Les 29 et 30 juillet 2012,
l’honorable Wayne Easter, C.P., député, vice-président, a dirigé une délégation
de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis à la 36e
Conférence annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers
ministres de l'Est du Canada (GNA-PMEC) à Burlington, Vermont. Les autres
membres de la délégation comprenaient l’honorable Michel Rivard, sénateur;
M. John Williamson, député, vice-président et M. Terence Young, député. La
délégation était accompagnée de M. Mohamed Zakzouk, conseiller auprès de
la Section canadienne.
ÉVÉNEMENT
Par l’entremise des GNA-PMEC,
qui organisent une conférence chaque année, onze administrations de la Nouvelle-Angleterre
et de l’Est du Canada (voir l’annexe) échangent des idées, tablent sur leurs
liens historiques, font valoir leurs intérêts et encouragent la collaboration
avec le secteur privé. Au fil des années, la conférence des GNA-PMEC a abordé
de nombreux sujets d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’environnement, le
développement économique, le tourisme, l’énergie, les pêches et l’agriculture.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION DANS
LE CADRE DE L’ÉVÉNEMENT
Le Canada et les États de la
Nouvelle-Angleterre entretiennent une relation mutuellement avantageuse.
D’après des données récentes, plus de 400 000 emplois dans les six
États de la Nouvelle-Angleterre dépendent des échanges commerciaux entre le
Canada et les États-Unis. On a récemment estimé la valeur du commerce annuel de
marchandises entre le Canada et ces États à près de 25,1 milliards de
dollars américains : environ 7 milliards de dollars américains de
marchandises ont été exportées à partir de ces États vers le Canada, alors que
les importations en provenance du Canada ont totalisé plus de 18 milliards
de dollars américains. Des données récentes révèlent qu'au cours d'une période
de 12 mois, les États de la Nouvelle-Angleterre ont accueilli plus de
2,7 millions de visiteurs canadiens, lesquels ont dépensé plus de
730 000 dollars américains. Pour sa part, le Canada a accueilli plus
de 1,2 million de visiteurs en provenance de ces États, lesquels ont
dépensé environ 450 000 dollars américains.
Le Groupe interparlementaire
vise à trouver des points de convergence dans les politiques nationales
respectives, à amorcer un dialogue concernant les points de divergence, à
encourager le partage de renseignements et à aider les législateurs à mieux
comprendre les sujets communs de préoccupation. Les membres de la Section
canadienne du Groupe interparlementaire rencontrent régulièrement leurs
homologues fédéraux et ont participé ces dernières années aux réunions des
gouverneurs et des législateurs d’État. Lors de ces événements, les délégués
canadiens ont profité de l’occasion pour amorcer des discussions qui
faciliteront l’atteinte des objectifs de la Section canadienne et qui décrivent
la nature et l’importance de la relation bilatérale.
Les membres de la Section
canadienne du Groupe interparlementaire ont conclu que la conférence de 2012
des GNA-PMEC représentait une excellente occasion de discuter des nombreuses
possibilités pour le Canada et les six États de la Nouvelle-Angleterre de
collaborer à l’amélioration des liens commerciaux régionaux, particulièrement
en ce qui concerne l’infrastructure énergétique et de transport. Estimant que
les membres de la Section canadienne étaient en mesure de réaliser leurs
objectifs en vue de l’événement, la Section canadienne a l’intention de
participer aux futures conférences annuelles des GNA-PMEC pour poursuivre son
travail visant à faire valoir les intérêts du Canada dans les États de la
Nouvelle-Angleterre.
ACTIVITÉS LORS DE L’ÉVÉNEMENT
Au cours de la conférence de 2012, les GNA-PMEC ont
abordé plusieurs questions, notamment les relations commerciales régionales, le
transport et l’énergie. Notons tout particulièrement la tenue des séances
suivantes :
·Vers un avenir énergétique propre et abordable
pour le Nord-Est : Discussion des gouverneurs, premiers ministres et leurs
experts en politique énergétique
·Nouvelles possibilités technologiques pour les
véhicules
ØCommercialisation de masse des véhicules
électriques dans la région : avantages et obstacles
ØPossibilités et défis que représentent pour les
services publics la réponse à la demande des véhicules électriques
ØPolitiques publiques favorisant l’accélération
du déploiement des véhicules électriques
·Commerce et transport : Une frontière sûre
qui n’entrave pas le flux du trafic
ØÉtablir le contexte : Pourquoi les réseaux
de transport frontalier sont-ils importants?
ØQu’est-ce qui se fait actuellement pour
favoriser les réseaux de transport transfrontaliers?
ØQue faut-il de plus et que peuvent faire les
gouverneurs et premiers ministres de la région?
Le présent rapport résume les
discussions en séances plénières et en tables rondes qui ont eu lieu lors de la
conférence.
VERS UN AVENIR ÉNERGÉTIQUE PROPRE ET
ABORDABLE POUR LE NORD-EST : DISCUSSION DES GOUVERNEURS, PREMIERS
MINISTRES ET LEURS EXPERTS EN POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE
·L’État du Vermont vise à promouvoir, dans le
cadre du développement d’énergies renouvelables, des subventions axées sur le
marché plutôt que les subventions traditionnelles. En outre, les États du
Vermont et de Rhode Island ont adopté des tarifs de rachat garantis pour aider
à financer des projets d’énergie renouvelable.
·Le Canada est un pays riche en pétrole et en gaz
et sa production d’énergie hydroélectrique est importante. Le Québec est l’un
des plus grands producteurs d’hydroélectricité au monde.
·Le gouvernement du Québec a considérablement
amélioré ses relations avec les Premières nations, surtout au niveau du
développement des ressources énergétiques.
· Le Québec projette de produire
4 000 mégawatts d’énergie éolienne d’ici 2015, ce qui en fera le
deuxième plus grand producteur d’énergie éolienne en Amérique du Nord, après le
Texas.
·Le Vermont s’est engagé à établir une petite
production locale d’énergie renouvelable.
·Le Vermont désire conclure des accords
commerciaux avec les provinces canadiennes disposées à fournir des énergies
renouvelables à des prix abordables.
·Le Maine appuie le principe de sources d’énergie
renouvelable à plus petite échelle et quelquefois moins concurrentielles.
·La Nouvelle-Écosse réduit sa dépendance à l’électricité
produite à partir de charbon et se tourne de plus en plus vers les projets
éoliens et de gaz naturel.
·Le Connecticut souhaite offrir le coût le plus
bas possible à ses utilisateurs d’énergie et cherche des partenaires régionaux
qui l’aideraient à réduire les prix de l’énergie en vigueur en
Nouvelle-Angleterre.
·Terre-Neuve-et-Labrador est un producteur clé
d’énergie renouvelable de l’Est de l’Amérique du Nord. La province croît qu’il
existe de nombreuses possibilités de renforcer le commerce énergétique avec les
États américains.
·Le projet énergétique du cours inférieur du
fleuve Churchill de Terre-Neuve-et-Labrador est un atout pour l’Est du Canada
et la Nouvelle-Angleterre.
·L’évaluation environnementale du projet
énergétique du cours inférieur du fleuve Churchill de Terre-Neuve-et-Labrador
est terminée.
·L’Île-du-Prince-Édouard est riche en ressources
éoliennes. L’énergie éolienne compte pour 20 p. 100 des ressources
énergétiques de la province.
·L’Île-du-Prince-Édouard a besoin d’électricité à
un prix abordable. Les résidents de cette province paient actuellement les
tarifs d’électricité les plus élevés au Canada.
·Le Nouveau-Brunswick appuie le principe de
projets hydroélectriques à grande échelle et estime que la province est, pour
la Nouvelle-Angleterre, une porte d’entrée de l’énergie.
·Le Massachusetts espère que les États de la
Nouvelle-Angleterre renforceront leur coordination dans le domaine de l’énergie
propre.
·Il est important de ne pas faire de différence
entre les grands et les petits projets hydroélectriques.
·La réduction de la dépendance à l’énergie
produite à partir du charbon dans l’Est de l’Amérique du Nord devrait être,
dans le cadre d’une planification énergétique, la principale priorité
régionale.
·C’est en tant que région que la Nouvelle-Angleterre
et l’Est du Canada devraient considérer les grands projets d’énergie.
·Les ressources hydroélectriques revêtent une
importance particulière pour l’Est de l’Amérique du Nord, car elles constituent
un avantage concurrentiel comparativement aux autres États pauvres en
ressources hydriques.
·Les investisseurs du secteur privé estiment en
général qu’une tarification du carbone sera imposée à l’avenir.
·Les consommateurs veulent des faibles prix de
l’énergie et craignent que ces prix ne demeurent pas stables. Les projets
d’énergie renouvelable peuvent assurer à long terme une stabilité raisonnable
des prix et offriront ainsi une alternative à la volatilité des prix liée aux
combustibles fossiles.
COMMERCIALISATION DE MASSE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES
DANS LA RÉGION : AVANTAGES ET OBSTACLES
Brian Wynne, Electric Drive Transportation Association
·Les véhicules électriques roulent en douceur et
ne font aucun bruit.
·Le pourcentage de personnes désireuses d’acheter
un véhicule électrique augmente considérablement lorsque l’occasion de faire un
essai de conduite leur est offerte.
·Il y a des décennies que les voitures
électriques existent, cela s’explique en grande partie par le fait que
l’électricité est une source d’énergie relativement plus efficace.
·Le marché de l’automobile offre aujourd’hui plus
de 40 modèles différents de véhicules hybrides. Il y a plus de dix ans que
ces véhicules sont commercialisés.
·Les véhicules électriques sont adaptables et
peuvent être configurés en fonction de leur utilisation. Par conséquent, ils
offrent la possibilité de transporter de manière innovante des personnes et des
biens.
·L’électricité n’est pas une ressource, mais
plutôt une forme d’énergie pouvant être créée à partir de diverses ressources.
Les véhicules électriques peuvent donc être alimentés par différentes sources
d’énergie qui peuvent être produites localement.
·Les infrastructures électriques de base
nécessaires pour alimenter les véhicules électriques sont déjà en place, même
si les stations de recharge ne sont pas encore disponibles partout.
·Les gouvernements peuvent favoriser le succès
des véhicules électriques en allégeant les démarches visant l’obtention de
permis d’infrastructure pour les véhicules électriques.
POSSIBILITÉS ET DÉFIS QUE REPRÉSENTENT POUR LES
SERVICES PUBLICS LA RÉPONSE À LA DEMANDE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Watson R. Collins III, Northeast Utilities
·Il y a plus d’un siècle que les services publics
répondent aux besoins changeants des consommateurs d’électricité.
·Les véhicules électriques rechargeables offrent
des possibilités d’innovation.
·Les véhicules électriques peuvent contribuer à
la protection civile dans les collectivités. Par exemple, ces véhicules peuvent
fournir une source d’électricité aux foyers en cas de pannes de courant causées
par des tempêtes ou d’autres situations d’urgence.
·Il est important que les services publics gèrent
les incidences que peuvent avoir les véhicules électriques sur le réseau
électrique.
·Les services publics adoptent actuellement des
approches différentes qui visent à encourager l’utilisation des véhicules
électriques.
Pierre-Luc Desgagné, Hydro-Québec
·Trois obstacles majeurs sont liés à l’adoption
des véhicules électriques :
Øcoût élevé;
Øautonomie limitée;
Ømanque de stations de recharge.
·Un véhicule électrique émet moins de gaz à effet
de serre qu’un véhicule compact à essence, et ce, quel que soit le mode de
production de l’électricité. De plus, un véhicule électrique fonctionnant à
l’hydroélectricité émet 215 fois moins de gaz à effet de serre que le plus
efficace véhicule à essence.
·En moyenne, un véhicule est la plupart du temps
à la résidence du conducteur. Par conséquent, les bornes de recharge du
véhicule électrique devraient être installées principalement dans les
habitations.
·Selon un projet pilote de véhicule électrique de
marque Mitsubishi à Boucherville, Québec -- et dont l’indice de
satisfaction de la clientèle était de 8,9 sur 10 --, les véhicules
électriques n’ont enregistré aucun problème de démarrage ni de performance en
hiver. En outre, la majorité des déplacements dans la région ont pu être
effectués au moyen d’une seule charge faite à l’habitation.
·Au Canada, des stations de recharge de véhicules
électriques sont déjà ouvertes au public.
·Les partenariats entre les secteurs public et
privé représentent des modèles d’entreprise souhaitables pour le secteur des
véhicules électriques.
POLITIQUES PUBLIQUES FAVORISANT L’ACCÉLÉRATION DU
DÉPLOIEMENT DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Alain Daneau, ministère des Ressources naturelles et
de la Faune du Québec
·La vision du Québec en ce qui concerne la
mobilité durable comporte trois éléments majeurs :
Øplanification de la mobilité durable -- par
exemple, en incorporant un aménagement urbain et des stratégies de
développement polyvalentes dans la planification des transports;
Øchangement des tendances concernant la
mobilité -- par exemple, en offrant des options de transport différentes;
Øamélioration de la mobilité -- par exemple,
en fournissant une plus grande sélection de carburants et de véhicules
écoénergétiques et en promouvant un meilleur entretien du véhicule.
·Dans le but de transformer le marché de
l’automobile de la province, le gouvernement du Québec fait la promotion de
l’innovation technologique dans l’industrie des transports; mène une campagne
de sensibilisation du transport durable, offre des incitatifs financiers pour
les véhicules « plus propres » et veille à ce que le cadre de
réglementation provincial favorise le développement de produits et
d’infrastructure de transport durable.
·Les objectifs du Québec concernant les véhicules
électriques comprennent :
Øsensibilisation du public
Øappui accordé à la transition des véhicules
traditionnels aux véhicules électriques;
Øélectrification du transport en commun.
Daniel Esty, Connecticut Department of Energy and Environmental
Protection
·La promotion de l’innovation et la création d’un
marché où les nouvelles idées peuvent être mises à l’essai constituent le défi
majeur posé par le transport durable.
·Il est important que les gouvernements, dans
leur analyse des différentes options de transport, ne choisissent pas des
solutions « gagnantes », mais qu’ils se concentrent sur les véhicules
propres, notamment les véhicules électriques, au gaz naturel et à hydrogène qui
pourraient être une option viable à l’avenir.
·Il faut que les infrastructures accessibles au
public renforcent la qualité marchande des véhicules électriques.
·De manière générale, les gouvernements devraient
privilégier un mode de production d’électricité plus propre.
·Il est important d’assurer la disponibilité de
sources d’énergie propres pour alimenter le marché émergent des véhicules
électriques.
·Les véhicules électriques devraient être
rechargés pendant les heures creuses.
·La possibilité d’utiliser les véhicules
électriques pour répondre aux besoins en électricité des maisons est une option
intéressante.
·Le coût élevé de l’essence fait que les
véhicules électriques coûtent actuellement moins que les véhicules à essence.
ÉTABLIR LE CONTEXTE : POURQUOI LES RÉSEAUX DE
TRANSPORT FRONTALIER SONT-ILS IMPORTANTS?
Brian Searless, Vermont Agency of Transportation
·La Nouvelle-Angleterre et l’Est du Canada ont
établi des liens commerciaux essentiels entre eux et le reste du Canada et des
États-Unis.
·En 2011, la population de l’ensemble des États
de la Nouvelle-Angleterre et des provinces de l’Est du Canada s’élevait à
24,7 millions. Le produit intérieur brut de cette région était de
1,2 milliards.
·En 2011, le commerce transfrontalier entre les
États de la Nouvelle-Angleterre et les provinces de l’Est du Canada était
évalué à environ 23,9 milliards de dollars; 15,9 millions de
véhicules particuliers ont traversé la frontière, alors que le nombre de
camions ayant franchi la frontière s’élevait à 1,3 million.
·Aux États-Unis, les importations et les
exportations nationales devraient augmenter de 142 p. 100 d’ici 2040.
·Un système de transport multimodal et diversifié
est essentiel au succès du commerce transfrontalier entre les États de la
Nouvelle-Angleterre et les provinces de l’Est du Canada. Il est
particulièrement important d’améliorer les liaisons ferroviaires dans la région
puisque les camions ne suffisent plus pour assurer le transport transfrontalier
des marchandises.
·Les corridors commerciaux transfrontaliers
apportent des avantages économiques aux États américains et aux provinces
canadiennes situés à l’extérieur de la Nouvelle-Angleterre et de l’Est du
Canada.
Paul Bingham, CDM Smith
·La santé économique de la Nouvelle-Angleterre et
des provinces de l’Est du Canada dépend en partie des réseaux de transport
transfrontalier. Le système de transport est un élément essentiel du commerce
dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord.
