Du 3 au 6 août
2014, M. Rick Dykstra, député et vice-président, a dirigé une délégation de la
section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis à la réunion
annuelle et au Forum sur les politiques régionales de 2014 de la Conférence
régionale de l’Est (ERC) du Conseil des gouvernements des États. Les autres
délégués étaient le sénateur David P. Smith, le sénateur David M. Wells et
le député Pierre-Luc Dusseault. La délégation était accompagnée de M.
Pascal Tremblay, conseiller de la section canadienne.
L’ÉVÉNEMENT
La Conférence
régionale de l’Est (CRE) est une association régionale de législateurs de 18
assemblées législatives des États-Unis et du Canada (voir l’annexe). En
facilitant la coopération entre ses gouvernements membres, la CRE fait la
promotion de solutions multi-États et panrégionales aux problèmes et aux
difficultés qu’éprouvent les législateurs des États américains et des provinces
canadiennes.
La 54e
réunion annuelle et le Forum sur les politiques régionales de la CRE, tenus à
Baltimore, au Maryland, avaient pour thème « Renforcer les États par
l’innovation et l’entrepreneuariat ».
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION
La CRE offre
aux législateurs provinciaux de l’Est du Canada l’occasion de discuter de
questions d’intérêt commun avec leurs homologues américains. Le Canada et les
11 États de la CRE entretiennent des relations mutuellement bénéfiques, et le
Canada est la plus importante destination des exportations de neuf de ces
États.
Selon les
membres de la délégation de la section canadienne du Groupe interparlementaire
Canada–États-Unis, la 54e réunion annuelle et le Forum sur les
politiques régionales de la CRE représentent une importante occasion de
discuter des défis communs à l’Amérique du Nord avec les législateurs des États
de l’Est des États-Unis.
Lors de la
réunion du Comité des relations canado-américaines tenue pendant la réunion
annuelle et le Forum sur les politiques régionales, la délégation du Groupe
interparlementaire Canada–États-Unis a été heureuse d’appuyer les résolutions
visant à rendre permanents les programmes de prédédouanement, en vue
d’accélérer la traversée des biens à la frontière commune, et à appuyer les
politiques d’approvisionnement libres et ouvertes aux États-Unis et au Canada.
Les délégués ont aussi discuté avec les législateurs d’États américains des
effets négatifs des modifications apportées par l’Agence des États-Unis pour la
protection de l’environnement à la réglementation sur les eaux de ballast sur
le Canada, entre autres.
Les délégués du
Groupe interparlementaire Canada–États-Unis ont assisté à des présentations sur
une variété de sujets, notamment les relations canado-américaines,
l’infrastructure des transports, l’innovation, la santé, l’éducation et
l’environnement. La section canadienne du Groupe croit qu’il conviendrait de
continuer d’assister aux réunions de la CRE puisque cela lui permet de défendre
les intérêts canadiens dans l’Est des États-Unis.
Le Groupe
interparlementaire Canada–États-Unis vise à trouver les points de convergence entre
les politiques nationales respectives, à lancer un dialogue sur les points de
divergence, à encourager l’échange de renseignements et à favoriser une
meilleure compréhension des préoccupations communes de la part des
législateurs. Les membres de la section canadienne du Groupe rencontrent
régulièrement leurs homologues fédéraux et ont assisté aux réunions des
gouverneurs et des législateurs des États au cours des dernières années. À ces
événements, les délégués canadiens mènent des discussions qui aident la section
canadienne à atteindre ses objectifs et qui expliquent la nature et la portée
des relations bilatérales.
ACTIVITÉS TENUES À L’ÉVÉNEMENT
Voici les
séances plénières et les réunions de comités tenues à la réunion annuelle et au
Forum sur les politiques régionales de 2014 de la CRE :
·Les stratégies des États visant à promouvoir
l’innovation et l’entrepreneuriat.
·Les stratégies visant à améliorer la qualité de
l’eau régionale.
·La crise des infrastructures – Trouver des
solutions « Passagers + Frets x L’avenir = Défis ».
·Séance de justice pénale sur la discipline
scolaire.
·La psychologie du risque : pourquoi
comprenons-nous mal le risque, en quoi cela l’augmente-t-il et que pouvons-nous
y faire?
·Table ronde étatique sur la marihuana, les
opioïdes, les drogues et les collectivités rurales.
·Dialogue entre les États et le gouvernement
fédéral sur la résilience dans le contexte de conditions météorologiques
violentes.
·Bâtir la confiance par le discours civil.
·Leçons à tirer : Cybersécurité – Un équilibre
entre la promesse et la vie privée.
·La dépendance aux opioïdes et les options de
traitement.
·Établir un lien entre les Américains prêts à
travailler et les emplois prêts à être comblés.
·Établir un équilibre entre l’accès et la qualité
de l’enseignement à distance.
Le présent
rapport résume les discussions qui ont eu lieu lors de certaines séances.
LES STRATÉGIES DES ÉTATS VISANT À PROMOUVOIR L’INNOVATION ET
L’ENTREPRENEURIAT
Majora
Carter, StartUpBox
·Un innovateur est une personne qui étudie un
problème et qui cherche des façons de le résoudre. De vieilles idées peuvent
être appliquées de façons non traditionnelles pour concevoir des solutions à
des problèmes.
·Il est possible de favoriser le développement
économique dans les collectivités à faibles revenus en trouvant des solutions
novatrices aux problèmes locaux. Par exemple, des initiatives entrepreneuriales
bien conçues et de petite envergure peuvent créer des emplois localement, ce
qui en retour donne accès à de meilleurs emplois et améliore le milieu de vie
dans les quartiers à faibles revenus.
·Le milieu urbain a besoin de solutions
novatrices pour résoudre les problèmes maintenant le cycle de la pauvreté,
comme de piètres conditions de logement, une densité élevée de
restaurants-minute et l’absence d’épiceries. Aussi, lorsque les gens doivent
magasiner dans d’autres quartiers que le leur en raison de l’absence de
magasins, la richesse et la création d’emplois dans leur quartier sont
réduites.
·Le modèle d’embourgeoisement ne brise pas le
cycle de la pauvreté, il ne fait que déplacer les personnes et les
collectivités à faibles revenus vers d’autres endroits.
·Voici les étapes à suivre pour une innovation
réussie :
oDéfinir les besoins du marché et les besoins en matière politique.
oChercher une solution « attirante » et concevoir un projet
pilote.
oObtenir des investissements pour le projet pilote.
oLancer une « version bêta » du projet pilote pour que les
gens en prennent connaissance et y réagissent.
oTirer des enseignements du projet pilote et peaufiner la solution
proposée.
oReproduire et élargir le projet pilote.
M. William
E. Kirwan, Ph. D., Système universitaire du Maryland
·Les universités doivent examiner comment
utiliser la recherche pour élargir l’« économie du savoir ».
·Les universités peuvent être les partenaires des
gouvernements des États en vue de favoriser l’entrepreneuriat et la création de
nouvelles entreprises. Par exemple, le Système universitaire du Maryland
collabore avec l’État du Maryland.
·Pour que l’innovation et l’entrepreneuriat
soient une réussite, la collectivité doit participer aux initiatives
entrepreneuriales.
·Les incitatifs fiscaux devraient encourager la
collectivité et les proches des entrepreneurs à investir dans des idées et
l’innovation.
·La sous-instruction est l’un des principaux
problèmes observés aux États-Unis. Le pays doit trouver des façons d’accroître
l’accessibilité de tous les Américains à l’éducation, y compris l’apprentissage
continu.
Todd Erdley,
Videon Central
·Les entrepreneurs du secteur privé ne
comprennent pas nécessairement ce que font les universités. Il faut combler les
lacunes observées dans les relations entre les deux groupes.
·L’établissement d’un groupe de réseautage
composé d’entrepreneurs et de représentants de collèges en Pennsylvanie a
contribué à combler le fossé entre ces groupes.
Dane
Stangler, FondationEwing Marion Kauffman
·Selon des recherches, certains programmes
populaires de création d’emplois mis en œuvre par les États, comme les
incitatifs fiscaux et les incubateurs d’entreprises, semblent décourager
l’entrepreneuriat. Ces programmes ne correspondent pas nécessairement aux
besoins des entreprises.
·Du point de vue des États, concentrer
l’attention sur les grandes entreprises pourrait être moins propice à la
création de débouchés pour les chômeurs sur le marché local, puisque ces
entreprises peuvent faire déplacer des travailleurs formés ou qualifiés
d’autres États vers l’État où elles ont besoin d’employés.
·Il faut « repenser » l’éducation,
puisque le système scolaire secondaire actuel a été conçu lors de la transition
vers l’« économie industrielle ».
LA CRISE DES InfrastructureS – TROUVER DES SOLUTIONS
« PassAGERS + FRETS x L’AVENIR = DÉFIS »
Leo Penne, Leo
Penne Consulting
·Les crises donnent lieu à des initiatives, mais
ces dernières arrivent souvent trop tard. Par exemple, à l’heure actuelle, les
infrastructures aux États-Unis ne sont pas adaptées à la croissance de la
population et ne connectent pas le pays aux nouvelles routes commerciales
internationales de façon efficace.
·D’autres pays ont mieux fait que les États-Unis
en planifiant les infrastructures et en y investissant. Par exemple, le Canada
investit dans ses portes d’entrée, la Chine, dans son réseau routier interÉtats
et son réseau ferroviaire, et le Brésil et les pays européens, dans leurs
réseaux de transport.
Brian T. Pallasch, Société américaine des ingénieurs civils
·Les infrastructures sont vieillissantes aux
États-Unis, mais certains de ses éléments, notamment les routes, les ponts et
les chemins de fer, se sont légèrement améliorés.
·Selon un rapport de la Société américaine des
ingénieurs civils, les infrastructures américaines méritent la note D+, soit
« pauvre ».
·Selon un rapport de la Société américaine des
ingénieurs civils, afin d’obtenir une note de « B » d’ici 2020, il
faut d’ici là investir 3,6 billions de dollars américains dans les
infrastructures américaines. Pour le moment, le financement prévu est estimé à
2 billions de dollars américains.
·À long terme, l’écart au chapitre de
l’investissement dans les infrastructures américaines engendrera des coûts pour
les entreprises et les travailleurs, et il en résultera une baisse du niveau de
vie et de la concurrence de l’économie américaine. De même, le produit
intérieur brut, les revenus personnels et le nombre d’emplois seront inférieurs
à ce qui serait le cas autrement.
·Voici des solutions à la crise des
infrastructures aux États-Unis : un meilleur leadership, une amélioration
de la durabilité et de la résilience des infrastructures, une amélioration de
l’ordre de priorités, de la planification et du financement des
infrastructures.
·Les systèmes d’infrastructure sont le fondement
qui établit des liens entre les entreprises, les collectivités et la population
des États-Unis, et qui stimule l’économie et la qualité de vie américaine. Pour
demeurer concurrentielle, l’économie américaine a besoin d’infrastructures de
classe mondiale.
Caitlin
Hughes Rayman, département américain des Transports
·Les défis relatifs à l’infrastructure des
transports des États-Unis sont assez complexes.
·Pour accroître l’efficacité du système de
transports et l’optimiser, les États-Unis ont besoin de se pencher sur
l’infrastructure intermodale et d’investir plus de ressources dans leurs
frontières et aux aéroports.
·Des initiatives comme le Plan d’action Par-delà
la frontière, auquel prennent part le Canada et les États-Unis, et le Groupe de
travail bilatéral États-Unis-Mexique, auquel prennent part les États-Unis et le
Mexique, contribuent à améliorer la planification et la coordination des
efforts nécessaires pour résoudre les problèmes liés à l’infrastructure des
transports.
·À l’exception de New York, les États américains
ne disposent pas de plans de fret. De tels plans permettraient d’établir
l’ordre de priorité des investissements.
Jack Basso, Parsons Brinkerhoff
·Il existe aux États-Unis une longue tradition de
partenariat fédéral, étatique et local pour le financement du transport de
surface. Ce qui caractérise ce partenariat est un financement stable et
prévisible fondé surtout sur des frais d’utilisation.
·Les États-Unis dépensent moins dans les
infrastructures que bon nombre d’autres pays.
·Depuis 2008, le fonds en fiducie de l’administration
fédérale américaine des autoroutes est acculé à une faillite imminente. Le
Congrès américain a pris la mesure extraordinaire d’accorder une aide
financière d’urgence des Fonds généraux, mais cette solution ne règle pas le
problème du financement à long terme.
Lloyd Brown,
American Association of State Highway and Transportation Officials
·Les intervenants souhaitant qu’on s’attaque à la
crise des infrastructures aux États-Unis doivent déterminer ce qu’ils veulent
dire, à qui ils veulent le dire et comment joindre ce public le plus
efficacement possible.
·Pour communiquer le besoin en nouveaux
investissements dans les infrastructures, le choix des mots est important. Ceux
qui utilisent les infrastructures veulent entendre parler de concepts comme « la
mobilité et la liberté », « la durabilité et le long terme »,
« les nouvelles technologies et l’innovation » et « les mises à
niveau » plutôt que de la « préservation », de
l’« entretien » ou de l’« infrastructure vieillissante ».
·Pour gagner l’appui du public pour de nouveaux
investissements dans les infrastructures, il faut raconter une histoire plus
positive. Les concepts suivants pourraient être utilisés dans les
communications : le « développement économique », la
« qualité de vie », la « possibilité de se rendre plus
rapidement à un endroit », les « liaisons sans interruption » et
la « justice sociale ».
·Pour justifier les nouveaux investissements
qu’ils demandant, les intervenants doivent établir leur crédibilité et
concevoir un plan qui décrit clairement les investissements nécessaires et
leurs coûts.
LEÇONS À TIRER : CYBERSÉCURITÉ –uN ÉQUILIBRE ENTRE LA
PROMESSE ET LA VIE PRIVÉE
Jeffery
Chester, Centre de la démocratie numérique
·Les Américains n’hésitent pas à échanger de
l’information dans le contexte des médias sociaux, ce qui a donné lieu à une
« société de surveillance commerciale » régie par peu de règles.
·On recueille de l’information sur tout ce que
les gens font, y compris, grâce à la géolocalisation par satellite (GPS)
intégrée à bon nombre d’appareils, où ils vont et ne vont pas.
·Les données recueillies dans le cadre des médias
sociaux servent à créer des profils de consommateurs.
·Les médias sociaux, comme Facebook, agissent
comme « courtiers en données ». Les profils de consommateurs générés
peuvent influer sur les taux des cartes de crédit, le prix des assurances
médicales et autres.
·D’un côté, la collecte de données – ou
« données massives » – peut aider les entreprises à trouver des
marchés pour leurs produits et à ainsi augmenter leurs ventes; de l’autre côté,
la collecte de données expose le public à des risques en raison des méthodes de
collectes opaques et autonomes.
·Les législateurs étatiques et locaux doivent
trouver des façons de protéger les citoyens contre les risques associés à la
collecte de données opaque et autonome.
Joseph
Turow, Université de la Pennsylvanie
·Les gens ne connaissent pas les risques auxquels
les expose la collecte de données; puisqu’ils devraient les connaître, la
sensibilisation devrait faire partie de leur éducation.
·Les entreprises sont en mesure de déterminer une
vaste gamme de renseignements sur un consommateur, y compris l’endroit où il
magasine et ce qu’il y achète, et elles peuvent échanger ces renseignements
avec de tierces parties; par exemple, elles peuvent localiser la rangée d’une
pharmacie dans laquelle un consommateur magasine et les produits qui s’y
trouvent.
·Les gens doivent connaître les risques;
favoriser la sensibilisation aux risques devrait faire partie de leur
éducation.
Deven
McGraw, Manatt, Phelps & Philips, LLP
·Dans le contexte des soins de santé, la collecte
de données présente à la fois des risques et des occasions, et l’équilibre
entre les deux est difficile à atteindre.
·Les gens se soucient de la sécurité de leurs
données en matière de santé; certains ne voudront pas se faire soigner ou
chercheront à le faire dans une autre région que la leur en raison de leurs
préoccupations à l’égard de la façon dont leurs données pourraient être
utilisées et par qui.
·En dépit des risques posés à la vie privée, la
collecte de données en matière de santé pourrait améliorer le système de soins
de santé.
Upendra J. Chivukula, membre de l’Assemblée générale du New Jersey
·Il est essentiel de mieux protéger les
renseignements personnels. En l’absence d’intervention du gouvernement fédéral
à cet égard, les États devraient concevoir des normes.
·Même si les États pourraient voir à la
protection des renseignements personnels, les gens doivent protéger leurs
renseignements; les données qu’ils souhaitent protéger ne devraient pas se
retrouver dans le cyberespace.
ÉTABLIR UN LIEN ENTRE LES AMÉRICAINS PRÊTS À TRAVAILLER ET LES
EMPLOIS PRÊTS À ÊTRE COMBLÉS
Thomas
Perez, secrétaire américain du Travail
·La « confiance économique » des
chômeurs et des employeurs se renforce; il y a plus de personnes en quête d’un
emploi, et les entreprises sont optimistes à l’égard de l’avenir.
·Le secteur manufacturier américain connaît une
croissance. En moyenne, les gens travaillent 42 heures par semaine dans ce
secteur.
·Cinquante-deux pour cent des fabricants
américains veulent ramener les emplois aux États-Unis.
·La résurgence du secteur manufacturier américain
n’est pas un phénomène temporaire. Des facteurs comme l’« avantage
énergétique » du pays, la qualité de la main-d’œuvre américaine et les
faibles coûts d’expédition actuels alimentent cette résurgence.
·Bon nombre des Américains n’ont pas fait
l’expérience de la reprise économique, et il faut comprendre leur réalité; plus
longtemps une personne reste sans emploi, plus grande est la stigmatisation du
chômage.
·Au cours des 30 dernières années, les salaires
aux États-Unis n’ont pas augmenté au même rythme que les gains de productivité.
·Des subventions fédérales sont offertes à ceux
qui sont sans emploi depuis longtemps pour qu’ils perfectionnent leurs
compétences au travail. Elles financent un pourcentage du salaire payé à un
chômeur de longue date qui se trouve un emploi.
·Les Américains doivent tenir compte du modèle
d’apprentissage; des emplois existent pour les apprentis, et il faut montrer
aux enfants qu’il est « à la mode » de travailler dans le secteur
manufacturier et d’être un apprenti.
·Les États-Unis sont le seul pays à revenu élevé
sans politique nationale de congé familial payé; cela dit, la Californie, le
Connecticut et certaines villes du pays ont mis en œuvre de telles politiques.
·Les États disposent d’outils stratégiques en
matière de travail. Par exemple, certains d’entre eux ont augmenté leur salaire
minimum à un niveau supérieur au salaire minimum national, et la croissance de
l’emploi dans ces États dépasse celle d’autres États.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G.
Johnson
sénatrice, coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis