Du 26 au
30 juillet 2014, ce sont la sénatrice Céline Hervieux‑Payette
et le député Scott Andrews qui ont représenté la Section canadienne du
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis (GIP) à la 68e réunion
annuelle de la Southern Legislative Conference (SLC) du Council of State
Governments. La réunion a eu lieu à Little Rock (Arkansas). La délégation
était accompagnée par Mme June Dewetering, conseillère
principale de la Section canadienne.
LA RÉUNION
Créée en 1947,
la SLC rassemble les législateurs de 15 États du Sud (voir l’annexe). Elle
a pour mission de promouvoir et de faciliter la coopération
intergouvernementale entre les États membres.
Les six comités
de la SLC – Agriculture et Développement rural, Développement économique,
Transport et Affaires culturelles, Éducation, Énergie et Environnement,
Affaires fiscales et Opérations gouvernementales, et Services sociaux et
Sécurité publique – se sont réunis à l’occasion de
la 68e réunion annuelle. Des séances plénières ont été
organisées par ailleurs, ainsi qu’un projet de service communautaire de
conditionnement alimentaire.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION
Les membres de
la Section canadienne du GIP participent aux réunions annuelles de la SLC
depuis plusieurs années. Leurs échanges avec les législateurs américains et
avec d’autres représentants permettent aux membres canadiens du GIP de mieux
concrétiser les objectifs de leur rencontre : circonscrire les points de
convergence des politiques d’État, ouvrir le dialogue sur les points de
divergence, favoriser l’échange d’information et promouvoir une meilleure
compréhension des sujets de préoccupation communs. De plus, ces réunions sont
pour la Section canadienne du GIP une occasion importante d’échanger de
l’information sur les enjeux qui affectent le Canada à l’échelle des États
américains. Tout indique que la Section canadienne continuera de participer aux
réunions annuelles de la SLC.
À l’occasion de
cette réunion‑ci, les délégués ont fait comprendre aux législateurs
américains la nature, l’ampleur et l’importance des relations entre le Canada
et le Sud des États‑Unis. Ils ont également circonscrit les domaines
actuels et à venir de coopération et de collaboration.
ACTIVITÉS
Les séances plénières suivantes ont ponctué la 68e réunion
annuelle de la SLC:
·L’évolution du rôle des enjeux du fédéralisme
dans la politique des États sur les transports
·Séance plénière d’ouverture :
Bill Courtney
·Séance plénière de clôture : Joe Quinn
Séances des
comités :
·Comité de l’agriculture et du développement
rural :
§L’initiative du groupe d’intervention du
ministère américain de l’Agriculture
§La Food and Drug Administration et la loi sur la
modernisation de la réglementation de la sécurité des aliments
§Le projet de loi agricole de 2014
§Le projet de politique rurale d’État
·Comité du développement économique, du transport
et des affaires cultures :
§Le secteur de la fabrication comme levier de
croissance économique en Arkansas
§Le financement du transport dans les États américains :
enjeux et stratégies
§Musée Crystal Bridges : la revitalisation
du paysage culturel et économique de l’Arkansas
§Les chemins de la prospérité : mesures
prises par les États du Sud pour préparer la main‑d’œuvre du XXIe siècle
§Logistique et chaîne d’approvisionnement au XXIe siècle :
stratégies à envisager pour les décideurs
·Comité de l’éducation :
§De nouvelles conceptions créatives en éducation
§Politique d’application des neurosciences en
éducation
§Politique d’éducation de la petite enfance
·Comité de l’énergie et de l’environnement :
§Stimuler l’avenir : l’exploration des
schistes bitumineux dans les États de la SLC
§Idées lumineuses : développement de
l’infrastructure dans le secteur de l’énergie
§Sécurité des réseaux : la protection des
centrales électriques américaines
·Comité des affaires fiscales et des opérations
gouvernementales :
§Le
rôle des stimulants dans les projets de développement économique des États
§Tendances dans le financement des caisses de
retraite publiques
§Rapports comparatifs de données
·Comité des services sociaux et de la sécurité
publique :
§Bilan de l’expansion du système Medicaid
§L’augmentation des coûts des soins médicaux dans
les prisons
§La réforme des soins en santé mentale
Voici un résumé
des exposés présentés au cours des séances plénières et de certaines séances de
comité.
LE SECTEUR DE LA FABRICATION COMME LEVIER DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE
EN ARKANSAS
Grant
Tennille, Commission de développement économique de l’Arkansas
·Les États du Sud des États‑Unis sont en
train d’explorer activement les possibilités économiques dans le secteur de la
fabrication.
·La relocalisation et la délocalisation interne
sont des tendances actuelles aux États‑Unis, où certaines entreprises
manufacturières choisissent de s’installer dans des États du Sud à cause d’une
logistique « favorable », de ports à eau profonde, d’une faible
syndicalisation, etc.
·À mesure que le pays se rétablit de la grande
récession, l’investissement de capitaux dans les entreprises manufacturières de
l’Arkansas a atteint des niveaux record et le salaire minimum de l’État ne
cesse d’augmenter. Mais la main‑d’œuvre se raréfie à mesure que les
investissements dans les établissements, aussi bien nouveaux qu’anciens,
introduisent une « modernisation » qui réduit la demande de main‑d’œuvre
globalement, mais accroît la demande de travailleurs très qualifiés.
·Il manque de travailleurs aux compétences
« intermédiaires » et il est difficile de trouver des gens aptes à
acquérir les compétences correspondant aux besoins des employeurs. Ces
compétences sont souvent de l’ordre des sciences, de la technologie, du génie
et des mathématiques.
·Il faut requalifier progressivement la main‑d’œuvre
parce que les activités et les modes de fonctionnement des entreprises
évoluent.
·Les États‑Unis ont besoin d’une main‑d’œuvre
dotée de tous les niveaux de compétence – des travailleurs non qualifiés, des
travailleurs spécialisés et des travailleurs hautement qualifiés – pour combler
la vaste gamme d’emplois disponibles.
·La plus récente invention qui a fait parler du
Sud des États‑Unis dans le monde entier est le gin de coton. Le Sud des
États‑Unis a besoin de « fabriquer », mais aussi d’innover et
de disposer d’un « canal » depuis le concept initial jusqu'à la
production et la commercialisation.
·Les ingénieurs et les concepteurs devraient se
trouver de préférence au même endroit que l’équipe de production.
·Le Sud des États‑Unis a beaucoup de
capacités, et il y existe des « poches » de recherche et d’innovation,
mais, comme aucun des États du Sud ne peut à lui seul concurrencer la
Californie ou Cambridge (Massachussetts), ils doivent se regrouper et
collaborer quand faire se peut au lieu de se concurrencer les uns les autres.
LE FINANCEMENT DU TRANSPORT DANS LES ÉTATS AMÉRICAINS :
ENJEUX ET STRATÉGIES
Scott
Bennett, ministère du Réseau routier et du Transport de l’Arkansas
·Le 1er décembre 2010, le
comité d’experts de l’Arkansas sur le financement du réseau routier a présenté
son rapport final, qui contenait les recommandations suivantes :
ØRéémettre des obligations GARVEE (Grant
Anticipation Revenue Vehicle) pour le programme de réfection des routes
nationales.
ØAppliquer une taxe de vente générale provisoire
d’un demi-cent pour financer un programme de construction pluriannuel.
ØRéserver les recettes d’utilisation de routes à
péage à l’entretien des autoroutes, des routes et des rues.
·L’Arkansas a mis en œuvre, pour dix ans, une
taxe de vente d’un demi‑cent pour financer son programme routier. La taxe
ne s’applique pas aux produits d’épicerie, aux médicaments ou à l’essence.
·L’Arkansas a mis en œuvre deux programmes
routiers à l’échelle de l’État : le programme de réfection des routes
nationales en novembre 2011 et le programme d’extension du réseau routier
de l’Arkansas en novembre 2012. Ce dernier a un budget de
1,8 milliard de dollars et emploie 40 000 personnes.
·L’Arkansas doit résoudre les problèmes suivants
en ce qui a trait à son réseau routier :
ØIl se classe au 12e rang des États
américains du point de vue de l’importance du réseau routier.
ØIl se classe au 43e rang pour ce qui
est des recettes routières par mille.
ØL’État a besoin de 23 milliards de dollars
au cours des dix prochaines années.
ØIl dispose de 4 milliards de dollars.
·La taxe sur le gallon d’essence est la
principale source de financement pour les autoroutes, mais la consommation
d’essence est en train de diminuer, parce que les véhicules sont de plus en
plus écoénergétiques et que les gens conduisent moins. Les recettes tirées de
cette taxe diminuent en conséquence.
Sherri LeBas, ministère du Transport et du
Développement de la Louisiane
·Le financement fédéral du transport risque de
rester au même niveau. La Louisiane dépend largement des fonds fédéraux à cet
égard.
·La loi MAP-21 – Moving Ahead for Progress in
the 21st Century Act – arrive à échéance le 30 septembre 2014, et
il est probable qu’elle sera prolongée à divers égards. La Louisiane se prépare
à un « avenir incertain » et elle est en train de dresser un plan
d’urgence pour le cas où il n’y aurait pas de nouvelle loi.
·Le « pouvoir d’achat » de la taxe sur
l’essence de la Louisiane est passé de 16 cents en 1984 à 6,9 cents
en 2014, parce qu’elle n’est pas indexée au coût de la vie, que les voitures
sont de plus en plus écoénergétiques et que les gens conduisent moins. Cette
source de recettes est complétée par les frais d’immatriculation de certains
véhicules et par une taxe de vente d’État sur les véhicules neufs et usagés.
·On est en train de mettre à jour le plan de
transport de l’État de la Louisiane datant de 2003 et le plan final devrait
être au point à l’automne 2014. Il est axé sur la croissance économique de
l’État et porte sur tous les modes de transport.
·En Louisiane, les panneaux de signalisation
routière sont placés de façon à conserver l’efficacité du système. Des panneaux
supplémentaires n’accroissent pas nécessairement la sécurité, puisqu’ils ont un
effet d’encombrement.
·Les bretelles d’accès aux autoroutes contribuent
aux bouchons routiers, réduisent la capacité routière et multiplient les
risques d’accident. Chaque point d’accès aux autoroutes est une zone de conflit
et de risque d’accident.
·Les voies réservées aux virages et les demi‑tours
à reculons contribuent à l’amélioration de la sécurité.
MUSÉE CRYSTAL BRIDGES : LA REVITALISATION DU
PAYSAGE CULTUREL ET ÉCONOMIQUE DE L’ARKANSAS
Rod Bigelow, Musée d’art américain Crystal Bridges
·Il est difficile de défaire l’idée que les
musées d’art sont réservés à une élite.
·Les arts peuvent être source d’emplois et
d’activité économique.
L’ÉVOLUTION DU RÔLE DES ENJEUX DU FÉDÉRALISME DANS
LA POLITIQUE DES ÉTATS SUR LES TRANSPORTS
Rodney Slater, ex‑secrétaire aux Transports des États‑Unis
·La question du fédéralisme est très importante.
Les partenariats entre le gouvernement fédéral et les gouvernements d’État et
locaux contribuent au maintien d’un « fédéralisme sain ».
·Les États‑Unis sont à la croisée des
chemins du point de vue de la politique et du financement des transports.
·Le transport est ce qui relie et unit les États
américains, et il est important pour la compétitivité des États‑Unis et
pour la qualité de vie des Américains.
·Les enjeux de la politique gouvernementale
doivent être réglés par des moyens novateurs et coopératifs.
Kenneth Orski, Innovation Briefs
·Le fonds en fiducie pour le réseau routier des
États‑Unis est presque insolvable, mais les États américains continueront
d’en avoir besoin comme source de financement.
·Le seul moyen envisageable de recueillir les
fonds nécessaires serait d’augmenter substantiellement la taxe fédérale sur
l’essence.
·Compte tenu de l’incertitude entourant les
mesures fédérales, certains États essaient de recueillir des fonds pour
l’infrastructure des transports par des moyens comme les suivants :
Øaugmenter les taxes locales sur les carburants;
Øémettre des obligations sur les recettes de
péage;
Øappliquer des péages sur les autoroutes;
Øappliquer des taxes de vente dédiées;
Øtrouver des capitaux au moyen de différents
instruments de financement.
·En se tournant vers le crédit à long terme pour
financer les transports, les États emploient des méthodes habituellement
utilisées par les entreprises privées, y compris les sociétés ferroviaires.
·Certains États concluent des partenariats public‑privé
pour financer l’infrastructure des transports.
STIMULER L’AVENIR : L’EXPLORATION DES SCHISTES
BITUMINEUX DANS LES ÉTATS DE LA SLC
Rudy Underwood, Conseil de la chimie de Géorgie
·Le gaz naturel est « un mélange de petites
molécules d’hydrocarbures qui sont toutes des gaz aux températures
normales ».
·Le gaz naturel est composé d’éthane, de propane,
d’hélium et de méthane, ce dernier étant le plus abondant.
·Les États‑Unis connaissent une
« reconnaissance du secteur manufacturier » en raison d’un accès plus
large au gaz de schiste. Par voie de conséquence, les entreprises
manufacturières reviennent aux États‑Unis, et donc aussi les emplois.
·Les éléments entrant en ligne de compte dans
l’attribution à l’industrie chimique américaine d’un avantage en termes de coût
à l’échelle globale sont les suivants :
Øles taxes, dont les taux de déductions pour
amortissement;
Øles permis;
Øl’infrastructure;
Øle perfectionnement de la main‑d’œuvre;
Øla réglementation.
Larry Bengal, Commission du pétrole et du gaz de l’Arkansas
·Le gaz de schiste a produit un « changement
de paradigme » en matière d’énergie.
·L’Amérique du Nord possède beaucoup de gisements
de gaz de schiste. Il est important de vérifier qu’il y en a en quantité
suffisante et qu’on dispose du type d’infrastructure nécessaire pour
commercialiser le gaz.
·Aux États‑Unis, on dispose actuellement de
480 000 milles de gazoducs et autres pipelines de liquides dangereux
pour faciliter la production de gaz de schiste.
·Aux États‑Unis, la plupart des ressources
schisteuses non classiques se trouvent dans les États dotés de réglementations
sur les ressources conventionnelles que sont le pétrole et le gaz.
·C’est en 1889 qu’on a produit du gaz naturel en
Arkansas pour la première fois. On a découvert du pétrole dans le Sud de l’État
en 1921. Aujourd’hui, l’Arkansas se classe au 8e et au 18e
rang respectivement des États américains produisant du gaz naturel et du
pétrole.
·L’exploitation du gaz de schiste soulève
certaines questions dont les suivantes :
Øl’utilisation
et la contamination de l’eau;
Øla
divulgation des produits chimiques employés;
Øl’activité
sismique;
Øl’infrastructure;
Øla
reconnaissance sociale.
·L’Arkansas s’est doté d’un plan d’utilisation de
l’eau indiquant le degré d’utilisation actuel, les besoins à venir et le volume
d’eau disponible aux fins de l’exploitation de l’énergie.
