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Rapport

MEMBRES DE LA DÉLÉGATION ET PERSONNEL

Les 6 et 7 décembre 2014, le député Gord Brown, coprésident de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (GIP), a dirigé une délégation à la réunion d’hiver de 2014 de la Western Governors’ Association (WGA), qui s’est tenue à Las Vegas, au Nevada. L’autre délégué était le sénateur David Wells. La délégation était accompagnée de Mme June Dewetering, conseillère principale de la Section canadienne du GIP.

RÉUNION

La WGA regroupe les 19 gouverneurs des États de l’Ouest des États-Unis (voir l’annexe), ainsi que ceux des îles Samoa américaines, de Guam et des îles Mariannes du Nord. Les premiers ministres de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba participent également aux activités de l’Association.

Pour atteindre ses objectifs, l’Association a recours à six stratégies fondamentales :

mettre en place et communiquer les politiques régionales;

servir de lieu de réflexion sur le leadership;

bâtir une capacité régionale;

réaliser des travaux de recherche et en diffuser les résultats;

former des coalitions et nouer des partenariats pour faire avancer les intérêts régionaux;

accroître la compréhension et l’appui du public à l’égard des enjeux régionaux et des positions stratégiques.

Chaque année, la WGA organise une réunion d’été et une réunion d’hiver. La réunion d’hiver de 2014 était présidée par le gouverneur du Nevada, Brian Sandoval, président de la WGA. Les gouverneurs Steve Bullock (Montana), Gary Herbert (Utah), John Hickenlooper (Colorado), Matthew Mead (Wyoming), Susana Martinez
(Nouveau-Mexique) et Butch Otter (Idaho) étaient également présents.

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉUNION

Le GIP vise à trouver les points de convergence dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les points de divergence, à favoriser les échanges d’information et à promouvoir une meilleure compréhension entre législateurs sur des questions d’intérêt commun. En plus de rencontrer fréquemment leurs homologues fédéraux, ces dernières années, les membres de la Section canadienne du GIP ont assisté à des réunions régionales et nationales de gouverneurs. Ces rencontres donnent lieu à des discussions qui aident la Section canadienne à atteindre ses objectifs et permettent de mieux comprendre la nature et l’ampleur de la relation entre les deux pays.

Pour la première fois, un membre de la Section canadienne du GIP a fait une présentation à la WGA. En particulier, M. Brown a parlé aux gouverneurs du GIP et de ses priorités actuelles.

La Section canadienne du GIP a l’intention d’assister aux prochaines réunions annuelles de la WGA et de poursuivre ses efforts de défense des intérêts du Canada.

ACTIVITÉS AU COURS DE LA RÉUNION

À la réunion d’hiver de 2014, la WGA a organisé les discours liminaires, les débats et les séances plénières suivantes :

Conférencier d’honneur : Ernie Moniz, secrétaire du département américain de l’Énergie

Infrastructures : transport de marchandises et d’électricité

Conférencier d’honneur : Sally Jewell, secrétaire du ministère de l’Intérieur des États-Unis

Gérer les territoires et les diverses espèces

Groupe interparlementaire Canada–États-Unis

Améliorer les services et les possibilités pour les anciens combattants

Table ronde des politiques des gouverneurs.

Le présent rapport est un compte-rendu sommaire des conférences et des discussions qui ont eu lieu à la réunion d’hiver de 2014.

Discours liminaire et Infrastructures : transport de marchandises et d’électricité

Ernie Moniz, secrétaire du département américain de l’Énergie

Le département américain de l’Énergie laisse une « empreinte » importante dans l’Ouest des États-Unis, notamment en ce qui concerne l’énergie nucléaire, les combustibles fossiles ainsi que les sources d’énergies renouvelables.

Il faut remédier aux répercussions du réchauffement climatique, notamment en ce qui concerne les préoccupations liées aux scolytes, à la sécheresse, aux feux de forêt et à l’eau.

L’administration américaine soutient une stratégie énergétique qui correspond à « toutes ces réponses ».

Beaucoup d’énergie est produite dans l’Ouest des États-Unis.

La « géographie » de la production d’énergie a changé, mais les infrastructures énergétiques n’ont pas suivi le même rythme.

Il est impossible d’examiner le dossier des infrastructures énergétiques sans tenir compte des États et des régions.

Beaucoup d’énergie est acheminée par train; par conséquent, le transport de l’énergie est en concurrence avec celui d’autres denrées, comme les grains.

Beaucoup de gisements appartenant au département américain de l’Énergie sont adjacents à des terres tribales.

On prévoit que les résultats d’un examen quadriennal du secteur de l’énergie seront publiés en janvier 2015.

Le gouvernement américain veut travailler avec les États à réduire au minimum l’empreinte écologique du développement énergétique; il est important d’appuyer un développement écologiquement responsable en mettant l’accent sur la réduction de la dépendance des États‑Unis au pétrole.

L’exploitation du gaz de schiste contribue à une renaissance des usines aux États-Unis.

Même si les États-Unis exportent de l’énergie, ils continuent d’en importer.

Les changements technologiques entraînent une diminution des coûts, notamment en ce qui concerne l’énergie solaire et éolienne.

Les investissements dans la transmission de l’électricité se sont grandement accélérés au cours des dernières années. Cependant, une approche intégrée est nécessaire; les gouverneurs des États-Unis devraient élaborer des plans intégrés.

Les questions clés suivantes : a-t-on besoin d’une architecture du réseau électrique au XXIe siècle, et est-ce que cette infrastructure sera suffisamment élastique?

Le département américain de l’Énergie a mis sur pied des initiatives « de démonstration et de déploiement » de la recherche et du développement, dont l’objet varie selon les sources d’énergie, car différentes sources d’énergie correspondent à des besoins et des échéanciers différents.

Il faut s’occuper de l’utilisation du charbon par la Chine; les États-Unis et cette dernière travailleront ensemble dans ce dossier.

DISCOURS LIMINAIRE

Sally Jewell, secrétaire du ministère de l’Intérieur des États-Unis;

L’Ouest des États-Unis comprend la valeur et l’importance des terres fédérales; par exemple, celles-ci embellissent l’environnement et fournissent un habitat faunique, et elles font partie du patrimoine des États-Unis.

Les terres publiques peuvent « être le moteur » des économies locales.

Il y a une division entre l’Est et l’Ouest à l’égard des terres publiques.

L’Est américain « mendie » des terres publiques davantage que ne le fait l’Ouest des États-Unis; au Nevada, par exemple, 87 % des terres de l’État sont des terres publiques.

On exploite les sources d’énergie sur les terres publiques, tant les ressources renouvelables que les ressources non renouvelables.

La sécheresse, les changements climatiques, les incendies de forêt et la croissance démographique sont des problèmes complexes que le gouvernement fédéral souhaite en partenariat avec  les États trouver des solutions pour relever ces défis.

L’habitat du tétras des armoises fait face à des menaces sans précédent, y compris celles des incendies de forêt et de l’exploitation des ressources.

Les gouvernements fédéraux et municipaux, les États, ainsi que les promoteurs et les propriétaires de terrains privés sont engagés dans une période de collaboration « épique » en ce qui concerne le tétras des armoises.

Pour éviter que le tétras des armoises figure sur la liste des espèces en voie de disparition, le fédéral et les États doivent élaborer des plans solides.

Il faut gérer les terres de manière à les protéger.

Il faut mettre en place des stratégies pour résoudre les problèmes des incendies de forêt et des espèces envahissantes.

Les glissements de terrain peuvent être évités grâce à un assainissement après les incendies.

Comme nos ressources sont limitées, il faut faire le tri et allouer des fonds aux régions où les besoins sont le plus pressants.

GÉRER LES TERRITOIRES ET LES DIVERSES ESPÈCES

Neil Kornze, ministère de l’Intérieur des États-Unis

Le gouvernement fédéral et les États doivent travailler de concert. À l’heure actuelle, ils le font bien à l’égard d’un certain nombre de questions.

Le gouvernement fédéral s’efforce d’assurer plus de stabilité et de favoriser  une collaboration fructueuse et d’assurer une prospérité durable pour les entreprises.

Il importe de cerner des mesures « sensées » qui peuvent contribuer à l’atteinte des objectifs.

On espère que les générations futures pourront profiter du plein air de la même façon et dans la même mesure que les générations précédentes.

La population de chevaux sauvages double tous les trois à cinq ans aux États-Unis; comme les gens ne cherchent plus des animaux sauvages non dressés, l’offre de ces chevaux est à la hausse, tandis que leur demande est en baisse.

On a débloqué plus de fonds pour s’attaquer au problème des chevaux sauvages, mais on est tout de même en train de perdre la « bataille ».

Des médicaments qui ont reçu l’approbation de la Food and Drug Administration des États-Unis permettraient de freiner la reproduction des chevaux sauvages : la castration et la stérilisation sont également des options.

Dan Ashe, U.S. Fish and Wildlife Service

Une collaboration « épique » se produit entre le gouvernement fédéral et les gouvernements des États et parmi ceux-ci. Ces efforts « stimulent la pensée » et montrent aux gouvernements comment « faire des affaires » d’une manière différente.

La relation entre le gouvernement fédéral et les gouvernements des États est comme un mariage qui dure; c’est un travail ardu qui peut être « salissant », mais cela en vaut la peine. Quand des « problèmes complexes » se posent, il est important de « retourner à la table » et de poursuivre le débat.

La loi doit être appliquée tel qu’elle est libellée, et non pas de la façon dont les intervenants le voudraient; comme toutes les autres lois, la Loi américaine sur les espèces en voie d’extinction présente des « points faibles » et laisse place aux améliorations.

Il y a de bonnes chances que le tétras des armoises ne figure pas sur la liste des espèces en voie de disparition.

Grâce au travail de collaboration épique entre différents intervenants, l’ombre de l’Arctique, qui figurait sur la liste des espèces en voie de disparition, n’est plus menacé.

Le fait d’être répertorié comme une espèce menacée ou en voie de disparition est comme recevoir un diagnostic et peut entraîner la prise de mesures dont nous avons besoin pour y remédier.

GROUPE INTERPARLEMENTAIRE CANADA–ÉTATS-UNIS

Gord Brown, député à la Chambre des communes du Canada

Pendant la plus grande partie de l’histoire du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, l’objectif premier du Groupe a été les relations avec les membres du Congrès américain, où les membres s’efforcent de trouver les points de convergence dans les politiques nationales des deux pays, d’instaurer un dialogue sur les points de divergence, de favoriser les échanges d’information et de promouvoir une meilleure compréhension entre législateurs sur des questions d’intérêt commun; depuis des décennies, ces objectifs étaient atteints presque exclusivement grâce à des réunions avec des membres du Congrès à Washington, D.C., et à la réunion annuelle, tenue en alternance au Canada et aux États-Unis.

Il y a une dizaine d’années, les membres de la Section canadienne du GIP ont ajouté à ces rencontres des interactions avec les gouverneurs et les législateurs d’États : la réunion d’été de la WGA comptait parmi les premières de ces rencontres, et la Section canadienne assiste depuis régulièrement aux réunions qu’elle tient l’été.

La Section canadienne trouve toujours instructives les discussions avec les gouverneurs et les législateurs d’États et est frappée de voir à quel point certaines préoccupations de ses voisins du Sud reflètent celles des Canadiens. Ainsi, il y a, par exemple, l’énergie, les infrastructures pour acheminer les ressources énergétiques et les produits agricoles ainsi que le financement de ces infrastructures dans le cadre de partenariats public-privé, qui ont tous fait l’objet de discussions lors des réunions de la WGA.

Il y a amplement de preuves que les gouverneurs de l’Ouest des États-Unis et les premiers ministres des provinces de l’Ouest prennent des mesures concertées qui leur procurent des avantages mutuels; l’initiative de permis de conduire améliorés entre l’État de Washington et la Colombie-Britannique ainsi que les efforts conjoints déployés pour faire en sorte que les déplacements par avion entre le Canada et les États-Unis sont à la fois sûrs et rapides en sont des exemples.

Beaucoup de retraités canadiens qui séjournent aux États-Unis sont attirés par les conditions météorologiques et d’autres commodités de certains des États de la WGA et y vont en vacances ou y établissent une résidence secondaire; ces retraités ainsi que les touristes contribuent de façon importante à l’avancement économique de certaines régions.

Le Canada et les États-Unis partagent le même espace économique et doivent donc travailler ensemble, en partenariat, afin que l’Amérique du Nord puisse concurrencer le reste du monde; l’Accord de libre-échange nord-américain a maintenant 20 ans. Certains commentateurs discutent de renouvellement des efforts trilatéraux.

En décembre 2014, la réunion inaugurale de législateurs fédéraux du Canada, des États-Unis et du Mexique a eu lieu à Washington, D.C.; le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international du Canada entreprend une étude sur la possibilité d’accroître le commerce et l’investissement entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. En outre, les membres de la Section canadienne ont récemment rencontré le général David Petraeus et l’ancien représentant américain au Commerce Robert Zoellick pour parler du groupe de travail qu’ils ont coprésidé et du rapport de ce groupe de travail, intitulé North America : Time for a New Focus, comme feuille de route pour l’avenir de la coopération et de la prospérité en Amérique du Nord.

Dans certains domaines, des efforts trilatéraux ont du sens. Néanmoins, dans d’autres domaines, des engagements bilatéraux entre le Canada et les États-Unis sont la meilleure solution; dans ce contexte, alors que la Section canadienne poursuit son travail, elle est susceptible de viser particulièrement la frontière commune.

Le Canada et les États-Unis doivent s’assurer que les voyageurs et les marchandises puissent franchir en toute légitimité la frontière, et ce, d’une manière efficace et en toute sécurité et que les circuits d’approvisionnement intégrés qui appuient le commerce bilatéral fonctionnent comme il se doit, et s’occuper des menaces le plus tôt possible et idéalement aussi loin des frontières que possible.

Pour éviter la « tyrannie des petites différences », l’harmonisation entre la réglementation du Canada et celle des États-Unis est une autre priorité de la Section canadienne du GIP : des différences sur le plan de la réglementation qui ne peuvent être justifiées font augmenter les coûts et sapent la rentabilité.

La Section canadienne se concentre également sur l’énergie, estimant que la sécurité énergétique de l’Amérique du Nord, dont un aspect est le projet de pipeline de Keystone XL, est réalisable et doit être prioritaire pour une foule de raisons, dont la moindre n’est certes pas l’importance qu’a l’énergie pour la croissance économique et la prospérité dont les Canadiens et les Américains ainsi que leurs entreprises veulent jouir.

OFFRIR DAVANTAGE DE POSSIBILITÉS AUX ANCIENS COMBATTANTS

Certains gouverneurs ont discuté des efforts que déploie leur État en vue d’améliorer les services et les possibilités pour les anciens combattants.

Brian Sandoval, gouverneur du Nevada

L’initiative Green Zone du Nevada, un « guichet unique » ayant débuté en 2012, vise à chercher des solutions locales pour les anciens combattants.

Lorsqu’on aide les anciens combattants et leur famille, qui font des sacrifices importants pour les États-Unis, il est important de se pencher sur l’ensemble de leurs besoins, y compris ceux qui ont trait à l’éducation, la santé et l’emploi.

Matthew Mead, gouverneur du Wyoming

Les États-Unis sont en guerre depuis plus d’une décennie.

Les déploiements et les retours des militaires sont très émotifs, mais pour des raisons fortes différentes, les premiers étant caractérisés par la tristesse, et les seconds, par la joie.

En mars, chaque année, une cérémonie marquant le « retour des troupes » est observée dans quatre ou cinq villes du Wyoming : elle vise à remercier les anciens combattants des conflits au Vietnam, en Corée et en Afghanistan ainsi que de la Seconde Guerre mondiale.

Il est important que les militaires qui servent actuellement voient comment on traite les anciens combattants; si ces derniers ne sont pas traités adéquatement, moins de gens seront susceptibles de se porter volontaires pour faire leur service militaire.

Le Wyoming offre de très bons services d’intervention aux anciens combattants, lequel permet de les mettre en relation avec des services de logement, d’éducation, de santé, d’emploi et les autres services dont ils ont besoin.

Gary Herbert, gouverneur de l’Utah

Il est important de reconnaître les sacrifices consentis par nos militaires ainsi que par leur famille et leurs amis; nous devons leur témoigner notre reconnaissance.

Il est normal de haïr la guerre, mais il est important d’aimer les anciens combattants.

Les anciens combattants devraient être assistés dans leur réintégration de la société, ce qui peut être difficile et entraîner le suicide, des troubles de stress post-traumatique et d’autres problèmes de santé mentale.

L’Utah dispose de moyens importants de faire connaître les services offerts aux anciens combattants, notamment en santé, en éducation et en emploi.

Par ailleurs, les compétences acquises pendant le service militaire peuvent « se traduire » en crédits d’études et être appliquées à des emplois civils.

Butch Otter, gouverneur de l’Idaho

Il est important de rappeler et de célébrer les militaires à qui leur métier a coûté la vie, ainsi que d’aider ceux qui ont besoin d’aide dès maintenant.

Il nous faut apprendre, d’une guerre à l’autre, comment ramener les anciens combattants au pays.

On peut entrevoir l’avenir des États-Unis en examinant la façon dont on s’occupe des anciens combattants aujourd’hui.

L’Idaho est doté d’un programme en vertu duquel les employeurs sont enclins à embaucher d’anciens combattants.

L’armée fait un excellent travail de sensibilisation des gens dans des domaines qui ont des applications civiles, y compris le travail d’équipe, la ponctualité et le leadership.

TABLE RONDE DES POLITIQUES DES GOUVERNEURS

Reid Wilson, du Washington Post, a posé des questions aux gouverneurs Sandoval, Herbert, Mead et Otter.

 

Question : Comment les relations entre l’État et le gouvernement fédéral évoluent-elles, et quel est leur statut actuel?

Gouverneur Otter

Les gouverneurs de la WGA doivent compter les uns sur les autres pour trouver des solutions dans une foule de domaines, comme l’environnement et la croissance économique.

Les gouverneurs de la WGA ont des attitudes et des problèmes communs, dont l’eau, les espèces menacées et les terres publiques, et échangent leurs meilleures pratiques.

Gouverneur Sandoval

Les États de la WGA comptent une forte proportion de terres publiques; par exemple, 87 % des terres du Nevada sont publiques.

Les relations entre le Nevada et le gouvernement fédéral fluctuent.

Il est donc important de maintenir de bonnes relations avec les organismes fédéraux et d’avoir l’occasion de s’entretenir directement avec les décideurs fédéraux, car leurs décisions ont des effets sur les États.

 

Question : Quels commentaires sur la santé sont pertinents?

Gouverneur Herbert

Il est important d’être disposé à faire des compromis et à travailler ensemble pour résoudre des problèmes.

La partialité peut entraver l’identification de solutions.

Les États, qui ont établi un système fédéral de partenariat, se sentent souvent comme des partenaires subalternes, plutôt qu’égaux.

La conception du fédéralisme repose sur des « laboratoires aux fins de la démocratie » et des projets-pilotes qui permettent aux États d’apprendre les uns des autres.

On n’a pas consulté les gouverneurs des États-Unis avant d’élaborer la Loi américaine sur les soins abordables.

Chaque État devrait trouver pour les soins de santé une solution qui fonctionne pour lui.

Il faut ramener le concept de fédéralisme coopératif et de collaboration entre l’État et le gouvernement fédéral.

Les États sont le meilleur espoir économique et social de l’Amérique.

Gouverneur Mead

Il est essentiel pour les gouverneurs de pouvoir tenir des discussions avec les organismes fédéraux.

Le résultat concernant les soins de santé aurait été meilleur si le gouvernement fédéral avait consulté les États avant d’élaborer la Loi américaine sur les soins abordables.

Même si les gouverneurs des États n’aiment pas la Loi américaine sur les soins abordables, ils doivent déterminer comment tirer le meilleur parti possible d’une mauvaise situation, dans l’intérêt de leur population.

Les gouverneurs de la WGA font avancer les choses, peu importe qu’ils soient républicains ou démocrates.

 

Question : À mesure que les États-Unis se dirigeront vers 2016, et en reconnaissant que l’issue de la campagne électorale de novembre 2014 était bonne pour les républicains, quel message faudrait-il envoyer au pays et aux électeurs?

Gouverneur Sandoval

Le Nevada est largement républicain.

Le message est essentiellement le suivant : mettons-nous au travail et accomplissons de grandes choses.

Il est important de travailler ensemble pour élaborer des solutions.

Gouverneur Herbert

Les républicains contrôlant le Sénat américain et la Chambre des représentants, les gens vont se demander s’ils peuvent gouverner, diriger et « faire avancer les choses ».

Il est important de prendre des décisions tout en tenant compte de points de vue différents.

J’espère que les républicains vont travailler main dans la main avec les démocrates et développer un appui bipartite.

Gouverneur Mead

C’est inacceptable de voir les républicains et les démocrates se critiquer mutuellement parce qu’ils ne font pas avancer les choses; ils doivent collaborer de manière constructive pour trouver des solutions aux problèmes.

Les gouverneurs n’ont pas le luxe de faire traîner les choses.

Les États sont des laboratoires aux fins de la démocratie; par exemple, ils entreprennent la mise en œuvre de projets pilotes afin de voir ce qui fonctionne, et, en cas d’échecs, ce sont eux, plutôt que tout le pays, qui en souffrent.

La force américaine repose dans ses États.

 

Question : Quel conseil devrait-on donner au sénateur McConnell et au Président Boehner?

Gouverneur Otter

Pour sauver la république, il faut revenir à sa conception : le pouvoir de l’entité qui a été créée (le gouvernement fédéral) ne doit pas dépasser celui des créateurs (les États).

Il faut dire au gouvernement fédéral de ne pas « envahir » les champs de compétence des États.

 

Question : Lors du prochain Congrès américain, l’Ouest des États-Unis sera-t-il puissant?

Gouverneur Herbert

·Lors du prochain Congrès, la représentation de l’Ouest des États-Unis affichera un gain net.

Gouverneur Otter

·Certains législateurs fédéraux de l’Idaho sont susceptibles d’occuper des postes clés au cours du prochain Congrès.

 

Question : Les soins de santé constitueront-ils un enjeu au prochain Congrès des
États-Unis?

Gouverneur Herbert

·Ne rien faire n’est pas une solution.

·Le programme Medicaid vise à faciliter la transition; il n’est pas là pour rester.

Gouverneur Mead

·En ce qui concerne le programme Medicaid, chaque État a des besoins différents.

Gouverneur Otter

L’Idaho n’accorde pas de droits sans faire intervenir une notion de responsabilité individuelle; cette dernière et le fait de payer pour l’acte sont importants.

 

Question : Les États de la WGA adopteront-ils une mesure législative commune?

Gouverneur Mead

·Les normes de base communes étaient une initiative du gouvernement, tandis que les programmes scolaires relèvent des commissions scolaires locales.

·Des normes élevées en matière d’éducation doivent exister, car une éducation d’entre-deux n’est pas acceptable.

Gouverneur Herbert

Les normes de qualité élevée dans l'enseignement  sont la seule chose à avoir été moins bien mises en œuvre que la Loi américaine sur les soins abordables.

Même si tout le monde est d’accord avec des normes supérieures en matière d’éducation, il est important de faire en sorte que les États soient aux commandes et que ces normes répondent aux exigences de chaque État.

Les programmes scolaires doivent être contrôlés par des intérêts locaux, et les évaluations doivent être appropriées.

La collecte et la protection appropriées des données permettent de prendre de bonnes décisions.

Gouverneur Sandoval

·L’Assemblée législative du Nevada débattra des normes de base communes.

·Les enfants doivent recevoir l’éducation qu’ils méritent.

·Il faut concevoir les programmes scolaires à l’échelle locale tout en veillant à ce que les normes soient respectées.

Gouverneur Otter

Il faut savoir ce qu’est ou n’est pas une norme de base commune.

Auparavant, il n’était possible d’évaluer le niveau de scolarité des enfants qu’à l’intérieur d’un même État; donc, il est important de pouvoir mesurer ce niveau entre les États et entre les pays.

La collecte de données appropriées concernant divers problèmes en matière d’éducation devrait avoir lieu.

Les programmes scolaires doivent être créés au niveau local.

 

Question : Quel est votre candidat préféré aux élections présidentielles de 2016?

Gouverneur Otter

·Les prochains candidats à la présidence devraient être des gouverneurs.

Gouverneur Sandoval

Il existe de nombreux bons candidats à la présidence, mais il est important que ceux-ci aient une expérience de la direction.

Gouverneur Herbert

Les démocrates ont peu de candidats à la présidence, mais ceux-ci comprennent Hillary Rodham Clinton, le vice-président Joe Biden, la sénatrice Elizabeth Warren et le gouverneur Martin O’Malley.

Les républicains peuvent envisager plusieurs personnes comme candidats aux élections présidentielles, y compris des gouverneurs et des membres du Congrès.

Les candidats à la présidence doivent avoir l’expérience de l’exécutif.

Gouverneur Mead

Les candidats à la présidence doivent avoir l’expérience de l’exécutif ainsi que du secteur privé.

Les gouverneurs actuels et leurs prédécesseurs font de bons candidats à la présidence.

 

Respectueusement soumis,

 

 

 

L’honorable Janis G. Johnson

sénatrice et coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

Gord Brown

député et coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis


 

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