La délégation parlementaire de la Section
canadienne qui a participé à la réunion de la Commission de la coopération et
du développement de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), tenue à
Québec (Canada), du 18 au 20 mars 2013, a l'honneur de présenter son rapport.
La délégation était composée de monsieur Pierre Dionne Labelle, député
et rapporteur de la Commission, et de monsieur Jean-Luc Bourdages, analyste et
conseiller auprès de la Section.
Les sections suivantes étaient représentées : Belgique/Communauté
Française/Wallonie-Bruxelles, Burkina Faso, Cambodge, Canada, France, Gabon,
Hongrie, Jura, Québec, Sénégal, Tchad, Togo, Vallée d’Aoste.
Cérémonie
d’ouverture
Après accueil et présentation des participants, le
président de la Commission, monsieur Moussa Abdoul Thiam, député du
Sénégal, adresse un mot de bienvenue aux délégués.
Début des travaux
Le président fait lecture de l’ordre du jour de la
réunion de la Commission, lequel est adopté par l’Assemblée. En complément,
monsieur Patrick Dupriez, (Belgique/Communauté
Française/Wallonie-Bruxelles) propose d'examiner les relations de la Commission
avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), notamment en ce
qui concerne les questions adressées au Secrétaire général Abdou Diouf.
Monsieur Jean-Luc Lala, secrétaire général administratif de l’APF,
explique la nouvelle procédure à cet égard et selon laquelle les questions ne
seront plus présentées à l'avance, mais seront posées directement à la suite de
sa présentation devant l'Assemblée. Il sera toujours possible de poser des
questions techniques par écrit, lesquelles trouveront réponse par écrit de la
part de l'OIF.
Communication du
président de la Commission
Le président de la Commission, monsieur Moussa
Abdoul Thiam (Sénégal), souhaite la bienvenue aux nouveaux membres de la
Commission et informe la Commission des travaux effectués depuis la session de
Bruxelles en juillet 2012. Le compte rendu et le relevé de décisions de la
réunion de Bruxelles est adopté par les parlementaires présents. Le président
fait aussi part des nouveaux sujets qui seront traités en cours d’années,
soient l’économie verte, l’emploi des jeunes dans l’espace francophone et les
biocarburants.
Communication et
examen des projets de rapports et de résolutions
Madame Mila-Bellè Telou, députée et
rapporteure (Togo), rappelle que son rapport sur « Les objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD) » a été adopté lors de la
session plénière de Bruxelles en juillet 2012 et présente un projet de
résolution à ce sujet pour fins d’étude par la Commission. Dans ce projet, la
rapporteure propose à la Commission de réaffirmer la pertinence des OMD et la
nécessité d’en accélérer l’avancement, d’exprimer l’urgence de privilégier la
lutte contre la pauvreté, d’insister sur l’importance d’induire de nouvelles
opportunités d’emploi (particulièrement pour les jeunes) et d’inviter les
décideurs à mettre en place un partenariat mondial pour le développement après
2015, avec un accent sur le partenariat sud-sud.
Le représentant de la
Belgique/Communauté Française/Wallonie-Bruxelles suggère d’ajouter un
volet sur l'alimentation, tandis que celui du Burkina Faso rappelle que le
financement du programme pose toujours problème et qu’il y a lieu d'y
réfléchir. La résolution est adoptée avec les modifications qui y ont été
apportées.
Monsieur Stéphane Demilly, député et
Rapporteur (France), présente les grandes lignes de son projet de rapport sur
les biocarburants. S’agissant d’un nouveau thème, il aborde brièvement les
principaux éléments qui seront développés plus avant en cours d’année, dont les
avantages de se tourner vers les biocarburants, les différents types de
biocarburants et la problématique de l'accaparement des terres pour fin de
production des intrants. Un questionnaire a été distribué auprès des sections
afin d’alimenter la rédaction de ce rapport.
Le thème des biocarburants suscite une
intéressante discussion parmi les participants. On s’interroge sur les
définitions possibles des biocarburants, sur leur bilan énergétique en termes
d’émissions de gaz à effet de serre lorsque produits à partir des cultures
vivrières, sur les avantages par rapport aux autres sources d’énergie
renouvelables, etc. Monsieur Dionne Labelle (Canada) intervient sur la
question de l'accaparement des terres et propose au rapporteur français d'y
accorder un intérêt particulier par le biais d'un état des lieux en fonction
des États les plus touchés ou menacés par ce problème. Cette proposition trouve
écho auprès du président de la Commission, qui invite l'Institut de la
Francophonie pour le développement durable (IFDD) à considérer la production
d’un tableau synoptique sur la problématique de l'accaparement des terres aux
fins de production des biocarburants.
Communication et
discussion
Le suivi des négociations commerciales
internationales menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce
(OMC)
Les co-rapporteurs, monsieur Alain Bedouma Yoda
(Burkina Faso) et monsieur Jacques Marcotte (Québec), présentent leur
rapport de suivi des négociations commerciales internationales, examen qui se
poursuit depuis huit ans au sein de la Commission de la coopération et du
développement. Les deux députés font un survol de trois points principaux: les
négociations de Doha, les activités de la Commission aux négociations, et le
commerce équitable, élément nouvellement intégré au rapport.
Les représentants du Tchad et du Burkina Faso
expriment leur exaspération à l’égard de l’impasse caractérisant le Cycle de
Doha et le protectionnisme et les subventions à l’agriculture des pays
développés. Le député de la
Belgique/Communauté Française/Wallonie-Bruxelles ajoute que l’approche est
demeurée trop idéologique, visant à tout libéraliser et privatiser, alors que
même dans les pays développés on se demande comment assurer l'avenir des
paysans et agriculteurs à long terme. Selon lui, il faudra ultimement envisager
d’intégrer des normes environnementales et de commerce équitable, ce que
supporte le rapporteur Bedouma Yoda. Le représentant du Cambodge
illustre la situation du commerce international dans son pays par les
difficultés d’accès aux marchés internationaux dans le cas des exportations de
riz. Le secrétaire général administratif de l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie, monsieur Jean-Luc Lala, conclut la discussion en rappelant
le rôle et la collaboration de l'APF avec l'OMC dans le cadre des négociations,
surtout la tenue de séminaires régionaux assurant la participation aux travaux
du comité de pilotage de l'OMC, essentiellement contrôlé par le Parlement
européen. Il réitère que l'appui et le travail de la Commission de la
coopération et du développement demeurent cruciaux dans ce contexte.
En complément au rapport de suivi, la Commission
invite madame Geneviève Parent, professeure titulaire à la Faculté de
droit de l’Université de Laval (Québec), à intervenir en tant que spécialiste
sur le nouveau volet du rapport de suivi sur le commerce équitable. Elle aborde
cette question essentiellement dans le contexte du droit de l'OMC. Bien qu’à
l’origine les négociations du GATT sur le commerce devaient exclure
l’agriculture, celles de Doha ont essentiellement porté sur l'agriculture et
sur l'amélioration de l'accès aux marchés des pays riches pour les produits
agricoles en provenance des pays en développement (PED).
Selon la professeure, l'introduction de la notion
de sécurité alimentaire a amené une toute nouvelle définition de la
souveraineté alimentaire et l'intégration éventuelle de la notion de commerce
équitable. C'est dans le préambule du nouveau texte de l'Accord que se
retrouvent intégrées ces nouvelles préoccupations, sans toutefois être
transposées dans le texte lui-même, donc sans imposer de contraintes proprement
dites en cette matière. Madame Parent estime d’ailleurs que le système
du commerce équitable fonctionne probablement mieux à l'extérieur de l'Accord
qu'il ne le pourrait à l'intérieur, ce qui en ferait probablement perdre
l’essence qui le caractérise au sein d'une agriculture à échelle plus humaine
par opposition à une agriculture plus commerciale sinon mondiale. Cela dit, il
lui apparaît toutefois nécessaire d'homogénéiser les labels de certification.
Elle conclut que le principal problème demeure la non-reconnaissance juridique
de ce type de commerce et ces conséquences sur la perte de l'agro-diversité.
Pour l’heure, le droit international ne comporte rien pour faire contrepoids
aux accords de commerce, si bien qu’une réflexion à l’extérieur du cadre de
l’OMC s'impose, du moins en parallèle des négociations actuelles.
Au cours de la discussion, la professeure Parent
confirme qu’il n’existe présentement aucun accord sur le commerce équitable et,
qu’afin d’en arriver à un accord parallèle qui serait respecté dans le cadre de
l'OMC, il faut d’abord rendre le droit international plus cohérent à l'égard du
contexte agricole. À la suggestion du représentant de la Belgique de progresser
à la marge, en étudiant l’incidence sociale des politiques agricoles et
alimentaires, pour ensuite « investir » l'OMC, l’universitaire met en
garde que le commerce équitable ne saurait régler tous les problèmes actuels du
commerce agricole.
Monsieur Dionne Labelle, député-rapporteur
du Canada, questionne la prépondérance des accords bilatéraux, qui excluent de
facto les pays en développement. Les accords régionaux seraient probablement
plus bénéfiques pour ces derniers, la professeure Parent réitérant
l’importance de ne pas les exclure pour de multiples raisons, dont
l’accaparement des terres, les normes environnementales, la diversité des
produits, etc. Le député de la France met en garde l’auditoire contre le risque
de marginaliser les pays qui ne peuvent être aussi efficaces au plan
environnemental, tandis que le président de la Commission, monsieur Moussa
Abdoul Thiam, estime qu’il importe de faire en sorte d'atteindre
l'autosuffisance alimentaire et d’éviter le plus possible les disparités, le
reste devant suivre. En terminant, la professeur Parent rappelle que
l'OMC n'est pas tenue de tout reconnaître au plan juridique, que c'est un choix
qui revient aux états participants dont le but demeure la négociation de la
libéralisation des échanges.
En clôture de ce sujet de discussion, le
co-rapporteur du Québec, monsieur Jacques Marcotte, s’est questionné sur
l’avancement des négociations à ce stade-ci. S’agissant de promouvoir la
diversité des produits alimentaires, il fait un parallèle avec les mesures
mises en œuvre pour assurer la promotion de la diversité culturelle dans
d’autres instances. Selon lui, les parlementaires doivent porter ces
préoccupations au niveau décisionnel approprié afin de déterminer comment
combler ce vide. Le co-rapporteur du Burkina Faso, monsieur Alain Bedouma
Yoda, croit que la Commission doit continuer à explorer diverses avenues et
à consulter les spécialistes. Madame Parent suggère de mettre à
contribution les acteurs locaux et régionaux, lesquels sont au premier plan des
difficultés rencontrées en matière de commerce agricole.
Le représentant de la
Belgique/Communauté Française/Wallonie-Bruxelles se demande si on a
vraiment besoin d'un cadre juridique qui pourrait devenir étouffant pour
l'évolution du commerce agricole et équitable? Il suggère à cet égard d’inviter
le rapporteur des Nations-Unies sur le droit à l'alimentation, ce qui incite la
professeur Parent met en garde sur les dangers de cibler les droits
fondamentaux comme outil prépondérant au sein des ententes commerciales, car il
est difficile de les intégrer au droit international. Il convient davantage,
selon elle, de les considérer comme contrepoids aux accords commerciaux eux-mêmes.
Contribution de la
Francophonie à l’adoption de stratégies nationales de développement durable et
à la formulation de politiques nationales de gestion des écosystèmes et des
ressources naturelles
Le rapporteur, monsieur Pierre Dionne Labelle,
député (Canada), présente la mise à jour de ce rapport récurrent à la
Commission dont il rappelle les origines après bientôt dix ans de suivi du
Sommet de Ouagadougou. Dans le rapport présenté à la réunion précédente de la
Commission à Bruxelles en juillet 2012, le rapporteur canadien avait surtout
mis en évidence la programmation de l’Organisation internationale de la
Francophonie et de son opérateur principal, l’Institut de l’énergie et de
l’environnement de la Francophonie (IEPF et maintenant IFDD, Institut de la
Francophone pour le développement durable), et insisté sur la nécessité
d’obtenir un état général de la situation en ce qui a trait à l’élaboration de
Stratégies nationales de développement durable (SNDD) dans la Francophonie. En
prévision de la réunion de Québec, monsieur Dionne Labelle a souhaité
profiter de cette présence dans la Vieille Capitale pour susciter une
discussion entre les membres de la Commission et les responsables de l'IFDD au
sujet des priorités à donner au prochain Cadre stratégique décennal de la
Francophonie, vraisemblablement en 2014 ou 2015, en regard de l'adoption de
stratégies nationales de développement durable dans l’espace francophone. À
cette fin, le rapporteur du Canada a proposé une série de questions visant à
explorer ces éléments avec les interlocuteurs de l’IFDD.
C’est donc dans ce
contexte que la Commission a entendu l’intervention de madame Fatimata Dia
Touré, directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement
durable (IFDD). Celle-ci apporte des précisions au rapport de monsieur Dionne
Labelle en présentant un document dressant cet état de la situation sur les
SNDD souhaité préalablement par la Commission. qui énonce les réalisations de
l'IFDD depuis la création de l'institut de l'Énergie en 1988. La présentation
de madame Dia Touré intègre nombre d’éléments dont :
·l’évolution de la démarche de l’Institut depuis
sa création en 1988;
·un rappel sur les grandes conférences et sommets
sur l’environnement et le développement durable (Stockholm 1972, Rio 1992,
Johannesburg 2002 et Rio +20 2012);
·le lien entre le Sommet de la Francophonie de
Ouagadougou en 2004 et le Sommet mondial sur le développement durable de
Johannesburg en 2002 quant à l’objectif de doter tous les pays d'une SNDD,
objectif central de la Mission D du Cadre stratégique de l’OIF;
·l’objectif initial de doter 15 pays francophones
d’une SNDD à l’échéance du cadre stratégique et bilan actuel de 20 pays
francophones qui ont à tout le moins amorcé le processus;
·la réorientation des initiatives déjà en marche
en fonction de certains objectifs précis adaptés aux particularités nationales;
·la formation de 100 à 120 personnes en matière
d’énergie, d’évaluation environnementale, en économie verte, en responsabilité
sociale des entreprises et sur la norme ISO26000;
·la tenue de réunions de formation régionales
auprès des parlements pour les inciter à s'engager dans la voie du
développement durable;
·l’arrivée à terme et l'évaluation des Objectifs
du Millénaire pour le Développement (OMD) au regard de 50 pays dont 15
francophones;
·l’analyse des documents et initiatives produits
en vue de Rio+20 afin de déterminer 5 grands champs d'intérêt pour opérationnaliser
les interventions de l'IFDD.
En terminant, madame Dia Touré a réitéré
les besoins financiers de l’IFDD et l’importance de l'appui des experts prêtés
par les pays développés afin de rencontrer les objectifs fixés. Elle a insisté
sur le rôle du pouvoir législatif et des grandes ententes internationales en
matière d’environnement et de développement durable. Elle a enfin émis le
souhait de voir les parlementaires francophones renforcer leur capacité de
réflexion et d’action sur ces questions, notamment dans le contexte des
recommandations émanant du dernier Sommet de la Francophonie à Kinshasa.
L’audition de la directrice de l’IFDD a suscité
intérêt et discussion. Les exemples du Togo et du Burkina Faso sont mentionnés
pour illustrer la participation élargie de la population à des initiatives
préparatoires au sein de Commissions de développement durable, réduisant en
quelque sorte la mainmise des ministères responsables. En réponse à une
question de la Section québécoise, la directrice confirme que l’IFDD ne dispose
pas des moyens lui permettant d’intervenir à l’étape ultime de la mise en œuvre
des SNDD, d’autant plus qu’il appartient au pays concerné de prendre les
décisions et orientations appropriées. Elle précise aussi, à la demande de la
Section française, que l’IFDD demeure une petite organisation de 18 personnes,
dont 7 spécialistes, manquant notamment d’économistes et d’agro-forestiers,
d’où la nécessité d’une collaboration étroite avec les universités.
En tant que rapporteur sur cette question spécifique
des SNDD, monsieur Dionne Labelle questionne la directrice de l’IFDD sur
les objectifs à plus long terme concernant le déploiement de SNDD dans le
contexte du prochain Cadre stratégique de l’OIF (2015-2022) et de la
Programmation quadriennale (2015-2018). La directrice Dia Touré croit
qu’il est trop tôt pour réorienter l’approche opérationnelle mise en place
depuis 2002, estimant qu’il reste encore à changer les modèles actuels de
développement et à adapter les indicateurs de développement conventionnels au
contexte propre des réalités locales et régionales. Le secrétaire général
administratif, Jean-Luc Lala, rappelle que l’APF et l’IFDD font beaucoup
avec peu et, qu’en ce sens, les séminaires de formation demeurent une voie de
collaboration très utile à privilégier. Pour ce qui est de la mise en œuvre de
la résolution sur l’éducation au développement durable adoptée par la
Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles,
madame Dia Touré croit qu’elle relèverait davantage de la CONFEMEN
(Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la
Francophonie), l’IFDD ne disposant pas vraiment d’une expertise en matière
d’éducation.
Travaux futurs de la
Commission : thèmes et désignation des rapporteurs
Le président de la Commission fait état des
nouveaux thèmes qui seront abordés lors de la prochaine réunion de la Commission :
·L’Économie verte:
le représentant du Jura se dit intéressé à agir en tant que co-rapporteur, tout
en tenant compte du principe de l'alternance au sein de leur groupe
parlementaire.
·L’emploi des jeunes dans l’Espace francophone: la décision à ce sujet est reportée en absence des représentants
du Niger.
·Le Titrement sécurisé simplifié (TSS),solution au problème de régulation foncière en Afrique :
sous la responsabilité du représentant de la
Belgique/Communauté Française/Wallonie-Bruxelles.
Questions diverses
Le président de la Commission indique qu’il
souhaite discuter d'une nouvelle approche que pourrait prendre la Commission
dans la poursuite de ses travaux. À ce sujet, la Section du Burkina Faso
suggère d’en discuter plus à fond et souhaite, par la même occasion, de
limiter les temps de parole des rapporteurs pour offrir davantage de temps à la
discussion d'autres sujets. La Section du Québec croit nécessaire d’établir un
comité d'orientation qui fournirait des suggestions précises, tandis que celle
de la Belgique/Communauté Française/Wallonie-Bruxelles propose de renforcer le
partage d'expériences entre les sections, de rencontrer plus souvent les
interlocuteurs de l'OIF et de valoriser l'expérience des sections hôtes des
réunions. À titre d’exemple, il est fait référence au Réseau des Femmes qui
invite des participants externes à présenter leurs projets ou démarches lors de
ses réunions.
Date et lieu de la
prochaine réunion de la Commission
Le président de la Commission informe les sections
participantes que la date et le lieu de la prochaine réunion intersessionnelle
demeure à déterminer. Il informe la Commission que la Côte d'Ivoire
souhaiterait bénéficier d’une aide financière pour participer aux réunions. Il
offre enfin, au nom de tous, ses remerciements à la Section du Québec, hôte de
la réunion de la Commission.
Grâce à sa participation à cette réunion de
Commission, la Section canadienne a atteint ses objectifs, soit de s’acquitter
de ses obligations internationales, de présenter un rapport ayant favorisé
l’échange d’informations, d’entretenir des liens internationaux et de défendre
ses intérêts.
En marge de la réunion de la Commission, le
président de l’Assemblée nationale du Québec a été l’hôte d’une cérémonie de
remise des insignes de l’Ordre de la Pléiade, « Ordre de la Francophonie
et du dialogue des cultures ». À cette occasion, les sénateurs
Pierre-Hugues Boisvenu et Jacques Demers ont été faits Chevaliers de l’Ordre de
la Pléiade en compagnie de 6 autres personnalités québécoises. Madame Aïda
Kamar, ainsi que messieurs François Côté, André C. Côté, Gabriel Filteau,
Jean-Bernard Hébert, Guy Laforest, Robert Lamontagne, Jean-François Lisée et
Pierre Karl Péladeau, ont aussi été décorés.
Respectueusement soumis,
L’hon. Andrée Champagne, c.p., sénatrice
Présidente de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie (APF)