·Une étude a révélé que les puits d’eau n’étaient
pas contaminés par la production de gaz de schiste en Arkansas.
·La fracturation hydraulique constitue un
microséisme.
·En Arkansas, la production de pétrole et de gaz
favorise l’activité économique, crée des emplois et produit des recettes sous
la forme des concessions minières, des paiements de redevances, des frais de
permis, de la taxe de séparation, de l’impôt sur le revenu, des taxes de vente
et d’autres taxes.
George Sheffer, Schistes bitumineux de Fayetteville
·En Arkansas, les gisements de gaz de schiste
peuvent être exploités de façon économique.
·En 2014, l’Arkansas se classait au 8e
rang des 32 États américains producteurs de gaz naturel et au 18e
rang des 31 États américains producteurs de pétrole brut.
·Plus de 560 entreprises associées au
secteur de l’exploitation du gaz naturel ont été créées autour du gisement de
gaz de schiste de Fayetteville, en Arkansas.
·Depuis 2009, l’Arkansas a encaissé plus de
283 millions de taxes de séparation sur le gaz naturel.
·Les entreprises exploitant le gisement de
Fayetteville prennent des mesures pour réduire leur empreinte écologique,
développer des partenariats locaux et collaborer avec les organismes de
réglementation de tous les paliers de gouvernement.
·Le forage horizontal donne plus largement accès
à de plus vastes réserves de gaz de schiste, permet de produire de plus grandes
quantités de gaz naturel et une bonne récupération, permet de réduire l’impact
sur l’environnement et est plus satisfaisant sur le plan esthétique.
·Des mesures sont prises pour utiliser l’eau
nécessaire à la fracturation hydraulique de façon à moins compromettre
l’utilisation publique de l’eau et à réduire la circulation des camions.
·L’Arkansas a été le premier État américain à
exiger la divulgation des produits chimiques employés dans la fracturation
hydraulique : c’était en 2011.
IDÉES LUMINEUSES : DÉVELOPPEMENT DE
L’INFRASTRUCTURE DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE
Carl Handley, American Electric Power
·Comme l’électricité ne peut pas être stockée, il
faut la produire au fur et à mesure des besoins.
·La croissance dépend d’une source d’électricité
fiable.
·L’expression « charge de base »
désigne la demande d’électricité de base par jour. Les centrales de base
fonctionnent 24 heures par jour, 7 jours par semaine pour répondre
aux besoins quotidiens d’électricité de base.
·Il est difficile de compter sur les sources
d’énergie renouvelable pour répondre aux besoins de base. Qu’on pense, par
exemple, au vent : il peut tomber au cours de la journée.
·Les centrales intermédiaires répondent aux
fluctuations de la demande, tandis que les centrales de pointe répondent à la
demande en période de pointe.
·La modernisation des centrales électriques peut
avoir les avantages suivants :
ØDe nouvelles technologies sont ajoutées à un
actif de valeur.
ØOn maintient un degré de fiabilité critique.
ØOn respecte la nouvelle réglementation
environnementale.
ØL’impact sur les clients est limité en termes de
prix.
ØDes emplois sont préservés ou créés.
·L’organisme américain chargé de la protection
environnementale (Environmental Protection Agency ou EPA) a proposé de
réglementer les émissions à effet de serre des centrales électriques actuelles.
Les règles proposées auraient d’importantes répercussions sur le coût et la
fiabilité de l’électricité et menaceraient les investissements dans les
centrales électriques qui ont été faits pour respecter la réglementation
antérieure.
·L’EPA a prévu quatre mesures importantes pour
obtenir la réduction du dioxyde de carbone :
Øl’amélioration des taux de rendement thermique
dans les centrales au charbon;
Øla multiplication des usines de production de
gaz naturel pour remplacer le charbon;
Øl’augmentation du recours aux énergies
renouvelables et à l’énergie nucléaire;
Øl’augmentation de l’efficacité énergétique et de
la gestion de la demande.
·Il faut des services publics réglementés pour
offrir le meilleur prix au mégawatt aux consommateurs.
·Les consommateurs, les collectivités et
l’économie ont besoin de ressources en électricité à la fois diverses, fiables
et abordables.
Duane Highley, Coopératives électriques de l’Arkansas
·Il est important de prendre soin de la terre.
·Les normes proposées par l’EPA pour les
émissions des gaz à effet de serre provenant des centrales électriques
existantes permettront enfin d’instaurer une politique énergétique aux États‑Unis.
Cela changera la façon dont l’électricité est produite et utilisée dans les
États américains.
·Les centrales ne sont plus exploitées État par
État : une organisation peut avoir des entreprises dans l’État A et
fournir de l’électricité aux résidents et entreprises de l’État B.
·Le mégawatt d’énergie le moins coûteux est
surtout celui que l’on n’aura pas à produire.
·L’efficacité énergétique est un objectif
important.
Le rôle des
stimulants dans les projets de développement économique des États
Patrick McHugh, Assemblée générale de la Caroline du Nord
·Les résultats de la recherche sur les stimulants
économiques donnent à penser que les stimulants, qu’ils soient obligatoires ou
discrétionnaires, ont peu ou n’ont pas d’effet mesurable sur l’emploi et la
croissance économique.
·Les entreprises tiennent aux stimulants, mais
les « fondamentaux économiques » comptent relativement plus. Ces
fondamentaux sont les suivants :
Øla qualité de la main‑d’œuvre;
Øla facilité d’accès aux intrants;
Øla facilité d’accès aux consommateurs;
Øla haute qualité des systèmes de transport et de
la « logistique »;
Øune recherche et une « capacité » de
développement suffisantes;
Øune qualité de vie élevée.
·Compte tenu du fait, qu’elles n’ignorent pas,
que les stimulants peuvent prendre fin à un moment ou un autre, les entreprises
doivent trouver un endroit qui « fonctionne » sans stimulants.
·Les stimulants ne changent rien aux retombées
macroéconomiques. On ne peut pas stimuler la baisse du chômage, la haute des
salaires, etc.
·Pour les entreprises, le choix de l’endroit est
un processus de plus en plus dépendant des données. Ce processus compte quatre
étapes :
ØDéfinir
les besoins.
ØCirconscrire les endroits qui pourraient être
valables.
ØVisiter les lieux.
ØPrendre une décision en tenant compte des
stimulants.
·En termes de stimulants, les États pourraient
avoir une vision plus large et tenir compte des éléments suivants :
Øla qualité et la quantité de la main‑d’œuvre
disponible;
Øune infrastructure suffisante et de qualité;
Øle contexte commercial;
Øl’accès à du financement commercial abordable et
suffisant;
Øla qualité de vie dans la région;
Øl’accès à des réseaux commerciaux.
·Les stimulants peuvent être envisagés surtout au
début et à la fin du processus de choix de l’endroit et ils peuvent avoir leur
importance lorsqu’une entreprise doit choisir entre plusieurs endroits qui sont
par ailleurs semblables.
·Depuis la fin de la récente récession,
l’atténuation des risques est le moteur de beaucoup de décisions commerciales.
Les méthodes d’évaluation des risques gagnent sans cesse en complexité et les
entreprises doivent se fonder davantage sur les chiffres et leur esprit
analytique.
·Lorsqu’ils envisagent d’offrir des stimulants,
les États pourraient tenir compte de la différence entre les crédits fiscaux
automatiques et les programmes de subventions discrétionnaires ainsi que du
coût d’opportunité des stimulants. Il peut également être important d’essayer
de répondre à la question suivante : cette entreprise ferait‑elle ce
qu’elle fait même sans stimulant?
·Les stimulants peuvent être conçus pour
faciliter la concrétisation des objectifs d’une politique gouvernementale
plutôt que d’objectifs de développement économique.
·Les stimulants qui prennent la forme de
programmes de subventions discrétionnaires produisent généralement un rendement
sur investissement qui dépasse celui des crédits fiscaux automatiques et ils
peuvent être un meilleur choix sur le plan financier.
Tendances dans le
financement des caisses de retraite publiques
Chris Mier, Loop Capital
·La gravité du problème des fonds de pension
continue de susciter des analyses contradictoires. Si l’on ne peut pas
s’entendre sur l’ampleur du problème, il est encore plus difficile de
s’entendre sur les solutions éventuelles.
·Les solutions éventuelles au problème des fonds
de pension sont assez peu nombreuses. L’une d’elles consisterait à réduire les
prestations et à augmenter les cotisations.
·De 2012 à juillet 2014, 46 États ont
adopté près de 450 projets de loi concernant les fonds de pension publics.
·La « bonne gouvernance » a son
importance pour le « bon rendement ».
·Les deux critères décrivant les conditions
applicables aux fonds de pension sont le coefficient de capitalisation et les
cotisations annuelles obligatoires.
·Comme le gouvernement peut recourir à son pouvoir
de taxation pour couvrir le « solde », un coefficient de
capitalisation de 80 % serait un seuil permettant de déterminer si un
régime de pension est solide sur le plan actuariel. Mais ce coefficient est
contesté.
·En dépit de cinq années de rétablissement
économique, d’une amélioration systématique des recettes des fonds généraux des
États et de quatre années de solides rendements sur investissement, moins
de 50 % des États américains avaient un coefficient de capitalisation d’au
moins 75 % au 30 juin 2013.
·Au 30 juin 2013, 21 États
s’étaient engagés à verser au moins 100 % de leurs cotisations annuelles
obligatoires. D’autres ont préféré réduire la dette obligataire,
réapprovisionner les fonds de prévoyance, rétablir les dépenses de programme,
réduire les impôts ou financer l’amélioration des immobilisations à l’interne.
·De 2010 à 2013, 17 États américains ont
réduit, suspendu ou éliminé l’indemnité de vie chère (IVC) dans les prestations
de retraite. L’élimination de cette indemnité à raison de 2 % permettrait,
selon les estimations, de réduire les prestations viagères de
15 à 17 %.
·Le coefficient de capitalisation agrégé de
certains régimes de pension s’est stabilisé pour les raisons suivantes :
Øun fort rendement sur investissement dans les dernières
années;
Øune augmentation des cotisations à mesure que
les budgets des États se rétablissent;
Øles économies découlant des mesures de réforme
des fonds de pension.
·Lorsqu’on évalue les coefficients de
capitalisation, le rendement des fonds de pension semble très spécifique de
chaque État.
·L’objectif des directives 67 et 68 de la
commission des normes comptables du gouvernement (Government Accounting
Standard Board ou GASB), qui modifient le mode redditionnel des activités des
fonds de pension et qu’on a commencé à introduire en juin 2013 et
juin 2014 respectivement, est d’améliorer la reddition comptable et
financière des activités des régimes de pension gouvernementaux. La
directive 67, notamment, vise à corriger les instructions redditionnelles
applicables à la plupart des fonds de pension, tandis que la directive 68
instaure de nouvelles obligations redditionnelles, en plus de réviser les
obligations actuelles, de la plupart des gouvernements qui versent des
prestations de retraite à leurs employés.
·Les nouvelles obligations créées par la GASB
partent d’une perspective « comptable » de l’évaluation de la
capacité d’un régime de retraite à garantir la comptabilisation de tous les
coûts associés au versement actuel et à venir de prestations de retraite. Selon
l’ancienne perspective, axée sur la capitalisation, on tenait compte des
cotisations annuelles et de diverses hypothèses actuarielles, souvent très
vagues.
·Les nouvelles obligations créées par la GASB
fourniront certaines données utiles, mais les données antérieures ne seront pas
comparables aux données à venir.
·Le rendement financer des fonds de pension
publics s’est stabilisé, mais la situation est précaire dans un certain nombre
d’États, et, comme le rétablissement des marchés boursiers depuis cinq ans aura
une fin, le problème du financement de certains régimes de pension sera
exacerbé.
·Le règlement des faillites municipales pourrait
se répercuter sur la façon dont le passif des fonds de pension et la protection
par l’État des prestations de pension seront considérés dans le cadre de ces
faillites.
SÉANCE PLÉNIÈRE D’OUVERTURE
Bill Courtney, fondateur deClassic American Hardwoodset ex‑coach bénévole de football à l’école secondaire de Manassas
·« Restez les pieds sur terre » et
soyez humble.
·Nous ne savons plus rêver « comme il
faut ».
·Si nous perdons le sommeil paradoxal, nous
perdons nos rêves les plus profonds. C’est l’aptitude à rêver – plutôt qu’à
dormir en tant que tel – qui importe. Quand on est privé de rêves, on tombe
malade.
·Tout un segment de la société est privé de
l’aptitude à rêver, et il est donc malade. La mort pourrait s’ensuivre.
·Il faut bâtir un héritage à léguer et faire
preuve d’engagement, d’intégrité, de grâce, de civilité, de pardon, de force
d’âme, etc.
·Il faut inspirer des rêves qui permettront de
guérir les maux qui nous affligent.
·Ce qu’on fait pour soi‑même meurt avec
soi. Ce qu’on fait pour les autres est éternel.
·Rien de profond n’arrive jamais dans notre
« zone de confort ».
Politique
d’application des neurosciences en éducation
Mariale Hardiman, Université Johns Hopkins
·Les sciences cognitives et l’éducation peuvent
converger pour répondre à la question suivante : comment pense‑t‑on
et apprend‑on?
·Les enseignants et les parents devraient être informés
des découvertes suivantes :
ØLa plasticité du cerveau : l’expérience
modifie la structure et la chimie du cerveau.
ØLa neurogenèse : le cerveau fabrique de
nouvelles cellules à tous les âges.
ØLes émotions et l’apprentissage : comme les
émotions sont au cœur de l’apprentissage, elles peuvent l’améliorer ou
l’entraver.
ØLes périodes sensibles : il existe des
« conjonctures favorables » aux transformations critiques du cerveau,
notamment durant l’enfance et l’adolescence.
·Les arts peuvent faciliter l’apprentissage, tout
comme l’activité physique.
·Il existe certains « neuromythes »
dont les enseignants doivent être conscients, notamment :
ØIl y a des périodes spécifiques pour apprendre
et enseigner telle ou telle chose.
ØLes gens utilisent 10 % de leur cerveau.
ØLes adolescents ne peuvent pas apprendre pendant
la puberté à cause des hormones.
ØLes bébés deviennent plus intelligents en
écoutant du Mozart.
ØCertaines personnes pensent avec leur cerveau
gauche et d’autres, avec leur cerveau droit.
ØLe fonctionnement multitâche est un bon moyen de
faire le travail.
ØLes enseignants devraient appliquer un style
d’enseignement distinct pour chaque enfant.
·Il est difficile de changer les attitudes.
·Les enseignants obtiennent de meilleurs
résultats quand ils comprennent les découvertes des sciences cognitives.
·Le « stress toxique » auquel les
écoles peuvent contribuer entrave l’apprentissage et affecte la structure du
cerveau.
·Les émotions positives améliorent le champ
d’attention, la pensée globale et l’enchaînement pensée-action.
·Des études ont révélé ce qui suit :
ØUn éclairage optimal améliore l’apprentissage.
ØLe bruit ambiant peut entraver la capacité de
mémorisation.
ØLes odeurs dans l’environnement peuvent
améliorer l’exécution de tâches exigeant de l’attention.
ØL’exercice a une forte influence sur les
capacités cognitives.
ØLe sommeil a une influence sur la mémoire.
ØL’apprentissage est optimisé lorsque les enfants
sont dans un environnement non encombré et esthétiquement agréable.
·Le savoir est structuré en fonction d’idées
maîtresses qui façonnent la pensée.
·La compréhension des liens entre des éléments
facilite la pensée abstraite et la compréhension des relations entre des lots
distincts d’information. Les élèves peuvent dégager des thèmes généraux en
utilisant des « organisateurs graphiques ».
·Le rêve éveillé est important pour la mémoire et
la rétention. Apprentissage et mémoire sont intrinsèquement reliés.
·La capacité de mémorisation est améliorée par la
répétition et par le nombre et la « richesse » des
« explicitations » de l’information. L’explicitation permet
d’approfondir la réflexion.
·Dans le cerveau, la pensée créatrice et la
pensée conventionnelle sont différentes. Les activités créatrices peuvent
donner lieu à des changements mesurables dans le volume du cerveau, sa
structure et son fonctionnement, de même qu’elles peuvent améliorer les
résultats aux tests cognitifs.
·Les compétences recherchées au XXIe siècle
sont l’innovation, la créativité, l’apprentissage coopératif et la résolution de
problèmes.
·L’apprentissage est amélioré lorsque les
évaluations :
Øsont fréquentes et fournissent aux élèves une
rétroaction utile;
Øpermettent aux élèves de chercher activement
l’information;
Øsont échelonnées sur des périodes spécifiques;
Øpermettent une réflexion artistique et la
résolution de problèmes.
Ronald Kalil, Université du Wisconsin à Madison
·Les enfants acquièrent un meilleur vocabulaire
lorsque des adultes leur font la lecture.
·La lecture améliore le lien entre l’enfant et
ses parents.
·Ce qu’on appelle une mauvaise mémoire est plutôt
une difficulté à retrouver l’information.
·L’éducation de la petite enfance a des retombées
sur les enfants et sur la société en général. Ses avantages sont notamment les
suivants :
Øde meilleurs résultats scolaires;
Øune diminution du taux d’échec scolaire;
Ødes niveaux plus élevés de scolarité en fin de
parcours;
Øune diminution des problèmes de comportement, de
délinquance et de criminalité;
Øde meilleures possibilités d’emploi, des
salaires plus élevés et un meilleur « succès économique »;
Ødes niveaux moins élevés de « comportement
à risque », comme le tabagisme, la toxicomanie et la grossesse à
l’adolescence;
Øune meilleure santé physique et mentale;
Øune diminution des dépenses gouvernementales
pour les services scolaires, les services sociaux, les services judiciaires et
la santé mentale;
Ødes taux plus élevés de croissance économique;
Ømoins de problèmes sociaux liés, par exemple, à
la criminalité et aux inégalités.
·Une éducation de la petite enfance de grande
qualité est rare, et la plupart des enfants n’ont pas accès à ce genre de
programme.
·Une éducation de la petite enfance de grande
qualité peut avoir un rendement économique de 10 pour 1. Les avantages et
l’efficacité de cette éducation dépendent de la qualité des programmes, et les
programmes sont généralement médiocres ou de qualité variable d’un État à
l’autre.
·Pour améliorer la qualité de l’éducation de la
petite enfance, il faut prévoir :
Ødes
normes élevées;
Ødes
mesures permettant une amélioration continue;
Øun
financement suffisant.
·Les programmes d’éducation de la petite enfance
pourraient avoir des retombées plus importantes et permettre de combler plus
largement le fossé de la réussite si l’on prête attention aux facteurs
suivants :
Øl’enseignement « intentionnel »;
Øl’individualisation et les petits groupes;
Øla conception de programmes à objectifs à court
terme qui soient deux fois plus vastes que les objectifs souhaités à long
terme;
Ødes mesures d’amélioration continue des
programmes en fonction des résultats obtenus.
·Un cycle d’amélioration continue des programmes
d’éducation de la petite enfance comprend les éléments suivants :
ØÉlaborer des normes que les programmes
d’éducation de la petite enfance devront respecter.
ØAnalyser et planifier les programmes.
ØMettre des programmes en œuvre en prévoyant du
perfectionnement professionnel et de l’assistance technique.
ØMesurer et évaluer les progrès à l’égard
d’objectifs prédéterminés.
·Comme les dépenses en matière d’éducation de la
petite enfance sont discrétionnaires dans la plupart des États, le financement
de ces programmes a diminué dans un certain nombre d’entre eux, les normes de
qualité sont moindres, et les inscriptions sont moins nombreuses dans certains
États.
Bruce Atchison, Commission de l’éducation des
États américains
·La plupart des États américains s’intéressent à
l’éducation en prématernelle et à la lecture en troisième année. Entre la
maternelle et la troisième année, on a délaissé les aspects suivants :
Øla formation, la certification et l’agrément des
enseignants;
Øl’évaluation des enfants entrant en maternelle;
Øles maternelles à temps plein toute l’année;
Øles programmes de maternelle;
Øla formation des directeurs;
Øla participation des parents et des familles;
Øles instruments didactiques;
Øles transitions de la prématernelle à la
maternelle et jusqu’à la troisième année, de la sixième année au premier cycle
du secondaire, et du secondaire au collège.
Les chemins de la prospérité :
mesures prises par les États du Sud pour préparer la main‑d’œuvre du XXIe siècle
Sénateur
Mark Norris, Assemblée générale du Tennessee
·L’Histoire n’a jamais l’air de ça quand on en
fait l’expérience ou qu’on la crée.
·Les États‑Unis ont abandonné une grande
partie de leur production manufacturière il y a 20 ou 30 ans.
·Les États‑Unis souffrent d’une pénurie de
compétences et ils ont énormément besoin de combler le fossé pour favoriser la
renaissance du secteur manufacturier.
·Le système éducatif devrait être aligné sur les
besoins des employeurs.
·Le capital susceptible d’être investi est
presque illimité. Certains ont peur de prendre l’expansion, bien qu’ils en
aient le désir, à cause d’une main‑d’œuvre qualifiée insuffisante.
William Wampler, New College Institute
·Il est important d’essayer d’associer les
diplômes, les titres de compétences et d’autres indicateurs de scolarité et les
compétences dont les employeurs ont besoin. Dans ce contexte, les programmes
devraient permettre aux étudiants d’obtenir les certificats, etc., qui
« les mettront sur le dessus de la pile » chez l’employeur.
·La rigueur est de mise dans les classes, même si
cela veut dire que certains étudiants échoueront.
·Les élèves ne doivent pas avoir peur d’essayer,
ils ne doivent pas non plus avoir peur d’échouer.
Glen Fenter, Collège communautaire du Mid‑South
·Beaucoup d’emplois créés de nos jours exigent
plus qu’un diplôme d’études secondaires, mais moins qu’un diplôme
universitaire.
·Les programmes d’enseignement à court terme
peuvent mener à des emplois rémunérés au niveau de la classe moyenne.
·La façon dont les gens sont instruits devrait
être réactualisée. Ils ont besoin d’acquérir des connaissances qui leur
donneront accès à des emplois.
·Les vieux modèles éducatifs, qui n’ont rien à
voir avec l’économie globale, servent encore à instruire les gens.
·Le passé ne doit pas continuer à définir
l’avenir, et, comme nous vivons dans une économie globale, il faut penser
autrement et adopter des stratégies différentes.
Logistique et chaîne
d’approvisionnement au XXIe siècle : stratégies à
envisager pour les décideurs
Russell Gwatney, Gwatney
Enterprises, Inc.
·Le produit intérieur brut est passé d’un peu
moins de 38,9 billions de dollars en 1990 à près de 53,9 billions de
dollars en 2000 et à un peu plus de 79,8 billions de dollars en 2013.
·Le produit intérieur brut de la Chine est passé
d’un peu plus de 356,9 milliards de dollars en 1990 à plus de
1,37 billion de dollars en 2000 et plus de 9,5 billions de dollars en
2013.
·Du point de vue du commerce global, la zone du
Pacifique a commencé à prendre de l’expansion au début des années 1950.
·Aux États‑Unis, quatre villes sont le
point de convergence de toutes les voies ferrées de catégorie 1 :
Øla Nouvelle‑Orléans, en Louisiane;
ØMemphis, au Tennessee;
ØSt‑Louis, dans le Missouri;
ØChicago, dans l’Illinois.
·De nos jours, le secteur de la fabrication est
caractérisé par une personnalisation de masse et des systèmes de livraison
synchronisés.
·Il faut songer aux mouvements des personnes et
des biens et non pas à certains modes de transport.
·Les systèmes de transport devraient être
fluides, efficients, efficaces, respectueux de l’environnement, conformes aux
normes de sécurité publique, et congruents.
SÉANCE PLÉNIÈRE DE CLÔTURE
Joe Quinn, Walmart
·Dans le secteur de la fabrication, ce sont les
États du Sud des États‑Unis « qui l’ont ».
·Un certain nombre d’entreprises sont déterminées
à rapatrier des emplois aux États‑Unis.
·Pour les entreprises, notamment les usines de
fabrication, la qualité de la main‑d’œuvre et les systèmes de transport
sont des enjeux importants.
·Le secteur manufacturier est aujourd’hui très
technologique, propre et bien rémunéré.
·Il faut préparer les jeunes aux réalités du
marché global.
·Le prix est important, mais beaucoup d’Américains
préfèrent acheter des produits faits aux États‑Unis.
·La marque est importante lorsqu’on achète
certains produits, mais pas tous. Par exemple, les gens n’accordent
généralement pas d’importance à la marque de leur mobilier de jardin.
·Les États‑Unis sont souvent concurrentiels
du point de vue du prix, mais, lorsque ce n’est pas le cas, l’écart des coûts
de main‑d’œuvre se rétrécit.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G. Johnson
Sénatrice, coprésidente
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis
Gord Brown, député
Coprésident
Groupe interparlementaire