Du 6 au
9 août 2012, les membres de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire Canada-États-Unis (GIP) ont participé au Sommet législatif
annuel de la« National Conference of State Legislatures » (NCSL), qui
s’est tenu à Chicago, en Illinois. La délégation avait pour membres quatre
vice-présidents de la Section canadienne – l’hon. Wayne Easter, C.
P., député, le sénateur Michael L. MacDonald, M. Rick Dykstra,
député, et M. Brian Masse, député – ainsi que le sénateur Jim Munson
et M. Merv Tweed, député. Elle était accompagnée de Mme Angela
Crandall et de Mme June Dewetering,
respectivement secrétaire exécutive et conseillère principale de la Section
canadienne.
SOMMET LÉGISLATIF
Instituée en
1975, la NCSL est une organisation bipartisane au service des législateurs et
du personnel législatif des 50 États, des territoires et des États libres
associés des États-Unis. Elle offre un service de recherche et un soutien
technique, tout en constituant un lieu d’échange d’idées sur les enjeux qui se
posent aux États. Elle défend également les intérêts de ces derniers devant le
Congrès américain et les organismes fédéraux.
La NCSL est
dirigée par un comité exécutif composé de 61 membres et compte
actuellement 12 comités permanents formés de législateurs et de personnel
législatif. Il s’agit des comités suivants :
·Agriculture et énergie
·Budgets et recettes
·Communications, services financiers et commerce
inter-États
·Éducation
·Environnement
·Santé
·Services sociaux et aide sociale
·Travail et développement économique
·Loi et justice pénale
·Efficacité législative
·Redécoupage des districts et élections
·Transports.
La NCSL compte également un certain nombre de groupes de
travail :
·Approvisionnement énergétique
·Politique fédérale en matière d’éducation
·Sécurité intérieure et état de préparation aux
situations d’urgence
·Immigration et les États
·Affaires militaires et anciens combattants
·Prévention du décrochage scolaire
·Taxation des communications par les autorités
locales et les États et commerce électronique
·Énergie durable.
ACTIVITÉS DU SOMMET
Ont été
abordés dans le cadre du Sommet législatif divers sujets, dont bon nombre
concernent le Canada. À cette occasion, les délégués du GIP ont bénéficié de
renseignements qui influeront sur leurs travaux législatifs au Canada.
Les réunions
du Sommet législatif 2010 ont porté sur les thèmes suivants : l’agriculture et développement rural; les activités bancaires et les services financiers; le budget et la fiscalité; le développement économique et le commerce; l’éducation; les élections et le
redécoupage des districts; l’énergie
et les services d’électricité; la protection de l’environnement; le
gouvernement; la santé; la réforme de la santé; les services
sociaux et l’aide sociale; l’immigration; l’assurance;
la scène internationale; l’emploi; la justice juvénile; le travail et la main-d’œuvre; le droit et la justice pénale; le leadership; les législatures; les ressources
naturelles; les pensions; les télécommunications
et les technologies de l’information; et les
transports.
Outre les
réunions des comités permanents et des groupes de travail de la NCSL, un
certain nombre de séances plénières ont eu lieu. Le présent rapport résume les
discussions qui ont été tenues lors de ces séances et de certains comités.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION
Les membres de
la Section canadienne ont été ravis d’avoir l’occasion de participer à une
réunion du comité permanent du travail et du développement économique, dans le
cadre de laquelle l’hon. Wayne Easter a fait un exposé pendant une séance
ayant pour thème « Encourager le commerce international dans l’économie
mondiale actuelle ».
Les
discussions avec les législateurs d’États aident les membres de la Section
canadienne du GIP à trouver des points de convergence dans les politiques
nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les divergences entre
celles-ci et à favoriser les échanges d’information, sans compter que ces
entretiens permettent aux parlementaires canadiens et américains de mieux
comprendre les préoccupations communes. Ces réunions permettent aussi aux
membres du Groupe de s’informer et de se prononcer sur des dossiers qui
intéressent les États et qui touchent le Canada.
SOMMAIRE DES EXPOSÉS
LE LEADERSHIP EST UN SPORT D’ÉQUIPE
Jay Kaufman, représentant, Massachusetts General Court
·Il est possible de mesurer une culture du
leadership adaptée en fonction des éléments suivants :
ØLes buts et visions sont bien définis,
parallèles et dynamiques : l’équipe prend-elle le temps de réfléchir, de
faire le point et d’apprendre à définir et à concrétiser une vision et une
mission conjointes?
ØLa responsabilité partagée : dans quelle
mesure les membres de l’équipe se préoccupent-ils de l’efficacité et des
résultats globaux de l’équipe plutôt que de ne se soucier que de leur propre
territoire, département ou division?
ØLes conversations privées se retrouvent au
centre des réunions d’équipe/de leadership : dans quelle mesure les
« vraies questions » se retrouvent-elles au « centre des
réunions » et font l’objet de discussions explicites, et dans quelle
mesure existe-t-il des structures et des invitations discrètes à mettre ces
« vraies questions » au jour?
ØLa prise de risques réfléchie est
récompensée : a-t-on l’habitude de faire preuve de prudence ou les
employés sont-ils encouragés à envisager des idées et des approches novatrices
et récompensés pour un vaillant effort, même s’il se solde par un échec?
ØLa diversité et les voix dissidentes sont
honorées : dans quelle mesure les personnes qui soulèvent des questions gênantes
jouissent-elles d’un soutien et « de latitude » au lieu d’être marginalisées
et « muselées », et dans quelle mesure les personnes qui soulèvent
des questions épineuses au nom de l’organisation sont-elles récompensées?
ØLa croissance personnelle et professionnelle est
favorisée. La croissance personnelle et professionnelle est-elle favorisée et
encouragée? Encourage-t-on les employés à acquérir de nouvelles compétences et
à avancer au sein de l’organisation? Encourage-t-on la formation des dirigeants
de demain?
·Il y a une différence entre autorité et
leadership; la première notion se rapporte à une relation de pouvoir tandis que
l’autre peut être observée chez des personnes qui ne sont pas en position d’autorité.
·Il peut arriver que les gens soient mal à l’aise
lorsqu’on leur demande de changer; les gens ont tendance à être réfractaires au
changement et ne font pas toujours preuve de beaucoup de souplesse.
·Le leadership suppose qu’il faille sortir les
gens de leur zone de confort; un leader doit pouvoir convaincre les gens de
changer d’idée.
·Le leadership politique est très rare.
·Sans exercices de promotion du travail d’équipe,
il n’y a pas d’équipe.
OCCASIONS ET RISQUES DANS UN MARCHÉ ÉNERGÉTIQUE EN ÉVOLUTION
Stuart Dalton, Electric Power Research Institute
·Le prix du gaz naturel est à l’origine de bon
nombre d’occasions et de risques à l’heure actuelle.
·Il existe des options d’entreposage du gaz.
·Bien des États américains ont fixé des normes en
matière d’énergie renouvelable.
·Il n’y a pas de « solution miracle »,
mais les perspectives d’avenir du gaz naturel sont prometteuses.
·L’industrie de l’énergie éolienne et solaire est
en rapide expansion. Les installations sont nombreuses et certains crédits d’impôt
sont offerts; cela dit, le vent souffle moins fort lorsqu’il fait très chaud ou
très froid et, bien qu’ils soient à la baisse, les coûts de production de
l’énergie solaire restent élevés.
·L’Allemagne produit de l’énergie solaire.
·L’énergie nucléaire a habituellement une charge
de base.
·Contrairement aux États-Unis, la Chine et la
Corée construisent des centrales nucléaires.
·Aux États-Unis, l’on construit un certain nombre
de centrales au charbon; ces dernières doivent répondre à de nouvelles
exigences en matière de polluants, d’utilisation de l’eau et d’émissions de
dioxyde de carbone.
·La politique « l’emporte » sur les
finances, qui « l’emportent » sur la technologie.
·Les États-Unis exporteront du gaz naturel liquéfié.
·Toutes les régions des États-Unis ne sont pas
venteuses.
·Les crédits d’impôt influent sur les
comportements.
Ron Binz, Public Policy Consulting
·Les organismes de réglementation estiment mieux
les coûts que les risques.
·L’industrie énergétique américaine se trouve
dans un « cycle de fabrication » et connaîtra une croissance rapide
au cours des 20 prochaines années.
·Une infrastructure vieillissante, de nouvelles
exigences en matière de transmission ainsi qu’une réglementation plus stricte
de la qualité de l’air et de l’eau sont autant de défis associés aux services
publics.
·Il existe un certain nombre de stratégies
essentielles en matière de réglementation consciente des risques :
Ødiversifier les sources énergétiques
Øsuivre des processus de planification fiables
Øprivilégier des pratiques de tarification
transparentes
Øavoir recours à des protections financières et
physiques
Øexiger des fournisseurs de services publics
qu’ils rendent des comptes
Øpratiquer une réglementation « législative »
active
Øréformer et réinventer les politiques en matière
de tarification.
·Les récompenses offertes pour des décisions
raisonnées sont, entre autres :
Øpour les consommateurs, une meilleure qualité et
un meilleur prix
Øpour les services publics, une meilleure santé
organisationnelle et prévisibilité
Øpour les investisseurs, la sécurité et la valeur
ajoutée
Øpour les employés des services publics, la
sécurité ainsi que le bien-être et la fierté
Øpour la société, une meilleure qualité et salubrité.
Dan Mullen, Ceres
·Il est possible que le prix de l’énergie
nucléaire ait augmenté en raison de la catastrophe nucléaire survenue au Japon.
·Il y a des risques liés aux coûts et d’autres
liés au facteur temps.
·Il existe un certain nombre de catégories
principales de risque :
Øles coûts de construction
Øles coûts d’exploitation et du carburant
Øla nouvelle réglementation
Øle prix du carbone
Øles contraintes liées à l’eau
Øle capital
Øla planification.
·Les sources d’énergie renouvelable offrent une
moindre exposition aux risques.
FOOD SAFETY MODERNIZATION ACT
Joe Reardon, U.S. Food and Drug Administration
·Il est nécessaire d’avoir un système national
intégré d’assurance de la salubrité des aliments plus uniforme à l’échelle
nationale et plus en mesure de cerner les risques et de rehausser la protection
de la santé publique s’agissant de salubrité des aliments.
·Selon la Food Safety Modernization Act, le
gouvernement fédéral peut se fier aux inspections menées à l’échelon étatique.
·Il est important de pouvoir intervenir
rapidement dans les cas de maladies d’origine alimentaire ou liées à
l’alimentation et de s’en rétablir promptement.
·Rien n’importe plus que la salubrité des
aliments que les gens consomment quotidiennement.
RÉSEAU INTELLIGENT, GESTION DE LA DEMANDE ET SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE
Mike Jung, Silver Springs Network
·Le réseau électrique actuel est comme le
standard téléphonique de jadis : il fonctionne manuellement.
·Avec un réseau intelligent, le réseau électrique
ne sera plus manuel, mais numérisé.
·Aujourd’hui, tout est mis en réseau, même
l’électricité.
·Un compteur intelligent fait en sorte que la
consommation puisse être « horodatée ».
·Un marché informé prend de meilleures décisions,
et un réseau intelligent « libère » les informations.
Mike McMahon, ComEd
·Les réseaux doivent être sécurisés et
extensibles.
·Les compteurs intelligents doivent :
Øêtre dotés d’une architecture ouverte
Øêtre fondés sur la propriété intellectuelle
Øêtre extensibles pour la cybersécurité.
·Avec les compteurs intelligents, une facture
« estimée » n’est plus nécessaire.
·Grâce aux compteurs intelligents, il est
possible de créer un programme de remise pour les périodes de pointe.
Mike Oldak, Utilities Telecom Council
·Certaines personnes ont des réserves quant à la
sécurité des compteurs intelligents.
·Certaines personnes croient qu’il devrait être
possible de refuser d’utiliser les compteurs intelligents; cependant, cette
décision influe sur tout le monde.
·Grâce aux compteurs intelligents, il est
possible de voir, en temps réel, ce qui se passe avec le réseau ainsi que
d’éviter des problèmes et de rétablir le réseau plus rapidement quand ils
surviennent.
·Les compteurs intelligents soulèvent des
questions de respect de la vie privée.
GAZ NATUREL POUR L’AVENIR
Don McClure, EnCana Oil & Gas (USA) Inc.
·Les techniques de forage actuelles dans le
marché gazier et pétrolier changent la donne.
·Aux États-Unis, les ressources en gaz naturel
devraient durer de 85 à 149 ans.
·À cause de la récession, l’offre de gaz a
dépassé la demande aux États-Unis.
·Les États-Unis sont riches en gaz naturel
abordable.
·Le gaz naturel présente certains défis :
Øles ratios de pétrole et de gaz, puisque le prix
du pétrole par rapport à celui du gaz devrait être de 6:1 alors qu’il se situe
actuellement à 30:1
Øla perception du public
Øles répercussions sur la collectivité
Øla certitude et la prévisibilité réglementaires.
·Pour relever les défis, il est important :
Øde discuter des préoccupations
Ød’informer
Øde
prendre des mesures.
Tom Hassenboehler, America’s Natural Gas Alliance
·L’incidence économique du gaz de schiste est
considérable.
·L’on s’attache à trouver des façons novatrices
d’exploiter les gisements importants.
NAVIGUER UNE ÉCONOMIE INCERTAINE
Diane Swonk, Mesirow Financial
·Contrairement à l’Europe, les États-Unis ont
toujours un « créneau » pour faire les changements nécessaires.
·L’hésitation a un prix et elle met en péril
l’économie américaine actuelle.
·L’impuissance de Washington a un prix, et les
États-Unis pourraient entrer dans une autre récession; certaines entreprises
n’embauchent pas à cause de l’inaction de Washington.
·Aux États-Unis, le taux de chômage se situe à
environ 8 p. 100 depuis 42 mois.
·Sans capital, il n’y a pas de capitalisme.
·Les États-Unis ont besoin d’un avenir pour croître
plutôt que d’un avenir pour décroître.
·Il est peu probable que l’on puisse éviter le
déclassement de la notation souveraine des États-Unis; un déclassement aurait
un effet d’entraînement.
·Les législateurs d’État ont fait des choix
difficiles; les législateurs fédéraux devraient suivre leur exemple.
·L’économie américaine survit, mais sans être
florissante.
USURPATION D’IDENTITÉ ET RESPECT DE LA VIE PRIVÉE À L’ÈRE
ÉLECTRONIQUE
Jim Halpert, DLA Piper
·L’usurpation d’identité fait partie des enjeux
les plus sérieux en consommation; elle nuit au crédit, entache la réputation,
et requiert beaucoup de temps et d’efforts pour être réglée.
·Les mesures prises par les États pour contrer
l’usurpation d’identité varient; certains États restreignent l’utilisation des
numéros de sécurité sociale, d’autres ont criminalisé l’usurpation d’identité
et d’autres encore ont instauré des exigences en matière de notification des
violations de la sécurité.
·La législation en matière de protection de la
vie privée peut « entraver » la prévention de l’usurpation
d’identité; par exemple, les numéros de sécurité sociale peuvent servir à
prouver l’identité.
·Les informations sont à la fois un facteur de
risque et un outil pour prévenir les méfaits.
·La législation en matière de protection de la
vie privée a, en quelque sorte, été propre aux secteurs.
·Les États ont pris des mesures dans un certain
nombre de domaines législatifs :
Øles exigences en matière de notification des
violations de la sécurité
Øla sécurité des données
Øla sécurité des données de sécurité sociale
Øle marketing
Øla protection des données financières
Øla protection des données pharmaceutiques
Øla protection des renseignements personnels des employés.
Charleta Tavares, sénateur, Ohio General Assembly
·Par le passé, les téléphones étaient
« la » technologie de choix pour communiquer.
·Les appels téléphoniques sont supposés être
privés; il arrive de plus en plus souvent que des activités
« privées » comme les opérations bancaires, le shopping et le
paiement de factures se fassent en ligne.
·Les employés ne devraient pas avoir à renoncer à
leurs droits à la vie privée pour obtenir ou garder un emploi.
·La technologie est susceptible de changer plus
rapidement que l’on puisse l’imaginer.
James Durkin, représentant, Assemblée générale de l’Illinois
·Il est besoin de respecter la vie privée et les
droits tant des employés que des employeurs.
·Il est possible que les droits à la vie privée entravent
les enquêtes sur les incidents relatifs à santé et la sécurité au travail.
Ellen Roberts, sénateur, Assemblée générale du Colorado
·L’usurpation d’identité survient lorsqu’une
personne utilise sciemment un numéro de sécurité sociale qui n’est pas le sien.
Delores Kelley, sénateur, Assemblée générale du Maryland
·Dérober du courrier dans la boîte aux lettres de
quelqu’un pourrait mener à l’usurpation de son identité.
·Les identités usurpées servent, entre autres, à
obtenir du nouveau crédit et à dissimuler des crimes.
ALIMENTS FRAIS : LA RECETTE DES ÉCOLES ET DES COMMUNAUTÉS
SAINES
Helen Binns, Hôpital pour enfants Ann et Robert H. Lurie de
Chicago et Université Northwestern
·La sensibilisation à une saine alimentation
influe sur les risques de maladie tout au long de la vie.
·Une bonne nutrition favorise le développement
cérébral, la croissance et le système immunitaire.
·Riches en vitamines et en oligoéléments
essentiels, les fruits et légumes sont des antioxydants qui combattent les
« radicaux libres » et les « espèces réactives de
l'oxygène »; faibles en calories, ils ajoutent couleur, saveur, texture,
volume et fibres aux repas tout en donnant un sentiment de satiété.
·Environ 20 p. 100 de l’oxygène se
décomposent en radicaux libres et en espèces réactives de l’oxygène, et les
facteurs de stress peuvent accroître cette proportion à 80 p. 100.
·Les facteurs associés à un poids plus élevé chez
les enfants comprennent :
Øune consommation rapide des aliments
Øune réceptivité élevée aux signaux alimentaires
Øun accent accru sur la nourriture
Øun comportement plus impulsif lorsqu’ils font
des choix alimentaires
Øune plus grande motivation lorsqu’ils ont une
gratification instantanée, comme un goût agréable
Øune faible réceptivité à la sensation de
satiété.
·Les facteurs associés à un poids plus élevé chez
les enfants peuvent subir l’influence du milieu, comme les pratiques
parentales, susceptibles de provoquer ou non les comportements.
·Les saines habitudes acquises pendant l’enfance
peuvent durer toute une vie.
·Les saines habitudes alimentaires des parents et
des pairs influencent celles des enfants.
·Les enfants devraient avoir un vaste choix
d’options alimentaires saines tant à la maison qu’à l’école.
Erika Allen, Growing Power
·Il est impossible d’avoir une collectivité
sécuritaire sans aliments sains.
·Facteurs nécessaires pour que les écoles et les
collectivités aient accès à des aliments cultivés localement :
Ødes agriculteurs qui cultivent des aliments
Øune infrastructure nécessaire à la production
alimentaire
Øl’accès à du capital
Ødes cours de nutrition
Ødes initiatives communautaires.
Rochelle Davis, Campagne pour des écoles saines
·Les élèves en santé apprennent mieux; il existe
un lien important entre la santé, le bien-être (ou les deux) et le rendement
académique.
·Les écoles devraient mettre la santé et le
bien-être à leur programme.
·Le gouvernement fédéral aide à nourrir les enfants
affamés depuis les années 1940, époque à laquelle on s’attachait à
l’apport calorique; on se préoccupe désormais de la valeur nutritive des
aliments.
Tricia Kovacs, département de l’Agriculture de l’État de
Washington
·La Local Farms-Healthy Kids Act (loi sur
les fermes locales et les enfants en santé) de 2008 de l’État de Washington
cherchait à favoriser et à améliorer :
Øla santé des enfants
Øles économies agricoles
Øla conservation de l’environnement par
l’intermédiaire de la préservation des terres agricoles et des espaces verts
Øl’accès des personnes vulnérables à des aliments
sains.
·La Local Farms-Healthy Kids Act a éliminé
l’exigence du plus bas soumissionnaire s’agissant de l’achat de nourriture pour
les écoles et a encouragé la culture de potagers scolaires pour faire pousser
des aliments à des fins d’éducation et de consommation dans le cadre des
programmes alimentaires scolaires.
·Ont été élaborées des politiques et des
procédures pour encourager l’achat d’aliments cultivés dans l’État de
Washington, aider les producteurs et d’autres à vendre ces aliments aux écoles,
aider les écoles à « se mettre en lien » avec les producteurs locaux,
favoriser des initiatives comme les potagers scolaires et les visites dans les
fermes, trouver du financement supplémentaire pour équilibrer les dépenses de
l’État, et échanger des ressources éducatives sur les avantages des aliments
cultivés localement aux plans nutritionnel, environnemental et économique.
·La Local Farms-Healthy Kids Act a été
avantageuse à divers égards pour l’État de Washington; elle a notamment :
Øsoutenu les marchés agricoles émergents
Øréduit les obstacles réglementaires
Øsensibilisé la population de l’État de
Washington aux aliments et à l’agriculture
Øveillé à ce que les services soient offerts de
façon économique grâce aux partenariats
Ødonné aux enfants et aux familles de saines
habitudes alimentaires
Øcomplété le financement offert par l’État pour
obtenir des subventions fédérales et autres formes de financement.
·Il existe actuellement :
Ødes réseaux alimentaires locaux fiables
Ødes enjeux budgétaires à l’échelon étatique
Øun intérêt fédéral pour les systèmes
alimentaires locaux
Øde nouvelles normes en matière de nutrition
scolaire
Ødes partenariats
Ødu financement pour les cultures spéciales dans
le Farm Bill.
·Les écoles accordent de l’importance :
Øaux fruits et légumes frais de qualité
Øaux relations communautaires harmonieuses
Øau soutien offert à l’économie et à la
collectivité locale.
·Les agriculteurs sont soucieux :
Ød’avoir une influence positive sur la santé des
enfants
Øde sensibiliser le public aux aliments et à
l’agriculture
Øde renforcer les relations communautaires.
CE QUE LES AMÉRICAINS PENSENT VRAIMENT
Peter Hart, Peter D. Hart Research Associates
·Les élections reflètent l’humeur de la nation; à
ce stade, 30 p. 100 des Américains croient que les États-Unis sont
sur la bonne voie alors que 60 p. 100 croient le contraire.
·Les élections dépendent de ce qui se passe dans
12 États plutôt que dans la nation toute entière.
·La participation au scrutin est ce qui compte le
plus pendant des élections.
·Il est probable que la campagne électorale de
2012 soit la plus coûteuse et la plus négative jamais vue.
·Il est probable que ce soit une campagne difficile
pour le président Obama.
·Il est probable que les résultats de l’élection
soient très serrés.
·S’ils le pouvaient, la plupart des Américains
voteraient pour remplacer tous les membres du Congrès.
·Le président Obama a un avantage auprès des
femmes et des jeunes, mais accuse un retard auprès des aînés et perd des appuis
auprès des hommes.
Neil Newhouse, Public Opinion Strategies
·En moyenne, un président sortant connaît un
« bond » de 7 points après sa nomination à la convention; le
« bond » que fait son adversaire est plus grand, car il ou elle est
relativement moins bien connu.
·Pendant la campagne électorale de 2012, le défi
du président Obama sera de défendre son bilan.
·Il est probable que l’élection de 2012 se joue
dans 14 États.
UN SOU EST UN SOU : GARDER LES GENS EN SANTÉ, GÉRER LES
MALADIES ET CONTRÔLER LES COÛTS
James Sheeran, MillerCoors LLC
·On entend par « bien-être » « un
processus actif par lequel les gens deviennent conscients du fait qu’ils
peuvent mieux réussir leur vie et font des choix pour y arriver ».
·C’est un mythe que les gens veulent être en
santé; en réalité, ce que les gens veulent, c’est de ne pas être malades.
·C’est un mythe de dire que « si vous le
construisez, ils viendront »; en réalité, il faut « amener » les
gens vers la fontaine du bien-être et les faire « boire » jusqu’à
plus soif.
·Un sondage Gallup de 2011 mené auprès de
11 000 employés a estimé que les travailleurs en mauvaise santé
coûtent aux employeurs des États-Unis environ 153 milliards de dollars par
année en pertes de productivité.
·Les employeurs ont des raisons impérieuses de
chercher des solutions novatrices pour faire participer les employés à leurs
soins de santé.
·La main-d’œuvre vieillissante est de moins en
moins en santé.
·La pénurie de médecins de premier recours
augmentera lorsque 33 millions de personnes souscriront à
l’assurance-maladie.
·Il existe un lien entre la santé et la sécurité
et stabilité financières, surtout au fur et à mesure que la population
vieillit.
Lee Francis,
Erie Family Health Center
·Voici quelques données concernant les centres de
santé des États-Unis pour 2011 :
ØIls ont accueilli 20,2 millions de patients.
ØIl y a eu 80 millions de consultations.
ØIls comptaient plus de 138 000 employés.
LA RÉVOLUTION DES SOINS DE SANTÉ PAR LA TÉLÉMÉDECINE
John Blum, Université Loyola
·La télémédecine a connu ses premiers
balbutiements il y a 20 ans.
·Il faut uniformiser sa terminologie et son
usage, en raison du foisonnement de termes nouveaux : télésanté,
télémédecine, cybersanté et santé par les appareils mobiles, notamment.
·La télémédecine devrait faire l’objet de normes
et de lignes de conduite.
·Il faudrait y recourir surtout en dermatologie,
en radiologie et en psychiatrie.
·Voici les avantages de la télémédecine :
Øaccès;
Øéconomie de coûts;
Øcoordination de la réforme de la santé.
·Voici quelques obstacles à la télésanté :
Øapproche non uniformisée;
Ømanque de couverture large bande;
Ørésistance des professionnels de la santé et des
patients;
Ødiverses considérations juridiques et
réglementaires : permis d’exercer d’un état à l’autre, prescriptions,
délivrance des titres et certificats, fraude et recours abusifs, restriction de
la concurrence, protection de la vie privée et responsabilité médicale, notamment.
·L’objectif consiste à fournir au patient le
traitement qui lui convient au moment opportun.
DES VILLES RÉSILIENTES : UNE NOUVELLE PERSPECTIVE DU
DÉVELOPPEMENT ET DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUES
Chuck Marohn, Strong Towns
·Les États-Unis ont besoin de villes résilientes.
·Il y a plusieurs faits importants dont il faut
tenir compte :
la situation actuelle des villes ne
leur permet pas d’assurer leur avenir financier;
l’avenir de la plupart des villes sera
différent de leur passé;
pour parvenir à la prospérité, les
villes devront surtout être en mesure de compter sur des dirigeants locaux pour
transformer leurs collectivités.
·La croissance des villes fait augmenter les
recettes fiscales, ce qui peut néanmoins créer une illusion de prospérité.
·Une fois l’infrastructure installée, il faudra
en assurer la maintenance.
·L’expansion horizontale des villes a pris fin.
·On ne pourra plus financer la croissance grâce à
la faiblesse record des taux d’intérêt.
·Le problème fondamental, c’est davantage le
manque d’innovation que le manque de productivité.
·Les gens réagissent bien aux mesures
incitatives, mais l’impôt foncier punit ceux qui rehaussent la valeur de leur
propriété.
·La croissance peut se poursuivre sans de
nouvelles infrastructures.
FAVORISER LE COMMERCE INTERNATIONAL DANS L’ÉCONOMIE MONDIALE
D’AUJOURD'HUI
Honorable Wayne Easter, C.P., Chambre des communes du Canada
·Possédant une petite économie ouverte, le Canada
a besoin du commerce pour favoriser sa croissance et sa prospérité.
·Ces dernières années, on a observé une
augmentation des échanges de produits et de services du Canada, de nos
investissements directs à l’étranger et des investissements directs des autres
pays chez nous.
·En 2011, les échanges de produits ont atteint
presque 894 milliards de dollars, les échanges de services équivalaient à
plus de 174 milliards de dollars et les investissements directs du Canada
à l’étranger se chiffraient à presque 685 milliards de dollars.
·En 1990, nos exportations de marchandises
s’établissaient à 149 milliards de dollars, alors que les importations
étaient à peine supérieures à 136 milliards de dollars. En 2011, les exportations
sont passées à presque 448 milliards de dollars, tandis que les
importations atteignaient 446 milliards de dollars.
·Les exportations de services s’établissaient à
plus de 22 milliards de dollars en 1990, mais sont passées à près de
75 milliards de dollars en 2011; les importations sont passées de
33 milliards de dollars en 1990 à plus 99 milliards de dollars en
2011.
·En 1990, les investissements directs du Canada à
l’étranger totalisaient plus de 98 milliards de dollars, alors qu’ils
atteignaient près de 685 milliards de dollars en 2011; les investissements
étrangers au Canada sont passés d’un peu moins de 131 milliards de dollars
en 1990 à près de 608 milliards de dollars en 2011.
·Ce sont le commerce des produits, le commerce
des services, les investissements étrangers au Canada et les investissements du
Canada à l’étranger qui déterminent notre bilan commercial international.
·Le Canada possède de nombreux partenaires
commerciaux. Cependant, les États-Unis demeurent le plus important partenaire pour
le commerce des produits, le commerce des services et les investissements
étrangers au pays, même si son importance à ce titre a diminué quelque peu au
fil des ans.
·En 2011, la valeur de nos exportations de
marchandises aux États-Unis atteignait 330 milliards de dollars, ce qui
représentait près de 74 % de la valeur totale de nos exportations, soit
une diminution par rapport aux 82 % en 2006.
·En 2011, la valeur des produits que nous avons
importés des États-Unis totalisait un peu moins de 221 milliards de
dollars, ce qui équivalait à environ 50 % de la valeur totale de nos
importations; soit une diminution par rapport aux 55 % approximatifs en
2006.
·En 2011, les exportations de services canadiens
aux États-Unis avoisinaient les 40 milliards de dollars, ce qui
représentait un peu moins de 53 % de la valeur de nos exportations totales
de services; il s’agit là d’une légère baisse par rapport aux 54 % en
2006.
·En 2011, la valeur de nos importations de
services des États-Unis totalisait près de 57 milliards de dollars, ce qui
équivalait à environ 57 % de la valeur totale de nos importations de
services; la proportion était à peu près la même il y a cinq ans.
·En 2011, le total des investissements directs du
Canada aux États-Unis atteignait un peu plus de 276 milliards de dollars,
ce qui représentait un peu plus de 40 % de nos investissements directs à
l’étranger. Il s’agit là d’une baisse par rapport aux 43 % en 2006.
·En 2011, la valeur des investissements directs
des États-Unis au Canada atteignait un peu plus de 326 milliards de
dollars, ce qui équivalait à presque 54 % des investissements étrangers
directs au Canada. Il s’agit là d’une baisse par rapport aux 61 % en 2006.
·Même si les échanges de produits et de services
ainsi que les investissements directs des États-Unis ont diminué quelque peu au
cours des dernières années, notre voisin du sud demeure encore notre principal
partenaire commercial.
·Le commerce entre le Canada et les États-Unis ne
fait pas souvent l’objet de différends, ce qui est remarquable étant donné la
taille de nos échanges; cependant, certains différends peuvent survenir
parfois.
·Des différends ont éclaté au cours des dernières
années en raison entre autres des exigences des États-Unis relatives à la
mention du pays d’origine, du bois d’œuvre, des dispositions favorisant l’achat
aux États‑Unis dans certaines lois américaines fédérales et du droit de
5,50 $ imposé aux voyageurs arrivant aux États-Unis par air ou par mer.
·Il est essentiel de se rappeler certains faits
au sujet de notre commerce bilatéral :
Øon estime que 8 millions d’emplois
américains dépendent des échanges entre nos deux pays;
Øon estime que 2,5 millions d’emplois
canadiens dépendent de nos échanges avec les États-Unis;
Øen
2011, le commerce bilatéral s’établissait à plus de 700 milliards de
dollars, ce qui équivaut à plus de 1 milliard de dollars par jour, soit
1,3 million de dollars par minute;
ØLe Canada est le principal exportateur pour
35 États américains.
·Le Canada a conclu plusieurs accords
internationaux visant à favoriser le commerce et l’investissement.
·Certains d’entre eux sont multilatéraux,
notamment celui instituant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont les
règles obligatoires régissent les ententes commerciales bilatérales et
régionales du Canada.
·Certains accords de libre-échange (ALE) du
Canada sont régionaux, notamment l’Accord de libre-échange nord-américain;
d’autres sont bilatéraux en l’occurrence celui signé par le Canada avec la
Colombie.
·Les ALE sont essentiels au Canada, mais d’autres
types d’entente ont également été conclus ou sont négociés.
·Essentiellement, le Canada a signé ou négocie
plusieurs ententes visant à promouvoir le commerce et à protéger les
investissements des Canadiens à l’étranger, même si les négociations du Cycle
de Doha ne sont pas encore terminées. Voici quelques exemples de ces
ententes :
Øles ALE;
Øles accords sur la promotion et la protection
des investissements étrangers (APIE);
Øles ententes de coopération en matière de
commerce et d’investissement (ECCI);
Øles accords de coopération commerciale
économique (ACCE);
Øles autres ententes ou accords exhaustifs, comme
les accords de partenariats économiques (APE) et les accords économiques et
commerciaux globaux (AECG).
·En facilitant les échanges et les
investissements, les ALE visent à procurer des avantages économiques et à
favoriser la croissance.
·Les ALE sont différents, mais ils contiennent
souvent des dispositions visant à éliminer les barrières tarifaires ou non
tarifaires pour faciliter les échanges de produits, des mesures pour promouvoir
les échanges de services et des mécanismes de protection supérieurs en matière
d’investissement.
·Les APIE visent à protéger les entreprises
contre les risques des investissements directs à l’étranger; ils ne visent pas
à libéraliser les échanges.
·On peut choisir les pays avec lesquels on
souhaite négocier un APIE, en se fondant sur des critères comme les intérêts
économiques, les perspectives actuelles et futures en matière d’investissement
direct, la protection offerte aux investisseurs, la probabilité de parvenir à
un accord pertinent ainsi que divers facteurs liés au commerce et à la
politique étrangère.
·Lorsqu’il s’agit de comparer les ALE et les APIE
sur leur capacité de favoriser les investissements, il convient de signaler
qu’un APIE ne libéralise pas les échanges ni n’élimine les restrictions aux
investissements dans un pays étranger.
·Prenons un exemple d’accord global. Le Canada et
l’Union européenne (UE) négocient actuellement un AECG qui contiendrait des
dispositions sur les échanges de biens et de services, les investissements et
les contrats publics, entre autres.
·Les négociations d’un AECG entre le Canada et
l’UE visent à libéraliser les échanges et à favoriser l’intégration économique
notamment par la reconnaissance mutuelle des compétences professionnelles, la
coopération réglementaire, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la réduction
des obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre et le développement durable.
·Le Canada et l’Inde négocient un accord qui
pourrait porter presque intégralement sur tous les biens et services, les
investissements, la facilitation des échanges et d’autres formes de coopération
économique, ce qui pourrait procurer des avantages économiques et stimuler les
échanges; même si les négociations entre les deux pays portent sur un APE, on
pourrait très bien se retrouver avec un accord davantage semblable à un ALE.
·On utilise, dans le cadre des négociations du
Canada avec le Japon, les termes ALE et APE de façon interchangeable pour
traduire le terme utilisé dans chacun des deux pays.
·Le Canada a également négocié des ECCI et des
ACCE.
·Jusqu’à récemment, la portée des accords
commerciaux négociés par le gouvernement fédéral canadien ne visait pas les
gouvernements provinciaux et territoriaux, ni les administrations municipales
ou les sociétés d’État.
·Plusieurs mesures aident les fournisseurs
canadiens à avoir accès aux marchés publics. Voici quelques exemples de ces
mesures :
Øl’Accord sur les marchés publics de l’OMC;
Øle chapitre 10 de l’Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA);
Øles dispositions des accords bilatéraux conclus
avec le Chili et le Pérou;
Øl’Accord sur les marchés publics (AMP) signé
entre les États-Unis et le Canada en février 2010, qui permet aux
entreprises canadiennes de soumissionner dans le cadre des projets
d’infrastructure américains financés en vertu de l’American Recovery and
Reinvestment Act (ARRA).
·Selon certains observateurs, les AMP ont été un
tournant décisif à certains égards, puisque les provinces, les territoires et
certaines administrations municipales canadiennes ont accepté pour la première
fois le principe des engagements temporaires qui permettent aux entreprises
américaines de soumissionner pour obtenir des marchés du gouvernement canadien.
·En contrepartie, les AMP contiennent des
dispositions sur les engagements temporaires des provinces et des territoires
aux termes de l’Accord sur les marchés publics de l’OMC; une exception a été
faite pour le Nunavut.
·Les AMP portent également sur les engagements
temporaires canadiens relatifs aux marchés visant des projets de construction
de certains organismes provinciaux et territoriaux non assujettis à l’Accord
sur les marchés publics de l’OMC, et ce en contrepartie de la mesure prise par
les États-Unis afin d’exempter le Canada des dispositions de l’ARRA favorisant
les achats aux États-Unis pour sept programmes ayant reçu des fonds en vertu de
cette loi.
·En ce qui concerne les soumissions de la part
des gouvernements sous‑nationaux, les marchés publics semblent revêtir la
plus haute importance.
·Selon certaines sources, l’accès aux marchés
d’État canadiens – particulièrement ceux des gouvernements provinciaux et
territoriaux ainsi que ceux des administrations municipales – constitue
l’une des priorités des négociateurs européens dans le cadre de la négociation
l’AECG avec le Canada, et ces négociateurs sembleraient avoir obtenu des concessions
de nos provinces, territoires et municipalités pour la conclusion d’un tel
accord; c’est pourquoi le négociateur en chef du Canada a précisé que l’UE aura
accès à certains marchés, même si le système des marchés d’État du Canada est
essentiellement ouvert et que les municipalités, les provinces et le
gouvernement fédéral ont souvent passé des contrats avec des fournisseurs
étrangers.
·De toute évidence, les gouvernements
sous-nationaux du Canada consultent actuellement le gouvernement fédéral
lorsque des dispositions les concernant sont négociées.
·L’ALENA est l’un des ALE les plus exhaustifs
signé par le Canada, les États‑Unis et le Mexique. Il est entré en
vigueur en 1994 et a débouché sur l’élimination de la plupart des barrières
tarifaires et non tarifaires faisant obstacle au commerce et aux
investissements.
