L’honorable David Smith, sénateur, a représenté
la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth à la Conférence
parlementaire internationale sur les moteurs de croissance pour le
développement, qui s’est déroulée du 18 au 20 novembre 2014, à
Londres, au Royaume-Uni et qui avait pour thème
Le rôle des parlementaires dans la gestion
de la croissance économique pour un développement équitable.
La Conférence était organisée par le Comité directeur
de la Section britannique de l’Association parlementaire du Commonwealth et
soutenue par ses partenaires, le Programme des Nations Unies pour le
développement et le Groupe de la Banque mondiale.
·Il s’agit de la première conférence du genre,
qui deviendra presque certainement une activité annuelle.
·On comptait 67 délégués de 35 pays,
dont la moitié font partie du Commonwealth. La liste des pays participants et
le nombre de leurs délégués se trouvent à l’annexe A.
·Environ 14 parlementaires du Royaume-Uni
ont participé à titre de conférencier ou de panéliste, mais ils n’étaient pas
considérés comme des délégués.
·Quelques pays émergents en plein essor,
notamment l’Afrique du Sud, le Brésil et le Mexique, ont envoyé des
représentants, mais la majorité des délégués venaient de pays en développement,
qui désirent vivement faire croître leur économie. Bon nombre des délégués
possèdent une expérience parlementaire limitée, et plus d’un tiers d’entre eux
siègent dans l’opposition de leur parlement respectif.
·Le programme de la Conférence énonçait
certains objectifs, notamment :
i)« Appuyer le rôle des parlementaires
dans leur responsabilité clé d’obliger leur gouvernement à rendre des
comptes »;
ii)« Prôner la volonté soutenue des
parlementaires à favoriser une croissance solidaire et la lutte contre la
pauvreté »;
iii)« Analyser les mécanismes que les
parlementaires utiliseraient pour obliger les gouvernements à faire rapport sur
le respect des engagements internationaux sur le développement à l’échelon
local, national et régional »;
iv)« Examiner la manière dont les
ressources naturelles contribuent à transformer l’économie d’un pays et se
pencher sur le rôle des parlementaires dans la gestion responsable des
ressources »;
v)« Porter l’attention sur l’accès à des
données fiables qui étayent les travaux des parlementaires sur la transparence
et la gouvernance »;
vi)« Enrayer la corruption ».
Séances de discussions
Lors des séances, on a abordé divers
sujets, notamment :
« Portrait d’une bonne
croissance »
« Les femmes, l’autonomisation et la
croissance économique »
« Le rôle des parlementaires d’assurer
l’équité et la durabilité »
« Approches novatrices sur
l’imposition et la génération de recettes »
« Transparence et reddition de comptes »
« Mettre un frein aux activités
illicites et à la corruption »
« Commerce, fiscalité et
transparence »
Conclusion des séances
·Il y a un vif intérêt pour la transparence et
la lutte à la corruption.
·Les trois organisations qui ont
participé à l’organisation de la conférence, soit la Section britannique de
l’Association parlementaire du Commonwealth, le Programme des Nations Unies
pour le développement et le Groupe de la Banque mondiale, considèrent ces
questions hautement prioritaires.
·La Conférence des délégués a été couronnée de
succès.
·La majorité des délégués viennent de pays où
les problèmes de transparence et de corruption sont très présents.
·Bon nombre de délégués possèdent une
expérience considérable de ces problèmes, notamment M. Wilmot Godfrey James,
député de l’opposition en l’Afrique du Sud, détenteur d’un doctorat de
l’Université du Wisconsin et boursier en recherches postdoctorales à
l’université Yale, ainsi que M. Charles Peter Mok, député
de l’opposition au Conseil législatif de Hong Kong et titulaire de
diplômes en génie.
·L’honorable Davis Smith, sénateur,
a fait maintes fois des remarques sur la transparence et la corruption, à la
lumière de son expérience de sénateur qui a assisté à bien des conférences de
la Banque mondiale à ce sujet.
En conclusion, il est recommandé que la Conférence
soit tenue chaque année et qu’un volet principal de l’ordre du jour soit
consacré à la façon dont les parlementaires contribuent à une croissance
économique dans un contexte où la transparence et lutte contre la corruption
font partie de la culture.