·Puisque
la concurrence peut survenir rapidement et de façon inattendue et qu’elle peut
proposer une nouvelle valeur, il faut surtout chercher à déterminer ce dont
nous avons besoin pour innover.
·Depuis
la crise économique et financière mondiale, le marché mondial a énormément
changé. Par exemple, il est beaucoup plus instable, les gouvernements
interviennent et pratiquent le protectionnisme, la croissance a été plus lente
que prévu et les marchés émergents sont plus localisés.
·Malgré
les défis existants, l’avenir est prometteur, y compris dans les secteurs
suivants :
Øle gaz;
Øla fabrication de
pointe;
Øle réseau Internet
industriel.
·La
révolution provoquée par l’exploitation du gaz de schiste a modifié
fondamentalement la dynamique du marché de l’énergie.
·Pour
ce qui est de la fabrication de pointe, il est maintenant possible d’établir
des liens numériques entre tous les éléments de la chaîne d’approvisionnement
au moyen d’un seul système cohérent et intelligent.
·En
ce qui concerne le réseau Internet industriel, les métadonnées peuvent être
utilisées pour accroître la productivité.
·Il
est essentiel de stimuler l’innovation au moyen de technologies perturbatrices
et de nouveaux modèles d’affaires pour assurer la prospérité des entreprises.
·Il
est important de concrétiser les idées et de le faire de façon créative.
·Le
GE Global Innovation Barometer a permis de tirer les quatre principales
conclusions suivantes :
ØDans le monde où nous
vivons, il faut pouvoir trouver des solutions; nous devons donc favoriser les
attitudes créatives et être prêts à faire face aux perturbations.
ØLa collaboration, qui
permet de progresser plus vite, est un risque qui en vaut la peine, malgré les
inquiétudes entourant la protection de la propriété intellectuelle. Compte tenu
de l’émergence du savoir mondial et de la démocratisation de technologie, à
l’échelle mondiale, 59 % des entreprises ont recours à l’innovation libre.
ØLes gouvernements ont
un rôle à jouer en ce qui concerne l’innovation, notamment en réduisant la
paperasserie requise pour avoir accès à l’aide financière, en mettant en œuvre
de solides mesures de protection des droits de propriété industrielle, en
facilitant l’embauche de talents étrangers, en veillant à ce que les programmes
scolaires correspondent aux besoins des entreprises, en encourageant la
prochaine génération d’entrepreneurs et en appuyant la collaboration entre le
gouvernement et le secteur privé de même que la collaboration entre les divers
ordres de gouvernement.
ØLe pouvoir des
données analytiques doit être exploité. Ainsi, il faut trouver des personnes
qui sont capables de donner un sens à de grandes quantités de données en les
convertissant en renseignements stratégiques, et il faut établir des liens
entre ces données afin de déterminer leur pertinence.
·Il
faut faire preuve d’innovation dans quatre domaines. Ainsi :
Øil faut accepter le
changement et faire d’énormes paris;
Øil est important de
collaborer de façon constructive, car ainsi, il pourrait se produire certaines
choses qui, autrement, n’auraient pas lieu.
Øles gouvernements
devraient participer à l’élaboration de politiques et de programmes efficaces.
Øles innovations
devraient être mises à contribution pour contribuer à « l’équation des
talents ».
·Un
bon leader fait toute la différence au sein d’une entreprise en difficulté; un
bon leader peut motiver les gens à adopter les changements et à s’engager du
fond du cœur.
IMPORTANCE DU COMMERCE BILATÉRAL POUR LE NORD‑OUEST DU PACIFIQUE
L’honorable Rob Merrifield, C.P., député, Chambre des communes du
Canada
·Le
Canada et les États-Unis entretiennent les plus importantes relations
bilatérales commerciales dans le monde, mais nous devons tout de même chercher
à atténuer notre frontière commune et à accroître la productivité.
·Tous
les événements qui surviennent sur la scène mondiale ont une incidence sur le
commerce.
·Le
Plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada cible des secteurs qui
affichent une croissance pour le commerce.
·Le
Canada doit pouvoir soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux. Le plan
d’action Par-delà la frontière et les initiatives de collaboration en matière
de réglementation sont des outils qui nous permettent de nous attaquer au
protectionnisme ainsi qu’aux obstacles à la frontière que le Canada partage
avec les États-Unis.
·L’Accord
économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne est
l’accord commercial le plus exhaustif du monde. En comparaison, l’ALENA semble
désuet.
·Le
Canada signe des accords de libre-échange et participe à diverses négociations
commerciales.
L’honorable Ron Cannan, C.P., député, Chambre des communes du
Canada
·L’un
des signes les plus clairs montrant que le commerce mène au développement
économique est probablement apparu lorsque les pays du monde entier ont essayé
de se remettre de la récente crise économique et financière mondiale. En
réaction à cette crise, les dirigeants des pays membres du Groupe des
vingt (G20) se sont réunis en novembre 2008, et ce groupe est ainsi
devenu le principal forum de coopération économique à l’échelle nationale.
·Comme
le montrent bon nombre de déclarations faites par les dirigeants des pays
membres du G20, y compris par le premier ministre du Canada et le président des
États-Unis, le protectionnisme est perçu comme une orientation stratégique à
éviter. Par exemple, en 2008, les dirigeants ont souligné à quel point il était
important de rejeter le protectionnisme et de ne pas adopter une orientation
égocentrique en période d’incertitude financière. Ils se sont aussi engagés à
ne prendre aucune de trois mesures suivantes jusqu’à la fin de 2010 :
Øériger de nouveaux
obstacles aux investissements ou au commerce des produits et services;
Øimposer de nouvelles
restrictions en ce qui concerne les exportations;
Ømettre en œuvre des
mesures qui vont à l’encontre de celles de l’OMC pour stimuler les
exportations.
·Lors
de leur réunion d’avril 2009, les dirigeants des pays membres du G20 se sont de
nouveau engagés à s’abstenir d’ériger de nouveaux obstacles aux investissements
ou au commerce, d’imposer de nouvelles restrictions en ce qui concerne les
exportations ou encore de mettre en œuvre des mesures qui vont à l’encontre de
celles de l’OMC. À ce moment, ils se sont aussi engagés à signaler toute mesure
de ce type à l’OMC et à prendre des mesures correctives le plus rapidement
possible.
·Le
protectionnisme, de même que l’appui continu au libre‑échange et aux
investissements, qui sont perçus comme des outils menant à la reprise
économique, ont également été à l’ordre du jour de la rencontre de
septembre 2009 des dirigeants des pays membres du G20. Ceux-ci ont alors
indiqué qu’il était essentiel de poursuivre la relance du commerce et des
investissements à l’échelle internationale afin de rétablir la croissance
mondiale et qu’il fallait s’unir pour lutter contre le protectionnisme et
garantir un marché ouvert et libre.
·Même
si les dirigeants des pays membres du G20 s’étaient engagés à appuyer le
libre-échange et les investissements et à éviter les mesures visant à
restreindre le commerce, des commentateurs ont fait valoir que certains pays
n’ont pas respecté leurs engagements à cet égard.
·Des
recherches menées par la Banque mondiale indiquent que des politiques
protectionnistes ont été adoptées après les engagements pris par les dirigeants
des pays membres du G20, et certaines organisations, comme l’OMC et le Fonds
monétaire international, ont fait valoir que le protectionniste menace la
reprise après la crise financière et économique qui a secoué le monde entier.
·Les
dispositions « Buy American » (achat américain) des États-Unis sont
un exemple d’attitude protectionniste qui doit être évitée.
·Même
si, en 2010, le Canada et les États-Unis sont parvenus à un accord avantageux
pour les deux parties en ce qui concerne l’approvisionnement dans le
contexte de la loi américaine sur la relance et le réinvestissement, qui
prévoyait un plan de relance de 787 milliards de dollars approuvé par le
Congrès américain en 2009 ainsi que des exigences « Buy American »
pour le fer, l’acier et les produits manufacturés, et même si les États-Unis
avaient indiqué qu’ils prenaient au sérieux leurs obligations énoncées à
l’article XXII.6 de l’Accord sur les marchés publics de l’OMC, qui a été
révisé, le Canada continue de s’inquiéter des mesures prises par les États-Unis
en ce qui concerne les dispositions « Buy American ».
·En
juin, lors d’une rencontre du comité de l’OMC qui supervise l’Accord sur les
marchés publics, le Canada s’est opposé aux exigences « Buy
American » énoncées dans diverses lois déjà adoptées ou devant être
adoptées.
·Apparemment,
l’Union européenne, le Japon et Hong Kong partagent les préoccupations du
Canada, et il y a environ un an, des associations commerciales des États-Unis
ont invité les législateurs du Congrès américain à s’opposer aux lois
comprenant des dispositions « Buy American », entre autres parce que
de telles dispositions pourraient motiver d’autres pays à imposer des mesures
similaires, qui nuiraient aux exportateurs des États-Unis. Au Congrès, certains
législateurs s’opposent à ces exigences.
·Au
Canada et ailleurs, les dispositions « Buy American » sont perçues
comme des mesures protectionnistes qui nuisent au commerce. Le Canada et les
États-Unis, qui partagent des marchés et des chaînes d’approvisionnement
intégrés et qui entretiennent les liens les plus importants du monde pour ce
qui est du commerce et des investissements, doivent travailler en plus étroite
collaboration; il ne devrait pas exister de telles restrictions entre ces deux partenaires.
·Au
moment où le Canada cherche à établir des échanges commerciaux libres et
équitables et à réduire les obstacles au commerce avec les États-Unis et
d’autres pays, on tente aussi de réduire les obstacles au commerce entre les
provinces et les territoires du Canada.
·Même
si l’Accord sur le commerce intérieur, qui est entré en vigueur il y a
20 ans, est un outil important qui permet de réduire les obstacles au
commerce interprovincial et interterritorial et, par conséquent, d’accroître la
prospérité, certains estiment que cet accord doit être mis à jour, car selon
certaines estimations, les obstacles au commerce interne pourraient coûter
50 milliards de dollars par année.
·Même
si des mesures sont prises en ce qui concerne le transport de boissons
alcoolisées d’une province ou d’un territoire à l’autre, dans d’autres
domaines, les obstacles au commerce interne peuvent nuire à la prospérité des
entreprises et limiter les choix des consommateurs. Il serait donc bon de
consacrer des efforts à certains de ces domaines, comme les suivants :
Øl'inscription et les
rapports extraprovinciaux/extraterritoriaux des entreprises;
Øles normes associées
aux récipients sous pression, comme les chaudières;
Øles mélanges
laitiers, comme les mélanges lait‑soya;
Øles préférences en ce
qui concerne l’approvisionnement en acier;
Øles services offerts
dans le contexte du chapitre de l’Accord sur le commerce intérieur qui porte
sur les marchés publics;
Øla mobilité de la
main-d’œuvre.
·L’élimination
des obstacles inutiles, qu’ils soient internes ou internationaux, envoie le bon
message, permet d’offrir plus de choix, peut donner lieu à des prix plus bas et
appuie la prospérité.
LE POINT SUR LE CONSEIL DE COOPÉRATION EN MATIÈRE DE RÉGLEMENTATION
CANADA–ÉTATS‑UNIS
Bob Carberry, Bureau du Conseil privé du Canada et Alex Hunt, cabinet du président
·Tant
le Canada que les États-Unis ont un système réglementaire solide, mais les
systèmes de ces deux pays sont indépendants; cela donne donc lieu à des
exigences répétitives et à des coûts plus élevés.
·Le
Canada et les États-Unis ont collaboré afin d’harmoniser leur réglementation, y
compris dans le contexte du Conseil de coopération en matière de
réglementation, qui a été annoncé en février 2011. Au départ, le Conseil a
surtout cherché à accroître la coopération en matière de réglementation sur des
enjeux spécifiques visant divers domaines de réglementation.
·Étant
donné que le Canada et les États-Unis coopèrent en matière de réglementation,
il est probable qu’on observe des gains d’efficacité et d’efficience. À
l’avenir, les deux pays se concentreront sur la coopération systémique en
matière de réglementation; ils établiront des partenariats plus étroits,
échangeront des renseignements et collaboreront en ce qui concerne le
financement. En outre, les intervenants seront eux aussi intégrés aux nouveaux
processus, et on adoptera une mentalité axée sur les possibilités et les
avantages.
·La
prochaine étape en ce qui concerne la coopération en matière de réglementation,
qu’on appelle le plan prospectif conjoint, sera dévoilée bientôt.
OBSERVATIONS DES INTERVENANTS AU
SUJET DE LA COOPÉRATION ENTRE LE CANADA ET LES ÉTATS‑UNIS EN MATIÈRE DE
RÉGLEMENTATION
Chris Sands, Hudson Institute
·La
coopération en matière de réglementation entre les États-Unis et le Canada représente
un processus important et révolutionnaire; elle suppose que les deux pays
doivent collaborer, réduire la paperasserie et simplifier la bureaucratie.
·Le
modèle de coopération en matière de réglementation qui est utilisé par
l’Australie et la Nouvelle-Zélande suppose une reconnaissance mutuelle
complète, sauf dans les domaines où des exceptions ont été négociées.
·Il
est peu probable que le président des États-Unis se voit bientôt confier des
pouvoirs en ce qui concerne la promotion du commerce.
·Puisque
le président Obama n’a pas de pouvoirs de ce type, les États-Unis et l’Union
européenne pourraient établir un groupe de coopération en matière de
réglementation.
·Le
Conseil de coopération en matière de réglementation est un modèle qui pourrait
être utilisé par les États ainsi que par les provinces et les territoires pour
les projets relatifs à l’infrastructure transfrontalière, aux espèces
envahissantes, aux diplômes ainsi qu’aux produits utilisés pour la fracturation
hydraulique, entre autres.
Jeff Morris, représentant, Assemblée législative de l’État de
Washington
·Étant
donné que les chaînes d’approvisionnement du secteur manufacturier sont très
intégrées de part et d’autre de la frontière Canada–États-Unis, un changement
qui survient dans un pays touche aussi l’autre pays.
·Les
États ont accès à de nombreuses tribunes; ils peuvent ainsi se réunir et
discuter des questions d’intérêt commun.
·Les
efforts d’harmonisation déployés par les États-Unis et le Canada ont donné lieu
à des avantages, y compris des économies qui sont plus intégrées qu’à l’heure
actuelle.
Dennis Prouse, CropLife Canada
·Dans
de nombreux pays, des entreprises font des affaires de part et d’autre d’une
frontière commune.
·En
ce qui concerne la coopération entre le Canada et les États-Unis en matière de
réglementation, il n’est pas nécessaire d’établir un superorganisme pour
coordonner les efforts; au lieu de cela, les organismes existants devraient
pouvoir travailler directement avec leurs homologues de l’autre pays.
·Il
faut prendre les mesures suivantes :
Øréduire le fardeau de
la collecte de données associée aux règlements;
Øenvisager la
possibilité d’examiner conjointement les règlements;
Øappuyer la
transmission électronique des renseignements relatifs à la réglementation.
·Les
règlements doivent suivre la technologie, qui évolue rapidement.
·Tant
le Canada que les États-Unis ont un système réglementaire fondé sur des données
scientifiques ainsi que des lois sur le commerce fondées sur des règles.
Bill Tam, Association de l’industrie technologique de la
Colombie-Britannique
·Les
petites entreprises ont des ressources limitées et elles doivent se concentrer
sur leurs grandes priorités.
·Il
faut apporter des améliorations, notamment dans les domaines suivants :
Øla mobilité de la
main-d’œuvre;
Øla réforme des droits
de propriété intellectuelle;
Øl’harmonisation par
les organismes de normalisation.
Patrick Kole, Idaho Potato Commission
·Les
mesures sanitaires et phytosanitaires sont utilisées pour restreindre les
échanges commerciaux.
·Il
faut faire confiance aux organismes de réglementation, qui doivent se
concentrer sur les données scientifiques.
·Parce
qu’ils jouent un rôle de laboratoire, les États, les provinces et les
territoires devraient mener la charge en déterminant ce qui fonctionne.
Larry Delver, Producteurs de bœuf de l’Alberta
·La
prospérité du Canada et des États-Unis, qui sont chacun le client le plus
important de l’autre pays, passe par les exportations; cela dit, chaque pays ne
doit pas être le seul marché de l’autre pays.
·Les
différends entre le Canada et les États-Unis donnent lieu à un manque de
confiance envers nos produits et ont des répercussions négatives sur nos
marchés d’exportation.
·Le
Canada et les États-Unis devraient résoudre leurs différends et répondre aux
demandes communes de leurs partenaires commerciaux.
DÎNER-CONFÉRENCE
Bruce Heyman, ambassadeur des
États-Unis, Département d’État des États-Unis
·Le
monde dans lequel nous vivons est de plus en plus complexe.
·La
relation entre les États-Unis et le Canada, qui est solide et dynamique,
comprend à la fois des défis et des possibilités; les enjeux liés à la
frontière jouent un rôle clé dans cette relation.
·Le
plan d’action Par-delà la frontière s’inscrit dans un dialogue qui,
essentiellement, a été entrepris après les attaques terroristes du
11 septembre 2001. Des améliorations sont apportées et les
deux pays travaillent en collaboration.
·La
quantité de produits et le nombre de personnes qui traversent les frontières
internationales augmentent de façon exponentielle.
·Étant
donné que les coûts associés à la transmission de renseignements sur papier
sont élevés, il serait bon d’avoir davantage recours à la technologie,
notamment à la transmission électronique des données et à l’identification par
radiofréquence.
·Au
lieu de mettre l’accent sur ce que nous savons déjà, nous devrions plutôt nous
concentrer sur ce que nous ne savons pas. De plus, au lieu d’axer nos efforts
sur les besoins actuels, nous devrions nous concentrer sur les besoins futurs.
·Le
traitement devrait être effectué à l’extérieur des points d’entrée.
Gary Doer, ambassadeur du Canada, ministère des Affaires
étrangères, du Commerce et du Développement du Canada
·Le
Canada et les États-Unis sont des alliés fiables en ce qui concerne les enjeux
de taille.
·La
sécurité du périmètre a été établie il y a 55 ans par l’entremise du
NORAD, qui gère les risques bien avant qu’ils atteignent la frontière. Le même
principe s’applique pour le plan d’action Par-delà la frontière.
·Dans
le cadre de l’initiative Shiprider, le Canada et les États-Unis gèrent
conjointement les risques sur l’eau; cette gestion conjointe est
particulièrement importante dans un monde où les ressources sont limitées.
·Le
risque, la protection des renseignements personnels, le commerce et le tourisme
sont mieux gérés lorsque les pays s’occupent conjointement ces domaines.
·La
valeur du commerce bilatéral est évaluée à 2 milliards de dollars par
jour, et le Canada achète plus de produits et de services des États-Unis que de
tous les pays de l’Union européenne réunis.
·Il
est probable que le Canada et les États-Unis continueront de collaborer pendant
les négociations relatives au Partenariat transpacifique.
·Il
est possible pour l’Amérique du Nord de devenir autonome sur le plan
énergétique au cours des cinq prochaines années et de réduire les
émissions de gaz à effet de serre :
Øen assurant
l’efficience;
Øen utilisant des
sources d’énergie renouvelable;
Øen développant le
secteur gazier;
Øen développant le
secteur pétrolier.
·L’Amérique
du Nord doit établir un réseau nord‑sud et est‑ouest fiable, qui
offre des sources d’énergie renouvelable et non renouvelable.
·Il
y a quatre ans, 19 % du pétrole étranger importé par les États-Unis
provenait du Canada; maintenant, cette proportion a grimpé à 33 %.
·Lorsqu’il
faut transporter de grandes quantités de pétrole, il est plus judicieux d’avoir
recours à des pipelines qu’à des wagons, car ce mode de transport coûte moins
cher, est plus sécuritaire et produit moins d’émissions.
AVENIR DU PLAN D’ACTION PAR-DELÀ LA FRONTIÈRE
David Francis, UPS
·Nous
devrions surtout chercher à accroître la valeur et le volume des échanges
commerciaux.
·Ceux
qui expédient des marchandises de l’autre côté de la frontière pour la première
fois éprouvent parfois des problèmes en ce qui concerne les formalités administratives.
L’honorable Rob Merrifield, C.P., député, Chambre des communes du
Canada
·Pour
ce qui est du projet de pipeline Keystone XL, le message environnemental est
positif.
·Par
rapport au transport ferroviaire, le transport par pipeline est plus sécuritaire
et produit moins d’émissions de gaz à effet de serre.
·Du
point de vue des États-Unis, le pétrole canadien devrait remplacer le pétrole
vénézuélien.
·Les
États-Unis devraient cesser d’interjeter appel des décisions de l’OMC en ce qui
concerne la mention du pays d’origine sur l’étiquette; ils devraient plutôt
travailler avec le Canada pour trouver une solution.
Chris Sands, Hudson Institute
·Une
bonne partie des efforts soutenus sont déployés à la frontière que le Canada et
les États-Unis partagent.
·Le
concept des projets pilotes devrait être étendu de manière à créer des régions
pilotes, et les États, les provinces ainsi que les territoires devraient
participer à titre de partenaires.
·Il
faudrait mettre davantage l’accent sur la transmission électronique des données
et sur la capacité d’extraire ces données.
·Il
faudrait porter une attention particulière aux coûts associés à la conformité à
la frontière que partagent le Canada et les États-Unis, car ils peuvent avoir
un effet dissuasif pour les petites et moyennes entreprises.
Jim Phillips, Alliance canado‑américaine
sur le trafic frontalier
·Le
processus de passage à la frontière entre le Canada et les États-Unis devrait
être optimisé.
·Le
plan d’action Par-delà la frontière comporte certains avantages, mais nous
devrions continuer de déployer des efforts pour que les commerçants dignes de
confiance puissent eux aussi profiter des avantages que NEXUS confère aux
voyageurs dignes de confiance.
Dave Cowen, The Butchart Gardens
·Le
Canada et les États-Unis sont chacun le marché touristique le plus important de
l’autre pays.
·Le
Canada et les États-Unis doivent avoir des processus parallèles en ce qui
concerne la délivrance de visas, et ces processus doivent respecter la
souveraineté de chaque pays.
·Du
point de vue touristique, le Canada et les États-Unis font concurrence à des
pays et à des régions qui atténuent les obstacles au tourisme. Par ailleurs, il
ne faut pas oublier que l’Union européenne comprend 28 pays.
Steve Cryne, Conseil canadien de mutation d’employés
·Il
existe un lien entre la mobilité de la main-d’œuvre et la compétitivité; c’est
entre autres pour cette raison qu’il faut améliorer la mobilité de la
main-d’œuvre de part et d’autre de la frontière Canada–États-Unis.
·Les
employeurs doivent avoir la possibilité d’envoyer des employés de l’autre côté
de la frontière tout en leur offrant certitude et prévisibilité.
·L’Accord
économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne comprend
de meilleures dispositions sur la mobilité de la main‑d’œuvre que celles
figurant dans l’ALENA.
Bob Steele, ministère des
Transports de la Colombie-Britannique
·Le
programme NEXUS est une véritable réussite et il doit être élargi.
·Il
faut prévoir plus d’endroits où tenir les entrevues pour le programme NEXUS.
·Certains
volets du processus d’approbation du programme NEXUS devraient être offerts là
où les gens se trouvent; ainsi, des entrevues « itinérantes »
devraient avoir lieu dans les collectivités, aux points d’entrée, et par
vidéoconférence.
Bruce Heyman, ambassadeur des États-Unis, Département d’État des
États-Unis
·Même
si le plan d’action Par-delà la frontière offre des avantages dans certains
domaines, il existe des contraintes budgétaires, et il faut aussi trouver de
nouvelles sources de revenus (par exemple des frais d’utilisation); de plus, il
faut optimiser le recours à la technologie.
·Il
faudrait utiliser la technologie, plutôt que des ressources humaines, aux
points d’entrée qui sont moins achalandés.
·Certains
corridors de commerce de l’Amérique du Nord se sont formés naturellement à la
verticale.
·Le
nombre d’inscriptions au programme NEXUS devrait augmenter, et il faudrait
élargir le spectre des personnes et des circonstances dignes de confiance.
·Les
projets pilotes menés dans le cadre du plan d’action Par-delà la frontière ont
été caractérisés par l’innovation et la créativité.
Gary Doer, ambassadeur du Canada, ministère des Affaires
étrangères, du Commerce et du Développement du Canada
·Le
programme NEXUS est excellent, et il devrait être élargi et assoupli, notamment
pour ce qui est de l’endroit où les entrevues ont lieu.
·Même
si l’extraction de données est une bonne idée, le Canada et les États-Unis sont
des pays souverains et il est difficile de conclure une entente en ce qui
concerne la protection des renseignements personnels, par exemple.
·Les
États-Unis ont une frontière au nord et au sud, et ces frontières sont
différentes à certains égards.
SERVICE DES DOUANES ET DE LA PROTECTION DES FRONTIÈRES DES ÉTATS‑UNIS
Gil Kerlikowske, département de la Sécurité intérieure des
États-Unis
·Plus
les États-Unis et le Canada travaillent en étroite collaboration et harmonisent
leurs activités, plus les résultats sont positifs pour tous.
·Toutes
les activités entreprises par le Service des douanes et de la protection des
frontières des États-Unis comprennent une évaluation du risque.
·Aux
États-Unis, il est essentiel de procéder à une réforme exhaustive du système
d’immigration.
·La
technologie change la donne et elle doit être mise à contribution dans la
mesure du possible pour réduire les coûts et améliorer l’efficience, entre
autres.
·Étant
donné que de plus en plus de données sont offertes sous forme électronique, il
y aura extraction des données.
·Les
initiatives à guichet unique sont rentables.
·Les
États-Unis et le Canada sont des pays souverains qui ont des principes
différents en ce qui concerne la protection des renseignements personnels.
·Les
projets pilotes permettent de cerner les mesures efficaces et inefficaces.
·Il
est essentiel de garantir la sécurité des chaînes d’approvisionnement et de
réaliser les activités liées à celles-ci en temps opportun.
·Les
gens veulent faire des affaires dans un contexte sûr.
AU‑DELÀ DU PLAN D’ACTION PAR‑DELÀ LA FRONTIÈRE
Kevin O’Shea, Bureau du Conseil privé du Canada
·Le
plan d’action Par-delà la frontière et le Conseil de coopération en matière de
réglementation font partie de la transformation de la gestion de la frontière
commune du Canada et des États-Unis.
·Le
plan d’action Par-delà la frontière a une vaste portée, et il faudra du temps
pour obtenir tous les résultats prévus; les résultats obtenus sont présentés
dans les rapports sur la mise en œuvre.
·Les
deux pays vont adopter une approche axée sur le périmètre pour ce qui est de la
sécurité.
Bradd Skinner, département de la Sécurité intérieure des
États-Unis
·Il
faut faire la promotion du programme NEXUS auprès des touristes et des
voyageurs d’affaires.
·Il
faut favoriser la participation aux programmes destinés aux commerçants dignes
de confiance.
·L’identification
par radiofréquence est une technologie utile.
·Il
est avantageux d’en apprendre le plus possible sur la circulation des biens et
des personnes de part et d’autre de la frontière Canada–États-Unis.
DÉJEUNER‑CONFÉRENCE
Mike Hamilton, Bureau du dirigeant
principal de l’information de l’État de Washington
·Tout
ce que nous savons requiert une infrastructure de technologie de l’information.
·La
cybersécurité est un enjeu économique et régional.
·L’interruption
des services gouvernementaux a une incidence sur le secteur privé.
·Les
cyberattaques peuvent avoir une incidence sur les domaines suivants, par
exemple :
Øle traitement des
eaux;
Øla purification de
l’eau;
Øla distribution de
l’énergie;
Øles réseaux de
communication, y compris ceux des centrales 911, des centres d’appels, des
organismes d’application de la loi, des pompiers et des intervenants d’urgence.
·La
Garde nationale évalue les infrastructures locales essentielles et élabore des
plans d’intervention pour l’ensemble de l’État en cas de perturbations
cybernétiques importantes.
ENJEUX, DÉFIS ET POSSIBILITÉS LIÉS À LA GESTION DE L’EAU AU XXIe SIÈCLE
Jim Honeyford, sénateur, Assemblée législative de l’État de
Washington
·Plusieurs
enjeux liés à l’eau doivent être abordés, dont les eaux pluviales, le contrôle
des inondations et l’approvisionnement en eau.
·Selon
un point de vue, la neige représente en quelque sorte le réservoir d’un État.
Arne Roblan, sénateur, Assemblée législative de l’Oregon
·Le
Nord-Ouest du Pacifique est une région intégrée formée de nombreux États,
provinces et territoires qui dépendent les uns des autres.
·Dans
certains cas, l’eau va vers le Nord avant d’aller vers le Sud.
·Le
stockage de l’eau est un enjeu important, y compris l’endroit où elle est
stockée et l’endroit où l’on s’approvisionne pour être en mesure de la stocker.
Kathleen Williams, représentante, Assemblée
législative du Montana
·Il
existe d’importants enjeux liés à l’eau, dont les suivants :
Øil faut entretenir un
dialogue constructif en ce qui concerne les changements climatiques et la
concurrence pour l’utilisation de l’eau, entre autres;
Øla planification
efficace des eaux par les États;
Øil faut partager les
ressources en eau accessibles.
·Il
faudrait favoriser la conservation de l’eau et promouvoir les nouvelles technologies
relatives à l’eau.
·Il
faut accroître l’étendue des relations entre les décideurs et les instituts de
recherche.
Jim Ogsbury, Western Governors’ Association
·L’eau
est l’une des plus importantes forces qui unifient les États de l’Ouest des
États-Unis et leurs gouverneurs.
·Puisque
les besoins en eau varient à l’échelle des États-Unis, ce sont les États qui
sont les mieux placés pour s’attaquer aux enjeux liés à l’eau, puisque ce sont
eux qui possèdent les connaissances et l’expertise, par exemple, en la matière.
Lynn Kriwoken, ministère de l’Environnement de la
Colombie-Britannique
·L’eau
est essentielle à la santé, à la sécurité, aux collectivités, à l’économie et à
l’environnement, entre autres.
·Il
existe d’importants enjeux liés à l’eau, dont les suivants :
Øles changements
climatiques;
Øle développement de
l’économie et des ressources;
Øla sécurité
alimentaire;
Øla croissance de la
population et le développement urbain;
Øles connaissances sur
l’eau dont nous disposons.
·Lorsqu’il
est question de l’eau, il peut être pertinent de tenir compte des principes
clés suivants :
Øprotéger l’état des
cours d’eau et du milieu aquatique;
Øprendre en compte
l’eau dans les décisions relatives à l’utilisation des terres;
Øréglementer et
protéger l’utilisation des eaux souterraines;
Øréglementer
l’utilisation de l’eau lorsque celle-ci se fait rare;
Øaméliorer la
sécurité, l’utilisation, la gestion efficace et la conservation de l’eau.
Ømesurer l’utilisation
de l’eau et produire des rapports à ce sujet.
Øétablir diverses
approches de gouvernance en ce qui concerne l’eau.
·L’eau
est un sujet touchant personnellement les gens, qui sont un moteur de
changement en ce qui concerne cette ressource et son utilisation.
Andy Ridge, ministère de l’Environnement et du Développement
durable des ressources de l’Alberta
·L’eau
est un enjeu lié non seulement aux changements climatiques, mais aussi à la
cybersécurité.
·Parmi
les domaines sur lesquels il importe d’axer nos efforts en ce qui concerne
l’eau, mentionnons les suivants :
Øl’atténuation des inondations;
Øles espèces
envahissantes;
Øles zones humides;
Øles lacs;
Øl’utilisation de
l’eau;
Øle stockage de l’eau;
Øles systèmes de
traitement de l’eau potable et des eaux usées.
·La
demande en eau augmente en fonction de la croissance de la population et du développement
économique.
Larry Doke, député, Assemblée
législative de laSaskatchewan
·Même
si, dans l’ensemble, l’approvisionnement en eau semble adéquat, l’eau ne se
trouve peut-être pas là où on en a besoin.
·De
nombreuses régions doivent mettre à niveau leurs infrastructures relatives à
l’eau.
·À
certains égards, le drainage des eaux représente un problème du point de vue
agricole.
Heather Jirousek, gouvernement du Yukon
·Il
existe d’importants enjeux liés à l’eau, dont les suivants :
Øles eaux souterraines;
Øl’accès à l’eau
potable;
Øl’utilisation durable
de l’eau;
Øl’échange de
renseignements sur l’eau;
Øles changements
climatiques.
DÎNER‑CONFÉRENCE
Steve Bullock, gouverneur du
Montana
·Pour
réussir, il faut s’unir, travailler en collaboration et demeurer unis.
·Contrairement
au gouvernement fédéral des États-Unis, les gouvernements des États américains
ainsi que des provinces et des territoires canadiens sont à la recherche de
solutions; ils ne mettent pas l’accent sur la partisanerie.
·Il
est possible d’être responsables sur le plan fiscal, tout en s’occupant des
citoyens comme il se doit.
·Les
parties doivent collaborer afin d’exercer une réelle influence; il est
déraisonnable de s’attendre à ce que le gouvernement ou le secteur privé fasse
tout par lui-même.
·Ceux
qui dirigent les entreprises accordent beaucoup d’intérêt aux systèmes
d’éducation, car ils ont besoin d’un nombre suffisant de travailleurs possédant
les compétences requises.
·Les
problèmes peuvent donner lieu à des possibilités.
SÉCURITÉ ET CAPACITÉ FERROVIAIRES : PRÉPARATION ET INTERVENTION
EN CAS DE DÉVERSEMENT D’HYDROCARBURES
Richard Neufeld, sénateur, Sénat du Canada
·La
sécurité ferroviaire, ou l’absence de sécurité en la matière, fait la
manchette, surtout à cause des déraillements, des explosions et des incendies,
comme ceux qui sont survenus à Lac-Mégantic, au Québec, il y a à peine plus
d’un an, à Gainford, en Alberta, en octobre 2013, près d’Aliceville, en
Alabama, en novembre 2013, près de Casselton, dans le Dakota du Nord, en
décembre 2013, à Plaster Rock, au Nouveau-Brunswick, en janvier 2014,
et à Lynchburg, en Virginie, en avril 2014.
·Il
y a presque un an, le Comité sénatorial permanent de l’énergie, de
l’environnement et des ressources naturelles (le Comité sénatorial de l’énergie)
a publié un rapport intitulé Transporter l’énergie en toute sécurité :
Une étude sur la sécurité du transport des hydrocarbures par pipelines, navires
pétroliers et wagons‑citernes au Canada; le comité avait entrepris
cette étude le 28 novembre 2012, environ sept mois avant la
catastrophe de Lac‑Mégantic.
·Étant
donné que l’on produit de plus en plus d’hydrocarbures en Amérique du Nord et
qu’il faut trouver des débouchés et diversifier les marchés d’exportation,
l’étude menée par le Comité sénatorial de l’énergie avait pour objectif
« d’examiner l’état actuel des plans de prévention et d’urgence en cas de
déversements, ainsi que les régimes réglementaires encadrant la préparation et
les interventions en matière d’urgence relevant de la compétence fédérale, et
de faire des recommandations afin d’améliorer la sécurité du public et la
protection de l’environnement ».
·Même
si la grande majorité des hydrocarbures canadiens sont transportés en toute
sécurité, sans qu’il ait d’incident, par les pipelines, les navires pétroliers
et les wagons‑citernes, aucune activité n’est sans danger, et il arrive
que des accidents se produisent. Les problèmes liés au transport ferroviaire
des hydrocarbures ont pris une grande importance à la suite de la catastrophe
de Lac‑Mégantic, qui est survenue au moment où le Comité sénatorial de
l’énergie mettait la touche finale à son rapport.
·Quelques
mois après la publication du rapport du Comité sénatorial de l’énergie, la
ministre fédérale des Transports du Canada a demandé au Comité permanent des
transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes
du Canada (le Comité des transports de la Chambre des communes) d’étudier le
système canadien permettant de garantir la sécurité du transport des
marchandises dangereuses, de même que le rôle joué par les systèmes de gestion
de la sécurité dans tous les modes de transport; en juin 2014, le Comité
des transports de la Chambre des communes a présenté son rapport intitulé Rapport
intérimaire sur l’examen de la sécurité ferroviaire, et il poursuivra ses
travaux en mettant l’accent sur le transport aérien, maritime et terrestre.
·Les
pipelines assurent le transport de près de 97 % de la production
quotidienne de gaz naturel et de pétrole de la zone côtière vers les marchés du
Canada et des États‑Unis; au Canada, on compte environ
71 000 kilomètres de pipelines sous réglementation fédérale, et la
majorité d’entre eux sont des pipelines de transport des matières brutes, et
non des pipelines de collecte ou de distribution.
·De
2000 à 2011, 99,9996 % du pétrole brut et des produits pétroliers ont été
transportés par les pipelines sous réglementation fédérale au Canada sans qu’il
y ait de déversement; ce taux de réussite très élevé n’est pas étonnant, car
les systèmes de transport du Canada sont très réglementés; ils comprennent des
cadres réglementaires, des systèmes de gestion ainsi que des normes et des
pratiques destinées à garantir la sécurité.
·Même
si la prévention des accidents est au cœur de presque tous les aspects du système
de pipelines, il arrive que des accidents se produisent et qu’il y ait une
fuite de carburant. Deux des treize recommandations du Comité sénatorial
de l’énergie portaient sur les pipelines :
ØQue l’Office national
de l’énergie travaille en collaboration avec les sociétés réglementées et avec
les experts du domaine de la culture de la sécurité à l’élaboration d’un
programme obligatoire de vérification de la culture de sécurité;
ØQue le gouvernement
fédéral appuie les efforts visant à créer un point national de contact et
d’information sur l’emplacement des infrastructures enfouies et encourage la
mise sur pied de centres d’appel unique et de centres d’Info-excavation.
·Dans
le cadre de son étude, le Comité sénatorial de l’énergie a appris que grâce aux
navires pétroliers, le pétrole brut est le produit le plus commercialisé au
monde; ainsi, des navires transportent du pétrole brut et d’autres produits
pétroliers tous les jours dans presque tous les ports, partout dans le monde.
·Généralement,
on considère que les navires pétroliers sont un mode de transport sûr et
efficace pour de grandes quantités de pétrole brut, mais il peut y avoir des
déversements qui auront des répercussions à long terme sur la vie marine ainsi
que sur les collectivités côtières de la région touchée et les moyens de
subsistance des personnes qui y habitent. Cela dit, les déversements majeurs
causés par les navires pétroliers sont rares, et le dernier déversement majeur
au Canada s’est produit il y a plus de 30 ans.
·D’un
point de vue planétaire, le nombre de déversements majeurs attribuables à des
navires pétroliers a diminué alors que parallèlement, le commerce pétrolier
maritime a augmenté.
·Le
Comité sénatorial de l’énergie a formulé cinq recommandations en ce qui
concerne les déversements maritimes :
ØQue le Bureau de la
sécurité des transports enrichisse et modernise sa base de données marine afin
de fournir de l’information détaillée sur les déversements provenant de
navires;
ØQue la capacité
actuelle de préparation et d’intervention en cas de déversement soit relevée
pour correspondre aux besoins établis pour chaque région;
ØQue l’on accorde une
immunité généralisée aux organismes d’intervention maritime canadiens pour tous
les déversements qui ne sont pas causés par un navire;
ØQue la capacité de
préparation et d’intervention assignée à la Garde côtière canadienne fasse
l’objet d’un agrément périodique;
ØQue, dans certaines
régions et dans des circonstances bien définies, les organismes d’intervention
agréés devraient être préautorisés à utiliser des dispersants, à procéder à une
combustion contrôlée, ou bien à prendre d’autres contre-mesures appropriées.
·Depuis
longtemps, le Canada transporte du pétrole brut par train, et les expéditions
ferroviaires de pétrole brut sur longue distance ont augmenté rapidement, même
si les coûts associés à ce mode de transport sont relativement plus élevés que
ceux associés aux pipelines; en moyenne, les wagons transportent des
marchandises dangereuses sans qu’il y ait d’incident dans 99,9 % des cas; c’est
une moyenne seulement un peu plus faible que celle des pipelines.
·Entre
2000 et 2012, il y a eu 23 déversements d’hydrocarbures au Canada; dans la
plupart des cas, il s’agissait de déversements mineurs.
·Pour
ce qui est du transport ferroviaire des hydrocarbures, le comité a formulé les
recommandations suivantes :
ØQue Transports Canada
travaille en collaboration avec les compagnies de chemin de fer pour que les
évaluations de la culture de sécurité existantes fassent automatiquement partie
de son programme de vérification;
ØQue l’on mène une
révision indépendante du régime de sécurité, des normes et des pratiques du
secteur ferroviaire canadien;
ØQue Transports Canada
revoie, en collaboration avec le département des Transports des États-Unis,
l’utilisation de certains wagons-citernes et envisage d’accélérer l’adoption
progressive de la nouvelle norme;
ØQue l’on mette en
œuvre toutes les recommandations formulées par le commissaire à l’environnement
et au développement durable dans son rapport de décembre 2011 sur le transport
ferroviaire des marchandises dangereuses;
ØQue l’on impose des
seuils minimaux pertinents pour la couverture d’assurance responsabilité afin
de faire en sorte que les compagnies ferroviaires aient la capacité financière
nécessaire pour couvrir les dommages causés par un incident majeur.
·Outre
les 12 recommandations énoncées ci-dessus, le Comité sénatorial de
l’énergie a également formulé une recommandation générale, qui est la
suivante : Que l’Office national de l’énergie et Transports Canada créent
un portail Web public offrant des cartes interactives fournissant de
l’information détaillée sur les déversements et les incidents liés au transport
du pétrole et du gaz.
·À
la suite de la catastrophe survenue à Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013,
le gouvernement fédéral a pris diverses mesures. Par exemple, la ministre
fédérale des Transports du Canada a publié plusieurs ordres préventifs et
proposé des modifications réglementaires en ce qui concerne les exigences
imposées à ceux qui importent du pétrole brut ou le transportent et à certaines
sociétés ferroviaires qui transportent des marchandises, de même qu’en ce qui
concerne la construction, la réfection et l’utilisation de certains wagons‑citernes.
Elle a également annoncé la création d’un groupe de travail multipartite, dont
le mandat consistera à trouver des façons de renforcer la capacité
d’intervention en cas d’urgence à l’échelle du Canada.
·Le
gouvernement fédéral a également fait des annonces liées aux pipelines et aux
navires pétroliers; par exemple, il a indiqué qu’il proposera des modifications
aux lois et aux règlements afin d’éliminer le plafond par accident associé à la
Caisse d'indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures
causée par les navires et d’imposer une responsabilité absolue aux sociétés de
pipelines en cas de déversement à terre, entre autres.
Tim Meisner, Transports Canada
·Transports
Canada a pris un engagement à trois volets en ce qui concerne le milieu
marin et l’environnement ferroviaire :
Øla prévention;
Øles interventions et
la préparation aux urgences;
Øla responsabilité et
l’indemnisation.
·Le
réseau de transport de marchandises joue un rôle important dans l’économie
canadienne, et le transport ferroviaire est le moyen de transport le plus économique
pour les marchandises.
·La
catastrophe de Lac- Mégantic, au Québec, nous a permis de prendre conscience
des problèmes de sécurité liés au transport du pétrole par train.
·Un
processus d’inspection exhaustif permet de garantir la sécurité en cernant les
problèmes qui pourraient se poser avant qu’ils causent des conditions
dangereuses.
·La
technologie peut être utilisée pour déterminer si un train réagit comme prévu.
·Le
secteur ferroviaire met en œuvre des mesures volontaires qui visent à accroître
la sécurité.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis Johnson, sénatrice
Coprésidente Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
Coprésident Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis