Du 20 au 23 juillet 2012, M. Ron Cannan, député et
vice-président, a dirigé une délégation de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire Canada-États-Unis (GIP) à la 52e Assemblée
annuelle et au Forum régional de l’«Eastern Regional Conference (ERC) du
Council of State Government», qui a eu lieu à Atlantic City, au New Jersey. L’autre membre de la
délégation était l’honorable Michel
Rivard, sénateur. La délégation était également accompagnée de M. Mohamed Zakzouk, conseiller de
la Section canadienne.
L’ASSEMBLÉE ANNUELLE ET LE FORUM RÉGIONAL
L’ERC, qui se réunit annuellement, est une association
régionale de législateurs des 19 États des États-Unis et provinces du
Canada (voir annexe). En facilitant la coopération entre ses divers membres,
l’ERC favorise la recherche de solutions qui conviennent à la plupart des États
ou à la région entière pour régler les problèmes et relever les défis auxquels
sont confrontés les législateurs de ces États et provinces.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR L’ASSEMBLÉE ET LE
FORUM
Le Canada et les 11 États membres de l’ERC
entretiennent des relations qui leur sont mutuellement profitables. D’après les
dernières statistiques, le commerce de marchandises entre le Canada et les
États de l’ERC a été évalué à environ 86 milliards de dollars
américains par année : les exportations de ces États vers le Canada se
sont élevées à 30 milliards de dollars américains, tandis que leurs
importations en provenance du Canada ont dépassé 56 milliards de
dollars américains. En outre, des données indiquent que les Canadiens ont fait
plus de 7 millions de visites dans les États de l’ERC au cours d’une
récente période de 12 mois et y ont dépensé près
de 1,8 milliard de dollars américains, tandis que les résidents de
ces États ont fait plus de 3,9 millions de visites au Canada et y ont
dépensé environ 1,5 milliard de dollars américains. D’ailleurs, plus
de 1,6 million d’emplois dans les 11 États membres de l’ERC
sont tributaires du commerce canado-américain.
Le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis vise à trouver des points de
convergence dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer un
dialogue sur les divergences entre celles-ci et à favoriser les échanges
d’information, en plus de permettre aux parlementaires canadiens et américains
de mieux comprendre nos préoccupations communes. Les membres de la Section
canadienne du GIP rencontrent régulièrement leurs homologues fédéraux et, au
cours des dernières années, ils ont également assisté à diverses réunions des
gouverneurs et législateurs de ces États. Lors de ses activités, les délégués
canadiens profitent de ces discussions pour aider la Section canadienne à
atteindre ses objectifs et à sensibiliser tous les participants à la nature et
à l’ampleur de la relation bilatérale entre nos deux pays.
Les membres de la Section canadienne estimaient que
l’Assemblée annuelle de 2012 de l’ERC se révélait l’occasion idéale pour
entreprendre des discussions sur les nombreuses possibilités qui se présentent
pour le Canada et les États de l’Est des États‑Unis de collaborer afin
d’appuyer le développement économique. En outre, ils ont pu assister à des
exposés sur diverses questions, notamment les questions frontalières et les
relations entre le Canada et les États-Unis, le transport régional, les soins
de santé et l’éducation. Jugeant que ses membres avaient atteint leurs
objectifs cette année, la Section canadienne entend assister aux prochaines
assemblées annuelles de l’ERC afin de continuer à promouvoir les intérêts du
Canada auprès des États de l’Est des États-Unis.
ACTIVITÉS TENUES DURANT L’ASSEMBLÉE ANNUELLE ET LE
FORUM RÉGIONAL
Pendant l’Assemblée annuelle de 2012 de l’ERC,
les séances plénières et les diverses réunions de travail ont porté sur les
thèmes suivants :
Les nations américaines : l’histoire
des 11 cultures régionales rivales de l’Amérique du Nord
Les relations canado-américaines
Investissement d’impact : Création de
richesse dans les régions rurales
Les avantages et les inconvénients de
l’étiquetage des organismes génétiquement modifiés
L’Environmental Protection Agency utilise-t-elle
des données obsolètes?
L’éducation : sujets variés
Les mandats des États en matière d’énergie propre
La loi et la réforme sur les soins
abordables : les prochaines étapes
Les transports : les problèmes liés aux
trains de voyageurs interurbains
Le développement économique aux États-Unis et
dans le monde
Table ronde des gouverneurs et des premiers
ministres
Le nouveau visage de la politique américaine
Mise en œuvre de Par-delà la frontière – Le vrai
travail commence
Amélioration de l’éducation : leçons tirées
de la recherche, de la politique et de la pratique
Atteindre l’efficacité énergétique :
approches appuyées par des résultats validés
Solutions mutuellement avantageuses pour
contrôler les coûts des soins de santé et en améliorer la qualité
Fraudes à l’assurance : Les titulaires de
polices sont-ils les seules victimes?
Transports : Sur la piste de l’argent
Communication efficace : Compétences clés
pour les agents publics
Table ronde de la Northeast States Association
for Agriculture Stewardship
Les causes de la reprise anémique
Péages routiers
Comment la surconsommation des soins de santé
nuit à votre santé (et au budget de l’État) et que faire pour mettre un
terme à cette tendance
Le présent rapport résume les discussions tenues lors
des séances plénières et des réunions des divers comités.
LES NATIONS AMÉRICAINES : L’HISTOIRE
DES 11 CULTURES RÉGIONALES RIVALES DE L’AMÉRIQUE DU NORD
Colin Woodward, auteur
Il existe de profondes différences culturelles et
politiques entre les diverses régions de l’Amérique du Nord.
Les cultures régionales qui forment l’Amérique du
Nord d’aujourd’hui proviennent en partie des premiers colons et des
fondateurs des États‑Unis et du Canada.
Au fil des générations, les différentes cultures
euro-américaines et autochtones se sont développées en vase clos, ce qui a
donné naissance à des pratiques culturelles, à des langues et à des
idéologies diversifiées en Amérique du Nord.
LES RELATIONS CANADO-AMÉRICAINES
John Prato, consul général du
Canada à New York
Les relations canado-américaines ont
des répercussions considérables sur l’économie des États et des provinces.
Depuis la guerre de 1812, le Canada et
les États-Unis ont établi des relations mutuellement avantageuses marquées
par la paix et la prospérité; les liens culturels et économiques étroits
qui unissent le Canada et les États-Unis sont sans pareil.
Le Canada et les États-Unis sont plus forts et
plus compétitifs lorsqu’ils collaborent entre eux.
Le principal objectif du conseil de coopération
régional est d’améliorer la coopération économique entre le Canada et les
États-Unis.
Il est important de percevoir le Canada et les
États-Unis comme deux économies interreliées, plutôt qu’indépendantes, qui
collaborent sur le marché mondial.
La réglementation à outrance fait augmenter les
coûts du commerce transfrontalier, ce qui gonfle le prix des produits et
mine la compétitivité de l’Amérique du Nord sur les marchés mondiaux.
Le conseil de coopération régional est une
initiative importante qui profite tant au Canada qu’aux États-Unis; les
États et les provinces de l’Est sont parmi les régions qui profiteront le
plus de cette initiative.
LES TRANSPORTS : LES PROBLÈMES LIÉS AUX TRAINS DE
VOYAGEURS INTERURBAINS
Lynn Weiskopf, Département du Transport de
l’État de New York
En 2008, la Northeast Corridor Infrastructure and
Operations Advisory Commission a obtenu la permission :
Øde réunir les principaux intervenants du
corridor du Nord-Est;
Ød’établir un consensus sur une vision
commune à long terme et un plan de financement concernant le corridor;
Øde recommander les améliorations à apporter
aux infrastructures à court terme;
Ød’établir une formule de répartition des
coûts pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’interfinancement en ce qui concerne
les trains de banlieue, les trains de voyageurs interurbains et les trains de
marchandises.
Pour mener à bien sa mission, la Commission a mis
sur pied cinq comités :
ØComité de planification du corridor –
Dirige le travail de la Commission pour produire une vision à long terme et une
stratégie d’investissement et de mise en œuvre pour le corridor;
ØComité de l’infrastructure et des
opérations – Définit les principaux projets d’infrastructure qui doivent être
entrepris dès maintenant, jette les bases des plans à venir, cerne les
améliorations opérationnelles potentielles et accélère l’avancement des projets
déjà financés;
ØComité de répartition des coûts – Établit
une formule pour répartir les coûts entre Amtrak et les chemins de fer de
banlieue pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’interfinancement entre les
trains de voyageurs interurbains, les trains de banlieue et les trains de
marchandises du corridor;
ØComité du transport ferroviaire des
marchandises – Prend des mesures pour répondre aux besoins essentiels de la
région en matière de transport ferroviaire des marchandises et pour s’assurer
qu’on tient compte de ce type de transport dans les travaux de la Commission;
ØComité de communication et de
sensibilisation – Établit une stratégie pour sensibiliser les intervenants et
le public à l’importance du corridor du Nord-Est.
En ce qui concerne les services ferroviaires
transfrontaliers entre Toronto, Buffalo et New York :
ØLe contrôle préalable est impossible en
raison des nombreux arrêts des deux côtés de la frontière;
ØLe contrôle des passagers est effectué à la
frontière, et les inspections sont effectuées à l’extérieur des wagons à la
station de VIA Rail de Niagara Falls, en Ontario. La première inspection est
menée à bord du train et l’inspection secondaire se déroule à la station
d’Amtrak de Niagara Falls dans l’État de New York;
ØLa Ville de Niagara Falls est en train de
construire une nouvelle station et un nouveau poste de la U.S. Customs and
Border Protection, ce qui permettra d’effectuer le contrôle des passagers à
l’extérieur des wagons.
·En ce qui
concerne les services ferroviaires transfrontaliers entre Montréal et
New York :
ØLes vérifications des services des douanes
et de l’immigration sont menées à bord des trains à Lacolle, au Québec, et à
Rouses Point, dans l’État de New York;
ØOn a l’intention de remplacer les
installations actuelles à Lacolle et à Rouses Point par un service des
douanes et de l’immigration conjoint à la Gare centrale qui accueillera
l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et la U.S. Customs and
Border Protection, ce qui permettrait à Amtrak d’offrir des services directs
entre la Gare centrale et la frontière.
·En ce qui
concerne les services ferroviaires entre Vancouver et Seattle-Portland :
ØLe contrôle frontalier est effectué à
Vancouver à la gare Pacific Central, qui appartient à VIA Rail;
ØLes inspections menées à ce point sont les
plus avancées parmi tous les services ferroviaires transfrontaliers.
LE DÉVELOPPMENENT ÉCONOMIQUE AUX ÉTATS-UNIS ET DANS LE
MONDE
James Fallows, The Atlantic
La conjoncture économique en Amérique du Nord est
plus reluisante que dans les autres pays et régions du monde, et les
Nord-Américains devraient se montrer optimistes quant aux possibilités de
reprise économique.
Les États-Unis se sont relevés de nombreuses
crises économiques au cours de leur histoire. De ce point de vue, les
défis économiques actuels n’ont rien de nouveau et par conséquent, il est
possible de les relever.
Sur le plan économique, les États-Unis sont plus
solides que la plupart des autres pays. Depuis les années 1970, la taille
de l’économie américaine a triplé alors que la consommation de pétrole a
augmenté de 1 %.
Les États-Unis ont une structure universitaire et
un sens de l’innovation uniques au monde.
Les États-Unis accusent un retard par rapport à
de nombreux pays développés au chapitre des infrastructures, y compris
pour les routes et les aéroports. L’amélioration des infrastructures
constitue un problème important aux États-Unis auquel devraient s’attaquer
tous les partis politiques.
Les relations économiques entre les États-Unis et
la Chine ont à la fois été mutuellement favorables et mutuellement
nuisibles. Plus particulièrement, les salaires bas en Chine ont été
avantageux pour les entreprises nord-américaines et la main d’œuvre
chinoise, mais ils minent l’assise manufacturière de l’Amérique du Nord et
les chances de la Chine de créer des entreprises compétitives et des
emplois à salaires élevés.
Jack Markell, gouverneur du Delaware
Parce qu’elles permettent un approvisionnement
régulier en capital humain dans un contexte de vieillissement de la
population active, les politiques d’immigration des États-Unis sont
essentielles pour garantir la résilience de l’économie américaine.
La gestion du capital humain est un aspect
crucial qui doit figurer au haut de la liste des priorités. Pour s’assurer
de demeurer compétitifs sur le plan économique, les États-Unis doivent
disposer d’une population active importante et instruite.
L’Amérique du Nord participe à une « guerre
mondiale » pour attirer des emplois et, par le fait même, des
travailleurs compétents. Les emplois se créent là où la main d’œuvre est
qualifiée.
La réforme du système d’éducation des États-Unis
est un nouveau défi qui devient de plus en plus important. Les
investissements en éducation détermineront le développement économique des
États-Unis.
De nombreux facteurs influencent la décision
d’une entreprise de s’implanter dans une région, notamment la qualité de
la main d’œuvre, les salaires et les taux d’imposition. Les législateurs
doivent comprendre et tenter de réunir les conditions que recherchent les
entreprises.
Le multilinguisme est essentiel à la
compétitivité économique sur les marchés mondiaux. Il est donc important
de favoriser l’enseignement de langues étrangères à la population active
des États-Unis.
Ed Rendell, ancien gouverneur de la
Pennsylvanie
L’éducation est à la fois un problème social et
économique. La réforme de l’éducation représente un plan à long terme de
relance de l’économie américaine.
L’économie américaine ne peut pas se relever
complètement si l’on ne règle pas la question de la dette nationale. Il
faudra une forte volonté politique et une collaboration entre les deux
partis pour s’attaquer à la dette.
Les États devraient resserrer leurs budgets afin
de réduire la dette nationale, tout en investissant dans les secteurs qui
appuieront la croissance économique.
Le vieillissement des infrastructures américaines
mine la compétitivité économique des États-Unis.
Les États-Unis doivent établir une stratégie
énergétique qui encourage l’autosuffisance énergétique à partir de
plusieurs sources, y compris l’énergie renouvelable.
LE NOUVEAU VISAGE DE LA POLITIQUE AMÉRICAINE
Mara Liasson, National Public Radio et Fox
News Channel
Malgré le fait que la conjoncture économique
actuelle ne devrait normalement pas favoriser le président en poste, la
course à la présidence est assez serrée, le président Obama n’ayant qu’une
mince avance.
Selon des sondages récents, 47 % de la
population appuie le président Obama, alors que le présumé candidat
républicain à la présidence, Mitt Romney, reçoit l’appui d’environ
45 % de la population. Les deux candidats sont ex aequo dans
les États pivots avec 46 % des appuis.
Puisque les sondages sur les intentions de vote
sont étrangement stables depuis des mois, il ne semble pas que l’électorat
soit changeant.
Presque rien ne semble influencer la course. Par
exemple, le fait que la Cour suprême a reconnu le caractère
constitutionnel de la loi sur le système de santé d’Obama n’a eu aucune
répercussion appréciable sur les résultats des sondages.
Dans les États pivots, seulement 3 % de
l’électorat se dit indécis. Par conséquent, il s’agit d’abord et avant
tout d’encourager les électeurs à voter plutôt que de les convaincre.
Les deux candidats se sont lancés dans des
attaques négatives et personnelles plus rapidement qu’au cours des autres
campagnes électorales. Certaines différences importantes entre les plateformes
des candidats n’ont d’ailleurs pas été abordées au cours de la campagne,
notamment la question de la taille et du rôle du gouvernement.
Bien que le président Obama et Mitt Romney
aient des visions divergentes sur l’économie, aucun des deux candidats n’a
fourni de détails sur l’application concrète de ces visions.
Mitt Romney, le candidat républicain pressenti, a
pour stratégie de concentrer ses efforts pour que le président Obama perde
les élections au lieu d’essayer d’attirer la majorité des votes en
expliquant de quelle manière il gouvernerait le pays.
Mitt Romney a largement appuyé sa stratégie
sur l’hypothèse fondamentale que l’électorat veut se défaire du président
Obama. Par conséquent, la majorité des électeurs républicains indiquent
que leur vote vise à bloquer le président Obama, alors que la majorité des
électeurs démocrates souhaitent réélire le président.
Le président Obama a pour stratégie d’attaquer
l’image « d’homme d’affaires » de Mitt Romney en le
présentant comme un féru de sous-traitance et en laissant entendre qu’il a
contribué à la faillite d’entreprises américaines et par conséquent, à la
mise à pied de nombreux travailleurs.
Le président Obama a davantage d’appuis que
Mitt Romney chez les jeunes, les hispanophones et les Afro-Américains,
qui ont un taux de participation électorale inférieur à la moyenne. Le
président Obama devra donc relever le défi de mobiliser ces
électeurs.
La politique étrangère n’a pas joué un rôle
important au cours de la campagne électorale, ce qui n’est pas inhabituel
aux États-Unis.
MISE EN ŒUVRE DE PAR-DELÀ LA FRONTIÈRE – LE VRAI TRAVAIL
COMMENCE
Kym Martin, Agence des services
frontaliers du Canada
En février 2011, le président Obama et
le premier ministre Harper ont fait l’annonce d’une vision commune de
la sécurité et de la compétitivité économique à l’intérieur du périmètre.
Un plan d’action visant à mettre en œuvre cette vision – le plan d’action
« Par-delà la frontière » – a été signé en décembre 2011. Ce
plan d’action portait sur quatre grands secteurs de coopération :
ØAgir tôt pour éliminer les menaces;
ØFacilitation du commerce, croissance
économique et emplois;
ØApplication transfrontalière de la loi;
ØInfrastructure essentielle et
cybersécurité.
Les États-Unis et le Canada entretiennent la plus
importante relation commerciale bilatérale et l’une des plus grandes
relations d’investissement au monde.
Chaque jour, plus de 300 000 personnes
franchissent la frontière entre le Canada et les États-Unis pour les
affaires ou le tourisme ou pour visiter des proches. Des infrastructures
essentielles et des services de soutien communautaire s’étendent aussi de
part et d’autre de la frontière.
De toutes les ententes que les États-Unis ont
établies avec d’autres pays en matière de défense, celle avec le Canada
est la plus vaste.
L’ASFC et la CPB des États-Unis ont commencé à
évaluer conjointement les menaces et à mieux partager l’information.
Parmi les changements à la gestion des frontières
qu’apportera le plan d’action Par-delà la frontière, on compte :
ØLes questions de sécurité et de contrebande
concernant le transport des marchandises seront réglées dans le périmètre où à
la frontière terrestre;
ØLes doubles inspections du fret aérien et
des bagages des passagers seront éliminées;
ØLes voyageurs à faible risque pourront
traverser la frontière plus facilement;
ØLes camionneurs et les voyageurs auront
accès à de l’information en direct sur les temps d’attente à la frontière;
ØUn plus grand nombre d’entreprises, y
compris des petites entreprises, obtiendront le statut d’entreprise digne de
confiance;
ØLe traitement des expéditions par
messagerie de faible valeur nécessitera moins de paperasserie;
ØLes expéditeurs auront accès à un guichet
unique pour traiter avec les gouvernements du Canada et des États-Unis.
L’un des premiers objectifs à atteindre dans le
plan d’action Par-delà la frontière est l’établissement d’une série de
principes sur la protection des renseignements personnels. Par exemple,
seule l’information pertinente et nécessaire sera communiquée entre le
Canada et les États‑Unis, et tout échange d’information
respectera les lois sur la protection des renseignements personnels et la
Constitution des deux pays.
La mise en œuvre du plan d’action Par-delà la
frontière améliorera l’efficacité et l’efficience de la gestion des
risques à la frontière terrestre.
Il faudra maintenir les efforts pour mettre en
œuvre le plan d’action dans son ensemble. Par exemple, au cours de la mise
en œuvre, les gouvernements du Canada et des États-Unis continueront de
consulter tous les intervenants concernés.
Ana B. Hinojosa, département de la
Sécurité intérieure
Parmi les réalisations de 2012 en ce qui
concernant l’initiative Par-delà la frontière, on compte :
ØL’établissement d’une déclaration commune
sur les principes régissant la protection des renseignements personnels;
ØLa prise de mesures concernant la
reconnaissance mutuelle de la sécurité du fret aérien;
ØLa mise en place de systèmes de détection
d’explosifs dans les aéroports qui effectuent des contrôles préalables;
ØL’organisation de deux séances de
consultation sur les questions transfrontalières;
ØLa création de voies réservées NEXUS dans
les aéroports canadiens;
ØL’annonce de l’amélioration des procédures
de renouvellement de NEXUS;
ØLa création de comités bilatéraux sur les
opérations dans les points d’entrée terrestres et aériens;
ØLa mise à l’essai du programme d’évaluation
de la résilience régionale;
ØLa tenue d’une réunion du comité directeur.
COMMENT LA SURCONSOMMATION DE SOINS DE SANTÉ
NUIT À VOTRE SANTÉ (ET AUX BUDGETS DE L’ÉTAT) ET QUE FAIRE POUR METTRE UN TERME
À CETTE TENDANCE
Rosemary Gibson, Robert Wood Johnson
Foundation
La sous-utilisation, la mauvaise utilisation et
la surconsommation des soins de santé sont trois grands problèmes aux
États-Unis.
Selon la National Academy of Sciences, jusqu’à
98 000 personnes perdent la vie chaque année en raison d’erreurs
médicales aux États-Unis.
Selon les Centers for Disease Control and
Prevention, près de 99 000 personnes perdent la vie chaque année
en raison d’une infection nosocomiale aux États-Unis.
En 2008, des médecins ont recensé les chirurgies
et les tests dont on abusait aux États-Unis. Parmi ces chirurgies, on
compte les pontages coronariens, les hystérectomies, les chirurgies à la
colonne vertébrale et les prostatectomies.
On estime que les 70 millions de
tomodensitogrammes effectués aux États-Unis en 2007 causeront
29 000 cancers et 15 000 décès. Les deux tiers de ces
cancers devraient frapper des femmes.
La Radiological Society of North America a
demandé l’établissement d’un plan national visant la réduction du recours
à l’imagerie diagnostique.
Les traitements médicaux devraient se restreindre
au strict nécessaire.
Selon l’American College of Obstetrics and
Gynecology, il est inacceptable de déclencher un accouchement entre 37 et
39 semaines de grossesse sans raison médicale.
On a demandé aux médecins des 20 plus grands
centres hospitaliers de l’Ohio d’inscrire au dossier de leurs patientes
les raisons médicales pour lesquelles ils déclenchaient l’accouchement
avant 39 semaines de grossesse. Sur une période de moins de 15 mois,le
pourcentage d’accouchements déclenchés sans raison médicale est passé de
15 % à 5 % et le nombre de bébés placés en soins néonatals intensifs
a aussi diminué.
La surconsommation d’antibiotiques est répandue
aux États-Unis. Les États où le taux de prescription par habitant est le
plus élevé sont la Virginie-Occidentale, le Kentucky et
le Tennessee.
Respectueusement
soumis,
L’honorable Janis
G. Johnson, sénatrice
coprésidente
Groupe interparlementaire Canada‑États-Unis
Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire Canada‑États-Unis