Du 15 au 19 juillet 2012, la Section canadienne
du Groupe interparlementaire Canada - États-Unis a participé au 22e Sommet
annuel de la Région économique du Nord-Ouest du Pacifique (PNWER), tenu à Saskatoon,
en Saskatchewan. La délégation se composait de sénateur Raynell Andreychuk, et
de Mme Linda Duncan, M. LaVar Payne et M. Brad Trost,
tous députés. Mme June
Dewetering, conseillère principale de la Section canadienne accompagnait la
délégation.
LA PNWER
Formée en 1991, la PNWER est un groupe officiel,
bilatéral et régional des secteurs public et privé, qui est composé de cinq
États américains -- Alaska, Idaho, Montana, Oregon et Washington --
et de trois provinces et deux territoires du Canada -- Colombie-Britannique,
Alberta, Saskatchewan, Yukon et Territoires du Nord-Ouest. Il remplit les
fonctions suivantes :
·favoriser une meilleure collaboration régionale,
·accroître la compétitivité de la région dans les
marchés intérieurs et internationaux,
·tirer parti de l'influence exercée par la région
auprès d'Ottawa et de Washington,
·soutenir la croissance économique de la région,
tout en préservant son environnement naturel.
La PNWER organise deux rencontres chaque année,
habituellement en été et en automne. Au cours de ces dernières années, la
Section canadienne a assisté à une rencontre de la PNWER tenue en été.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION AU SOMMET
Le Sommet annuel 2012 intitulé « Le pouvoir des
partenariats » a porté sur un large éventail de dossiers bilatéraux, dont
les suivants : la frontière commune, le commerce, l’agriculture,
l’énergie, l’eau, le développement économique, l’innovation, les espèces
envahissantes, le développement de la main-d’œuvre, le tourisme, la résilience
aux catastrophes, la santé, le transport et l’Arctique. À l’occasion du Sommet
annuel, le sénateur Andreychuk a animé une discussion sur les négociations sur
le Partenariat transpacifique et sur la façon par laquelle ces négociations
peuvent agir comme catalyseur pour renforcer les relations commerciales en
Amérique du Nord et améliorer l’Accord de libre-échange nord-américain signé il
y a près de 20 ans.
Pour les délégués, le Sommet offrait une occasion
exceptionnelle de rencontrer des législateurs des États et des provinces ainsi
que des représentants du secteur privé venant de toute la région afin de
renforcer les relations canado-américaines et de jeter les bases solides d’une
collaboration dans les dossiers d’intérêt commun.
ACTIVITÉS ORGANISÉES PENDANT LE SOMMET
Le programme du Sommet annuel de 2012 de la PNWER a
compté plusieurs visites, des discours thèmes et des discussions en
parallèle :
·Cérémonies d’ouverture du Sommet
·Table ronde des présidents d’universités
·Tendances dans le domaine de l’énergie –
Panorama des tendances et incidences régionales et mondiales pour la région de
la PNWER
·Tendances et incidences de la réglementation de
l’énergie renouvelable
·Transport d’énergie renouvelable – Un
aperçu des répercussions des nouveaux projets sur les systèmes régionaux
·Vision de la frontière au XXIe
siècle – Pourquoi les plans d’action Par-delà la frontière et du Conseil
de coopération en matière de réglementation sont-ils importants?
·Plan d’action Par-delà la frontière –
réalisations à ce jour
·Mesure du rendement à la frontière –
Comment pouvons-nous mesurer l’efficacité des plans d’action? Exemples de
paramètres régionaux
·Examen des principaux facteurs générateurs des
coûts de la santé et nouvelles approches de ces questions : expériences à
l’échelle internationale et l’enseignement que peut en tirer la région
·Modèles visant à réduire les dépenses en santé
tout en maintenant des soins de haute qualité
·Déjeuner
·Rapport d’étape sur le Traité du fleuve Columbia
et prochaines étapes
·Garantir la sécurité d’approvisionnement en eau
·Adaptation aux changements climatiques
·Collaboration sur le plan de l’innovation
·Observations des présidents d’universités sur la
collaboration en recherche et développement entre l’industrie et les
universités
·Collaboration en recherche et développement
entre la Saskatchewan et la compagnie Boeing
·Nouvelle frontière dans le développement et la
sécurité énergétiques
·Rendre économiquement viable un avenir à faibles
émissions de carbone
·Boom pétrolier de Bakken dans le bassin Williston
·La révolution du gaz de schiste –
l’évolution du rôle du Nord-Ouest du Pacifique
·Perspectives énergétiques en
Colombie-Britannique.
·Ressources en uranium de la Saskatchewan
·Importance des initiatives du plan d’action
conjoint du Conseil de coopération en matière de réglementation et du rôle de
l’Agence canadienne d’inspection des aliments
·Salubrité des aliments : confiance mutuelle
à l’égard des résultats d’analyse de la salubrité des aliments
·Agriculture/salubrité des aliments :
approches communes en matière de salubrité des aliments
·Production agricole : produits de
protection des cultures
·Le Partenariat transpacifique utilisé pour
accroître la compétitivité nord-américaine, particulièrement chez les membres
de la PNWER
·Saskatchewan Trade and Export Partnership :
débouchés commerciaux en Inde et au Bangladesh
·Petit déjeuner
·Pratiques exemplaires appliquées pour les
véhicules au gaz naturel
·Utilisation de la nouvelle technologie des
véhicules au gaz naturel dans la région
·Harmonisation de la présentation des médicaments
vétérinaires
·Zonage pour la prévention des maladies animales
exotiques
·Bilan des mesures de suivi et du projet de
mobilité de la main-d’œuvre de la PNWER
·Pénurie de main-d’œuvre pour les professions à
forte demande : secteurs de la construction, pétrolier et gazier, minier
·Optimisation de la main-d’œuvre en
Saskatchewan : recrutement des membres des Premières nations et des Métis
dans les secteurs importants en Saskatchewan
·Pénuries de main-d’œuvre, problèmes de
recrutement et de maintien en poste dans la PNWER
·Programme Two-Nation Vacation Visa et projet
NorPass
·Déjeuner
·Besoin d’information suite à une perturbation
liée à une catastrophe : intervention, atténuation des conséquences et
rétablissement plus rapide de la situation
·Partenariat transpacifique
·Élaboration en Saskatchewan d’une approche
interopérable et intégrée en matière de sécurité publique dans le cadre de
l’accord New West Partnership
·Initiative de l’Oregon visant l’élaboration d’un
plan de résilience sur son territoire
·Projet sur la résilience rurale en cas de
catastrophe
·Transport du bovin de boucherie nord-américain
·Programme d’assurance de la qualité du transport
du National Pork Board
·Initiatives sur le bien-être et le transport des
animaux
·Projets du Conseil national pour le soin des
animaux d’élevage et de la Coalition canadienne pour la santé des animaux
·Enjeux à la frontière sud : bien-être
animal et lutte contre les maladies
·Rôle des vétérinaires en tant que premiers
détecteurs des problèmes liés au bien-être des animaux
·Bien-être des animaux
·Rapport d’étape du projet pilote de Washington
et de la Colombie-Britannique portant sur la certification électronique de
l’état de santé des bovins vivants
·Accord New West Partnership, deux ans déjà
·Historique et état actuel du caucus de
l’Arctique
·Autorité financière de développement de
l’infrastructure au caucus de l’Arctique de la PNWER
·Brassica carinata : une culture oléagineuse
industrielle
·Processus d’évaluation de l’avantage potentiel
du Canada en matière de cultures oléagineuses pour le nouveau secteur de
biocarburants pour l’industrie aéronautique
·Carburants aviation durables dans le Nord-Ouest
·Développement et financement de projets aux
États-Unis et en Asie
·Efforts de collaboration régionaux et
partenariats avec l’industrie visant l’expansion du marché des carburants
d’aviation
·Développement des carburants d’aviation, des
partenariats et alliances dans le domaine de la recherche
·L’utilisateur final du transporteur aérien
·Petit déjeuner -- discours thème
·Défis relatifs au transport : frontières,
infrastructure, harmonisation et pôles d’échange
·Aperçu du commerce mondial : changement
d’itinéraires, de clients et de concurrents
·Le transport par conteneur : intégration
des ports intérieurs aux portes d’entrée et corridors de l’Ouest canadien
·Entrée et sortie des marchandises
conteneurisées : critères de sélection des itinéraires et des ports;
enjeux frontaliers et possibilités de coopération
·Défis majeurs : progrès technologiques et
en matière d’environnement, avantages et défis économiques liés au transport de
marchandises en vrac le long du grand corridor nordique
·Une question de choix : facteurs et
décisions déterminant le choix d’un port plutôt qu’un autre
·Amélioration du dépistage des maladies à la
ferme
·Changement culturel au niveau de l’usage des
médicaments vétérinaires depuis l’apparition de l’encéphalopathie spongiforme
bovine
·L’évolution de la charge de travail des
vétérinaires de l’Ouest canadien et des États-Unis
·Techniques d’amélioration du dépistage des maladies
à la ferme
·Développement responsable des ressources :
exemple d’exploitation de mines de diamants
·Quelles sont les forces dynamiques de
l’exploitation minière au niveau des collectivités locales?
·Dynamique du développement minier
·Développement du marché du travail et des
entreprises dans l’industrie minière
·Expérience du Yukon en matière d’examen
réglementaire coordonné : l’avenir du Canada
·Collaboration entre l’industrie et le
gouvernement dans le domaine de l’assainissement des sites miniers
·La réglementation environnementale du point de
vue américain
·Réduction des risques économiques et écologiques
posés par les espèces envahissantes
·Campagnes de sensibilisation aux espèces
envahissantes dans la région du Nord-Ouest du Pacifique : succès et leçons
retenues
·Partenariats intersectoriels : un aperçu du
secteur de l’horticulture en Saskatchewan
·Déjeuner
·Espèces envahissantes : activités en cours
et nouveaux enjeux.
Le présent rapport résume la teneur des exposés
présentés lors de l’assemblée plénière et de certaines séances du Sommet annuel
de 2012.
RÉSUMÉ DES EXPOSÉS
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU SOMMET
Bob Hamilton, Conseil du Trésor du Canada
·Le Conseil de coopération en matière de
réglementation (CCR), qui a été lancé en février 2011 dans le cadre des programmes
économiques du Canada et des États-Unis et qui est à l’origine d’un plan
d’action annoncé en décembre 2011, est un bel exemple de coopération
bilatérale. Nos efforts en matière de réglementation doivent être rationalisés.
·Le Canada et les États-Unis partagent une
économie et des chaînes d’approvisionnement étroitement liées et une certaine
intégration au niveau des systèmes de réglementation; cela dit, d’importantes
différences de réglementation existent et il faut éliminer celles qui peuvent être
éliminées.
·Les progrès au chapitre des initiatives
contenues dans le plan d’action du CCR et des initiatives du plan d’action
Par-delà la frontière également annoncées en décembre 2011, feront l’objet d’un
suivi.
·Selon un point de vue, l’accent ne devrait pas
être mis sur la situation actuelle. Il faudrait plutôt poser la question
suivante : si les deux pays pouvaient repartir sur une bonne base, quel
serait le contexte réglementaire dans ce domaine?
·La répétition des tâches, par exemple le
contrôle des bagages dans chacun des deux pays, est coûteuse et cause des
retards onéreux.
·Il faut déterminer plus efficacement quelles
différences en matière de réglementation nous coûtent le plus. Cela est
nécessaire pour établir les priorités.
·La politique de réglementation est un élément
important de la politique publique.
Monsieur
le ministre Vic Toews, C.P., gouvernement du Canada
·En décembre 2011, le plan d’action Par-delà la
frontière annoncé en décembre 2011propose une nouvelle vision des relations
bilatérales.
·Le Plan d’action a pour principe fondamental que
chaque pays s’engage à respecter le droit souverain de l’autre pays à agir de
manière indépendante.
·Chaque jour, des centaines de milliers de
personnes traversent la frontière entre le Canada et les États-Unis et des
transactions commerciales évaluées à 1,6 milliard de dollars par jour ou
1 million de dollars par minute traversent aussi la frontière.
·Suite à son intégration, la frontière entre le
Canada et les États-Unis est importante. Elle ne doit pas freiner le commerce
et la croissance économique, mais plutôt les favoriser.
·L’adoption de règles plus simples entraînera une
baisse des coûts et plus d’emplois.
·Les marchandises devraient être contrôlées dans
le périmètre nord-américain. Elles devraient être contrôlées une fois mais
acceptées deux fois.
·Les échanges commerciaux préautorisés doivent
être simplifiés ainsi que les normes.
·Le Canada et les États-Unis doivent collaborer
pour protéger les emplois, assurer la croissance économique et la sécurité des
résidents.
VISION
D’UNE FRONTIÈRE DU XXIe SIÈCLE – POURQUOI LES PLANS D’ACTION
PAR-DELÀ LA FRONTIÈRE ET DU CONSEIL DE COOPÉRATION EN MATIÈRE DE RÉGLEMENTATION
SONT-ILS IMPORTANTS?
L’honorable Rob Merrifield, C.P., Chambre des communes
du Canada
·Le Canada et les États-Unis entretiennent la
plus importante relation commerciale bilatérale au monde. Ils ont intégré des
chaînes d’approvisionnement et il est nécessaire, en partie pour cette raison,
d’améliorer les initiatives de Par-delà la frontière et du CCR.
·Le Canada est le premier marché d’exportation
pour 35 États américains.
·Il faut que les citoyens américains soient
informés de la dynamique de la relation commerciale avec le Canada et de
l’importance des sables bitumineux du Canada.
·Le protectionnisme ne conduit pas à une
situation gagnante; c’est en offrant des possibilités que l’on peut gagner.
·À propos du protectionnisme, il faut reconnaître
que, à cause des chaînes d’approvisionnement intégrées, les dispositions Buy
American causent du tort aux entreprises américaines.
·Le Canada a un programme ambitieux en matière de
commerce international, notamment en ce qui concerne l’Union européenne et le
Japon. En outre, le Canada participera aux négociations sur le Partenariat
transpacifique.
·La priorité doit être accordée à la sécurité du
périmètre nord-américain. Le 49e parallèle ne doit pas empêcher
les compagnies de réaliser des affaires.
·Le moment est venu d’alléger le resserrement de
la frontière.
PLAN
D’ACTION PAR-DELÀ LA FRONTIÈRE – RÉALISATIONS À CE JOUR
Bradd Skinner, Département d’État des États-Unis
·La vision commune annoncée en février 2011 par
le Canada et les États-Unis préconisait une approche de sécurité relative au
périmètre; plus précisément, l’accent est mis sur le renforcement de la
sécurité, l’accélération de la circulation légitime des personnes et des
produits, le renforcement de la compétitivité économique, la création d’emplois
et l’accroissement de la prospérité.
·Les plans d’action Par-delà la frontière et du
CCR ont mis en œuvre la vision commune de février 2011, avec des objectifs
ambitieux mais réalisables, des initiatives spécifiques avec des échéanciers
clairs et des outils de mesure de la performance.
·La réalisation du plan d’action Par-delà la
frontière se fera avec le temps. Il faudra donc des efforts soutenus, les deux
gouvernements continueront à consulter les acteurs et un rapport annuel
conjoint -- une analyse rétrospective et prospective -- sera remis
aux dirigeants des pays. Ce rapport sera l’un des paramètres de mesure des
progrès.
·Il est important de disposer d’informations
préalables pour contrôler les personnes et les marchandises le long du
périmètre.
·L’accent est mis sur le traitement rationalisé
des voyageurs en règle et du commerce légitime à leur passage à la frontière commune.
Il faut pour cela éliminer les répétitions des inspections, élargir les
programmes visant les négociants et les voyageurs dignes de confiance, mettre
en place des prédédouanements à un plus grand nombre de points d’entrée,
améliorer et planifier conjointement l’infrastructure, établir des niveaux de
service relativement aux temps d’attente, et ainsi de suite.
·Les mesures conjointes actuellement planifiées
par le Canada et les États-Unis transformeront la gestion partagé de la
frontière, réduiront les formalités, résoudront les problèmes à la frontière
liés à la sécurité et la contrebande, élimineront la répétition des inspections
et faciliteront la circulation des voyageurs à faible risque.
Paul
Haddow, Bureau du Conseil privé du Canada
·Il y a longtemps que le Canada et les États-Unis
coopèrent en ce qui concerne les questions frontalières. Les deux pays ont tiré
des enseignements de leurs succès et de leurs échecs.
·Les plans d’action Par-delà la frontière et du
CCR contiennent un nombre limité d’engagements assortis d’échéanciers concrets
ainsi qu’un engagement à mesurer la performance.
·La protection des renseignements personnels est
un engagement clé du plan d’action Par-delà la frontière dont les produits
livrables comportent un ensemble de principes de protection des renseignements
personnels; seulement les renseignements nécessaires et pertinents seront
communiqués et toute communication de renseignements devrait être effectuée
conformément aux lois sur la protection des renseignements personnels et aux
constitutions des deux pays.
·Les deux pays prendront des mesures pour gérer
les menaces au périmètre, plus précisément, ils feront des évaluations
conjointes des menaces, amélioreront l’échange d’informations, contrôleront les
marchandises et les voyageurs au périmètre et instaureront des vérifications à
l’entrée et à la sortie.
·Il faut mettre l’accent sur l’inconnu.
·Le prédédouanement en place dans huit aéroports
canadiens est un énorme succès. Il faudrait l’instaurer dans d’autres aéroports
ainsi que dans les modes de transport terrestre, maritime et ferroviaire.
·Une gestion plus efficace à la frontière partagé
permettrait à l’ensemble des entreprises de réaliser des économies.
·Les efforts bilatéraux visant à protéger les
citoyens seront intensifiés; en particulier, la collaboration pour
l’application du droit maritime sera régularisée, la coopération au niveau des
opérations terrestres d’application de la loi sera lancée, les récepteurs des
fréquences de police seront rendus inutilisables, des efforts de coopération
visant à lutter contre l’extrémisme violent dans nos pays seront entrepris, la
coopération sur le plan de la cybersécurité sera développée, la protection des
infrastructures essentielles sera renforcée et un plan de mesures d’urgence en
cas de catastrophe sera élaboré.
·Les efforts conjoints s’uniformiseront avec le
temps que les personnes ou les marchandises traversent la frontière en venant
du sud ou bien du nord.
MESURE DU
RENDEMENT À LA FRONTIÈRE – COMMENT POUVONS-NOUS MESURER L’EFFICACITÉ DES
PLANS D’ACTION? EXEMPLES DE PARAMÈTRES RÉGIONAUX
Don Alper, Western Washington University
·Certaines mesures du plan d’action Par-delà la
frontière visent à faciliter l’activité économique et commerciale.
·Les pratiques inefficaces à la frontière canado-américaine
entraînent de longues attentes.
·On peut constater de plusieurs façons si des
améliorations ont été faites à la frontière commune pour faciliter le commerce
et les voyages, notamment au niveau du volume de circulation traitée et des
temps d’attente.
·Suite aux attaques terroristes de 2001, le
nombre de voyageurs traversant la frontière commune a baissé jusqu’en 2009. Le
nombre est aujourd’hui équivalent à celui des années 1990. Il est important de
s’assurer que les temps d’attente ne se prolongent pas quand le nombre de
voyageurs augmente.
·La durée des inspections n’a pas été
sensiblement améliorée entre 2007 et 2011.
·Il est important de promouvoir l’utilisation de
NEXUS.
·L’utilisation de documents dotés de
l’identification par radiofréquence s’est accrue particulièrement à la
frontière entre l’État de Washington et la Colombie-Britannique.
·Les temps d’attente sont plus courts pour les
voyageurs qui se rendent vers le sud que pour ceux qui voyagent dans le sens
inverse, même si le trafic est plus élevé.
·L’initiative du permis de conduire plus sonne de
meilleurs résultats dans l’État de Washington qu’en Colombie-Britannique.
·Les initiatives du manifeste électronique et des
expéditions rapides et sécuritaires ne sont pas très efficaces pour faciliter
la circulation des camions.
DÉJEUNER
Premier Brad Wall, Gouvernement de la Saskatchewan
·Canada et les États-Unis sont de grandes
démocraties; le libre-échange a été profitable aux deux pays qui entretiennent
la plus importante relation commerciale bilatérale au monde.
·Le Canada est le premier marché d’exportation
pour 35 États américains.
·Les relations entre le Canada et les États-Unis
dépassent le cadre commercial; elles reposent aussi sur l’amitié et des valeurs
communes.
·Bien que la relation bilatérale présente aussi
des défis, il est important de souligner que le Canada et les États-Unis
« font des affaires » ensemble, « jouent » ensemble, se
battent et meurent côte à côte et se protègent mutuellement.
·La relation bilatérale exige de la vigilance et
de l’attention, et de temps en temps il y a des désaccords. Par exemple, le
Canada compte parmi les désaccords récents : les dispositions Buy American
contenues dans certaines lois américaines, les frais de 5,50 dollars par
passager, l’inaction au sujet du pont entre Detroit et Windsor et les retards
de construction du pipeline Keystone XL.
·Même si la prospérité du Canada continue à être
reliée aux États-Unis, il serait sage pour le Canada de diversifier ses marchés
d’exportation.
·Il faut résister aux instincts protectionnistes.
·Saskatchewan a un enseignement postsecondaire,
des fabricants, des innovateurs et des entrepreneurs excellents. La province
est riche en potasse, lin, moutarde, lentilles, pois, terres arables, uranium
et en grains céréaliers. Elle est réputée pour ses techniques de récupération
assistée du pétrole, ses technologies du charbon épuré et ses techniques de
captage et stockage du dioxyde de carbone.
LE PARTENARIAT
TRANSPACIFIQUE UTILISÉ POUR ACCROÎTRE LA COMPÉTITIVITÉ NORD-AMÉRICAINE,
PARTICULIÈREMENT CHEZ LES MEMBRES DE LA PNWER
Chip Cummins, Wall Street Journal
·Des tensions se manifestent de temps en temps
entre Ottawa et Washington, notamment en ce qui a trait aux dispositions Buy
American contenues dans certaines lois américaines, les frais de
5,50 dollars par passager, les difficultés liées à la participation du
Canada aux négociations du PTP et à l’incertitude concernant le pipeline
Keystone XL.
·Bien qu’elle comporte de véritables défis, dont
un grand nombre sont récents, la relation bilatérale se caractérise aussi par
des possibilités énormes.
·Comparativement aux autres pays développé, le
Canada tient relativement bien le cap; le prix des maisons augmente, le
gouverneur de la Banque du Canada est respecté, le secteur financier est solide
et la dette fédérale est limitée.
·Les États-Unis suivent de très près ce qui se
passe au Canada.
Joe Vidal, Bioriginal
·L’objectif principal du commerce est de créer de
la valeur pour les clients. Il est nécessaire de trouver des façons d’ajouter et
de créer de la valeur pour les clients.
·Le commerce permet aux sociétés d’accéder à
l’innovation et aux nouvelles technologies et de créer des emplois; cela dit,
les sociétés qui font du commerce peuvent se heurter à des problèmes de
variation de la valeur des devises.
·Avant l’ALENA, le commerce était compliqué et
coûteux et bien que la situation actuelle soit un peu meilleure, des
améliorations sont encore possibles.
·Il est très important de pouvoir faire des
prévisions et respecter les délais de livraison.
Colin Robertson,
McKenna, Long and Aldridge LLP
·Nous ne devons jamais oublier que le Canada
accorde plus d’importance aux États-Unis que ces derniers lui accordent; pour
cette raison, les Canadiens doivent apprendre à connaître les États-Unis et les
Américains.
·Les Canadiens doivent se rendre compte qu’aux
États-Unis toutes les politiques ont une portée locale. Il est donc nécessaire
de cultiver des relations et comprendre que les pressions politiques sur les
États-Unis demandent des efforts constants.
·Les Américains doivent comprendre que les
Canadiens sont leurs amis et que le Canada est important pour leur pays; que
les résidents des deux pays se connaissent, qu’ils parlent la même langue et
ont des expériences similaires.
·Le président Obama et le premier ministre Harper
ont de très bons rapports.
·Les Canadiens doivent suivre la situation de
près et rester concentrés; la partie sud du pipeline Keystone XL est en
construction et la partie nord sera également construite en temps utile.
·Les Canadiens commencent à chercher d’autres
débouchés que ceux offerts par les États-Unis.
L’honorable
Rob Merrifield, C.P., Chambre des communes du Canada
·Le Canada a un programme ambitieux en matière de
commerce international, notamment en ce qui concerne l’Union européenne;
l’accord économique et commercial global qui fait actuellement l’objet de
négociations servira de modèle pour les futurs accords commerciaux que conclura
le Canada.
·Le Canada veut accroître ses échanges
commerciaux avec la Chine et l’Inde et a pris des mesures pour pouvoir se
joindre aux négociations sur le PTP.
·Le Mercosur offre au Canada d’incroyables
débouchés.
·En plus de se faire concurrence, le Canada et
les États-Unis bâtissent des choses ensemble et devraient créer des
possibilités l’un pour l’autre.
·L’ALENA a été un succès incontestable.
Norman
Leach, Chambre de commerce américaine
·Dans son discours sur l’état de l’Union en 2010,
le président Obama a annoncé l’initiative nationale d’exportation qui vise à
doubler les exportations d’ici la fin de 2014.
·En 2010, environ 41 p. cent des
marchandises américaines étaient exportées dans les pays ayant conclu des
accords de libre-échange avec les États-Unis.
·Moins de 1 p. cent des compagnies
américaines exportent leurs produits.
·Les accords de libre-échange sont importants
pour la croissance et la prospérité des États-Unis.
·Pour l’heure, les États-Unis ont 12 accords
de libre-échange en vigueur avec 18 pays, l’accord avec le Panama est en
suspens.
PETIT
DÉJEUNER
Ezra Levant, auteur et chroniqueur
·L’Organisation des pays exportateurs de pétrole
(OPEP) vient d’atteindre cette année et pour la première fois de son histoire
le seuil du trillion de dollars.
·Sur le plan international, la Chine alimente la
demande en pétrole et en gaz, en partie parce que ce pays achète des réserves
pétrolières.
·Certains estiment que les critères suivants
doivent être pris en compte avant de choisir une source d’énergie : le
respect de l’environnement; la paix, les droits de la personne et la façon dont
les travailleurs sont traités.
·Les États-Unis peuvent augmenter leur production
pétrolière.
·Le Canada est la principale source d’énergie des
États-Unis. Il a pris cette place à l’Arabie saoudite il y a huit ans.
·Les sables bitumineux ne contiennent pas de
goudron.
·Les sables bitumineux tripleront en volume au
cours des 30 prochaines années.
·Ces dernières années, les émissions de dioxyde
de carbone liées à la production dans les sables bitumineux ont diminué de
29 p. cent.
·En Chine, un nombre impressionnant de centrales
électriques alimentées au charbon sont construites chaque semaine.
·La construction du pipeline Keystone XL devrait
se poursuivre pour autant qu’il y ait des retombées positives nettes en termes
de recettes fiscales et d’emplois.
·On produit du pétrole moralement acceptable à
partir des sables bitumineux de l’Alberta.
·Il faut une mention du pays d’origine pour le
pétrole. Le pétrole canadien est moralement acceptable et n’est pas produit
dans une dictature.
PÉNURIES
DE MAIN-D’ŒUVRE, PROBLÈMES DE RECRUTEMENT ET DE MAINTIEN EN POSTE DANS LA PNWER
Wendy Swedlove, Conseil canadien des ressources
humaines en tourisme
·Il y a deux décennies, les travailleurs de
l’industrie touristique n’étaient suffisamment formés. Rehausser le niveau de
professionnalisme des travailleurs du secteur touristique -- notamment par le
développement des compétences, par la reconnaissance professionnelle et la
formation -- est devenu la priorité.
·En vue de faciliter le processus décisionnel, il
est nécessaire de disposer de renseignements sur le marché du travail. Les
renseignements sur la rémunération dans l’industrie touristique sont également
nécessaires.
·Les statistiques relatives aux travailleurs de
l’industrie touristique sont limitées.
·De nombreux employés de l’industrie suivent des
études, une situation qui satisfait à la fois les étudiants et les employeurs.
En outre, l’emploi à temps partiel offre des avantages à ces employés ainsi
qu’aux deuxièmes apporteurs de revenu dans les ménages.
·Pour l’industrie touristique, la tendance à
avoir moins d’enfants pose problème, surtout au regard des prévisions d’une
pénurie de main-d’œuvre qui pourrait s’élever à 228 000 personnes
d’ici 2030; une pénurie qui mettra fin aux possibilités de croissance
économique.
·Le problème de la pénurie de main-d’œuvre dans
le secteur du tourisme peut être réglé de plusieurs façons, notamment en
faisant concurrence à d’autres secteurs tels que : la main-d’œuvre,
l’immigration, la productivité accrue; de plus grands efforts pour augmenter
les taux de maintien de l’effectif.
·Le secteur du tourisme est perçu comme un
secteur qui n’offre pas de carrière et qui paye mal. Néanmoins, il est facile
d’y trouver un emploi et les promotions sont souvent offertes rapidement.
·La restauration emploie près de la moitié des
travailleurs de l’industrie touristique.
·Les employés veulent de l’avancement
professionnel et de bons superviseurs et gérants.
·Les employeurs ont besoin d’aide pour surmonter
les obstacles à l’embauche des groupes défavorisés. Les entreprises pourraient,
par exemple, collaborer avec des organisations à but non lucratif telles que
celles qui offrent des services d’établissement des immigrants.
·Le secteur du tourisme est très attrayant pour
les jeunes et offre peu de perspectives d’emploi aux nouveaux retraités.
·Le travail dans l’industrie touristique est en
grande partie exigeant sur le plan physique, il est donc préférable pour les
personnes un peu plus âgées de cibler les postes offerts dans des milieux de
travail tels que les terrains de golf et les kiosques d’information
touristique.
·L’immigration est un sujet délicat dans le
secteur du tourisme. Le Canada utilise un système de points d’appréciation, les
personnes très instruites obtiennent un plus grand nombre de points, pour tout
le reste, c’est la même chose.
·À l’exception des cuisiniers, le secteur du
tourisme n’offre pas d’apprentissage.
PROGRAMME VISA
TWO-NATION VACATION ET PROJET NORPASS
Anna Fairclough, représentante de la législature de
l’Alaska
·Le secteur du tourisme est un élément important
de l’histoire de l’Alaska et, espérons-le, de son avenir.
·C’est en 1894 que les premiers touristes sont
arrivés en Alaska par paquebot de croisière. En 2008-2009, l’État a accueilli
plus d’un million et demi de visiteurs; environ un million de ces visiteurs
sont venus par bateau de croisière.
·Alaska Travel Industry Authority a été créée il
y a deux décennies. L’organisme fait la promotion de l’Alaska et c’est la
publicité qui incite les gens à visiter l’État.
·Le tourisme profite à tout le monde. Il permet
notamment de découvrir de nouvelles cultures.
·L’Alaska est le troisième producteur de pétrole
aux États-Unis.
Bruce Agnew,
Cascadia Center for Regional Development
·Quand l’État de Washington a cessé de financer
son office du tourisme, le secteur privé a fourni le financement.
·En 1988, le maire de Seattle a rencontré les
membres du Vancouver Board of Trade pour discuter du concept de vacances
canado-américaines. Les Jeux olympiques de Vancouver en sont le meilleur
exemple.
·Les correspondances intermodales et la promotion
au niveau international sont importantes.
·Le secteur privé est plus efficace en marketing
que le gouvernement.
·Le tourisme dépend du commerce.
·Les ports se font concurrence, mais ils doivent
aussi coopérer.
·Étant donné que la majorité des Américains n’ont
pas de passeport, l’initiative du permis de conduire plus est un développement
important.
·La valeur relative du dollar canadien a une
incidence sur la circulation en direction du sud ainsi que sur le magasinage
transfrontalier.
·Le Canada et les États-Unis ont une longue
histoire de collaboration, l’initiative du permis de conduire plus et le
programme NEXUS en sont des exemples.
Denis Stevens,
Consulat canadien à Seattle
·L’harmonisation des régimes de visa canadiens et
américains -- qui sont actuellement différents pour des raisons de
politiques, de sécurité, etc. -- est nécessaire.
·Le plan d’action Par-delà la frontière se
poursuit très bien; il est important de maintenir cet élan tout au long des
élections aux États-Unis.
·Puisqu’un certain nombre d’initiatives du plan
d’action Par-delà la frontière ont été entreprises pendant l’administration de
Président George W. Bush, Par-delà la frontière est donc une mesure
bipartisane.
·Il est important d’avoir des défenseurs aux
niveaux politiques des États et du gouvernement fédéral.
DÉJEUNER
John Hofmeister, auteur
·Les pays autoritaires sont en train de gagner la
guerre énergétique et les pays démocratiques perdent du terrain.”
·La complexité, la taille et l’emprise du
gouvernement, ainsi que ses règlements, font qu’il n’y a pas de marché libre de
l’énergie. En outre, la fragmentation des instances gouvernementales empêche
toute réalisation.
·Il faut réformer l’énorme appareil
gouvernemental et créer un organisme de réglementation indépendant du pouvoir
et de la bureaucratie.
·Un organisme de réglementation indépendant
devrait prendre des décisions servant les intérêts de la société dans les
domaines de l’approvisionnement, la demande, les infrastructures et
l’environnement.
Brenda
Kenny, Association canadienne de pipelines d’énergie
·Les attentes des citoyens changent et les
gouvernements auront peut-être du mal à prendre des mesures.
·Les pipelines font partie intégrante du commerce
de produits énergétiques.
·Certaines personnes ont du mal à associer la
notion de développement durable à celle du profit.
·Sachant que les Nord-Américains ne sont pas
prêts à tolérer les risques, il est difficile pour les compagnies de parler des
risques alors qu’il est pratiquement impossible de ne pas en avoir. Pour cette
raison, il est important d’avoir des stratégies de gestion des risques.
·Il peut y avoir une nouvelle normalité
concernant les attentes des citoyens. Pour dépasser la nouvelle normalité, il
faut disposer de données et de renseignements utiles et vérifiables, entamer un
dialogue qui remet en question les hypothèses afin de trouver des solutions
créatives et des innovations technologiques et sociales.
PARTENARIAT
TRANSPACIFIQUE
Sénateur Raynell Andreychuk, Sénat du Canada
·Les négociations de l’Organisation mondiale du commerce
à Doha n’avançant pas, il est tout à fait naturel de chercher d’autres
possibilités et approches, notamment des accords commerciaux bilatéraux et
régionaux.
·Le Canada se réjouit de participer aux
négociations sur le PTP. Le PTP peut être le catalyseur d’une relation plus
étroite et plus prospère entre le Canada et les États-Unis et qui entraînerait
une prospérité et une croissance accrues en Amérique du Nord et plus d’emplois.
·On estime à 8 millions le nombre d’emplois
aux États-Unis qui dépendent du commerce avec le Canada.
·On estime à 2,5 millions le nombre
d’emplois au Canada qui dépendent du commerce avec les États-Unis.
·En 2011, les échanges commerciaux entre le
Canada et les États-Unis étaient évalués à plus de 700 milliards de
dollars, ce qui équivaut à plus de 1,9 milliard par jour ou
1,3 million par minute.
·Le Canada est actuellement le premier marché
d’exportation pour 35 États américains.
·L’Accord de libre-échange entre le Canada et les
États-Unis et l’accord qui lui a succédé, l’ALENA sont l’une des raisons de la
prospérité issue des relations entre le Canada et les États-Unis.
·Les trois partenaires de l’ALENA -- et huit
autres pays -- participeront une fois de plus à des négociations sur le
PTP.
·En sa qualité de petite économie ouverte, le
Canada est une nation commerçante et les possibilités offertes par le PTP
mèneront à une plus forte croissance et un plus grand nombre d’emplois au
Canada.
·La gestion de l’approvisionnement est un
problème canadien qui doit être réglé par le Canada.
·Bien que l’ALENA ait connu quelques problèmes et
difficultés, ses résultats sont positifs.
·À ce stade, la Chine et le Brésil ne font pas
partie du PTP.
·Il y a un peu d’hésitation sur le plan
commercial.”
DÉJEUNER --
DISCOURS THÈME
Monsieur le ministre Gerry Ritz, C.P., gouvernement du
Canada
·Le Canada considère que les États-Unis sont un
excellent partenaire commercial.
·Les partenariats créent les emplois et la
croissance, pas le protectionnisme.
·Le libre-échange et les pratiques commerciales
équitables sont fondés sur des données scientifiques.
·Le Canada a un programme ambitieux en matière de
commerce et se félicite de sa participation aux négociations sur le PTP.
·Le Canada et les États-Unis seront toujours,
l’un pour l’autre, le plus important partenaire commercial. Les échanges
bilatéraux sont actuellement évalués à plus d’un million par minute, et
8 million d’emplois aux États-Unis et 2,5 millions d’emplois
canadiens dépendent de ces échanges bilatéraux.
·Une frontière est plus un lieu de rencontre
qu’une ligne de démarcation.
·La prospérité des agriculteurs, des fabricants
de produits alimentaires et des économies dépend de la facilité des mouvements
transfrontaliers.
·En Amérique du Nord, des chaînes
d’approvisionnement sont intégrées.
·L’agriculture est l’un des secteurs qui
bénéficiera des initiatives du plan d’action Par-delà la frontière et du CCR.
APERÇU DU
COMMERCE MONDIAL : CHANGEMENT D’ITINÉRAIRES, DE CLIENTS ET DE CONCURRENTS
Dylan Jones, Canada West Foundation
·On exagère souvent l’importance des exportations;
80 p. cent des biens et services de l’économie nord-américaine sont
commercialisés localement et ne traversent une frontière internationale, il
faut donc porter attention au transport à l’échelle locale.
·L’Amérique du Nord n’excelle pas dans l’exportation.
·Environ 10 p. cent des emplois en
Amérique du Nord dépendent du commerce international.
·L’Amérique du Nord vit au-dessus de ses moyens
depuis longtemps; il y a trois options : maintenir la croissance de
l’économie nationale, réduire le standard de vie ou augmenter les exportations.
·Une forte croissance du produit intérieur brut
des pays asiatiques est prévue; afin de maintenir un niveau de vie élevé en
augmentant les exportations, il faudra tenir compte de l’Asie ainsi que du
Brésil.
·Dans les marchés asiatiques, le Canada aura pour
concurrents les pays asiatiques vu leur proximité et l’avantage de la langue,
l’Australie, grâce à l’avantage que lui donne son emplacement géographique et
l’abondance de ses produits et la Russie.
·Les produits alimentaires et l’énergie
occuperont au XXIe siècle une place de choix dans le commerce.
·Le Canada devrait bâtir une solide plate-forme
intégrée en Amérique du Nord, axer ses efforts sur l’infrastructure pour les
besoins économiques et porter attention aux coûts de fonctionnement.
LE
TRANSPORT PAR CONTENEUR : INTÉGRATION DES PORTS INTÉRIEURS AUX PORTES
D’ENTRÉE ET CORRIDORS DE L’OUEST CANADIEN
Jean-Paul Rodrigue, Hofstra University
·La régionalisation de l’économie mondiale
s’avère probable.
·Après 20 à 30 ans de prix stables, les prix
de certains produits ont commencé à être ajustés en 2005-2006.
·Le transport des marchandises de Chine vers
l’Amérique du Nord est plus coûteux que le transport des marchandises dans le
sens inverse.
·Le transport maritime fait que ce sont les
économies d’échelle qui « donnent le ton ».
·La logistique axée sur les importations et les
exportations est établie en fonction des populations et des ressources.
·Les ports intérieurs canadiens et asiatiques
doivent nouer des alliances stratégiques. Il faut mettre en place des chaînes
d’approvisionnement.
ENTRÉE ET
SORTIE DES MARCHANDISES CONTENEURISÉES : CRITÈRES DE SÉLECTION DES
ITINÉRAIRES ET DES PORTS; ENJEUX FRONTALIERS ET POSSIBILITÉS DE COOPÉRATION
Blair Wagar,The Global Transportation Hub
·Les liaisons fiables et rentables avec des
marchés internationaux favorisent le développement économique et la création
d’emplois.
·Pour faciliter la croissance, l’accès aux
marchés d’exportation doit être moderne et sophistiqué.
·Le transport ne doit pas être un obstacle.
·Les liaisons de transport, le soutien du
gouvernement et une main-d’œuvre qualifiée comptent parmi les facteurs de
réussites clés de la croissance.
Don Krusel,
Administration portuaire de Prince Rupert
·Pour décider de l’itinéraire, l’expéditeur prend
en considération des facteurs concurrentiels complexes et variés.
·La distance entre les ports d’escale est un
important facteur décisionnel. Plus la distance est courte, plus le délai de
livraison est court et plus les coûts de consommation d’énergie sont bas.
·L’efficacité au niveau des activités portuaires
et de la durée de l’entreposage est importante.
·L’expéditeur doit avoir une proposition de
valeur gagnante : rapidité et fiabilité.
·Tous les yeux sont rivés sur les marchés chinois
et sur d’autres marchés asiatiques qui sont le moteur de la croissance
mondiale.
·Au Canada, les ports sont autonomes, ils
s’autofinancent et s’autoadministrent; les chemins de fer canadiens
appartiennent à des intérêts privés.
·Un réseau de transport de calibre mondial
reliant l’Asie à l’Amérique du Nord est nécessaire.
·La compétition est un facteur de promotion de la
fiabilité et de l’efficacité.
DÉFIS
MAJEURS : PROGRÈS TECHNOLOGIQUES ET EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT, AVANTAGES
ET DÉFIS ÉCONOMIQUES LIÉS AU TRANSPORT DE MARCHANDISES EN VRAC LE LONG DU GRAND
CORRIDOR NORDIQUE
Jim Titsworth, BNSF Railway
·Les chemins de fer facilitent le commerce et
l’activité économique. Les métiers du secteur ferroviaire sont des métiers durs
mais bien rémunérés.
·La sécurité est assurée par les dépenses en
capital des compagnies ferroviaires.
·Les voies ferrées relient les collectivités au
monde, elles contribuent à la diminution des engorgements sur les routes et
sont avantageuses sur le plan environnemental et des émissions de gaz à effet
de serre.
UNE
QUESTION DE CHOIX : FACTEURS ET DÉCISIONS DÉTERMINANT LE CHOIX D’UN PORT
PLUTÔT QU’UN AUTRE
Scott Rudderham, Canpotex
·La qualité de la potasse est cruciale; la
rapidité de la livraison est importante.
·Le coût est l’un des critères du choix de
l’itinéraire.
DÉJEUNER
Ambassadeur Gary Doer, ambassadeur du Canada aux
États-Unis
·Dans leurs discussions portant sur des questions
bilatérales, le président Obama et le premier ministre Harper passent
relativement plus de temps à parler des mesures à prendre pour protéger les
citoyens de partout dans le monde et de la promotion de la démocratie.
·Avec une histoire qui commence en 1812, voilà
200 ans que le Canada et les États-Unis travaillent ensemble, notamment
pour maintenir la liberté dans les deux pays; cela dit, ils doivent régler les
problèmes qui surgissent de temps en temps entre eux.
Il y a un an, la liste canadienne des choses à faire
comprenait un certain nombre de questions qui ont été résolues depuis, par
exemple la participation aux négociations sur le PTP, une stratégie Par-delà la
frontière visant à gérer les risques loin de la frontière, les discussions
portant sur la réforme de la réglementation et sur les questions énergétiques
trilatérales concernant l’indépendance énergétique de l’Amérique du Nord.
Soumis respectueusement,
L’hon. Janis Johnson, sénateur,
Coprésidente
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis