Rapport

M. Martin Chungong, secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), a invité M^me Libby Davies, députée, en qualité de présidente du Groupe consultatif sur le VIH/SIDA et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, à représenter l’UIP à la réunion parlementaire de la XX Conférence internationale à Melbourne, en Australie[NF1] .  Ce qui suit est un extrait du rapport que M^me Davies a fourni au Groupe canadien de l’UIP à son retour.

Rapport sur la réunion parlementaire qui s’est tenue dans le cadre de la XX Conférence sur le sida à Melbourne, le 21 juillet 2014, et sur la Conférence sur le sida, qui s’est déroulée du 19 au 24 juillet 

Je sais gré aux représentants de l’UPI à Genève et au Canada de m’avoir donné l’occasion de participer à la Conférence sur le sida et à la réunion parlementaire.

La Conférence sur le sida a réuni quelque 14 000 délégués en un lieu très impressionnant au Melbourne Convention Centre. 

Le 19 juillet, j’ai eu la chance d’assister à la cérémonie d’ouverture, à laquelle assistaient également la ministre Ambrose et de hauts fonctionnaires canadiens. Malheureusement, l’écrasement tragique de l’avion de Malaysian, à bord duquel se trouvaient six délégués dont un ancien président de la Société internationale sur le SIDA, a plongé dans l’affliction de nombreux participants. En témoignaient les discours et les observations prononcés durant la cérémonie d’ouverture en faisaient foi.

J’ai participé à la Conférence chaque jour ainsi qu’à des ateliers et aux activités du « village global ». C’était très inspirant de voir autant de Canadiens agir comme conférenciers et délégués. Je me suis fait fort de prendre contact avec le plus grand nombre possible. Je me dois de faire mention d’un atelier où il a été question des recherches dans l’édition spéciale du journal The Lancet au sujet du travail du sexe et du VIH. Sur les six recherches, trois étaient l’œuvre de Canadiens.

L’un des points saillants de la Conférence a été l’exposé de Bill Clinton sur les travaux réalisés par sa fondation pour venir à bout du VIH/sida. Il nous a tous inspirés.

Le Groupe consultatif sur le VIH/SIDA et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant s’est réuni dans la matinée du 21 juillet. En tant que présidente de ce groupe, j’ai pu aider les membres à élaborer un plan de travail pour l’année qui vient. Nous disposons maintenant d’un plan ambitieux qui comprend des visites sur le terrain, des recherches, de l’échange d’information, ainsi que les préparatifs pour la réunion des Nations Unies prévue en 2016 sur le VIH/sida et la prochaine réunion de la Société internationale sur le SIDA à Durban, en Afrique du Sud. Des représentants de l’OMS, du Fonds mondial, d’ONUSIDA et du PNUD ont également assisté à notre réunion. 

En après-midi, de concert avec les membres d’ONUSIDA et du PNUD, l’UIP a été l’hôte de la réunion parlementaire au Parlement du Victoria. De nombreux participants y ont assisté (de 40 à 50 députés). Les principaux conférenciers ont été chaudement accueillis; il y avait le directeur exécutif adjoint d’ONUSIDA, le chef du PNUD, le directeur exécutif d’ONUSIDA et le conseiller principal des relations gouvernementales du Fonds mondial. Les présentations ont porté sur l’orientation de la réponse mondiale face au SIDA, sur l’état de l’épidémie, sur le rôle des parlementaires et sur le suivi nécessaire. Vous trouverez ci-annexé un résumé de la réunion. (Annexe A) J’ai eu la chance de faire partie du groupe spécial à cette réunion et j’ai également présenté le résumé final pour le suivi.

Ce fut une réunion forte animée et la discussion a porté sur le rôle principal que peuvent jouer les parlementaires pour sensibiliser la population au VIH/sida, en particulier auprès des principales populations qui sont à risque. Les parlementaires doivent absolument prendre les devants dans leur pays et leur collectivité pour combattre la stigmatisation, la discrimination de même que les politiques et mesures législatives qui sont préjudiciables. À cet égard, l’UIP joue un rôle fondamental en aidant les parlementaires à mieux comprendre la crise du VIH/sida et le rôle politique qui s’impose pour concrétiser l’objectif d’enrayer le fléau d’ici 2030.

À la fin de la réunion parlementaire extraordinaire, le Fonds mondial a organisé une réception pour les parlementaires au Parlement. Malheureusement, cette réception avait lieu le même soir que la réception du Canada en ville, organisée par la Ministre, laquelle connaissait la raison de mon absence.