Du 30 juillet au 2 août 2013, M. Rick Dykstra,
député, vice-président, et M. Brian Masse, député, vice-président, ont mené une
délégation de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
(GIP) à la 66e assemblée annuelle du Council of State Governments-WEST
(CSG-WEST), à Las Vegas, au Nevada. Ont également assisté à
l’assemblée, dont le thème était « Pleins feux sur les progrès dans
l’Ouest » [traduction], les sénateurs Jean-Guy Dagenais et Jim Munson, Mme
Judy Sgro, C.P., députée, et M. Andrew Saxton, député. La délégation était
accompagnée par la secrétaire exécutive de la Section canadienne, Mme Angela
Crandall, et sa conseillère principale, Mme June Dewetering.
L’ÉVÉNEMENT
CSG-WEST est un organisme non partisan
composé des assemblées législatives de 13 États de l’Ouest des États-Unis (voir
l’annexe); la Colombie-Britannique et l’Alberta y sont des membres associés.
Les membres se réunissent une fois l’an aux États-Unis; exceptionnellement, en
2012, c’est à Edmonton, en Alberta, qu’ils ont tenu leur assemblée annuelle.
CSG-WEST s’est doté de neuf comités
permanents, ainsi que du conseil WESTRENDS, de la Western Legislative Academy,
du Higher Education Task Force, de la Border Legislative Conference et du
Legislative Council on River Governance. Les neuf comités permanents sont
ceux :
·de l’agriculture et des affaires rurales
·des relations avec le Canada
·du développement économique et du commerce
·de l’éducation
·de l’énergie et des terres publiques
·des affaires financières
·de l’avenir des assemblées législatives
occidentales
·de la santé
·de l’eau et de l’environnement.
LES OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR L’ÉVÉNEMENT
Le Canada et les 13 États représentés par CSG-WEST
entretiennent une relation mutuellement bénéfique, et cinq de ces États ont le
Canada comme principal marché d’exportation étranger. L’établissement récent du
Comité des relations avec le Canada a été un fait marquant, offrant aux
partenaires une occasion de discuter de questions d’intérêt commun. De plus,
l’assistance aux assemblées permet aux délégués du GIP de promouvoir et
soutiens des résolutions intéressantes. Par exemple, à l’assemblée annuelle de
2013, les délégués de la Section canadienne ont pu parler d’une résolution
soutenant une disposition législative concernant les obligations d’étiquetage
obligatoire du pays d’origine des États-Unis, qui, selon l’Organisation
mondiale du commerce, violaient les obligations commerciales; la résolution a
été adoptée par le Comité exécutif de CSG-WEST.
Grâce à l’interaction avec les législateurs des
États, les membres de la Section canadienne du GICEU sont mieux à même
d’atteindre l’objectif qui consiste à trouver des points de convergence dans
les politiques nationales des deux pays, à amorcer le dialogue sur les points
de divergence, à encourager les échanges d’informations et à promouvoir une
meilleure compréhension des préoccupations communes. Par ailleurs, les réunions
avec les législateurs des États donnent l’occasion aux membres de la Section
canadienne d’exprimer leurs points de vue et de recueillir de l’information sur
des questions intéressant les États susceptibles de toucher le Canada. On
s’attend à ce que la Section canadienne continue d’assister aux assemblées annuelles
de CSG-WEST.
ACTIVITÉS TENUES DURANT L’ÉVÉNEMENT
À l’assemblée annuelle de 2013 de CSG-WEST,
ont été tenues les activités suivantes :
·Réunion inaugurale du Comité des relations avec
le Canada
·Séance plénière d’ouverture : Quand commence
l’avenir?
·Assemblée de formation législative
·Le Sommet nord-américain V
·Le réinvestissement dans la justice (CSG Justice
Center)
·Les changements politiques et démographiques
dans l’Ouest (WESTRENDS)
·Les innovations en sciences et technologie
modifient le rôle du gouvernement et ce qu’il signifie pour l’Ouest (WESTRENDS)
·La croissance des économies des États : 12
mesures (Comité de développement économique et du commerce)
·Chef de file national des exportations en 2012 :
Comment le Nouveau-Mexique est-il parvenu à l’être? (Comité de développement
économique et du commerce)
·La refonte des organismes de développement
économique des États (Comité de développement économique et du commerce)
·Les expériences de l’Arkansas en matière de
bourse d’assurance-maladie (Comité de la santé)
·La création du lien de la santé du Nevada
(Comité de la santé)
·La Bourse d’assurance-maladie – Relever les
défis à venir (Comité de la santé)
·L’Affordable Care Act et les États de l’Ouest
(Comité de la santé)
·Séance plénière du midi : Stratégies
efficaces pour le leadership durant une période turbulente
·Diabète 101 (Comité de la santé)
·L’état du diabète dans le Colorado (Comité de la
santé)
·Les enseignements tirés du quotidien (Comité de
la santé)
·L’efficacité de l’utilisation de l’eau en agriculture
: L’utilisation de l’eau en agriculture en Californie (Comité de l’agriculture
et des affaires rurales)
·Les cinq conditions de la large bande rurale
(Comité de l’agriculture et des affaires rurales)
·Le prochain projet de loi agricole? (Comité de
l’agriculture et des affaires rurales)
·Agriculture Nevada : La nouvelle ruée vers l’or
(Comité de l’agriculture et des affaires rurales)
·Les perspectives fiscales qui attendent les
États (Comité des affaires fiscales)
·Un aperçu des stratégies budgétaires pour de
meilleurs résultats (Comité des affaires fiscales)
·La reprise économique : Dépenses des
consommateurs et secteur du logement (Comité des affaires fiscales)
·Séance plénière du midi : Renaissance de
l’économie américaine – Quel avenir?
·Examen de l’éducation dans les États de l’Ouest
(Comité de l’éducation)
·Éducation préscolaire (Comité de l’éducation)
·Normes scolaires rigoureuses et systèmes
d’évaluation (Comité de l’éducation)
·Accord de transmission électrique : Historique
du projet (Comité de l’énergie et des terres publiques)
·Qu’est-ce qu’un accord inter-États : Comment
est-il établi? (Comité de l’énergie et des terres publiques)
·Comment fonctionne un accord de transmission
électrique? (Comité de l’énergie et des terres publiques)
·Comment fonctionne un tel accord sur le plan
administratif? (Comité de l’énergie et des terres publiques)
·Les femmes en politique : Comment les femmes
changent le milieu de travail et le monde
·Le fleuve Colorado : Qu’est-ce que l’avenir
lui réserve? (Comité de l’eau et de l’environnement)
·Conservation de l’eau et innovations (Comité de
l’eau et de l’environnement)
·Les grands écarts de température et les
dérèglements climatiques : Comment toucheront-ils nos approvisionnements en
eau? (Comité de l’eau et de l’environnement)
·Amener le processus électoral au XXIe
siècle : Les données, la technologie et l’avenir (Future of Western
Legislatures Forum)
·Technologie au travail : Trouvailles des États
(Future of Western Legislatures Forum)
·Aperçu de la politique d’éducation supérieure
des États de l’Ouest (Groupe de travail sur l’éducation supérieure)
·Structures de gouvernance (Groupe de travail sur
l’éducation supérieure)
·Financement de l’éducation supérieure (Groupe de
travail sur l’éducation supérieure)
·Séance plénière du midi : Conversation avec
Claire Shipman, correspondante principale d’ABC NEWS.
On trouvera dans le présent rapport un résumé des
discussions tenues aux séances plénières et particulières des comités.
QUAND COMMENCE L’AVENIR?
Magnus Lindkvist, Trendspotter
·Il est important d’observer le changement et les
progrès dans une perspective à long terme.
·Il est facile de rater les changements lents; si
vous voulez changer quelque chose, faites-le lentement et – le plus souvent –
les gens ne s’en apercevront pas.
·Il peut être difficile de prévoir une situation
qui sera presque certainement différente de ce qu’elle est aujourd’hui; par
exemple, il est difficile de prévoir les innovations technologiques.
·Les décideurs doivent centrer leur attention sur
des idées qui avaient coutume d’être bonnes, mais ne le sont plus aujourd’hui
ou ne le seront plus demain parce que le monde change; pensons par exemple à
l’âge ouvrant droit à pension.
·Il est important d’éviter le jeu à somme nulle
et de penser plutôt à la façon dont on peut grossir la tarte.
·Le progrès technologique est un
« niveleur ».
·Ce n’est pas la technologie qui compte, mais ce
que nous faisons avec; c.-à-d. qu’il faut mettre l’accent sur ce que la
technologie nous permet de faire.
·Il est possible d’avoir des accidents ayant des
effets favorables; pensons, par exemple, à la pénicilline et aux notes Post-it.
·On ne peut vivre en arrière, mais seulement en
avant, et il est important de croire en l’avenir.
·Une question importante est : Voulez-vous
soutenir la concurrence ou voulez-vous créer?
·Soutenir la concurrence concerne les
concurrents, et la compétition favorise l’uniformité.
·Pour être créatif, il faut avoir un esprit
expérimental; l’expérimentation est évacuée des organisations.
·Pour apprendre de nouvelles choses, il peut être
nécessaire de « désapprendre » des choses qui ne sont plus
pertinentes.
·L’innovation vient de la convergence d’idées.
Plusieurs idées peuvent être regroupées pour former un tout.
·La plupart des nouvelles idées n’aboutissant
pas, il importe de toutes les recycler; il peut arriver que surgisse du
processus une idée qui vienne tout changer.
·On a coutume de primer le succès, mais les
échecs doivent aussi être soulignés, car ils peuvent se muter en succès plus
tard.
·Les sociétés ne font pas faillite à cause d’un
manque d’information; elles échouent plutôt à cause de leur inaction.
·Sont des vertus la patience pour ceux qui
pensent à long terme et la persévérance pour ceux qui recyclent les échecs.
SOMMET NORD-AMÉRICAIN V : L’IDÉE NORD-AMÉRICAINE
Robert Pastor, American University
·L’Amérique du Nord peut être le continent le
plus sûr et le plus dynamique; la seule chose qui nous retient, c’est notre
incapacité à trouver de nouvelles façons de collaborer.
·Le monde se divise en trois grandes régions:
§L’Amérique
du Nord;
§L’Asie;
§L’Union
européenne.
·L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)
s’est traduit par la création de millions d’emplois, et le commerce et les
investissements directs étrangers entre les pays signataires de l’ALENA ont
augmenté de façon marquée.
·Les échanges commerciaux ont triplé après la
conclusion de l’ALENA et près de 75 % d’entre eux ont été acheminés par la
voie terrestre, mais les investissements dans l’infrastructure ont été
insuffisants à certains égards.
·Les pays signataires de l’ALENA :
§forment
un marché continental;
§sont
géographiquement près les uns des autres;
§ont
des économies complémentaires;
§sont
liés par un accord conjoint de production et un système de production
juste-à-temps.
·L’Amérique du Nord a souffert :
§des
attaques terroristes du 11 septembre 2001, du rétablissement des barrières qui
avaient été supprimées après la conclusion de l’ALENA;
§d’investissements
insuffisants dans l’infrastructure;
§de
la montée de la Chine;
§du
retour au bilatéralisme au lieu du maintien du trilatéralisme;
§de
l’inertie et des intérêts intérieurs;
§du
manque de coordination entre les pays signataires de l’ALENA.
·Les intérêts intérieurs des pays signataires de
l’ALENA sont souvent protectionnistes.
·Les pays signataires de l’ALENA doivent avoir une
approche commune pour la Chine.
·Le programme et les objectifs des pays
signataires de l’ALENA pourraient comprendre les éléments suivants :
§la
compétitivité économique face à l’Europe et à l’Asie;
§le
développement d’un marché continental unique;
§l’union
douanière;
§un
plan nord-américain pour l’infrastructure et les transports;
§un
fonds d’investissement nord-américain;
§l’éducation
et la recherche;
§la
réforme de l’immigration et la mobilité de la main-d’oeuvre;
§soins
et services de santé.
·Il faut répondre à certaines questions, dont les
suivantes :
§Les
pays signataires de l’ALENA devraient-ils fonctionner sur une base bilatérale
ou continentale?
§Les
pays signataires de l’ALENA devraient-ils former un groupe aux fins du
Partenariat Trans-Pacifique (PTP) et d’autres négociations commerciales
pertinentes?
§Le
gouvernement des États-Unis devrait-il accorder la priorité aux questions
nord-américaines?
§Comment
les pays signataires de l’ALENA peuvent-ils coopérer en matière de sécurité?
§Que
faire des initiatives « symboliques » susceptibles d’être prises,
comme « Achetez nord-américain »?
·Il existe au moins cinq grands marchés
concurrents :
§L’Amérique
du Nord;
§L’Union
européenne;
§L’Amérique
du Sud;
§La
Chine élargie;
§La
Chine orientale.
·La relance de l’Amérique du Nord commence par
les États.
SOMMET NORD-AMÉRICAIN V : L’AMÉRIQUE DU NORD
AUJOURD’HUI
David Fransen, Consul général du Canada (Los
Angeles)
·Quand les États-Unis « éternuent », le
Canada « attrape le rhume »; les répercussions des difficultés
américaines au Canada sont importantes.
·Il n’y a pas de marché des prêts hypothécaires à
risque au Canada; ses institutions financières sont régies différemment de
celles des États-Unis, et elles ont une culture différente en ce qui concerne
la façon dont les prêts sont consentis.
·Comparativement aux États-Unis, le Canada est
entré en récession plus lentement que le reste du monde, n’a pas été touché
aussi durement et s’est rétabli plus rapidement.
·Le Canada et les États-Unis ont certes beaucoup
de choses en commun, mais ils sont très différents à certains égards; certaines
de ces différences sont bonnes parce qu’elles soutiennent la complémentarité,
mais d’autres ne le sont pas parce qu’elles donnent lieu à des barrières.
·Les réactions protectionnistes nuisent à la
croissance.
·S’il est important de rendre harmonieuses les
relations bilatérales entre les pays signataires de l’ALENA, certaines choses
doivent être faites de manière trilatérale.
·Tous les gouvernements cherchent à percer les
marchés mondiaux et se disputent les mêmes marchés émergents; dans ce contexte,
le commerce bilatéral entre les partenaires de l’ALENA est modulé en fonction
de la conquête des marchés plus gros.
·Sachant que les États-Unis sont son plus gros
marché, le Canada tente de conclure des partenariats avec des sociétés et des
municipalités américaines.
SOMMET NORD-AMÉRICAIN V : COLLOQUE TRILATÉRAL SUR
LA FRONTIÈRE
Rick Van Schoik, North American Research
Partnership
·L’Amérique du Nord est à un croisement, mais
elle pourrait dominer le XXIe siècle si les partenaires de l’ALENA peuvent
coopérer et réaliser leur destinée.
·La vitalité de l’Amérique du Nord repose sur le
mouvement des biens et des personnes d’un côté à l’autre de la frontière.
·La frontière est difficile à défendre, mais
nécessaire; elle est une création humaine physiquement invisible,
géographiquement illogique, militairement indéfendable et émotivement
inévitable.
·L’« externalisation proche » et
l’«impartition interne » se pratiquent; en conjonction avec la fabrication
de pointe conjointe, ces phénomènes peuvent raffermir la compétitivité
nord-américaine.
·Le co-investissement et la coproduction peuvent
accroître la prospérité pour tous.
·Des barrières ayant été érigées après les
attaques terroristes du 11 septembre 2001, une décennie a été « perdue »;
la priorité a été accordée à la sécurité plutôt qu’à la croissance
nord-américaine en général, à la production partagée, au commerce et au
tourisme.
·Les partenariats publics-privés (PPP)
constituent un bon moyen de réaliser des investissements nécessaires.
·La prévention des désastres humains et naturels,
l’état de préparation à pareils désastres, la planification des interventions
en cas de désastre, l’intervention et le rétablissement par suite de désastres
ont des points en commun.
·Il est possible de trouver des méthodes peu
coûteuses de perception des droits à la frontière qui soient susceptibles
d’entraîner d’importantes économies.
·Les partenaires de l’ALENA devraient investir
dans un autre pays signataire avant de chercher d’autres marchés mondiaux.
·Au nombre des objectifs ambitieux des pays
signataires de l’ALENA, on compte les suivants :
§un
périmètre de sécurité externe trilatéral;
§une
union douanière;
§un
passeport nord-américain;
§un
fonds d’investissement, axé peut-être sur l’infrastructure énergétique;
§une
politique d’achat en Amérique du Nord.
·Parmi les objectifs réalisables des pays
signataires de l’ALENA, on compte les suivants :
§éloigner
les « activités frontalières » de la frontière;
§la
coopération réglementaire;
§une
technologie discrète aux points d’entrée;
§une
évaluation et une gestion des risques communes;
§la
fin du cabotage pour les camions et les bateaux;
§la
création d’une commission économique.
·Au nombre des objectifs liés à l’énergie des
pays signataires de l’ALENA, on compte les suivants :
§assurer
la sécurité par l’interdépendance;
§l’établissement
d’un fonds d’investissement dans une infrastructure transfrontière;
§l’établissement
d’une bourse d’échange de droits d’émission;
§l’approbation
du pipeline Keystone XL.
RÉINVESTISSEMENT DANS LA JUSTICE
Marshall Clement, Council of State Governments
Justice Center
·Le système correctionnel des États-Unis est
déréglé.
·Le système correctionnel est un épineux et
coûteux problème; ses coûts sont élevés, et son rendement, faible.
·Le système correctionnel représente une part
croissance du budget de nombreux États américains.
·Alors que les taux de récidive sont relativement
stables, certains États ont réduit le leur d’au moins 10 %.
·Les taux de criminalité et d’incarcération
peuvent être réduits simultanément, et certains États l’ont fait.
·Parmi les principales constatations concernent
le système correctionnel, on compte les suivantes :
§Il
faut centrer notre attention sur ceux qui sont le plus susceptibles de
récidiver.
§On
devrait réinvestir dans des programmes à haut rendement.
§On
devrait renforcer la surveillance de ceux qui sont en probation et en liberté
conditionnelle, notamment ceux qui sont le plus susceptibles de récidiver.
·Une variété d’actions relative au système
correctionnel est importante, dont les suivantes :
§Réaliser
une analyse globale des données.
§Faire
appel à tous les acteurs.
§Centrer
l’attention sur ceux qui risquent le plus de récidiver.
·Certaines personnes récidivent afin de retourner
dans un milieu où elles se sentent en sécurité; elles ont des amis qui sont
également incarcérés et on leur donne un emploi, de la nourriture et un toit.
·Avant de prendre des mesures, il est important
de déterminer la portée et la gravité des problèmes.
·On pourrait économiser des millions de dollars
en permettant aux détenus de s’instruire et d’acquérir une formation afin
qu’ils puissent être des membres productifs de la société lorsqu’ils seront
remis en liberté.
SOMMET NORD-AMÉRICAIN V : INFRASTRUCTURE
NORD-AMÉRICAINE
Caron Wilson, Bureau du Conseil privé
·L’initiative Par-delà la frontière (PDF) est une
importante mesure bilatérale. Dans son Plan d’action figurent les quatre
principaux secteurs où le Canada et les États-Unis doivent coopérer à la
frontière et par-delà celle-ci pour accroître la sécurité et la prospérité
économique dans les deux pays; des rapports annuels sur les progrès réalisés
quant à l’atteinte des objectifs du Plan d’action doivent être produits et un
certain nombre de projets pilotes et d’autres initiatives conjointes sont en
cours.
·Le Canada et les États-Unis entretiennent les
plus importantes relations au monde sur le plan des échanges commerciaux et des
investissements et ces relations sont à l’origine de millions d’emplois dans
les deux pays.
·Aujourd’hui, le Canada est le principal marché
d’exportation de 38 États américains, dont cinq États membres de CSG-West.
·Le Canada et les États-Unis ont en commun une
même infrastructure, qui se compose de pipelines, de ponts et de tunnels.
·Pour contrer les menaces en amont, le Canada et
les États-Unis devraient avoir des objectifs et des outils communs, et les
complots devraient être tués dans l’œuf.
Jose Pablo Maauad Ponton, État d’Hidalgo,
Mexique
·La logistique est la clé du développement
économique au Mexique, et les corridors de transport efficaces devraient être
élargis et coordonnés.
·La compétitivité manufacturière est très élevée
au Mexique.
·Au Mexique, les plans d’infrastructure nationaux
sont coordonnés selon une démarche nord-américaine.
·L’objectif du Mexique est un seul outil de
planification lorsque sont envisagés des investissements dans l’infrastructure;
une économie de classe mondiale est un autre objectif.
·Les pays nord-américains doivent former un bloc
concurrençant les autres blocs économiques.
·L’Amérique du Nord pourrait être un exportateur
net d’énergie.
·Les industries américaines innovent, et leurs
innovations profitent aux autres pays signataires de l’ALENA.
·Il y a eu une hausse considérable des coûts de
main-d’œuvre en Chine.
SOMMET NORD-AMÉRICAIN V : ACCÈS AU MARCHÉ EN
AMÉRIQUE DU NORD
M. Cal Dallas, ministre des Relations
internationales et intergouvernementales de l’Alberta
·En Amérique du Nord, l’avenir repose sur la
capacité et la volonté des pays signataires de l’ALENA de travailler ensemble.
·Les habitants de l’Alberta s’attendent à ce que
la province se fasse une place dans la communauté internationale.
·Atteindre la sécurité énergétique en Amérique du
Nord constituerait un résultat considérable, mais satisfaire les besoins
intérieurs en énergie ne suffit pas; les pays signataires de l’ALENA doivent
s’employer à répondre à la demande énergétique mondiale en étant des
exportateurs d’énergie.
·L’Alberta s’est dotée de certaines des normes
environnementales les plus strictes du monde, et elle aborde très sérieusement
la question de la gérance de l’environnement; la province soutient les efforts
environnementaux du président Obama et a pris des mesures pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
·L’Alberta reconnaît la nécessité d’atténuer
l’impact environnemental de l’exploitation des sables bitumineux; les sables
bitumineux de l’Alberta représentant un dixième de 1 % des émissions mondiales.
Russell Jones, Border Trade Alliance
·La séquestration aux États-Unis a eu un effet
sur la frontière États-Unis-Mexique, bien que la U.S. Customs and Border
Protection soit parvenue à exercer son activité sans effets néfastes sur ses
opérations frontalières.
·Compte tenu des investissements limités réalisés
dans l’infrastructure frontalière américaine, il faut trouver de nouvelles
façons de « faire les choses ».
·Les PPP constituent une option pour répondre aux
besoins en matière d’infrastructure et de dotation en personnel.
·Les lois du travail du Mexique sont de plus en
plus flexibles, ce qui favorise les entreprises.
·De façon croissante, le Mexique est
« l’endroit où être » en raison de facteurs comme les suivants :
§Le
produit intérieur brut (PIB) du pays croît deux fois plus vite que le PIB
américain.
§Le
Mexique a une population jeune.
§Le
pays investit dans l’infrastructure.
·Après la conclusion de l’ALENA, les échanges
commerciaux entre les pays signataires ont augmenté.
Julian Adem Diaz de Leon, Consulat du Mexique à
Las Vegas
·Le Mexique est devenu un joueur important dans
le commerce international, en Amérique du Nord surtout, notamment dans le
secteur manufacturier; ses échanges commerciaux ont crû de façon considérable
depuis 19 ans.
·Le Mexique est le principal fournisseur étranger
de fruits et de légumes frais des États-Unis et il est leur troisième
partenaire commercial en importance.
·Les exportations vers le Mexique sont
responsables du maintien et de la création d’emplois aux États-Unis.
·Pour le Mexique, le Canada est un marché
« vierge »; les deux pays ont une relation dynamique et prospère, et
l’ALENA a été un facteur capital à cet égard.
·Quand l’économie américaine ralentit, celle du
Mexique le fait aussi.
·L’Amérique du Nord est, et devrait toujours
être, une terre fertile en occasions pour tous.
ÉCONOMIES DES ÉTATS EN CROISSANCE : 12 MESURES
Erin Sparks, National Governors Association
·Aux États-Unis, le taux de perte d’emplois a
certes ralenti, mais le taux de création d’emplois ne s’est pas accéléré.
·L’économie américaine pallie moins les risques;
par exemple, les facteurs suivants pourraient être pertinents :
§Les
sociétés créent moins d’emplois.
§Les
investisseurs réduisent leur aide aux nouvelles entreprises.
§Les
Américains créent moins de nouvelles entreprises.
§Les
Américains sont moins susceptibles de changer d’emploi.
·Si les gouverneurs parlent d’attirer des
entreprises, ils disent aussi vouloir centrer davantage leur attention sur les
nouvelles entreprises, l’entrepreneuriat, les impôts et la croissance des
entreprises existantes.
·La croissance et les emplois viennent d’une
variété de sources, et les facteurs suivants jouent un rôle :
§les
entrepreneurs;
§l’instruction
et les compétences;
§l’innovation
et la technologie;
§les
capitaux et les investissements;
§les
marchés mondiaux;
§les
grappes industrielles.
·Il y a au moins 12 mesures qui peuvent être
prises pour assurer la croissance, dont celles-ci :
§créer
un cadre réglementaire et fiscal concurrentiel;
§placer
l’activité entrepreneuriale au sommet du programme économique des États;
§faire
la distinction entre les divers types d’entrepreneurs et d’entreprises, et
cibler les politiques et les ressources en conséquence;
§ratisser
large pour trouver les entrepreneurs;
§enseigner
comment devenir un bon entrepreneur à tous les niveaux scolaires;
§créer
une culture et un environnement de démarrage;
§trouver
des sociétés promises à un bel avenir et les aider à croître;
§s’assurer
que les entrepreneurs aident à leur tour de nouvelles entreprises;
§aider
les sociétés à « ouvrir leurs portes » aux nouveaux clients, tant
localement que mondialement;
§récompenser
les liens étroits entre les universités, les sociétés et les entrepreneurs;
§inviter
les entrepreneurs et les sociétés de toutes tailles à créer des grappes
novatrices;
§créer
des écosystèmes plutôt que des programmes.
·Le taux de croissance des entreprises varie en fonction
du nombre d’années s’étant écoulées depuis leur création, du secteur où elles
exercent leur activité et de l’étape où elles en sont dans leur développement.
·L’entrepreneuriat est un véritable moteur de la
croissance et il est important pour toutes les sociétés.
·Les sociétés en démarrage créent beaucoup
d’emplois; cependant, ces sociétés présentent un taux élevé d’échec dans leurs
premières années, ce qui entraîne des pertes d’emplois.
·Au nombre des facteurs susceptibles de nuire à
la croissance, on compte les suivants :
§trouver
des employés qualifiés;
§gérer
la croissance;
§les
impôts;
§l’incertitude
réglementaire;
§l’accès
aux capitaux;
§une
économie léthargique;
§la
capacité de percer les marchés mondiaux.
·Pour trouver des entrepreneurs, on doit songer
aux travailleurs expérimentés, aux sans‑emploi, aux femmes, aux
immigrants et aux technophiles dans la vingtaine.
·Les sociétés prometteuses devraient être
repérées et soutenues – notamment par l’offre d’une aide financière ou de
services de mentorat – afin d’assurer leur croissance.
·Les liens étroits entre les universités, les
sociétés et les entrepreneurs devraient être récompensés, notamment par des
investissements dans des « mégapartenariats » composés de groupes de
sociétés et de groupes d’universités.
·Les États jouent un rôle dans la coordination
des principaux éléments d’un écosystème de l’innovation.
·Les sociétés existantes exerçant leur activité
dans les États sont les plus susceptibles de créer des emplois et les
entrepreneurs qui dirigent les sociétés connaissant la croissance la plus
rapide devraient être la cible des efforts de développement économique.
·Les États appliquent les enseignements tirés des
stratégies relatives aux grappes à celles relatives au centre d’innovation;
chaque stratégie vise à amener des chefs de file des secteurs privé et public à
s’unir pour concevoir un écosystème de compétences à la grandeur des États.
MENER LE PAYS DANS LES EXPORTATIONS EN 2012 :
COMMENT LE NOUVEAU-MEXIQUE Y EST-IL PARVENU?
Edward Herrera, directeur du commerce
international du Mexique
·Lorsque l’on examine les exportations, il
importe de porter attention aux facteurs suivants :
§la
recherche sur la demande possible de biens et services en particulier;
§les
ressources disponibles pour soutenir la distribution;
§l’adaptabilité
des produits à un marché en particulier;
§le
soutien du développement et du maintien des marchés.
·En ce qui concerne la recherche, il importe de
déterminer le suivant :
§le
revenu par habitant;
§le
niveau de concurrence;
§la
répartition démographique;
§d’autres
données sur le commerce et l’économie.
·En ce qui concerne la distribution, il importe
de déterminer le suivant :
§le
degré de connaissance de l’industrie;
§la
profondeur du personnel de vente professionnel;
§le
niveau de compétence en soutien technologique;
§les
questions liées au crédit.
·En ce qui concerne l’adaptabilité des produits,
on devrait déterminer le suivant :
§les
préférences des consommateurs;
§le
niveau d’adéquation du produit avec la culture, les us, la langue, la religion,
etc. de la région visée;
§la
mesure dans laquelle l’accent devrait être mis sur la standardisation ou la
différentiation.
·En ce qui concerne le soutien, on devrait
déterminer le suivant :
§l’étendue
du soutien des ventes et du soutien technologique;
§l’existence
de matériel de commercialisation;
§les
questions financières et celles liées au crédit.
·Il existe une variété d’obstacles au commerce
international qui doivent être contournés, dont les suivants :
§linguistiques;
§culturels;
§structurels,
comme les licences, les brevets, les droits d’auteur, les droits de douane, les
quotas, les économies d’échelle, l’intégration verticale, la fidélité à la
marque, les attitudes des consommateurs, la réglementation gouvernementale en
matière de marchés publics et la propriété publique des moyens de production;
§réglementaires,
comme le registre des produits ainsi que les restrictions touchant la vente et
la commercialisation;
§juridiques,
comme les cadres législatifs différents concernant la mise en application des contrats.
·Les sociétés américaines peuvent travailler avec
le département américain du Commerce pour contourner les obstacles au commerce
international.
·Le commerce ne devrait pas être considéré comme
un jeu à somme nulle.
·L’Asie-Pacifique est sans doute la région la
plus dynamique du monde.
·Les États-Unis ont déjà conclu des accords de
libre-échange avec certains des pays participant aux négociations du PTP.
REFONTE DES ORGANISMES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
DES ÉTATS
Erin Sparks, National Governors Association
·Il est important de créer des emplois depuis
l’intérieur des États.
·Depuis deux ans, au moins 12 États ont
réorganisé leur conception du développement économique en réponse à trois défis
pressants :
§la
montée d’une intense concurrence mondiale;
§l’inefficacité
structurelle des organismes de développement économique, notamment leur
lourdeur administrative, l’expérience professionnelle limitée et l’absence d’un
système d’évaluation quantitative;
§la
nécessité pour les États d’en faire plus avec moins.
·Parmi les stratégies à employer pour assurer
l’efficacité des organismes de développement économique, on compte les
suivantes :
§faire
appel au secteur privé de façon durable, notamment par le truchement de PPP,
d’organismes semi-publics et/ou d’associations d’entreprises indépendantes;
§créer
des mécanismes visant à encourager la collaboration entre les organismes de
l’État, les industries et les universités;
§établir
un système d’évaluation quantitative comprenant des normes de référence.
·Les PPP peuvent profiter de l’expertise du
secteur privé, mais peut-être pas de beaucoup d’aide financière de la part du
secteur privé.
·Les organismes de développement économique
devraient être alertes et profiter de l’expérience et des perspectives du
secteur privé.
·La mission principale des organismes de
développement économique devrait être éclairée par une nouvelle compréhension
de la croissance économique.
·Un gouverneur d’État a un rôle actif à jouer
dans le processus de développement économique, depuis la conception de la
stratégie jusqu’à la promotion de la collaboration de l’organisme, en passant
par la capacité de conclure des accords.
STRATÉGIES EFFICACES POUR LE LEADERSHIP DANS LES
PÉRIODES DE TURBULENCE
Howard Putnam, ancien chef de la direction de
Southwest Airlines
·Une société ou un État ne peut exceller sans
vision ni plan lui indiquant la voie à suivre; du leadership est également
nécessaire.
·Les gens recherchent une vision et du
leadership, qui servent de guides dans les périodes de turbulence.
·L’arrogance et un gros ego constituent les deux
principales causes de fermetures d’entreprises.
·Aux États-Unis, il y a beaucoup de choses en jeu
maintenant.
·La responsabilité, la reddition de comptes et la
transparence sont importantes.
·Les turbulences sont inévitables, mais elles ne
sont pas nécessairement une mauvaise chose; au contraire, elles peuvent
entraîner des changements bénéfiques.
·Quand le temps d’agir arrive, il est trop tard
pour se préparer.
·Les organisations durables commencent avec un
« plan de vol »; elles posent d’abord la pourquoi, et non comment,
pour cerner leur objectif.
·La turbulence a six étapes :
§alpha
– tout va bien;
§beta
– on tente de déterminer ce qui ne va pas;
§flex
– on apporte des changements et on tente de tirer profit de la turbulence;
§gamma
–, il y a une possibilité de rétablissement ou de relance, mais où ce sera
douloureux, coûteux et difficile;
§omega
– il y a une possibilité d’un nouveau départ;
§nouvel
alpha – il y a une « reconception ».
·En période de transformation et de turbulence, il
importe de prendre une variété de mesures, dont les suivantes :
§simplifier,
simplifier, simplifier;
§supprimer
les tracasseries administratives;
§diminuer
les coûts là où c’est possible.
·Les gens doivent décider quel genre d’héritage
ils veulent laisser; certains jouent le jeu, d’autres changent les règles du
jeu.
·Les organisations doivent déterminer dans quel
secteur elles exerceront leur activité et développer une culture soutenant
l’exercice de cette activité; elles doivent aussi connaître leur « destination
à long terme »
·Comme il est impossible d’apprendre aux gens
comment être, il importe d’embaucher des gens qui ont la bonne attitude et de
leur apprendre ce qu’ils doivent savoir.
·Les organisations devraient embaucher des gens
qui possèdent les qualités ou compétences qui suivent:
§communications;
§confiance
en soi;
§capacité
de prendre des décisions;
§capacité
de résoudre des problèmes;
§initiative;
§optimisme;
§bonne
humeur;
§joueur
d’équipe.
·Il est tout aussi important de dire aux gens ce
que vous n’êtes pas que de leur dire ce que vous êtes.
·La façon dont vous percevez l’avenir tracera la
voie à suivre pour y arriver.
·Les gens déterminés obtiennent des résultats.
EFFICACITÉ DE L’UTILISATION DE L’EAU EN
AGRICULTURE : L’EXEMPLE DE LA CALIFORNIE
David Zoldoske, Université California State à
Fresno
·En Californie, il n’y aurait pas de production
agricole sans eau.
·Les agriculteurs peuvent économiser l’eau s’ils
ont recours à des technologies d’irrigation efficaces et s’ils pratiquent
l’irrigation à des heures optimales.
·Il faut s’assurer que les systèmes d’irrigation
fournissent la bonne quantité d’eau.
·Des changements du profil actuel d’utilisation
de l’eau pourraient toucher les approvisionnements en eau des tierces parties.
·Le secteur agricole a perdu 5 % de son
approvisionnement en eau depuis cinq ans.
LES CINQ CONDITIONS DE LA LARGE BANDE RURALE
Frank Ohrtman, Internet3 Telecommunications
Cooperative
·En réponse à la question de savoir quels sont
les obstacles à la fourniture de la large bande aux régions rurales et
éloignées du Colorado, il importe de se pencher sur les facteurs
suivants :
§une
approche descendante en matière de commande et de contrôle;
§une
approche uniformisée;
§la
perception que la large bande est inabordable
·En songeant à un élargissement de la large
bande, il importe de se souvenir des trois facteurs suivants :
§Toutes
les solutions sont locales.
§Il
n’y a pas de solution uniformisée.
§Amener
la large bande aux régions ne coûte pas des millions de dollars.
·Les cinq conditions de la large bande rurale
sont :
§Expérience
globale – toutes les solutions étant locales, il importe de s’assurer que les
équipes de planification locales et régionales se composent de gens ayant
l’expérience voulue.
§Évaluer
l’environnement de la large bande – déterminer si le circuit « de
transit » est suffisamment large et abordable.
§Évaluer
et regrouper la demande – sonder la population pour déterminer les besoins et
la vitesse nécessaire.
§Adopter
les ressources et solutions existantes – partir de ce qui existe déjà.
§Adapter
pour la durabilité – se demander si les solutions mises en œuvre aujourd’hui
seront toujours pertinentes dans cinq ans.
·Les agglomérations rurales et éloignées sont
aussi importantes que les agglomérations urbaines, notamment ce qui concerne la
large bande.
·Toutes les composantes d’un meilleur
environnement pour la large bande sont présentes sous une forme ou une autre;
le défi consiste à les mettre en œuvre.
·Si une agglomération peut montrer que la demande
est suffisante, l’offre viendra.
LE PROCHAIN PROJET DE LOI AGRICOLE?
Doug Busselman, Nevada Farm Bureau Federation
·Les expériences du passé ne sont pas garantes de
l’avenir.
·À ce jour, les mesures prises pour relancer le
projet de loi agricole de 2008 ressemblent à un mauvais feuilleton.
·Un Américain sur sept reçoit des bons
alimentaires.
·Le projet de loi agricole de 2013 pourrait bien
être le dernier projet de loi agricole quinquennal.
AGRICULTURE AU NEVADA: UNE NOUVELLE RUÉE VERS L’OR
Lynn Hettrick, département de l’Agriculture du
Nevada
·Bien qu’il y ait peu de terres privées au
Nevada, l’agriculture est en pleine renaissance; par exemple, il y a une
augmentation d’intérêt des produits cultivés localement.
·L’agriculture est le troisième secteur
économique en importance au Nevada, et elle a progressé continuellement malgré
les ralentissements économiques observés ailleurs.
·Un problème qui existe au Nevada est le manque
d’eau.
·Le Nevada est un important exportateur de
luzerne cultivée à la Chine, aura bientôt une grande usine de transformation
d’oeufs et exploite des piscicultures; il n’y a pas encore d’usines de
transformation de viande au Nevada.
UNE RENAISSANCE DE L’ÉCONOMIE AMÉRICAINE –
QUELLES SONT LES PRÉVISIONS?
Rich Karlgaard, Forbes
·Officiellement, les États-Unis sont sortis de la
récession en juin 2009; la croissance économique a été de 2 % par année,
ce qui est correct, sans plus, quand on songe qu’un taux de croissance de
4 % est la norme pour les États-Unis lorsqu’ils ne sont pas en récession.
·Le bond prévu après la grande récession ne s’est
pas produit.
·Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les
États-Unis ont connu 11 récessions, qui ont pris diverses formes, dont
celles-ci :
§graves
et profondes;
§longues
et légères;
§courtes
et sévères;
§régionales;
§nationales.
·Les États-Unis sont une république à poids et
contrepoids.
·Les États-Unis sont inextricablement liés à
l’économie mondiale et constituent un empire mondial quel que soit l’endroit où
ils souhaitent être.
·Le départ à la retraite de la génération du
baby-boom exercera d’énormes pressions sur le régime des pensions.
·Les États américains sont des modèles de
coopération et de l’adoption de solutions bipartisanes.
·La croissance du PIB a « plongé » dans
un certain nombre de pays émergents, notamment la Chine et le Brésil.
·La question de savoir si la valeur relativement
élevée du dollar constitue un facteur favorable ou défavorable dépend, en
partie du moins, de celle de savoir si on songe aux exportations ou aux
importations.
·De toute l’histoire des États-Unis, les inégalités
économiques n’ont jamais été aussi grandes d’une ville à l’autre, d’un État à
l’autre, d’une région à l’autre, d’une entreprise à l’autre, etc.
·Pour répondre à la question de savoir ce qu’une
entreprise doit faire pour réussir dans une économie inégale, il importe de
songer aux facteurs suivants :
§Exceller
tant dans les aspects quantifiables que dans les aspects subjectifs de
l’entreprise.
§Ne
pas gaspiller temps et argent.
§Avoir
des produits bien conçus faisant appel à ce que les clients veulent être plutôt
qu’à ce qu’ils sont.
§Recourir
au travail d’équipe.
§Exercer
du leadership.
§Faire
confiance.
§Raconter
une histoire qui est authentique et qui est fondée sur des principes moraux.
·À l’heure actuelle, 50 États sont engagés dans
50 expériences différentes; cette diversité nous informe sur ce qui fonctionne
et ne fonctionne pas.
·Une personne a le pouvoir de changer toute une
population.
SURVOL DE L’ÉDUCATION DANS LES ÉTATS DE L’OUEST
Scott Norton, Council of Chief State School
Officers
·Les normes d’éducation de base communes sont une
initiative bipartisane dans laquelle le gouvernement fédéral n’a joué aucun
rôle; l’« ancrage » de développement des normes était la préparation
à la carrière et aux études.
·Les coûts de remédiation éducationnelle sont
astronomiques.
·Des normes de base communes devraient aider à
assurer :
§l’uniformité;
§l’équité;
§des
possibilités;
§la
clarté;
§des
économies d’échelle.
·Les normes de base communes définissent les
attentes quant à ce que les élèves devraient savoir et pouvoir faire à la fin
de chaque niveau.
ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE
James Squires, National Institute for Early
Education Research
·Les enfants n’ont pas changé, l’enfance, oui.
·De fortes pressions s’exercent sur les enfants
pour qu’ils aient de bons résultats à l’école.
·Les premières années sont capitales pour
l’apprentissage; la garderie peut être trop tard pour de nombreux enfants, car
il pourrait y avoir un écart de rendement scolaire que ces enfants pourraient
ne jamais combler.
·Si l’éducation de la petite enfance peut être
coûteuse, les coûts que peut entraîner le fait de ne pas la fournir sont
astronomiques.
·Au nombre des avantages de l’éducation de la
petite enfance, on compte les suivants :
§un
rendement et des comportements scolaires améliorés;
§moins
d’interventions spéciales en éducation;
§des
taux de diplomation plus élevés;
§des
économies viagères accrues.
·Les programmes préscolaires procurent des gains
à long terme.
·Les États doivent faire des choix en éducation
de la petite enfance; il est généralement possible d’avoir seulement deux des
trois éléments suivants :
§accessible;
§abordable;
§haute
qualité.
·L’accès à l’éducation de la petite enfance
dépend partiellement du lieu où vit l’enfant; cela étant dit, l’accès seulement
ne suffit pas, il faut en plus qu’il y ait des programmes de qualité.
·Au nombre des politiques dont il faut tenir
compte, mentionnons :
§les
normes d’apprentissage des jeunes enfants;
§le
genre et le nombre de diplômes détenus par les enseignants;
§la
formation spécialisée suivie par les enseignants;
§le
nombre d’élèves par classe.
·Les ressources consacrées à l’éducation de la
petite enfance augmentent lentement à mesure que l’économie progresse et qu’est
exercé un leadership bipartisan.
·Dans l’avenir, il faudra passer au modèle Préscolaire-20.
Kelli Bohanon, département de l’Apprentissage
des jeunes enfants de l’État de Washington
·Les États-Unis doivent assurer l’existence d’un
système d’apprentissage des jeunes enfants de haute qualité, avec le maintien
de soutiens de haute qualité pour les enfants et leur famille.
·Un système d’apprentissage des jeunes enfants
contribue à mieux préparer à l’école et au succès dans la vie.
·Il importe de mesurer les résultats au fil du
temps pour que les investissements soient faits dans les initiatives fructueuses.
·Un cadre pour un plan d’apprentissage des jeunes
enfants assure le succès et la préparation :
§des
enfants;
§des
parents, des familles et des gardiens;
§des
professionnels de l’apprentissage des jeunes enfants;
§des
écoles;
§des
populations.
Nan Vendegna, département de l’Éducation du
Colorado
·Le milieu de vie des jeunes enfants joue un
grand rôle dans leur devenir.
·Il y a une variété d’étapes auxquelles des
investissements peuvent être faits, dont les suivantes :
§de
la naissance à l’âge de 5 ans;
§de
la garderie à la 12e année;
§l’enseignement
supérieur
§durant
les études supérieures et sur le marché du travail.
·Les interventions dans la petite enfance ont des
effets durables.
·Le taux de rendement des investissements dans le
capital humain varie en fonction du groupe d’âge.
NORMES SCOLAIRES ET SYSTÈMES D’ÉVALUATION
RIGOUREUX
Cindy Sharp, Département de l’Éducation du
Nevada
·Il faut veiller à ce que les normes d’éducation
de base communes soient efficaces pour les étudiants.
·Bien que les normes de base communes soient
centrées sur les mathématiques et les arts de langue anglaise, les principes
peuvent être appliqués à d’autres domaines.
·On devrait soutenir les enseignants durant la
transition vers les normes de base communes.
Michael Gilligan, Strategic Initiatives,
Achieve
·La prochaine version des normes scientifiques
devrait s’employer à veiller à ce que chaque enfant soit un scientifique; tous
les enfants devraient être exposés à l’éducation des sciences.
·Le rythme auquel changent les questions scientifiques
est très rapide.
·Il faut passer de l’apprentissage par
mémorisation à l’apprentissage par la méthode scientifique.
·Les étudiants devraient faire des expériences
scientifiques pour apprendre les sciences.
Il y a un lien entre apprendre une science et
apprendre d’autres disciplines.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G. Johnson
sénatrice et coprésidente Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis