Du 20 au
23 juillet 2012, M. Rick Dykstra, député, vice‑président de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire Canada-États-Unis, a dirigé une
délégation à la 65e Assemblée annuelle du Council of State
Governments - WEST (CSG-WEST), à Edmonton (Alberta). Faisaient également
partie de la délégation les sénatrices Jane Cordy et Betty Unger, ainsi que Mme Linda Duncan,
députée, et M. LaVar Payne, député. Les délégués étaient accompagnés par Mme Angela
Crandall, secrétaire exécutive de la section canadienne, et sa conseillère
principale, Mme June Dewetering.
L’ÉVÉNEMENT
Créé il y a 61 ans, le CSG-WEST est un organisme non partisan regroupant
les assemblées législatives de 13 États de l’Ouest des États-Unis (voir
l’annexe). La Colombie‑Britannique et l’Alberta en sont membres associés.
À l’exception de cette année, toutes les réunions annuelles ont eu lieu aux
États-Unis.
Cette année,
le thème était « La frontière ouest – À l’avant‑garde de l’innovation »
(Western Frontiers – On the Edge of Innovation).
OBJECTIFS
DE LA DÉLÉGATION
Le Canada et
les 13 États représentés au sein du CSG-WEST entretiennent une relation
qui leur est mutuellement bénéfique. Les récentes données indiquent que plus de
1,8 million d’emplois, dans ces États, dépendent du commerce avec le
Canada. Selon une évaluation récente, la valeur des échanges bilatéraux annuels
de marchandises entre le Canada et ces
13 États s’établissait à un peu plus de 77,7 milliards
de dollars américains : les exportations de ces États vers le Canada
totalisant un peu plus de 23,5 milliards de dollars américains et
leurs importations en provenance de chez nous, près de 54,2 milliards de
dollars américains. De plus, les résidents des deux pays se rendent
fréquemment de l’autre côté de la frontière. Au cours d’une période récente de
12 mois, les Canadiens ont effectué plus de 8,3 millions de visites
dans les États membres du CSG-WEST et y ont dépensé près de 5,3 milliards
de dollars américains, tandis que les résidents de ces États ont effectué
près de 3 millions de visites au Canada et dépensé chez nous plus de 1,6 milliard
de dollars américains.
Les membres de
la Section canadienne ont assisté à de nombreuses réunions qu’ils ont trouvées fort
informatives, en particulier celles qui ont eu lieu dans le cadre du Sommet
nord‑américain. Ce sommet a donné aux législateurs des trois pays de l’Accord
de libre‑échange nord‑américain l’occasion de discuter des
possibilités de collaboration tripartite dans le but d’accroître la prospérité
des résidents et des entreprises.
M. Dykstra a
prononcé le mot d’ouverture du sommet et dirigé une séance sur le commerce.
ACTIVITÉS
Les sept
comités stratégiques du CSG-WEST se sont réunis, de même que deux autres
groupes :
·Éducation
·Affaires fiscales
·Avenir des législatures de l’Ouest
·Commerce international
·Eau et environnement
·Développement économique de l’Ouest
·WESTRENDS
·Border Legislative Conference (Conférence des législateurs sur les enjeux frontaliers)
·Legislative Council on River Governance (Comité législatif sur la gestion des rivières)
Plusieurs
réunions plénières ont également eu lieu. Le Sommet nord‑américain IV
et la Western Legislative Academy se déroulaient en même temps que
l’Assemblée annuelle.
Programme des
activités de l’Assemblée annuelle 2012 :
·Séance plénière d’ouverture – Voisins, amis
et alliés : la coopération nord‑américaine
·Sommet nord‑américain IV
ØÉnergie
ØÉconomie sobre en carbone
ØCoopération commerciale nord‑américaine
·Séance de formation législative
ØLes mots qui ont secoué le monde
ØLa physique de la résolution des conflits et une
approche révolutionnaire en matière d’écoute
·Déplacement des pouvoirs économique et politique
du centre vers l’ouest du Canada : ce que cela signifie pour l’Ouest
américain
·La mobilité économique et le rêve américain
·Les principaux éléments du système de
« bourse » d’assurance‑santé : un aperçu fédéral
·Vue d’ensemble du système de santé canadien
·Incitatifs fiscaux : ce que révèle la
recherche quant à leur efficacité?
·Déploiement de réseaux à large bande dans des
régions urbaines et rurales : que peuvent faire les législateurs?
·Où en est le développement économique de l’Ouest
canadien?
·LE MONDE DE DEMAIN – Les forces perturbatrices
qui façonnent l’avenir du monde
·Rapport sur les perspectives mondiales en
matière d’offre et de demande d’énergie
·Choix des tracés des pipelines : les défis
·Réduire les émissions de carbone générées par
les activités d’extraction pétrolière dans les sables bitumineux
·Le point sur le projet Interstate Siting
Compact
·Innovations budgétaires de pointe : ce que
les États de l’Ouest peuvent apprendre les uns des autres
·Que se passe‑t‑il à Washington,
D.C.?
·Des résultats d’abord : stratégies
budgétaires avant‑gardistes dans l’Ouest
·Incitatifs fiscaux et financiers : qu’est‑ce
qui fonctionne dans l’Ouest?
·Le Plan directeur du Colorado
·Affaires Oregon
·Programme de formation professionnelle
·Surpassez votre prochain « Everest » –
leçons de leadership
·Participation de l’Ouest au Forum mondial de
l’eau et perspectives de contribution de la région à l’élaboration de la
politique internationale sur l’eau
·Le point sur le Western States Water Council
·Mise à jour fédérale de l’Agence de protection
de l’environnement des États‑Unis – 40e anniversaire de
la Clean Water Act
·La variabilité climatique et ses répercussions
sur l’Ouest : aperçu général des changements climatiques émergents et ce
que cela signifie pour les législateurs de l’Ouest
·Offrir une formation technologique aux étudiants
du XXIe siècle
·Examen des politiques nationales de formation
technologique et de la formation des enseignants
·Conjuguer l’enseignement traditionnel et
l’apprentissage numérique
·Exemple d’un État de l’ouest qui excelle dans
l’innovation technologique de la maternelle à la 12e année et
dans l’enseignement supérieur
·Enseignement technologique au Canada
·Écoles publiques d’Edmonton
·Proposition visant la consolidation des agences
de commerce et le Partenariat transpacifique
·Commerce inter‑États : la réglementation
de l’industrie du camionnage par les États
·Réglementation : normalisation des exigences
relatives à la taille et au poids dans les États de l’Ouest
·L’expansion du canal de Panama et ses répercussions
sur les ports de la côte ouest
·Élections 2012 : prévision du climat politique
de la nation et des États.
Voici un
résumé des exposés présentés à la plénière et au cours de certaines séances.
RÉSUMÉ DES
EXPOSÉS
SÉANCE
PLÉNIÈRE D’OUVERTURE – VOISINS, AMIS ET ALLIÉS : LA COOPÉRATION NORD‑AMÉRICAINE
Gary Doer, ambassadeur
du Canada aux États‑Unis
·Chaque année, des millions de touristes
canadiens se rendent aux États‑Unis pour y faire du tourisme ou des
affaires ou pour y visiter des parents ou amis.
·Nous devons prévoir le futur, y
« arriver » avant la concurrence et fonctionner comme une région nord‑américaine.
·Il existe cinq domaines de coopération entre le
Canada, les États‑Unis et le Mexique et à l’intérieur de ces pays :
Øle Partenariat transpacifique (PTP),
Øl’initiative Par‑delà la frontière,
Øle Conseil de coopération en matière de
réglementation,
Øla gestion de l’eau,
Øl’élaboration d’une vision en matière d’énergie,
notamment l’indépendance
du Moyen‑Orient.
·En juin 2012, le Canada et le Mexique ont été
invités à se joindre aux négociations du PTP et 93 % des observateurs
américains souhaitent leur participation aux négociations.
·Les pays signataires de l’Accord de libre‑échange
nord‑américain (ALENA) sont leurs meilleurs clients mutuels, mais une
plaque tournante vers l’Asie est en train de prendre forme; les États et les
provinces de l’Ouest en sont une passerelle.
·Les accords commerciaux fondés sur la
réglementation favorisent la création d’emplois et de débouchés, la croissance
et la prospérité.
·L’ALENA est un accord extraordinaire, mais il
n’est pas parfait.
·Le protectionnisme, comme le démontrent les
dispositions Buy American de certaines lois américaines, ne sert à rien
et ce n’est pas la bonne façon de faire des affaires.
·En matière de commerce, la réciprocité est un
facteur important.
·Le Canada est le meilleur client des États‑Unis.
·Il est nécessaire d’accroître l’efficience des
opérations frontalières.
·Le Commandement de la défense aérospatiale de
l’Amérique du Nord (NORAD), qui assure la sécurité du périmètre, est un
modèle qui fonctionne bien.
·Il faut gérer les risques avant que des
marchandises ou des personnes « à risque » ne parviennent à la
frontière; une bonne gestion des risques exige un meilleur partage de
l’information.
·Collectivement, les partenaires de l’ALENA se
partagent trois océans.
·Il est important d’améliorer la reddition de
comptes si nous voulons protéger les voies navigables des espèces
envahissantes.
·L’harmonisation de la réglementation permet aux
parties de réduire au minimum, voire de supprimer, la « tyrannie des
petites différences », ces détails qui ont pour effet de bloquer le
commerce et de faire grimper les coûts des producteurs et, peut‑être, les
prix à la consommation.
·L’Amérique du Nord a les moyens de mettre fin à
sa dépendance énergétique à l’égard du Moyen‑Orient d’ici 10 ans; l’indépendance
énergétique requiert quatre éléments :
Øl’efficience énergétique;
Ødes sources d’énergie renouvelable;
Ødu gaz de schiste;
Ødu pétrole.
·Même s’il est déçu des retards dans le dossier
Keystone XL, le Canada est satisfait du nouveau tracé pipelinier prévu au
Nebraska.
·Environ 0,90 $ de chaque dollar investi
dans le pétrole canadien proviennent des États‑Unis.
·Près d’un millier d’entreprises américaines fournissent
des services ou des biens aux entreprises engagées dans l’exploitation des
sables bitumineux du Canada.
QUATRIÈME
SOMMET NORD‑AMÉRICAIN : ÉNERGIE
Michael
Hagood, Idaho National Laboratory (Laboratoire national de l’Idaho)
·Les provinces et les États de l’Ouest renferment
une énorme quantité de ressources énergétiques de calibre international; ces
ressources sont indispensables pour assurer notre sécurité énergétique et, par
conséquent, notre sécurité économique. Il faut donc optimiser leur
exploitation, ce qui nécessite la collaboration des États et des provinces dans
les axes nord‑sud et est‑ouest.
·L’Amérique du Nord recèle des ressources
d’énergie fossile de calibre international : dans l’Ouest, nous avons les
sables bitumineux de l’Alberta, le pétrole ou le gaz de schiste du Wyoming, du
Dakota du Nord, du Montana, de l’Utah, du Colorado, du Manitoba, de la Saskatchewan
et de l’Alberta, et le charbon du Wyoming, du Montana, de la Saskatchewan et de
l’Alberta.
·Le secteur du gaz et du pétrole est en plein essor,
il s’adapte à la dynamique des marchés et aux percées technologiques dans le
secteur énergétique et il répond à un intérêt croissant pour l’exportation
d’hydrocarbures vers l’Asie.
·Malgré les fermetures prévues de centrales
électriques alimentées au charbon, l’industrie charbonnière devrait maintenir
ses activités et des exportations vers l’Asie sont même prévues.
·À l’exception de l’énergie hydroélectrique,
l’énergie renouvelable continuera à jouer, à court terme, un rôle relativement
modeste dans l’approvisionnement énergétique; cela dit, l’énergie éolienne
pourrait connaître un essor important, l’énergie géothermique présente du
potentiel, notamment au Nevada et en Idaho, et la bioénergie pourrait prendre
de l’importance.
·L’uranium est exporté vers des centrales de
production d’énergie nucléaire à des fins commerciales et les petits réacteurs
modulaires suscitent un certain intérêt.
·En raison des préoccupations suscitées par le
tracé des lignes de transmission d’électricité, la transmission sur longue distance
pose des défis.
·L’infrastructure joue un rôle essentiel pour
assurer l’accès aux ressources énergétiques et leur regroupement; il faut donc
savoir que le vieillissement de l’infrastructure énergétique aux États‑Unis
est une source de préoccupations et songer à intégrer aux réseaux des sources
d’énergie renouvelable et les commercialiser.
·On s’attend à ce que des sommes importantes
soient investies dans l’infrastructure afin de promouvoir l’exportation de
ressources énergétiques et minérales.
·Il est possible de mieux intégrer les ressources
énergétiques de manière à accroître l’efficience de leur production et de leur
utilisation; il est également nécessaire de commencer l’intégration régionale
des ressources énergétiques, en remontant vers l’amont de la « chaîne de
valeur de l’énergie ».
·Le pétrole doit être acheminé et le charbon
transite par chemin de fer jusqu’à son point d’exportation.
·Les ports jouent un rôle important en vue de
l’exportation potentielle de marchandises, notamment de ressources énergétiques
et minières.
·L’intendance de l’eau est un enjeu de taille et
l’eau est un facteur de développement économique; il faut donc être sensibles
aux répercussions du développement énergétique sur les ressources hydriques et
les gérer en conséquence.
·L’ouest des États‑Unis et du Canada
renferme de grandes quantités d’éléments minéraux fertilisants dont
l’exploitation requiert de grandes quantités d’eau et d’énergie.
·La hausse de la demande mondiale à l’égard de
produits agricoles a une incidence sur les minéraux fertilisants.
·La Chine possède actuellement 95 % des
minéraux de terres rares, très recherchés dans le secteur de la défense.
Soll Sussman,
Forum américano‑mexicain sur l’énergie
·Il existe d’énormes possibilités de
développement et de transmission énergétiques transfrontaliers.
·Le Texas est un exemple à suivre en matière
d’énergie renouvelable, en particulier pour l’importance de son énergie
éolienne.
·Grâce à la diversification de ses ressources
énergétiques, le Texas n’est plus axé uniquement sur la production pétrolière
et gazière, mais sur la production énergétique.
·L’eau a toujours été un enjeu préoccupant au
Texas.
·Le Mexique manifeste un intérêt croissant à
l’égard des sources d’énergie renouvelable.
·Certains espèrent que les « leçons
apprises » à la frontière canado‑américaine seront appliquées à la
frontière entre les États‑Unis et le Mexique.
QUATRIÈME
SOMMET NORD‑AMÉRICAIN – UNE ÉCONOMIE SOBRE EN CARBONE
Frank Came,
GLOBE Foundation
·La Californie, l’Oregon, l’État de Washington et
la Colombie‑Britannique ont beaucoup en commun : les systèmes
environnementaux, la topographie, l’infrastructure, les liens économiques, les
méthodes d’utilisation du sol, la culture et l’histoire.
·Au lieu de se faire concurrence, ils doivent
collaborer dans les domaines de l’efficience énergétique, la construction de
bâtiments écologiques, la protection de l’environnement, la gestion des
ressources, la restauration des ressources endommagées et le transport propre.
·Un avenir sobre en carbone requiert des efforts,
du leadership, une vision et des stratégies régionales.
Thomas D. Peterson, Center for Climate Strategies (Centre de
stratégies climatiques)
·Au cours des dernières années, nous avons
accompli de grands progrès en matière de réduction des émissions de CO2.
·Depuis 2005, les niveaux annuels projetés
d’émissions de CO2 sont en baisse constante aux États‑Unis;
cela s’explique par divers facteurs, dont les prix, les marchés ainsi que des
mesures politiques pouvant avoir une incidence sur les prix et les marchés.
·Les mesures de réduction des émissions de gaz à
effet de serre donnent des résultats et la plupart du temps, ce sont les États
qui les lancent.
·Le débat sur les changements climatiques commence
à se tenir sur des tribunes bien différentes qu’il y a quelques années.
·Aux États‑Unis, on observe une réduction
marquée de l’intensité énergétique; cette réduction permet de maintenir et de
stimuler la croissance économique; un faible taux d’intensité énergétique
constitue désormais un avantage économique et concurrentiel.
·Les mesures unilatérales sont utiles et
bénéfiques, mais les mesures prises conjointement ont parfois un effet
multiplicateur.
·Les gouvernements locaux, étatiques et fédéral
doivent travailler de concert pour atteindre leurs objectifs communs.
·Le financement est un enjeu primordial;
aujourd’hui, les recettes gouvernementales sont limitées et la situation ne
devrait pas changer dans un proche avenir; il existe néanmoins un vaste
éventail de mécanismes de financement, dont certains sont sous‑utilisés.
·Il faut investir pour « faire avancer les
choses ».
·L’énergie et l’environnement sont deux éléments
essentiels d’un monde meilleur et plus sûr.
Rick Van
Schoik, North American Center for Transborder Studies (Centre nord‑américain
d’études transfrontalières)
·Dans une certaine mesure, plus les nations sont
prospères, plus elles polluent.
·Une économie sobre en carbone cherche à réduire
les émissions de carbone et autres gaz à effet de serre.
·Le Mexique s’acquitte de manière satisfaisante
de ses engagements dans le cadre du Protocole de Kyoto et il possède également
un certain nombre de sources d’énergie renouvelable – solaire, géothermique,
marémotrice, hydroélectrique, éolienne et biomasse.
·Pour résoudre le problème d’intermittence
inhérent à certaines sources d’énergie renouvelable, comme les énergies
marémotrice et éolienne, il faut diversifier le panier des sources d’énergie.
·L’économie et les consommateurs américains sont
dépendants de l’énergie et seraient davantage disposés à verser à leurs
« voisins » une prime de sécurité énergétique que de dépendre de
l’énergie provenant d’autres régions du globe.
·Il faut améliorer la comparabilité des
statistiques sur les émissions.
·Pour atteindre nos objectifs environnementaux,
nous devrons établir une stratégie à volets multiples prévoyant, entre autres
mesures, la modernisation des flottes de transport, des bâtiments et des
électroménagers.
Christopher Wilson, Woodrow
Wilson International Center for Scholars (Centre international de recherche
Woodrow Wilson)
·Le commerce entre les États‑Unis, le
Canada et le Mexique profite à l’économie américaine, de manières différentes.
·La sécurité est le thème dominant du dialogue
américano‑mexicain; il est temps que les enjeux économiques reviennent à
l’avant‑plan.
·Dans notre monde post-crise, tous les pays
souhaitent une reprise durable.
·Le temps est propice pour relancer les
discussions tripartites entre les États‑Unis, le Canada et le Mexique,
notamment en ce qui concerne l’établissement d’un programme économique
trilatéral, d’une stratégie régionale de promotion des échanges et d’un plan
d’action coopératif concernant les gains en productivité.
·Les pays de l’ALENA travaillent de concert pour
fabriquer des produits qui, sitôt fabriqués, circuleront de part et d’autre de
leur frontière.
·L’intégration de l’économie nord‑américaine
étant maintenant chose faite, les relations américano‑mexicaines et
canado‑américaines doivent céder la place à des relations canado‑américano‑mexicaines
fondées sur des perspectives communes de croissance.
·Le Canada et le Mexique sont les deux principaux
acheteurs de produits américains, notamment en raison de l’ALENA et de leur
situation géographique.
·L’opinion publique américaine souhaite un
renforcement des échanges commerciaux avec le Canada et le Mexique; les
opinions sont toutefois plus partagées en ce qui concerne l’ALENA et la
signature d’autres accords similaires.
·Aux États‑Unis, près de 10 % des
emplois sont tributaires des échanges avec les partenaires de l’ALENA.
·Les États situés aux frontières nord et sud du
pays devraient maintenir un dialogue constant.
·La décision entre « délocaliser » en
Chine ou « relocaliser » au Canada et au Mexique doit être sans
équivoque.
·Nous devons miser sur des stratégies et des
politiques qui renforceront notre compétitivité dans un certain nombre de
dossiers, par exemple :
Øla frontière, qui doit être perméable,
sécuritaire et capable de reconnaître les systèmes de fabrication intégrés;
Øle Partenariat transpacifique (PTP), dans le
cadre duquel les pays de l’ALENA doivent prendre des décisions ensemble à la
lumière de cette plaque tournante vers l’Asie;
Øl’harmonisation des règlements et la réduction,
voire l’élimination, des différences réglementaires qui font grimper les coûts;
Øla simplification et la convergence des
procédures douanières, notamment la mise en place d’un guichet électronique
unique, la numérisation des systèmes et l’établissement de tarifs communs.
·Les retards aux frontières font grimper les
coûts.
·Les gains en matière de sécurité doivent
s’accompagner de gains en matière d’efficience.
·Les programmes visant à faciliter la circulation
des marchandises et des voyageurs – qu’il faudrait multiplier – font gagner du
temps et de l’argent aux gouvernements, aux voyageurs et aux expéditeurs.
Chris Sands, Hudson Institute
·En 1982, les relations canado‑américaines
étaient plutôt tumultueuses, à cause de litiges bilatéraux concernant
l’énergie, le contenu canadien dans les dossiers de la culture et de
l’automobile, les pluies acides et bien d’autres.
·En 2012, les points litigieux entre les deux
pays sont l’énergie, le contenu national dans le contexte des dispositions Buy
American et l’environnement.
·Les négociations qui ont mené à l’Accord de
libre‑échange canado‑américain se sont déroulées entre 1986 et 1989;
cet accord a permis de résoudre certains litiges bilatéraux, notamment en ce
qui concerne le contenu national, les pluies acides et l’intégration du secteur
automobile; il a également facilité l’investissement étranger direct.
·Le Canada et les États‑Unis ont étendu
leur accord de libre‑échange au Mexique, en signant l’ALENA; à l’époque,
les citoyens américains n’étaient pas favorables à l’ALENA.
·Dans la foulée des attentats terroristes du 11
septembre 2001, les trois pays ont conjugué leurs efforts pour régler
leurs problèmes frontaliers; les partenaires de l’ALENA ont collaboré dans le
cadre du Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), même si la
« gauche » et la « droite » prétendaient qu’il était
entouré de trop de secret; ce partenariat a pris fin à la suite de la réunion
de la Nouvelle‑Orléans.
·Depuis que les dirigeants de l’ALENA ont cessé
de se rencontrer dans le cadre du PSP, des rencontres bilatérales et
tripartites ont lieu, notamment en marge des sommets des chefs d’État.
·En février 2011, le premier ministre canadien et
le président américain ont annoncé la création d’un périmètre de sécurité et
d’un programme de renforcement de la compétitivité, ce qui a donné lieu au plan
d’action Au‑delà de la frontière (ADF) et à la création du Conseil
de coopération en matière de réglementation (CCR).
·Dans une certaine mesure, ce sont les exigences
en matière de sécurité et les différences réglementaires, davantage que les
tarifs, qui font désormais obstacle au commerce.
·L’Amérique du Nord est en train de réaliser que,
même à l’ère de la mondialisation, la production n’est pas mondialisée; le coût
du transport et les différences réglementaires sont donc des facteurs à prendre
en compte avant d’importer.
·Nous avons perdu une partie des gains engendrés
par l’ALENA et nous devons maintenant les récupérer.
·Les pays nord‑américains s’adonnent
désormais au « bilatéralisme », ce qui a pour effet de ralentir les
progrès et de causer des chevauchements.
·Il y aurait lieu d’élargir le mécanisme afin d’y
inclure les États et les provinces.
INCITATIFS FISCAUX : CE QUE RÉVÈLE LA RECHERCHE QUANT À LEUR
EFFICACITÉ?
Peter Fisher, Iowa Policy Project (Projet stratégique de
l’Iowa)
·Selon certaines estimations, les États dépensent
jusqu’à 50 milliards de dollars par année en incitatifs fiscaux destinés
aux entreprises.
·À court terme, les États sont à la merci des
tendances économiques mondiales.
·À plus long terme, le taux de création de
nouvelles entreprises est le principal facteur susceptible de stimuler la
croissance économique des États.
·À très long terme, le niveau de scolarité de la
main‑d’œuvre et la capacité d’innovation, qui augmente la productivité, sont
les principaux facteurs de croissance des revenus des États.
·Avant de choisir l’endroit où elles investiront,
les entreprises analysent plusieurs facteurs, par exemple :
Øl’accès aux marchés;
Øl’accès aux fournisseurs de matières premières;
Øles coûts de transport;
Øl’accès à une main‑d’œuvre suffisante et
compétente;
Øles taux de rémunération et de salaire;
Øles coûts de l’énergie;
Øla qualité des services fournis par l’État et
les administrations locales, en particulier de l’infrastructure;
Øla qualité des services pouvant attirer et
retenir des travailleurs dans une collectivité, notamment les écoles, les
loisirs et le climat;
Øles taxes.
·En général, les impôts prélevés par les États et
les municipalités n’ont guère d’incidence sur le choix d’un endroit où investir;
on estime qu’ils ne représentent que 1,8 % des dépenses totales des
entreprises et qu’un léger écart dans les taux de rémunération
« dépasse » un écart prononcé des taux d’imposition.
·Si les impôts influençaient les décisions des
entreprises, nous observerions alors une croissance relativement plus forte
dans les États où le taux d’imposition est relativement faible et où les
incitatifs fiscaux sont plus élevés; la recherche indique que les impôts n’ont
qu’une faible incidence sur les décisions des entreprises.
·Voici quelques erreurs à éviter à ce sujet :
Øsupposer que les baisses d’impôts ne coûtent
rien;
Øoublier que les États doivent équilibrer leurs
budgets;
Øignorer que les pertes d’emplois dans le secteur
public sont le résultat de la diminution des recettes publiques;
Øignorer les conséquences à long terme des
compressions dans l’éducation, l’infrastructure et d’autres services publics.
·Les baisses d’impôts coûtent cher et ne se
payent pas toutes seules; la diminution des revenus des entreprises qui
profitent d’avantages fiscaux sans en avoir besoin dépassera les gains
provenant de tout nouvel investissement consenti grâce à ces incitatifs fiscaux.
·Il est plus facile de procéder à des baisses
généralisées d’impôts que de désigner des « gagnants » et des
« perdants »; cela dit, une grande partie du bénéfice provenant des
baisses d’impôts ira aux marchés locaux, notamment aux commerces de détail, aux
services publics, aux services de transport et autres.
·Si les baisses d’impôts sont financées par des pertes
d’emplois dans le secteur public, l’économie locale risque de régresser au lieu
de croître.
·Chaque élément de coût, y compris les impôts,
génère un pourcentage plus élevé de profits que de dépenses; les États peuvent
accroître leurs profits seulement en accroissant leurs coûts; or, conformément
au code fiscal, les impôts ne représentent que 1,8 % de leurs coûts.
·Les entreprises s’imaginent qu’elles ont intérêt
à dire que les impôts influencent leur choix d’un lieu où investir, même si
cela n’est pas vrai.
·Lorsque vous consultez des rapports de
recherche, il est important de comprendre le contexte et les motivations
idéologiques des groupes qui en sont les auteurs.
·Si les incitations fiscales sont coûteuses et
inefficaces, les États devraient laisser cette option à leurs compétiteurs et
se tourner vers une solution plus intelligente et plus rentable pour stimuler
le développement économique en misant sur des paramètres fondamentaux durables.
·Les États doivent reconnaître que les fonctions gouvernementales
sont essentielles à la santé de l’économie et la croissance durable; au lieu de
se concentrer seulement sur des mesures incitatives coûteuses qui réduisent les
ressources affectées aux services essentiels, les gouvernements devraient se concentrer
sur leurs fonctions fondamentales, notamment l’éducation (à tous les niveaux),
la formation professionnelle, l’infrastructure, la sécurité publique et la
santé, et s’en acquitter efficacement.
DÉPLOIEMENT DE RÉSEAUX À LARGE BANDE DANS LES RÉGIONS URBAINES ET
RURALES : QUE PEUVENT FAIRE LES LÉGISLATEURS?
Darren Sandford, California Emerging Technology Fund (Fonds
pour les technologies émergentes de la Californie)
·L’absence d’accès à des réseaux à large bande
peut avoir d’importantes répercussions sur les citoyens et les collectivités.
·Pour favoriser l’adoption de réseaux à large
bande, il faut d’abord qu’ils soient disponibles.
·La qualité de la bande passante est un facteur
important.
·Le déploiement de réseaux à large bande en
milieu rural favorise l’économie locale.
·Avant de déployer un réseau à large bande,
plusieurs mesures doivent être prises :
Ødésigner ou établir une administration, une
organisation sans but lucratif ou privée qui serait responsable du déploiement
et de l’adoption de services à large bande et qui a la capacité de promouvoir,
de provoquer et de soutenir le changement;
Øétablir des objectifs réalistes et souples que
devra atteindre l’organisation chargée du déploiement et de l’adoption de la
large bande et la tenir pleinement responsable des résultats;
Øimposer aux États ou aux contribuables des frais
supplémentaires destinés à financer le déploiement de services à large bande
dans des collectivités non ou mal desservies;
Øétudier la possibilité d’utiliser des
ordinateurs recyclés peu coûteux et de promouvoir la culture numérique et
l’achat de logiciels afin d’encourager l’adoption de la large bande;
Øoffrir ou optimiser les ressources et les actifs
disponibles à l’échelle de l’État, du comté ou de la municipalité afin
d’encourager le déploiement de services à large bande;
Ømettre à la disposition des citoyens des bornes
d’accès dans les bureaux et les édifices gouvernementaux, les parcs, les
centres communautaires, les centres récréatifs et à d’autres endroits de
rassemblement;
Øproposer toutes les formes d’accès à la large
bande permettant des échanges de données Internet en temps réel et à haute
vitesse, notamment par le biais du téléphone sans fil et du réseau filaire;
Øappliquer des taux minimaux de transmission de
données vers l’amont et vers l’aval pour le déploiement de réseaux à large
bande et prévoir des seuils pour le délai d’attente, la perte de paquets et
l’instabilité de la connexion;
Ørelever l’adresse civile ou le numéro de
cadastre de chaque résidence ou entreprise, notamment la disponibilité de
services à large bande, les données d’abonnement, le coût et les taux de
service en aval et en amont;
Ødistribuer des cartes et des fichiers du système
d’information géographique (SIG) indiquant la disponibilité et l’adoption de
services à large bande pour le grand public, par adresse civile ou numéro de
cadastre;
Ørechercher des investissements publics‑privés
ou des partenariats qui intègrent l’infrastructure à large bande;
Øsoutenir et offrir un programme de formation en
informatique dans les bibliothèques, les centres de formation professionnelle
et les centres communautaires et dans le cadre des cours du soir pour adultes;
Øobliger les administrations d’État, de district
ou municipales à offrir des produits et des services pertinents et un service
d’acquittement de factures par Internet;
Øoptimiser l’utilisation de l’infrastructure à
large bande afin de corriger les problèmes de redondance, de qualité, de
disponibilité ou de couverture sporadique du réseau des services d’urgence;
Øobliger les fournisseurs à offrir des forfaits
annuels d’accès aux services à large bande dans les collectivités ou les
ménages non ou mal desservis, en fonction du pourcentage des ménages desservis
à l’intérieur de leur propre « empreinte »;
Øau moment de creuser ou d’ouvrir des routes ou
des autoroutes, mettre en place une politique d’installation de câbles à fibre
optique comportant des points d’accès à intervalles réguliers;
Øaider, soutenir et encourager les
administrations de district ou municipales et les entreprises de services
publics à fournir des services d’accès à Internet;
Ømettre en place des mécanismes simplifiés et
normalisés à la grandeur des États, notamment en ce qui concerne les coûts, les
biens matériels, les structures de bases de données, le format des données,
autorisant l’utilisation du SIG;
Ømettre en place, aux frais de l’État, un
mécanisme de subvention de services à large bande, de télécommunications et
autres services similaires dans les bibliothèques et les écoles;
Ørecueillir,
étudier, modifier des données et les transmettre aux États, districts et
municipalités afin de les soutenir dans leurs efforts de déploiement et
d’adoption de services à large bande.
OÙ EN EST
LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DANS L’OUEST CANADIEN?
Brian Lee Crowley, Institut
Macdonald-Laurier
·En 1904, le premier ministre Laurier – qui a
dirigé plusieurs gouvernements majoritaires successifs – prédisait que le XXe
siècle « appartiendrait » au Canada.
·Durant le mandat du premier ministre Laurier,
une foule de facteurs ont contribué à la croissance et la prospérité de l’Ouest
canadien, notamment :
Øl’intelligence et l’énergie de l’homme;
Ødes institutions qui fonctionnaient bien;
Ødu capital;
Ødes possibilités.
·Depuis quelques années, la croissance économique
de l’Ouest canadien repose sur l’abondance de ses précieuses ressources –
minerais, pétrole, gaz, eau et terres – dans le contexte d’une abondance de
règles, d’institutions et de comportements – primauté du droit, indépendance
judiciaire, mise en œuvre de contrats, impôts modérés et prévisibles, libre‑échange,
absence de corruption chez les hauts fonctionnaires et règlement rapide des
conflits.
·Nous devons nous assurer que les règles,
institutions et comportements dont un pays est dépositaire sont
« justes ».
·Au début du XXe siècle, 90 %
des Canadiens vivaient à la campagne et 10 % en ville; à la fin du XXe siècle,
ces proportions étaient plus ou moins inversées.
·Aujourd’hui, la moitié de la population de la
planète vit en milieu urbain; en 2050, la croissance démographique devrait être
essentiellement urbaine.
·Même si la réduction des obstacles au commerce
mobilise beaucoup d’énergie, le déplacement de la campagne à la ville d’un
nombre élevé de personnes permet à ces dernières de se sortir plus rapidement
de la pauvreté; selon les estimations, leurs revenus augmenteraient du tiers.
·Le Canada est le seul grand pays industrialisé à
prévoir une forte augmentation de ses exportations d’énergie au cours de la
prochaine décennie.
·En raison de la croissance démographique et de
la hausse des revenus, on prévoit que nous consommerons, au cours des
50 prochaines années, plus de nourriture que depuis le début de l’humanité;
le monde est en train de sortir de l’ère des surplus alimentaires pour entrer
dans celle des pénuries alimentaires.
James
Rajotte, député, Chambre des communes du Canada
·Grâce à leur énergie et leur ingénuité, les
Canadiens de l’Ouest ont créé l’une des économies les plus dynamiques du monde;
en outre, les provinces de l’Ouest canadien, riches en ressources naturelles
(production agricole, énergétique, forestière et industrielle dans le cadre
d’économies dynamiques et diversifiées), sont le moteur de la croissance économique
du pays, leurs produits étant en demande partout dans le monde.
·L’Ouest canadien est devenu un acteur de plus en
plus important de l’économie canadienne; en 2008, il représentait 37,7 % de
la production économique du pays, un pourcentage supérieur à sa part de la
population canadienne, qui s’établit à 30,6 %.
·Depuis quelques années, les provinces de l’Ouest
ont diversifié leur activité économique dans une vaste gamme d’industries et de
secteurs.
·Malgré la forte demande mondiale à l’égard de
ses produits et les prix élevés, l’Ouest canadien est moins dépendant qu’avant
des secteurs extractifs et productifs; dans chacune des quatre provinces, la
production agricole, minière, forestière et énergétique compense la baisse de
la part globale du produit intérieur brut (PIB) de la province.
·Les secteurs de la fabrication et des services
sont en plein essor dans l’Ouest; certains services ont vu le jour pour
soutenir la production régionale axée sur les ressources.
·L’Ouest est un moteur de croissance de l’emploi
au Canada; de 2001 à 2011, plus de 460 000 emplois ont été créés en
Alberta et, en 2011, la province avait le troisième plus bas taux moyen de
chômage du Canada (5,5 %) et le taux de croissance de l’emploi le plus
rapide (3,8 %).
·En 2010, l’Alberta affichait les taux les plus
élevés de toutes les provinces pour ce qui est de la participation au marché du
travail (72,9 %) et de l’emploi (68,1 %).
·Depuis 20 ans, la croissance économique de
l’Alberta domine celle des autres provinces, avec un taux annuel moyen de
croissance de son PIB de 3,4 %, entre 1991 et 2011; son rendement
économique s’est accru de 5,2 % en 2011, le taux le plus élevé pour cette
année‑là.
·La rapide croissance des économies de l’Ouest
canadien s’accompagne de pénuries de main‑d’œuvre; la disponibilité et la
qualité de la main‑d’œuvre sont peut‑être les principaux problèmes
de cette partie du pays en matière de développement et de diversification
futurs de l’économie; les pénuries de main‑d’œuvre ralentissent la
production et font grimper les coûts de main‑d’œuvre, ce qui rend la
région moins attirante pour les entreprises.
·Une main‑d’œuvre adaptable permet aux
entreprises de se développer et d’évoluer en toute confiance pour répondre à la
demande du marché et trouver des débouchés.
·Pour que l’Ouest canadien réalise son potentiel
de croissance économique et de prospérité, nous devons prendre immédiatement
des mesures pour régler les problèmes de main‑d’œuvre, par exemple,
mettre en œuvre des politiques permettant d’attirer des étudiants, des
immigrants, des gens de métier et des professionnels de haut calibre du monde
entier qui viendront étudier et travailler ici; au cours de la prochaine
décennie, par exemple, l’Alberta pourrait avoir besoin de quelque 114 000 travailleurs
supplémentaires.
·Les gouvernements fédéral et provinciaux ont
lancé divers programmes pour pallier les pénuries de main‑d’œuvre :
Øle Programme des candidats des provinces (PCP)
permet aux provinces et territoires participants de désigner des immigrants
provinciaux capables, à leur avis, de répondre aux besoins de leur économie et
du marché du travail; ces travailleurs peuvent ainsi contribuer à atténuer les
pressions sur le marché du travail, soutenir la croissance économique
régionale, apporter leur contribution à leur collectivité et soutenir la
croissance démographique;
Øle Programme des travailleurs étrangers
qualifiés (PTEQ), dont les récents changements permettront de créer un système
plus rapide et plus souple pour attirer des travailleurs capables de commencer à
contribuer à l’économie dès leur arrivée au Canada et dans le cadre duquel
Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) collabore avec les provinces, les
territoires et les employeurs à la création d’un bassin de travailleurs
qualifiés prêts à commencer à travailler au Canada;
Ødu 16 juillet 2012 au
31 juillet 2013, les employeurs de l’Alberta qui embauchent des
travailleurs étrangers temporaires dans sept professions sélectionnées ne sont
pas tenus de demander un avis relativement au marché du travail de Ressources
humaines et Développement des compétences ou Service Canada et les travailleurs
qui obtiennent une offre d’emploi peuvent présenter une demande de permis de
travail.
·En 2010, les immigrants désignés dans le cadre
du PCP représentaient 41 % de l’ensemble des immigrants économiques
de l’Ouest canadien, soit plus de 36 000 nouveaux résidents
permanents par année; en outre, plus de 90 % des candidats au PCP ont
déclaré des gains d’emploi après leur première année au Canada et, trois ans
plus tard, leur revenu moyen oscillait entre 35 200 et 45 100 $.
·Le système de points du PTEQ sera modifié afin
de prendre en compte le nombre important de jeunes immigrants possédant une
expérience de travail au Canada et de meilleures compétences linguistiques; en
outre, CIC fera un examen plus rigoureux des diplômes pour faire en sorte que
les immigrants soient tout à fait prêts à occuper un emploi à leur arrivée au
Canada.
·L’Ouest canadien est tributaire du commerce
depuis longtemps et la valeur économique des échanges et les débouchés mondiaux
n’ont jamais été aussi intéressants; les exportations représentent plus de 29 %
du PIB des provinces de l’Ouest, leur valeur s’étant établie à 211 milliards
de dollars en 2008.
·En 2011, l’Alberta a exporté des biens pour une
valeur de 93 milliards de dollars, son deuxième niveau le plus élevé à ce
jour; depuis 1993, la valeur des exportations albertaines vers les pays de
l’ALENA a fait un bond de 407 %, pour atteindre 81,6 milliards de
dollars en 2011.
·Il est devenu impératif de faciliter le commerce
et de trouver de nouveaux marchés d’exportation pour les économies des
provinces canadiennes de l’Ouest; un moyen d’atteindre cet objectif consiste à
lancer des projets d’infrastructure et de logistique de transport dans le cadre
de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie‑Pacifique, au sein
de laquelle – depuis 2006 – le gouvernement fédéral travaille en
partenariat avec les provinces de l’Ouest, les municipalités et le secteur
privé et a injecté plus de 1,4 milliard de dollars.
·Actuellement, l’infrastructure de transport ne
permet pas à l’Ouest canadien d’exporter ses ressources énergétiques, l’empêchant
ainsi de répondre à la demande de la Chine et d’autres marchés émergents de la
région Asie‑Pacifique; les projets pipeliniers, comme Keystone XL et
Northern Gateway, pourraient améliorer l’accès aux marchés tant émergents
qu’établis.
·Les récents changements apportés au processus
fédéral d’évaluation environnementale pourraient favoriser la mise en place
d’une infrastructure énergétique; ce processus a en effet été simplifié et nous
nous rapprochons de notre objectif de mener un seul examen par projet dans des
délais clairement établis.
·Ces récentes années, le Canada a conclu des
accords de libre‑échange avec la Colombie, la Jordanie, le Panama, le
Pérou, l’Association européenne de libre‑échange et le Honduras; il a
également conclu ou mis en vigueur des accords sur la promotion et la
protection de l’investissement étranger (APIE) avec la Chine, le Pérou, la
Lettonie, les Républiques tchèque et slovaque, la Roumanie, Madagascar, la Jordanie,
Bahreïn et le Koweït; des négociations sont en cours avec 10 autres pays –
dont l’Inde – en vue de la conclusion d’un APIE et le Canada a entrepris des
démarches pour participer aux négociations sur le Partenariat transpacifique.
·Cette libéralisation accrue des marchés se
traduira par de nouvelles possibilités pour l’Ouest canadien, en créant un
marché plus compétitif, en stimulant l’innovation et en offrant des emplois à
valeur ajoutée; des mesures ont été prises dans ce but, notamment la Loi sur
le libre choix des producteurs de grains en matière de commercialisation ainsi
que d’autres mesures gouvernementales afin d’instaurer un climat favorable à l’investissement,
de promouvoir l’investissement étranger et d’offrir un libre choix de marchés
lorsque cela apporte un bénéfice net aux Canadiens.
·L’établissement de liens économiques plus
étroits avec la région Asie‑Pacifique, notamment avec la Chine et l’Inde,
pourrait assurer la prospérité à long terme de l’Ouest canadien.
·Dorénavant, nous devrons donc travailler non pas
plus fort, mais de manière plus intelligente; l’innovation et la productivité
doivent être les pierres angulaires des économies de l’Ouest canadien afin d’en
assurer la prospérité à long terme.
·Les gouvernements sont en mesure de mettre en
place des politiques et programmes destinés à créer des conditions propices à
l’innovation; le solide secteur des ressources de l’Ouest canadien peut fournir
les « racines » de la croissance en matière d’innovation, notamment
dans les activités minières, énergétiques et forestières, qui requièrent des
investissements dans l’équipement, les procédés et les technologies de pointe.
·La productivité de l’Ouest canadien a pris du
retard par rapport à d’autres économies industrialisées; selon une récente
étude, le niveau de productivité du Canada dans le secteur des affaires
correspond à 70 % de celui des États‑Unis.
·L’écart de productivité entre le Canada et les
États‑Unis s’explique surtout par les différences dans le taux d’adoption
de technologies, de pratiques entrepreneuriales et de nouvelles innovations, les
dépenses au titre de la recherche et du développement et les investissements
dans la machinerie et l’équipement; pour combler cet écart, il faut promouvoir
l’innovation.
·Au cours des cinq dernières années, le
gouvernement a injecté près de huit milliards de dollars d’argent frais
dans le « talent » canadien, l’excellence pour une recherche de
calibre mondial et les liens entre le savoir et la capacité d’innover au sein
de l’économie mondiale.
·Le Conseil national de recherche du Canada a
récemment reçu 110 millions de dollars pour doubler son soutien aux
entreprises dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle, qui
fournit aux petites et moyennes entreprises une aide pour la mise au point et
la commercialisation à tous les stades de leur processus d’innovation, tout en
les aidant à bien comprendre les enjeux et les possibilités technologiques et
en les mettant en contact avec les plus grands spécialistes de leur domaine au
Canada.
·Le développement économique de l’Ouest canadien
a permis au Canada de devenir un chef de file des pays industrialisés et les
économies fortes et diversifiées des provinces de l’Ouest ont atténué les
effets de la récente récession; la poursuite de cette solide performance
économique pose néanmoins des défis politiques particuliers.
·Pour poursuivre sa lancée, l’Ouest canadien
devra accroître son commerce, améliorer son accès aux marchés, stimuler
l’innovation et régler ses problèmes de main‑d’œuvre.
SÉANCE
PLÉNIÈRE‑DÉJEUNER : LE MONDE À VENIR – LES FORCES PERTURBATRICES QUI
FAÇONNENT L’AVENIR DU MONDE
Mike Walsh,
futurologue
·Tout ce que nous connaissons est en train de
changer, y compris notre manière de vivre, de communiquer et de nous informer.
·Il est important de penser « grand »,
« nouveau » et « vite ».
·Imaginer l’avenir, cela ne veut pas seulement
dire nous voir plus vieux; nous devons imaginer l’avenir avec les yeux de nos
enfants et de nos petits‑enfants.
·Notre destinée repose sur la démographie;
en 2050, c’est dans la région Asie‑Pacifique et en Afrique que se
trouvera la majeure partie des jeunes du monde.
·De nos jours, le sens moral des enfants se
façonne par le biais des jeux vidéo.
·Il sera nécessaire de « repenser »
l’éducation et notre mode d’interaction avec les enfants.
·Dans les années à venir, l’enfant le plus
brillant de la classe sera celui qui saura formuler la meilleure requête de
recherche.
·Dans un proche avenir, les pays se livreront
concurrence en misant sur leur « démographie » plutôt que sur leurs
ressources.
·Il faudrait imaginer les villes comme des
« écosystèmes »; au cœur de l’écosystème se trouve l’énergie; il faut
donc la créer, la stocker et lui trouver de nouvelles utilisations.
·La ville demeurera le principal lieu de
rassemblement des êtres humains; les gouvernements doivent donc trouver des
solutions durables adaptées à l’hyperdensité.
·Les entreprises doivent s’efforcer de comprendre
ce que veulent les consommateurs et leur offrir.
·L’avenir de l’innovation repose sur les
consommateurs et ne peut donc être façonné par une loi, ni planifié; il faut
plutôt soutenir l’innovation dès ses débuts.
·Internet est en train de changer la nature de la
démocratie; il faut se méfier de l’illusion de la participation.
·Pour la prochaine génération, la participation
citoyenne se résumera peut‑être à regarder une vidéo de 30 secondes
sur YouTube.
·Les médias sociaux ont créé un monde
hyperconnecté où toutes les décisions sont transparentes; ce contexte peut
cependant disparaître rapidement, vu la nature éphémère du monde numérique.
·L’analyse des tendances statistiques permet de
déceler les problèmes avant qu’ils se produisent.
·La différence entre « Big Brother »
et « Big Data » réside dans la manière d’utiliser les données.
·Le « déblocage » de données
pertinentes afin d’en faciliter l’accès permettra de stimuler l’innovation et de
faire du gouvernement une plateforme plutôt qu’une « machine à vendre des
politiques ».
·Dans chaque gouvernement, il devrait y avoir un
fonctionnaire en chef de la technologie.
·L’information, c’est le pouvoir; à l’inverse, le
pouvoir, c’est l’information.
QUE SE
PASSE‑T‑IL À WASHINGTON, D.C.?
Chris Whatley, Council of
State Governments
·La dernière intervention importante du Congrès
américaine en matière de budget, c’est son adoption de la Budget Control Act
of 2011.
·Nous allons bientôt devoir affronter une
« tempête parfaite » avec son lot de problèmes financiers :
réductions des honoraires des médecins du Medicaid, menace de
« séquestration » des compressions, atteinte du plafond de la dette,
expiration des réductions fiscales promulguées par le président George W. Bush,
réduction des prélèvements sur les salaires, prolongation de l’impôt minimum de
remplacement; si on ne prend pas garde, cette « tempête » inondera
l’économie américaine.
·Malgré l’échec des travaux du comité mixte
restreint sur la réduction du déficit, on constate un appui bipartisan de plus
fort en faveur de la prolongation de la période de « séquestration »
d’une année supplémentaire afin de laisser le temps au 113e Congrès
de voter des réformes en profondeur du système d’impôts et de prestations.
·C’est l’élection de novembre 2012 et l’opinion
publique qui détermineront si le 112e Congrès obtiendra les votes
nécessaires pour adopter une loi mettant fin à la « séquestration »
et maintenant certaines ou toutes les réductions fiscales; il est possible que
le Congrès « de l’entre‑deux » soit prêt à prendre des risques
qui auraient été jugés inacceptables avant les élections.
·La séquestration des réductions est un moyen
bizarre et inefficace de réduire les dépenses.
·Avec le « précipice fiscal », une
série d’enjeux, tant étatiques que fédéraux, bouleverseront les programmes de surveillance
des dirigeants fiscaux :
Øréduction des subventions fédérales – les
dépenses au chapitre de la défense ne seront peut‑être pas touchées, mais
les compressions de 8 % prévues pour l’éducation et 26 principaux
« canaux de financement » interministériels s’appliqueront fort
probablement;
Ømodifications fiscales – les États pourraient
perdre une grande partie de leur pouvoir d’utiliser les impôts des fournisseurs
pour financer Medicaid, mais ils pourraient gagner un nouveau pouvoir en
matière de taxe de vente en vertu de la Marketplace Fairness Act;
Øla mise en œuvre de l’Affordable Care Act
– dans la foulée de la décision de la Cour suprême, les gouvernements étatiques
devront prendre des décisions importantes : soit étendre la couverture de
Medicaid, soit mettre en place un système de « bourse » de régimes
d’assurance‑maladie (health exchanges);
Øfraudes
dans le programme Medicaid – les États pourraient économiser plus de 10 milliards
de dollars s’ils réduisaient les erreurs de paiement dans le cadre de leurs
programmes Medicaid au même niveau que celui des États les plus performants; le
Congrès envisage également l’adoption d’une loi visant à encourager la réforme.
Des
résultats d’abord : stratégies budgétaires de pointe dans l’Ouest
Gary Van Landingham, Pew
Center on the States
·Les États traversent une longue période de
compressions budgétaires.
·Les États doivent fonder leurs décisions sur des
données de meilleure qualité.
·Les recettes des États ont recommencé à
s’améliorer après la « grande récession », mais les effets de cette
crise sur les finances des États sont profonds et durables; les États doivent
absolument trouver de meilleures façons de répartir leurs dépenses.
·Les gouvernements locaux doivent composer avec
une baisse constante de la valeur des propriétés qui a pour effet de réduire
leurs recettes tirées de l’impôt foncier.
·L’État de Washington utilise un modèle avant‑gardiste
d’analyse de rentabilité; après une analyse détaillée des principaux secteurs
d’activité, il fait des choix stratégiques qui optimisent les résultats et
réduisent les coûts; il s’agit d’une approche courante dans les entreprises du
secteur privé.
·Les États doivent s’appuyer sur les meilleures
recherches nationales pour concevoir des programmes fondés sur des données
probantes qui donneront des résultats; ils doivent ensuite prédire l’incidence
de ces programmes en fonction de leurs propres caractéristiques démographiques
et évaluer les coûts et les bénéfices en fonction de leurs données budgétaires;
cette méthode leur permettrait de prédire le rendement du capital investi dans
chaque programme.
Karen
Fraser, sénatrice, État de Washington
·Un examen des options stratégiques fondées sur
des données probantes peut contribuer à améliorer les résultats et économiser
de l’argent.
·Les modèles peuvent prendre en compte une
diversité de facteurs propres à un État, par exemple, les coûts liés aux
accusations et poursuites criminelles, aux thérapies et à l’incarcération.
·Les États pourraient s’engager dans un processus
à trois volets :
Øune évaluation rigoureuse d’initiatives mises en
œuvre dans le « vrai monde », conjuguée à un examen minutieux
d’autres études menées avec rigueur et équité et à une analyse de ce qui
fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, en s’appuyant sur des études
comparatives;
Øune analyse rigoureuse de la rentabilité des
solutions de rechange, avec un calcul des coûts, des bénéfices et du risque – ou
du rendement de l’investissement – de chacune des options stratégiques;
Øla constitution d’un « portefeuille »
d’options susceptibles d’avoir un impact sur les résultats à la grandeur de
l’État, y compris une évaluation du risque d’échec de chaque option.
PLAN
DIRECTEUR DU COLORADO
Karla Tartz, État du Colorado
·Depuis 2011, le Colorado a mis à contribution
plus de 5 000 résidents de toutes les régions de l’État dans un projet
visant à concevoir une approche globale et collaborative de développement
économique, dont la priorité sera de maintenir et d’augmenter les emplois dans
chaque région et de fournir aux entreprises actuelles et potentielles de
l’information sur le climat économique.
·Cette approche ascendante utilisée par le
Colorado pour promouvoir son développement économique a permis d’établir les
besoins et les priorités et d’énoncer une vision, aux échelons local, régional
et étatique.
·Cette initiative de développement économique a
permis de dégager six objectifs fondamentaux et a conduit à la création du
plan directeur du Colorado :
Øcréer un environnement favorable aux
entreprises;
Øretenir, développer et recruter des entreprises;
Øfaciliter l’accès à des capitaux;
Øcréer et commercialiser une « image de
marque » percutante pour le Colorado;
Øscolariser et former la main‑d’œuvre de
l’avenir;
Øinstaurer
une culture d’innovation et de technologie.
·Le plan directeur du Colorado est une stratégie
de développement économique destinée à accroître la compétitivité de l’État; il
propose au moins quatre stratégies jugées indispensables pour réaliser les
priorités de l’État à tous les paliers de gouvernement; l’exécution de ces 24 stratégies
donne un élan à la reprise économique.
·La mise en œuvre du plan directeur du Colorado nécessitera
l’alignement en trois dimensions de l’État, des régions et des grands secteurs
industriels, de manière à ce que les gens, les idées et les ressources se
concentrent sur les projets qui ont les meilleures chances de réussite dans
l’État.
·L’État doit trouver des sources de financement
novatrices et solliciter la participation accrue de l’industrie.
LES
AFFAIRES EN OREGON
Nathan
Buehler, Business Oregon
·L’Oregon, dont l’économie reposait sur les
ressources naturelles, notamment le bois‑d’œuvre et les produits du bois,
s’est transformé en une économie plus diversifiée, axée sur la fabrication et
les technologies propres de pointe.
·Dans ses efforts pour maximiser sa croissance
économique, l’Oregon cible cinq secteurs industriels clés :
Øla fabrication de pointe;
Øles technologies propres;
Øla haute technologie;
Øl’équipement de sport et de plein air;
Øle bois et les produits de la forêt.
·L’Oregon oriente ses programmes de développement
économique sur le secteur de la production commercialisable « en plein
essor », notamment la production d’énergie solaire.
·L’Oregon a compris les possibilités offertes par
la croissance de l’énergie solaire, qui cadre bien avec son industrie de
fabrication de semi‑conducteurs et son bassin de travailleurs hautement
spécialisés dans la technologie, son approvisionnement stable et abordable en
électricité, les faibles coûts d’exploitation et l’accès aux marchés.
·L’Oregon a établi un plan pour attirer des
fabricants et des fournisseurs à des points multiples de la chaîne
d’approvisionnement solaire et elle s’est dotée d’une grappe industrielle
complète.
·L’Oregon est actuellement le principal fabricant
américain de panneaux, de cellules et de modules solaires.
PROGRAMME
DE FORMATION PROFESSIONNELLE
Gynii
Gilliam, État de l’Idaho
·Créé en 1996, le fonds de formation pour le
développement de la main‑d’œuvre (Workforce Development Training Fund)
de l’Idaho encourage la création d’entreprises ou facilite la réinstallation de
celles qui arrivent d’un autre État.
·Le Fonds peut être utilisé à des fins
diverses :
Øpour aider des employés à se perfectionner ou à
acquérir des compétences spécialisées en vue d’un nouvel emploi;
Øpour assurer la formation professionnelle des
nouveaux employés des entreprises qui s’installent en Idaho;
Øpour permettre à des employés menacés par un
licenciement permanent de suivre une formation plus spécialisée.
·Le Fonds est financé par des entreprises, à
raison de 3 % de leur contribution à l’assurance‑emploi; en
avril 2012, le solde du Fonds s’établissait à 16,8 millions de
dollars.
·Pour être admissibles aux subventions de
formation, les entreprises doivent :
Ørémunérer leurs employés au moins 12 $/h et
contribuer à leur régime d’assurance‑santé;
Øcréer au moins cinq nouveaux emplois, si elles
sont implantées en milieu urbain, et au moins un nouvel emploi, si elles sont
implantées en milieu rural;
Øtirer au moins la moitié de leurs revenus de la
vente de biens et de services à l’extérieur de l’Idaho ou dans le secteur de la
santé.
·Les entreprises urbaines reçoivent généralement 2 000 $
par employé pour la formation et celles qui sont implantées en milieu rural,
3 000 $; les entreprises ont deux ans pour utiliser la subvention et
la formation peut être donnée par l’entreprise ou un collège communautaire.
SURPASSER
VOTRE PROCHAIN « EVEREST » – LEÇONS DE LEADERSHIP
Dave
Rodney, Assemblée législative de l’Alberta
·Chaque jour, nous avons tous un
« Everest » – ou des obstacles – à surmonter et des opportunités à
saisir; pour surmonter notre Everest, nous pouvons puiser dans nos propres
expériences ou compétences.
·Charles Darwin disait que ce n’est pas la
personne la plus intelligente ou la plus forte qui survit, mais bien celle qui
réussit le mieux à s’adapter aux changements.
·Les attitudes, les actions, les ressources, le personnel,
la chance ou les rêves sont autant de facteurs qui nous permettent de réaliser
des choses extraordinaires.
·Devant une difficulté, nous devons nous poser la
question suivante : « Suis‑je devant une pierre d’achoppement ou
devant une pierre de gué qui me permettra d’aller plus loin? »
·Les gens doivent se féliciter des succès qui
jalonnent leur route vers l’atteinte de leurs objectifs.
·Dans certaines situations, il est important de
transformer la « peur » en une « cible à atteindre ».
·Il est important de ne pas escamoter les angles
« importants » et de porter une attention aux détails.
·Il est important d’avoir une vision, d’établir
un plan et de bien se préparer avant de mettre le plan à exécution.
·Il est parfois nécessaire de commencer par
affronter les difficultés avant de passer aux choses plus agréables, sur
l’autre versant.
·Il est important de calculer le risque, de
composer avec et de le gérer.
·Personne ne peut escalader une montagne à la
place de quelqu’un d’autre et personne ne peut le faire tout seul.
·Il est important de savoir à quel moment il est
préférable d’abandonner et de remettre à plus tard l’escalade de la montagne.
LA
PARTICIPATION DE L’OUEST AU FORUM MONDIAL DE L’EAU ET LES PERSPECTIVES DE LA
RÉGION DE CONTRIBUER À LA POLITIQUE INTERNATIONALE SUR L’EAU
Karen Fraser,
sénatrice, État de Washington
·L’eau, c’est la vie; elle est essentielle à la
survie de l’humanité et elle nous est indispensable pour satisfaire nos besoins
fondamentaux et mener une vie digne.
·En 2011, les Nations Unies ont adopté une
résolution reconnaissant le droit à de l’eau potable et à des services
d’assainissement.
·Les objectifs du Millénaire pour le
développement, établis par les Nations Unies, ainsi que d’autres initiatives
mises en œuvre en partenariat ont permis de réaliser des progrès en matière
d’accès à de l’eau potable et salubre, mais nous sommes encore loin du but en
ce qui concerne l’assainissement.
·L’eau donne la vie, mais elle peut également
l’enlever, notamment dans des situations de pollution, de pénurie, de
sécheresse et d’inondation.
·Des milliards de personnes sur la planète n’ont
pas accès à de l’eau potable salubre ni à des services adéquats
d’assainissement, ce qui entraîne un lot de catastrophes : maladies, décès
précoces, malnutrition, dénuement économique, pauvreté, désespoir, déplacement
géographique, perpétuation de la discrimination à l’endroit des femmes et des
filles et tensions politiques et militaires.
·La précarité économique peut entraîner une
pénurie d’eau; à l’opposé, l’absence d’accès à l’eau peut mener à la détresse
économique et freiner le redressement économique.
·Divers facteurs exacerbent la crise mondiale de
l’eau :
Øl’approvisionnement mondial en eau potable
n’augmente jamais et a toujours représenté une petite quantité fixe de l’eau de
la terre;
Øla population mondiale connaît une rapide
croissance, ce qui, en retour, accroît la demande en eau pour des usages
toujours plus nombreux.
·Divers facteurs viennent aggraver les
répercussions de la crise mondiale de l’eau, notamment :
Øla répartition inégale de l’eau et de la
population dans le monde;
Øle gaspillage, l’inefficience et une mauvaise
hiérarchisation des usages;
Øles tensions entre pays adjacents qui tirent
leur eau d’une source commune;
Øla rapide urbanisation mondiale;
Øla croissance démographique;
Øla discrimination à l’endroit des femmes et des
filles;
Øle manque de prévoyance généralisée et pondérée
des décideurs;
Øla dégradation de l’environnement;
Øle manque de ressources financières et
d’incitatifs économiques;
Øl’instabilité et le changement climatiques;
Øle manque de volonté politique de régler cette
crise efficacement.
·Diverses mesures pourraient contribuer à régler
la crise mondiale de l’eau :
Øassurer une saine gestion de l’eau;
Øplanifier les bassins hydrographiques;
Øredéfinir les relations internationales afin
d’accorder une plus grande priorité à l’eau et aux services d’assainissement;
Ørenforcer les priorités des Nations Unies en
matière d’eau et d’assainissement;
Øproposer de nouveaux modèles économiques
mondiaux;
Øproposer de nouveaux modèles de sécurité
nationale et internationale;
Ømieux respecter les droits des femmes et des
filles et leur offrir un plus grand éventail de possibilités;
Øaméliorer les stratégies d’urbanisation et de
développement humain;
Øaméliorer le partage des données sur les progrès
de la science et de la technologie;
Øassurer une meilleure gestion de l’eau afin de
trouver un équilibre entre des besoins concurrents;
Øaméliorer la coopération transfrontalière;
Øréduire le gaspillage d’eau;
Øtrouver de meilleures façons de réutiliser les
eaux usées;
Øfinancer l’infrastructure d’acheminement et
d’assainissement de l’eau;
Øfournir de l’information pertinente pour
faciliter le processus décisionnel;
Ødémontrer une « volonté politique »
accrue à tous les niveaux.
·Aux États‑Unis, l’eau est un bien précieux
et des mesures doivent être prises pour la protéger.
LE POINT DU WESTERN
STATES WATER COUNCIL
Tony
Willardson, Western States Water Council (Conseil de l’eau des États de
l’Ouest)
·Les régions doivent faire des efforts pour
protéger l’eau.
·Aucun transfert majeur d’eau n’est prévu dans un
proche avenir, ni du Canada vers les États‑Unis.
·Certains dossiers liés à l’eau requièrent la
prise de mesures :
Øla croissance et son incidence sur la politique
de l’eau;
Øles besoins et les stratégies en matière d’infrastructure;
Øle règlement des revendications relatives aux
droits sur l’eau;
Øla viabilité et le changement climatiques;
Øla réponse aux demandes futures en matière
d’eau;
Øles espèces envahissantes.
·Il y aurait lieu de proposer une politique
nationale de l’eau entièrement nouvelle; il ne doit pas s’agir d’une politique
nationale de « commande et de contrôle ».
·Les gouvernements doivent accorder une plus
grande priorité à l’eau.
·Pour répondre aux besoins environnementaux et
économiques, il est nécessaire de travailler en coopération et en collaboration.
·Pour régler le problème de l’approvisionnement
en eau, l’accent doit être placé sur le stockage.
·Pour répondre à la demande en eau, l’accent doit
être placé sur l’utilisation.
·Pour assurer la disponibilité de l’eau, l’accent
doit être placé sur les réserves.
·Nous devons mesurer, surveiller et gérer l’eau;
pour cela, nous devons nous appuyer sur les données et la technologie; nous
devons assurer la gestion de l’eau malgré le climat d’incertitude; nous devons prendre
des décisions, même si les données dont nous disposons comportent des lacunes.
·L’infrastructure hydraulique est vieillissante.
MISE À JOUR FÉDÉRALE PAR L’AGENCE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
DES ÉTATS‑UNIS – 40e ANNIVERSAIRE DE LA CLEAN WATER
ACT (Loi sur la qualité de l’eau)
Nancy Stoner, Agence de protection de l’environnement des États‑Unis
·L’eau propre est vitale pour la santé des
humains et des collectivités, pour la croissance et la prospérité économiques,
pour la production d’énergie et pour bien d’autres fins et usages.
·L’investissement dans l’eau génère de l’activité
économique et des emplois.
·Comme la grande majorité des Américains ont
accès à de l’eau propre, ils ne s’en soucient pas beaucoup et la tiennent pour
acquise.
·Depuis la signature de la Clean Water Act,
en 1972, nous avons fait beaucoup de progrès pour réduire la pollution.
·D’autres défis nous attendent dans le dossier de
l’eau, par exemple :
Øla croissance démographique;
Øl’aménagement du territoire;
Øles défaillances de l’infrastructure;
Øl’accroissement de la demande;
Øles égouts;
Øles problèmes d’approvisionnement.
·Nous avons recensé des contaminants de l’eau
jusqu’à maintenant inconnus.
·Le gouvernement central et les États doivent
travailler ensemble afin de garantir un approvisionnement en eau propre,
définir les besoins et les possibilités futurs.
·Nous devons prévoir ce que nous ferons si jamais
les investissements requis pour moderniser l’infrastructure hydraulique
n’étaient pas au rendez‑vous.
·L’eau est importante pour l’économie américaine
ainsi que pour les entreprises, les familles et les collectivités.
·Plus il y a d’espaces verts, plus il y a d’aires
de loisirs.
·En avril 2011, l’Agence de protection de
l’environnement des États‑Unis s’est engagée à promouvoir
l’infrastructure verte.
·Nous devons promouvoir l’utilisation de
l’infrastructure verte; l’infrastructure existante, comme les forêts et les
terres humides, doit être protégée et l’infrastructure bâtie doit imiter la
nature.
·En général, ce sont les États qui détiennent le
pouvoir d’accorder des autorisations et celui d’appliquer la loi.
·Pour protéger les grandes étendues d’eau, il
faut protéger les petites nappes d’eau qui s’y jettent ou qui y sont reliées
d’une manière ou d’une autre.
LA
VARIABILITÉ CLIMATIQUE ET SON INCIDENCE DANS L’OUEST : APERÇU DES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES ÉMERGENTS ET DE LEUR SIGNIFICATION POUR LES
LÉGISLATEURS DE L’OUEST
Timothy Brown, Western
Regional Climate Center Desert Research Institute
·Le climat est un facteur qui intervient dans les
décisions humaines, notamment dans le choix d’un lieu de vie.
·La première décennie du XXIe siècle a
été la plus chaude jamais enregistrée.
·En 2012, la sécheresse a touché 70 % du
territoire américain et 60 % de l’Ouest américain.
·Le Colorado et le Nouveau‑Mexique ont
connu les pires incendies de forêt de leur histoire.
·Le climat varie d’une semaine à l’autre, d’un
mois à l’autre.
·Parmi les principaux problèmes liés à l’eau,
mentionnons :
Øla concurrence pour les ressources hydriques;
Øla quantité et la qualité des eaux de surface;
Øla qualité et la qualité des eaux souterraines.
·La variabilité et des changements climatiques
pourraient exercer une pression accrue sur les eaux de surface et les réserves
souterraines.
·Les variations de la température de l’eau se
répercutent sur les espèces.
·Les variations des régimes des feux de forêts se
répercutent sur le cycle du carbone, la structure des forêts et la composition
des espèces.
·Le dendroctone du pin ponderosa accroît le
risque d’incendie, réduit la valeur des terres et augmente les dangers dans les
zones résidentielles boisées.
·Le réchauffement climatique provoque la fonte
précoce de la neige, exposant ainsi à l’air les racines des arbres; cela peut
poser des problèmes lorsque la température refroidit à nouveau.
·Les futures politiques publiques doivent prendre
en compte une diversité de facteurs :
Øle risque accru d’inondation;
Øl’intensification des précipitations;
Øune concurrence accrue pour l’utilisation de
l’eau;
Øla perte de biodiversité;
Øla fréquence accrue des incendies;
Øl’accroissement de la biomasse causé par un
environnement plus humide;
Øun adoucissement des températures, ce qui
prolonge la saison des récoltes, mais crée des problèmes pour les produits
agricoles qui requièrent une période de froid;
Øles incidences sur le tourisme et les activités
récréatives;
Øla capacité de déplacer de l’eau entre les
secteurs;
Øles impacts sur la diversité des paysages;
Øla
disponibilité des données et d’autres renseignements.
PROPOSITION DE CONSOLIDATION DES AGENCES DE PROMOTION DU COMMERCE ET
LE PARTENARIAT TRANSPACIFIQUE
Sasha Sutcliffe-Stephenson, Council of State Governments (Conseil
des gouvernements des États)
·Les États prennent diverses mesures pour créer
des emplois et soutenir les petites entreprises, par exemple :
Øservices de consultation;
Øprospection de marchés;
Øservices subventionnés;
Øinvestissement direct étranger.
·Aux États‑Unis, les exportations
constituent la « passerelle » vers une véritable relance économique.
·En raison des compressions budgétaires, les
décisions en matière de dépenses doivent être prises judicieusement.
·La coordination inter‑agences pose parfois
un gros défi; plus d’une vingtaine d’agences fédérales viennent en aide aux
petites entreprises à certaines ou toutes les étapes du processus
d’exportation.
·On constate un manque d’information, notamment
en ce qui concerne le secteur de service et l’investissement direct étranger.
·D’une certaine manière, on peut dire que le PTP
a été créé en 2005 par quatre pays; depuis, d’autres pays se sont joints aux
négociations dont, tout récemment, le Canada et le Mexique; au total,
11 pays participent aux négociations aujourd’hui.
·Dans son discours sur l’état de la nation de
2010, le président Obama a annoncé le lancement de l’Initiative nationale
d’exportation, dont le but est de doubler les exportations d’ici 2014; au cours
de la première année, le projet respectait les délais, mais il a pris du retard
au cours de la deuxième; son objectif demeure toutefois réalisable.
·La Small Business Jobs Act of 2010 a
autorisé la création du programme State Trade and Export Promotion (STEP) (Promotion
du commerce et des exportations des États); au cours de la première année, 47 États
et cinq territoires ont demandé et obtenu des subventions.
·Le programme STEP est en vigueur jusqu’en 2013, mais
le Congrès est sollicité par les lobbyistes qui réclament le renouvellement des
crédits du programme.
COMMERCE INTER‑ÉTATS : RÉGLEMENTATION DU CAMIONNAGE PAR LES
ÉTATS
Leo Penne, American Association of State Highway and
Transportation Officials (Association américaine des responsables des
routes et du transport)
·Malgré un ralentissement durant la récession
mondiale, le secteur du camionnage est en plein essor.
·Même s’il est vrai que le transport par camions
est essentiel aux économies des États et de la nation, la plupart des services
étatiques ont une opinion négative du camionnage; par exemple, les organismes
chargés de l’application de la loi voient parfois les camions comme des
véhicules dangereux.
·Le gouvernement fédéral impose des limites de
poids sur le réseau routier inter‑États et établit des normes de sécurité,
mais ce sont les États qui ont la responsabilité d’appliquer les règlements.
·Le Wisconsin et le Minnesota ont conclu une
entente bilatérale visant à accroître l’efficience du transport de marchandises
en uniformisant leurs exigences en matière de permis.
·Les États‑Unis gèrent leurs frontières
comme si le commerce ne comptait pas, malgré le fait que le Canada et le
Mexique sont leurs principaux partenaires commerciaux.
RÉGLEMENTATION
DES ÉTATS : NORMALISATION DES EXIGENCES RELATIVES À LA TAILLE ET AU POIDS DANS
LES ÉTATS DE L’OUEST
Don Ipson, DATS Trucking,
Inc.
·Tout ce que vous utilisez, achetez ou mangez
arrive chez vous par camion.
·Les épiceries se font livrer leurs marchandises
par camions, surtout les denrées périssables et les articles qui ont un taux de
renouvellement élevé.
·La pénurie de camionneurs doit être réglée; les
candidats commencent à mener des « entrevues » auprès d’éventuels
employeurs.
·Les camions sont une nécessité parce qu’il y a
beaucoup d’endroits où le chemin de fer ne peut se rendre.
L’EXPANSION
DU CANAL DE PANAMA ET SON INCIDENCE SUR LES PORTS DE LA CÔTE OUEST
Linda
Styrk, Port de Seattle
·En général, les ports ont leurs propres secteurs
d’activité.
·Malgré les travaux d’expansion du canal de
Panama, Seattle demeurera la porte d’entrée en Alaska.
·Avec l’arrivée des immenses navires de fret, il
est important de voir les canaux navigables comme des autoroutes; si la profondeur
d’un canal pose problème, il faudra peut‑être envisager des travaux de
dragage – une opération de plus en plus onéreuse – ou n’autoriser leur passage
qu’à marée haute.
·Le port de Seattle est prêt à recevoir des
navires géants et l’expansion du canal de Panama leur permettra justement de
franchir l’isthme; jusqu’à maintenant, seul le canal de Suez pouvait accommoder
les navires géants.
·Avec l’expansion du canal de Panama, divers
facteurs sont à prendre en compte :
Øla situation géographique du port par rapport
aux centres de population;
Øles opérations et la taille des terminaux;
Øles connexions avec le réseau local de chemin de
fer ou de camion;
Øla certitude réglementaire.
·Les porte‑conteneurs sont des biens
mobiles qui peuvent aller à n’importe quel port capable de les accommoder; c’est
le prix qui fait la loi; il faut donc maximiser les marges bénéficiaires en
augmentant les profits et en réduisant les coûts.
·Les lignes de navigation possèdent souvent des
intérêts dans des terminaux portuaires.
·Les incitatifs offerts aux expéditeurs ont une
incidence sur le choix du port qu’ils choisiront.
·La majeure partie des marchandises importées
sont acheminées vers des régions densément peuplées; le Midwest est donc le
« champ de bataille » pour les marchandises.
·Les ports sont reliés à des réseaux ferroviaires
et routiers afin de faciliter l’acheminement des marchandises vers les
consommateurs.
ÉLECTIONS 2012 : PRÉVISION DU CLIMAT POLITIQUE DE LA NATION ET DES
ÉTATS
Donna Brazile, stratège politique
·Les électeurs souhaitent moins d’esprit partisan
et davantage de solutions pratiques; ils souhaitent également que les
législateurs trouvent un terrain d’entente.
·Les politiciens tentent de se définir.
·À l’élection de 2012, la bataille se fera dans
moins de six États et certaines courses cruciales au Sénat sont très serrées.
·L’Ouest américain compte de nombreux États
indécis (swing States).
·L’électorat est cynique et fortement polarisé.
·Concernant le « précipice fiscal » qui
se profile, diverses options se présentent :
Øle Congrès s’entend avec le président pour
conclure un « accord de circonstance » (grand bargain);
Øle Congrès fera avancer la barque durant une
courte période, en reconduisant certaines mesures.
ØAucun arrangement ne sera conclu.
·L’éventuel colistier du candidat républicain à
la présidence, Mitt Romney, pourrait être le gouverneur Bobby Jindal, le
représentant Paul Ryan, l’ancien gouverneur Tim Pawlenty, le sénateur John
Thune ou le sénateur Rob Portman.
Rich Galen, stratège politique
·Les Canadiens en savent beaucoup plus sur les
États‑Unis que les Américains eux‑mêmes.
·Les États‑Unis se sont fixés comme
objectif de devenir énergiquement indépendants du Moyen‑Orient et du Venezuela.
·Même si le président Obama n’est pas responsable
de l’état de l’économie américaine, c’est lui qui portera le blâme.
·La campagne présidentielle d’Obama a réussi à
maintenir ce dernier dans la course.
·Le président Obama a l’avantage de pouvoir
décider à quel moment il fera la une des médias.
·Il sera difficile de prédire le résultat de
l’élection présidentielle de 2012 avant le 6 novembre 2012.
·Selon Charlie Cook, les élections sénatoriales
de 2012 seront extrêmement serrées, avec huit courses qui peuvent basculer d’un
côté ou de l’autre.
·Les Démocrates peuvent gagner entre six et
neuf sièges à la Chambre des représentants à l’élection de 2012, mais ils
ne réussiront pas à regagner le Congrès.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Janis G. Johnson, sénatrice
Coprésidente
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis
Gord Brown, député
Coprésident
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis