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Rapport

 

MEMBRES ET PERSONNEL DE LA DÉLÉGATION

Du 11 au 13 avril 2010, le député Gord Brown, coprésident du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, a dirigé une délégation à l'occasion de la troisième conférence annuelle de l'Alliance des États du Sud-Est des États-Unis et des provinces canadiennes (Alliance SEUS-CP) à Biloxi, au Mississippi. Au nombre des autres membres de la délégation, citons l'honorable Wayne Easter, C.P., député, vice–président, et l'honorable Richard Neufeld, sénateur. M. Jim Latimer, secrétaire exécutif intérimaire, et June Dewetering, conseillère auprès du Groupe interparlementaire, accompagnaient également la délégation.

L'ÉVÉNEMENT

L'Alliance SEUS-CP est un partenariat qui réunit six États du Sud–Est des États-Unis (l'Alabama, la Géorgie, le Mississippi, la Caroline du Sud, la Caroline du Nord et le Tennessee), ainsi que sept provinces canadienne (le Manitoba, le Nouveau–Brunswick, Terre–Neuve–et–Labrador, la Nouvelle–Écosse, l'Ontario, le Québec et l'île–du–Prince–Édouard. Cette alliance vise à accroître les échanges commerciaux et à promouvoir les investissements. Le groupe a été créé en 2007 afin de servir de forum par lequel le désir partagé de renforcer les liens économiques entre les deux régions peut être mis de l'avant. Le groupe organisera sa quatrième conférence annuelle au Nouveau–Brunswick en juin 2011.

Les gouverneurs Haley Barbour (Mississippi), Sonny Perdue (Géorgie), Mark Sanford (Caroline du Sud) et Phil Bredesen (Tennessee) ont participé à la troisième conférence annuelle de l'Alliance, tout comme les premiers ministres Danny Williams (Terre–Neuve–et–Labrador), Robert Ghiz (Île–du–Prince–Édouard) et Jean Charest (Québec). Les États de l'Alabama et de la Caroline du Nord étaient représentés par le secrétaire au Commerce Neal Wade et par le lieutenant–gouverneur Walter Dalton respectivement, tandis que les provinces du Manitoba, du Nouveau–Brunswick et de la Nouvelle–Écosse étaient représentées par les ministres Peter Bjornson, Victor Boudreau et Percy Paris respectivement.

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION EN VUE DE L'ÉVÉNEMENT

Pour la première fois, le groupe interparlementaire participait à une réunion de l'Alliance SEUS-CP dans le cadre de la conférence annuelle. Dans un sens, on peut dire que l'Alliance est la contrepartie du Pacific NorthWest Economic Region – PNWER – dans l'est du pays. Des représentants des secteurs public et privé prennent part aux activités de l'Alliance, mais pas les gouverneurs américains ni les premiers ministres des provinces et des territoires canadien, en règle générale.

Les membres de la Section canadienne du Groupe interparlementaire participent régulièrement aux rencontres du PNWER, et les délégués souhaitaient établir une comparaison entre les deux groupes et profiter de l'occasion de discuter avec les gouverneurs, les premiers ministres et les représentants des secteurs public et privé de questions qui présentent un intérêt pour le Canada et/ou de la relation bilatérale.

Les délégués ont souligné le côté pratique de la conférence de l'Alliance et la participation d'un certain nombre de gouverneurs américains et de premiers ministres des provinces et territoires du Canada, ce qui, selon certains, témoigne de l'envergure de l'Alliance SEUS-CP et de ses réalisations. Lors de la conférence, des délégués ont été en mesure de discuter avec les gouverneurs et les premiers ministres, ainsi qu'avec des gens d'affaires canadiens et américains concernant le Groupe interparlementaire et les mesures que pourraient prendre le gouvernement fédéral pour renforcer la relation bilatérale. Au nombre des secteurs d'activités qui ont été examinés (voir ci–dessous), ceux de la fabrication de pointe et de l'énergie sont particulièrement importants compte tenu de la nature intégrée des économies canadienne et américaine et du rôle joué par le Canada en tant que fournisseur d'énergie stable et sûr aux États–Unis.

Tout bien considéré, les délégués ont dit que l'événement s'était avéré utile, surtout parce qu'il leur a permis de discuter avec les gouverneurs et les premiers ministres et d'informer les Américains des priorités du Canada. Étant d'avis que les délégués ont été capables d'atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés pour l'événement, le Groupe interparlementaires a l'intention de participer à d'autres réunions de l'Alliance SEUS-CP à l'avenir et entend poursuivre ses efforts de promotion des intérêts canadiens, notamment avec les gouverneurs et les gens d'affaires américains.

ACTIVITÉS LORS DE L'ÉVÉNEMENT

Au cours de la conférence, une séance de discussion ouverte, animée par M. Shepard Smith, présentateur au réseau Fox News, a eu lieu avec les gouverneurs et les premiers ministres, ou avec leurs administrateurs désignés. De plus, des ateliers parallèles ont été organisés concernant trois secteurs d'activités :

·         la fabrication de pointe

·         les technologies géospatiales

·         l'énergie

Ces secteurs d'activités ont été examinés sous trois angles :

·         le commerce

·         la recherche et le développement

·         l'investissement

Par conséquent, au cours de la conférence, neuf ateliers ont eu lieu, outre les quelque 300 rencontres individuelles et les quatre visites techniques parallèles suivantes :

·         Keesler Air Force Base Cyber Security Center

·         Trinity Yachts

·         Northrop Grumman Unmanned Systems Center

·         Marine Mammal Institute/Katrina Recovery

Le présent rapport fournit un compte rendu des discussions qui ont eu lieu lors de la séance de discussion ouverte et des séances parallèles.

SÉANCE DE DISCUSSION OUVERTE

M. Shepard Smith, présentateur au réseau Fox News, a animé une discussion avec les gouverneurs Haley Barbour, Sonny Perdue, Mark Sanford et Phil Bredesen, ainsi qu'avec le secrétaire au Commerce Neal Wade, le lieutenant–gouverneur Walter Dalton, les premiers ministres Danny Williams, Robert Ghiz et Jean Charest, et les ministres Peter Bjornson, Victor Boudreau et Percy Paris. M. Smith a posé des questions à chacun des participants.

Question pour le gouverneur Barbour : Quels sont les principes directeurs des gouvernements lors d'une récession?

Réponse : Les gouvernements doivent veiller à ne pas dépenser de l'argent qu'ils n'ont pas, mais à dépenser toutes les ressources financières dont ils disposent. Les États américains ont obtenu une aide financière considérable du gouvernement fédéral. En règle générale, il faut compter de 12 à 18 mois pour que les revenus du gouvernement suivent la reprise économique.

Question pour le premier ministre Williams : Quel est le rôle joué par les gouvernements de l'Amérique du Nord pour faciliter la mise en place de ressources d'énergie propre?

Réponse : Les gouvernements ont un rôle important à jour pour faciliter la mise en place de ressources d'énergie propre ainsi que la transition des ressources énergétiques traditionnelles à des sources d'énergie renouvelable. De plus, les gouvernements ont un rôle à jouer pour mettre en place l'infrastructure requise pour permettre à toutes les régions d'avoir accès aux ressources énergétiques. Au Canada, certains des fonds de relance débloqués par le gouvernement fédéral auraient dû être alloués à des projets économiques. Puisque cela n'a pas été le cas, une occasion a été manquée.

Question pour le premier ministre Ghiz : À la lumière de la mondialisation, quels facteurs font qu'une région se démarque comme endroit où faire des affaires?

Réponse : Le nouvel ordre économique recèle d'immenses possibilités et avec la technologie, l'emplacement géographique est relativement moins important puisqu'on peut faire des affaires à partir de n'importe où au monde. Pour attirer des entreprises, il s'avère indispensable d'avoir une main–d'œuvre bien formée et qualifiée ainsi qu'une structure fiscale concurrentielle. Les provinces et les États doivent mettre en place un contexte propice aux affaires, puis « débarrasser le plancher » pour permettre aux entreprises de « mener leurs activités ».

Question pour le gouverneur Perdue : Quels sont les deux éléments les plus importants au chapitre du développement économique international?

Réponse : Le rôle du gouvernement consiste à stimuler les débouchés entre les entreprises. Le Canada étant le principal marché d'exportation pour un certain nombre d'États du Sud–Est, il faut notamment mettre l'accent sur la création de synergies, en alliant les forces des provinces à celles des États. Sachant que le ralentissement économique actuel prendra fin un jour ou l'autre, il importe d'adopter une perspective à long terme et d'établir des relations de personne à personne et de dirigeant à dirigeant.

Question pour le premier ministre Charest : Quelles possibilités d'échanges aux plans commercial et scientifique ainsi qu'au chapitre de l'investissement sont susceptibles de découler des initiatives de l'Alliance SEUS-CP?

Réponse : Les Canadiens prêtent attention à ce qui arrive aux États-Unis, ce qui est particulièrement important à la lumière des chaînes d'approvisionnement mondiales et des industries intégrées, et ce qui dans l'ordre des choses puisque l'économie du Canada repose sur les échanges commerciaux. Les États et les provinces seront de plus en plus appelés à agir, et les gouverneurs et premiers ministres joueront un rôle plus important que par le passé dans les années à venir. Le secteur de l'énergie est au cœur de la relation entre le Canada et les États–Unis. Enfin, une question se profile à l'horizon : avec la décision des États-Unis de stimuler la croissance économique et la création d'emplois par les exportations, quelles sont les perspectives du Canada?

Question pour le gouverneur Bredesen : Au vu de la nature historique de la relation qu'entretiennent les États-Unis et le Canada, comment peut–on renforcer la relation?

Réponse : À l'instar de toute relation, les deux pays peuvent continuer d'« y travailler ». Les deux pays ont besoin de s'engager à long terme en ayant à cœur de collaborer dans les bonnes comme dans les mauvaises années. Cela dit, il faut reconnaître que la relation bilatérale est asymétrique en raison de la taille relative des pays. Enfin, il s'avère important de prendre le temps de se rendre au Canada et de sensibiliser les gens d'affaires américains à la nature et à l'ampleur de la relation commerciale avec le Canada.

Question pour le ministre Bjornson : Quelles possibilités s'offrent à l'Alliance SEUS-CP d'accroître les échanges commerciaux et les investissements?

Réponse : Pour renforcer la nature et l'ampleur des échanges bilatéraux et des investissements, il faut bien comprendre la relation établie à l'heure actuelle. La récession économique mondiale a touché les industries intégrées et les chaînes d'approvisionnement, et il faut éviter de prendre des mesures protectionnistes. L'Alliance SEUS-CP est une méthode institutionnalisée de coopération, et les provinces et les États doivent mettre en place un environnement propice aux affaires où les entreprises peuvent prospérer.

Question pour le gouverneur Sanford : Comment peut–on veiller à ce que l'économie et l'environnement ne soient pas en conflit?

Réponse : Certains affirment que l'environnement et l'économie ne sont pas en conflit; par conséquent, l'hypothèse doit être rejetée. Les régions où la qualité de vie est élevée attirent des gens, tout comme celles qui tiennent compte des facteurs environnementaux.

Question pour le ministre Boudreau : Quelle est la contribution du Nouveau–Brunswick aux ressources énergétiques que le Canada exporte aux États–Unis?

Réponse : Le Nouveau–Brunswick est la seule province du Canada atlantique qui partage une frontière commune avec les États-Unis. Par conséquent, le Nouveau–Brunswick et les États du Nord–Est des États–Unis collaborent à un certain nombre de projets. Les sources d'énergie diversifiées du Nouveau–Brunswick comprennent l'énergie éolienne, l'hydroélectricité ainsi que le pétrole et le gaz; l'énergie marémotrice et la bioénergie sont en train d'être étudiées.

Question pour le lieutenant–gouverneur Dalton : Comment l'Alliance SEUS-CP permet–elle de renforcer le secteur de la fabrication comme moyen de conserver des emplois?

Réponse : La fabrication est au cœur de l'économie du savoir. La fabrication continuera de jouer un rôle important, mais on mettra l'accent sur la fabrication de pointe, laquelle exige une main–d'œuvre plus qualifiée que le secteur de la fabrication traditionnelle. Par conséquent, l'innovation, la fabrication de pointe et la technologie, ainsi qu'une main–d'œuvre très qualifiée sont des atouts certains.

Question pour le ministre Paris : Quelles sont les initiatives requises pour garantir des emplois « verts » et une économie « verte »?

Réponse : Il est indispensable de faire preuve d'inclusivité et de ne pas agir en cavalier seul. Les intervenants doivent se tenir mutuellement informés et mettre l'accent sur la « situation globale ».

Question pour le secrétaire au Commerce Neal Wade : De quelle façon l'accent mis sur l'environnement et la réduction de l'empreinte carbone permet–il de créer des emplois?

Réponse : La recherche et le développement offrent de nouvelles approches à l'énergie renouvelable. La création d'emplois doit faire l'objet d'efforts constants.

DÉJEUNER–CAUSERIE D'OUVERTURE

Michael Ducker, FedEx Corporation

·         FedEx Corporation se réjouit de la relation établie entre les États-Unis et le Canada, laquelle profite aux deux pays et génère beaucoup de débouchés.

·         Les économies des membres de l'Alliance SEUS-CP sont mutuellement importantes.

·         Le Canada est le premier fournisseur d'énergie et partenaire commercial des États-Unis.

·         Les échanges commerciaux entre les trois pays visés par l'Accord de libre–échange nord–américain (ALENA) ont plus que triplé depuis l'entrée en vigueur de l'Accord. L'ALENA a créé la plus grande zone de libre-échange au monde.

·         Malgré son succès, l'ALENA continue d'être critiqué, et le Congrès essaie présentement de révoquer l'Accord.

·         Plusieurs mythes circulent à propos de l'ALENA, notamment les suivants :

Ø  l'ALENA n'a pas atteint l'objectif d'accroître les échanges trilatéraux et les investissements

Ø  l'ALENA a entraîné des pertes d'emploi

Ø  l'ALENA nuit aux travailleurs en abaissant les normes du travail et en réduisant les salaires

Ø  l'ALENA ne prend aucune mesure pour protéger l'environnement

·         Alors que l'intégration des économies de l'Asie et de l'Europe se poursuit, il s'avère de plus en en plus important que les trois pays de l'ALENA continuent de collaborer et de renforcer les relations commerciales.

·         Le protectionnisme est un pas dans la mauvaise direction. À cet égard, l'accord conclu en février 2010 entre le Canada et les États relativement aux dispositions « Buy American » prévues dans le cadre des mesures de stimulation aux États-Unis, est un pas dans la bonne voie.

·         Le Canada et les États-Unis doivent travailler en commun afin de créer des débouchés pour les deux pays, et peuvent collaborer dans divers secteurs, y compris les suivants :

Ø  la capture et le stockage de CO2

Ø  le commerce

Ø  les investissements

Ø  le réseau électrique et les compteurs intelligents

Ø  l'énergie renouvelable

Ø  la sûreté de l'aviation

·         Le Canada et les États-Unis :

Ø  collaborent

Ø  font des échanges commerciaux

Ø  investissent de part et d'autre

Ø  créent des emplois ensemble

Ø  encouragent tous deux la libéralisation du commerce

·         Les liens économiques renforcent les partenariats politiques.

LA FABRICATION DE POINTE SOUS L'ANGLE DU COMMERCE

Paul Graham, Graham Capital Partners, LLC

·         Dans un contexte de mondialisation, qui vous êtes et l'endroit où vous travaillez importent peu; ce qui compte, c'est ce que vous êtes, et ce que vous êtes dépend des choix que vous effectuez ou pas pour assurer la prospérité.

·         La fabrication de pointe est tributaire d'un niveau élevé de compétences au plan de la conception ou au plan scientifique pour produire des produits et des processus. En règle générale, elle exige plusieurs applications commerciales à valeur ajoutée ainsi que des compétences dans l'économie du savoir.

·         C'est un mythe de croire que le Canada et les États-Unis ne peuvent plus être concurrentiels dans le secteur de la fabrication.

·         En mars 2010, le secteur de la fabrication des États-Unis connaissait son plus grand essor des cinq dernières années et demie grâce à la hausse des exportations et des niveaux de stock.

·         Depuis 1947, la croissance du secteur de la fabrication à valeur ajoutée aux États-Unis a été de sept fois supérieure, suivant le même rythme que le taux de croissance du produit intérieur brut.

·         Cinquante–sept pour cent (57 %) de toutes les exportations américaines sont des produits manufacturés.

·         Cinquante–six pour cent (56 %) de toutes les activités de recherche et de développement du secteur privé sont réparties dans les quatre secteurs suivants :

Ø  l'informatique et l'électronique

Ø  les produits chimiques

Ø  l'aérospatiale

Ø  le secteur automobile

·         Les États-Unis sont une destination privilégiée pour les investissements directs à l'étranger.

·         L'économie mondiale devrait doubler au cours des dix prochaines années, et les secteurs suivants devraient prendre de l'expansion :

Ø  les dispositifs électroniques en plastique

Ø  la biotechnologie industrielle

Ø  les matériaux de synthèse

Ø  l'électronique

Ø  la gestion de l'information et des connaissances

·         Les secteurs suivants devraient connaître une croissance importante :

Ø  l'énergie

Ø  l'aérospatiale

Ø  l'automobile

·         La croissance future risque d'être confrontée aux défis suivants :

Ø  l'accès à l'information

Ø  l'adaptation aux nouvelles technologies

Ø  l'accès au capital

Ø  l'expansion des marchés financiers qui appuient l'innovation

Ø  le rythme du changement

Cindy McGuire, C-Vision

·         Il s'avère important de :

Ø  reconnaître les besoins des clients

Ø  créer des produits de qualité et concurrentiels au plan des prix

Ø  offrir le produit aux clients avant les concurrents

·         La concurrence mondiale a occasionné une augmentation de la demande pour des produits personnalisés de qualité et concurrentiels au plan des prix.

·         Le modèle visant la mise en place d'une installation de fabrication de pointe commence avec un produit ou avec la conception d'un produit. Des travaux sont ensuite effectués avec les concepteurs de produits pour assurer une conception simple et répétable qui peut être fabriquée.

·         Pour garantir leur réussite, les fournisseurs des entreprises du secteur de la fabrication de pointe doivent être eux–mêmes avant–gardistes et à la fine pointe de la technologie.

·         La qualité et la répétabilité sont indispensables.

Ted Traynor, Liburdi Turbine Services, Inc.

·         Les États-Unis peuvent profiter de la fabrication de pointe grâce aux éléments suivants :

Ø  les nouvelles technologies

Ø  les technologies complémentaires

Ø  la souplesse

Ø  l'accès accru aux  marchés

Ø  les possibilités d'expansion futures

L'ÉNERGIE SOUS L'ANGLE DE LA R ET D

Louis Circeo, Georgia Institute of Technology

·         La technologie de l'arc sous plasma permet de traiter efficacement les déchets grâce à l'application de températures de 4 000 degrés Celsius à plus de 7 000 degrés Celsius qui dissolvent les composés dangereux et toxiques en éléments chimiques.

·         Avec la technologie de l'arc sous plasma, les matières biologiques sont gazéifiées ou fondues et les matériaux résiduels, comme les produits inorganiques et les métaux lourds, sont immobilisés en une masse ressemblant à de la roche qui résiste très bien à la dissolution.

·         Avec la technologie de l'arc sous plasma, les déchets urbains solides peuvent devenir du gravier, du sable ou du matériel d'isolation ou d'insonorisation.

·         La technologie de l'arc sous plasma :

Ø  accepte tous les déchets solides et liquides sans prétraitement, y compris les matières dangereuses ou toxiques, les déchets médicaux, l'amiante et les pneus.

Ø  est un système en boucle fermée, sans émissions gazeuses directes pour l'atmosphère ni exigences en matière d'enfouissement.

Ø  entraîne la valorisation totale des déchets grâce à la valeur combustible des déchets récupérés et au processus qui donne lieu à la vente des résidus comme les métaux et les agrégats.

·         Le traitement au plasma a des capacités de traitement uniques qui sont inégalées par les technologies en usage.

·         Avec la technologie de l'arc sous plasma, il peut être plus rentable de transporter les déchets urbains solides vers une installation au plasma pour la production d'énergie que de les déverser dans un site d'enfouissement.

·         Le traitement au plasma des déchets urbains solides offre la possibilité de répondre à environ 5 % des besoins en électricité des États–Unis, ce qui correspond à environ 25 centrales nucléaires.

·         Une fois la technologie de l'arc sous plasma pleinement développée, il pourrait s'avérer rentable d'exploiter les sites d'enfouissement en place pour produire de l'énergie.

·         Le traitement au plasma des déchets urbains solides aux États-Unis pourrait réduire les problèmes d'élimination associés à ces déchets, atténuer la crise de l'énergie et diminuer le besoin de recourir à des sites d'enfouissement.

Wayne MacQuarrie, PEI Energy Corporation

·         Beaucoup de sources d'énergie donnent lieu à des préoccupations économiques et environnementales.

·         L'île–du–Prince–Édouard est la « province verte » du Canada. Bien qu'elle soit située dans un emplacement de choix pour l'énergie éolienne, jusqu'à présent, la plupart de son énergie provient de combustibles fossiles importés.

·         À l'île–du–Prince–Édouard, les parcs éoliens aident à répondre aux besoins d'électricité.

·         Les éoliennes peuvent être situées le long du littoral pour tirer parti du vent océanique.

·         L'énergie éolienne peut concurrencer les sources d'énergie classique, générer des coûts en électricité plus stables et aider à répondre aux besoins énergétiques locaux.

·         Les parcs éoliens peuvent accroître les exportations d'énergie renouvelable.

·         L'énergie éolienne est intermittente et imprévisible, et l'électricité produite par le vent doit être utilisée immédiatement puisqu'elle ne peut pas être emmagasinée pendant une longue période de temps.

Stephen Spivey, Santee Cooper

·         Les sources d'énergie renouvelable des États-Unis comprennent l'énergie solaire, la biomasse énergétique, l'énergie géothermique et l'énergie éolienne.

·         Alors qu'actuellement la plupart de la biomasse énergétique provient des copeaux de bois ou des déchets ligneux, le gaz d'enfouissement est une source de biomasse.

LES TECHNOLOGIES GÉOSPATIALES SOUS L'ANGLE DE L'INVESTISSEMENT

Joe Davis, Département de la Sécurité intérieure

·         La technologie du système d'information géographique offre des possibilités illimitées.

Kelly Vodden, Université Memorial

·         La nature des interactions rurales–urbaines évolue.

·         On met de plus en plus l'accent sur les régions et les gouvernements régionaux.

·         Les termes « rural » et « urbain » sont interprétés différemment par différentes personnes.

·         Dans certains cas, un éventail de régions administratives peuvent être formées pour répondre à des besoins administratifs ou opérationnels particuliers, ce qui pourrait nuire à la planification du développement économique.

·         À l'aide de systèmes d'information géographique, les liens entre les communautés peuvent être désignés et cartographiés.

·         Avec la hausse des coûts de transport, la taille efficace du marché du travail local est réduite.

·         Des outils sont requis pour aider les planificateurs en développement rural.

David Holdstock, Geographic Technologies Group

·         Tout le monde veut les mêmes choses : responsabilisation et résultats mesurables.

·         Au nombre des avantages des systèmes d'information géographique, citons les suivants :

Ø  efficacité accrue

Ø  meilleure productivité

Ø  coûts moindres

Ø  meilleures décisions

Ø  plus grande exactitude des données

Ø  processus d'information améliorés

Ø  respect des mandats du gouvernement

Ø  mortalité réduite

Ø  meilleures communication, coordination et collaboration`

Ø  automatisation accrue et meilleur acheminement du travail

Ø  gestion plus efficace des actifs et des ressources


 

Respectueusement soumis,

 

L’hon. Janis G. Johnson, sénateur
coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

 

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