·Le Canada et les États-Unis sont les plus grands
partenaires commerciaux de la planète. Le Canada est le plus important marché
pour les exportations américaines, avant le Mexique. Les États-Unis sont le
plus important marché pour les exportations canadiennes avant le Royaume-Uni,
la Chine et le Japon.
·Le taux de croissance des exportations provenant
de la Nouvelle-Angleterre est inférieur au taux de croissance moyen des
exportations provenant des États-Unis.
·La plus grande partie du commerce régional et du
trafic de passagers s’effectue dans le réseau routier de la Nouvelle-Angleterre
et de l’Est du Canada. Quatorze millions de voyageurs interurbains utilisent
aujourd’hui le réseau et on s’attend à ce que ce nombre double au cours des
vingt prochaines années.
·Dans l’Est du Canada, les lignes ferroviaires
sont d’une orientation est-ouest plutôt que nord-sud qui est la direction à
suivre pour franchir la frontière.
·Il faut améliorer les lignes ferroviaires
transfrontalières afin de soutenir la croissance économique de la région de
l’Est de l’Amérique du Nord.
·Le financement et la coordination entre les
administrations comptent parmi les défis stratégiques posés par l’expansion des
systèmes de transport transfrontalier entre la Nouvelle-Angleterre et l’Est du
Canada.
QU’EST-CE QUI SE FAIT ACTUELLEMENT POUR FAVORISER LES
RÉSEAUX DE TRANSPORT TRANSFRONTALIERS?
David Moloney, Bureau du Conseil privé
·En février 2011, le premier ministre Harper et
le président Obama ont fait une déclaration sur une vision commune de la
sécurité du périmètre et de la compétitivité économique dans laquelle ils
annonçaient qu’un plan d’action commun allait être élaboré.
·En décembre 2011, un plan d’action plan visant à
mettre en œuvre la vision commune du Canada et des États-Unis a été élaboré et
identifiait quatre domaines clés de coopération :
Øagir tôt pour éliminer les menaces, à la
frontière et à l’intérieur du périmètre;
Øfacilitation du commerce, croissance économique
et emplois, y compris la simplification du commerce à la frontière terrestre
pour les échanges commerciaux et les déplacements légitimes;
Øapplication transfrontalière de la loi,
notamment les efforts visant à établir des politiques frontalières intégrées;
Øinfrastructures essentielles et cybersécurité, y
compris des initiatives de gestion des urgences.
·La vision commune de la sécurité du périmètre et
de la compétitivité économique est censée être un partenariat à long terme qui
transformera la gestion des frontières et qui comprend des initiatives
concrètes, des échéanciers et des paramètres précis permettant de mesurer la performance.
·Des programmes visant les voyageurs et
commerçants dignes de confiance ainsi que de meilleures technologies relatives
aux temps d’attente comptent parmi les initiatives mises en œuvre pour
améliorer les passages transfrontaliers entre le Canada et les États-Unis.
Tom Ruth, Administration de l’aéroport international
d’Halifax
·Les coûts importants liés au franchissement de
la frontière commune entre le Canada et les États-Unis ont une incidence sur le
bien-être économique et la compétitivité de l’ensemble de l’Amérique du Nord.
·Les dirigeants et les législateurs au Canada et
aux États-Unis doivent tenir compte des coûts et des avantages liés à
« l’amincissement » de la frontière, particulièrement en ce qui
concerne les petites et moyennes entreprises dont le rôle au niveau du
développement économique régional est important.
·Beaucoup de progrès ont été accomplis ces
dernières années pour faciliter le commerce transfrontalier. Le Canada et les
États-Unis doivent poursuivre leur engagement concernant la coopération
transfrontalière.
·L’harmonisation de la technologie de contrôle
des bagages dans les aéroports canadiens et américains réduira les temps de
déplacement des passagers dans les deux pays.
·L’amélioration des systèmes de transport
transfrontalier de la région engendrera des avantages économiques tant pour le
Canada que pour les États-Unis.
Respectueusement
soumis,
L’honorable Janis G. Johnson, sénatrice
Coprésidente
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Gord Brown, député
Coprésident
Groupe interparlementaire Canada
États-Unis