·L’ALENA a une vaste portée avec ses dispositions
sur l’accès au marché de biens et services, la protection des investissements
et de la propriété intellectuelle, la facilitation des déplacements pour les
entreprises, l’accès aux marchés publics et les exigences en matière des règles
d’origine.
·L’ALENA comporte des dispositions relatives au
règlement des différends. Ces dispositions sont administrées par le secrétariat
de l’ALENA; en outre, les signataires de l’ALENA ont négocié des accords
parallèles sur la collaboration en matière d’environnement et de main-d’œuvre.
·En juin 2012, le Canada et le Mexique ont
été invités à se joindre à neuf autres pays – Australie, Brunei, Chili,
Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis et Vietnam – dans le cadre
des négociations du partenariat transpacifique; le premier cycle de
négociations auquel le Canada pourrait participer serait le 15e, qui
se tiendra en décembre 2012.
·Puisque les trois pays signataires de l’ALENA
participeront aux négociations sur le partenariat transpacifique relativement
sous peu, on espère que ce partenariat favorisera des relations plus étroites
qui entraîneront la prospérité, la croissance et la création d’emplois en
Amérique du Nord; on espère également que ces trois pays se serviront des
négociations du partenariat transpacifique pour faire avancer les dossiers qui
n’ont pas été visés par l’ALENA ou qui l’ont été mais qui nécessitent des
modifications.
·Les trois pays signataires de l’ALENA partagent
un espace économique; la croissance des échanges, des investissements et de la
création d’emplois depuis 1994 montre sans équivoque ce qu’on peut accomplir en
faisant front commun.
·En raison de l’intégration des chaînes
d’approvisionnement et des autres mécanismes rapprochant les particuliers et
les entreprises de ces trois pays, la prospérité de l’un des trois pays se
répercute positivement sur les deux autres.
·Trilatéralement et bilatéralement, les pays
signataires de l’ALENA doivent trouver des façons de collaborer en fonction
d’un objectif commun afin de favoriser leur croissance et leur compétitivité
respectives sur les marchés internationaux; chacun doit considérer les autres
comme un allié économique; ils doivent faire front commun sur le marché
international, d’autant que des blocs commerciaux continuent à se former et que
de nouveaux pays deviennent des forces économiques.
Eduardo Arnal, Consulat du Mexique à Chicago
·En janvier 2012, l’ALENA a eu 18 ans;
ses répercussions ont été positives, la compétitivité de chaque pays signataire
et de l’Amérique du Nord en général ayant été accrue.
·Chaque pays signataire devrait accroître leurs
échanges mondiaux dans les années à venir.
·Le Mexique s’est doté d’un plan stratégique
international.
·Depuis 1994, la valeur des échanges entre les
États-Unis et le Mexique ont quintuplé : près de 35 % des
exportations du Texas sont destinées au Mexique, qui constitue le premier ou le
deuxième marché d’exportation pour 22 États américains.
·Il est essentiel que nos frontières communes
soient ouvertes afin de faciliter la circulation des biens et des personnes.
·Le Mexique est heureux d’avoir été invité à
participer aux négociations du partenariat transpacifique; ce que préconise le
Mexique est conforme aux objectifs de ce partenariat.
Isaac Faz, Bureau du représentant des États-Unis au commerce
extérieur
·Un décret-loi a établi le Trade Enforcement
Center au sein du département américain du Commerce.
·Les négociations du partenariat transpacifique
visent à faciliter la conclusion d’un accord commercial pertinent, qui soit
conforme à la situation du XXIe siècle. L’accent sera mis sur
l’amélioration des divers programmes en matière de travail et d’environnement.
·Les États-Unis sont heureux que le Canada et le Mexique
participent à ces négociations.
PERSPECTIVES
ÉCONOMIQUES DES ÉTATS-UNIS
Leslie McGranahan, Federal Reserve Bank of Chicago
·La « grande récession » a pris fin en
juin 2009. Le rétablissement économique des États-Unis est modéré par
rapport à ce qui s’est passé à la suite des profondes récessions antécédentes.
·Le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis
devrait augmenter autant que la tendance en 2012 et d’une façon légèrement
supérieure à la tendance en 2013.
·Entre décembre 2007 et février 2010, plus
de 8,7 millions d’emplois ont été perdus aux États-Unis. La situation de
l’emploi a commencé à s’améliorer à la suite de la création d’un peu plus de
1,8 million d’emplois en 12 mois.
·Après avoir atteint un niveau record en
octobre 2009, le taux de chômage a baissé de 1,7 point de pourcentage
et devrait continuer à diminuer.
·Aux États-Unis, l’inflation est modérée, pas
seulement en raison des prix du pétrole. Elle devrait augmenter de 1,7 %
en 2012 et de 2,2 % en 2013, la stagnation économique restreignant
relativement sa hausse.
·La politique monétaire américaine a été très
dynamique. Le taux directeur est près de 0 % depuis décembre 2008 et
il devrait demeurer très bas au cours de l’avenir prévisible.
·Les mises en chantier augmentent, et on s’attend
à un rétablissement très graduel de la situation du logement.
·Dans le secteur manufacturier, l’utilisation de
la capacité augmente depuis juin 2009. La production manufacturière
devrait s’accroître fermement.
·La confiance des consommateurs est fragile.
·Le taux d’épargne des particuliers a baissé.
·Depuis mars 2009, on dénote une
amélioration du marché boursier. L’amélioration demeure toutefois inférieure au
niveau précédent atteint.
·Les recettes fiscales des États ont augmenté, de
même que les recettes provenant de l’impôt sur le revenu.
·Les recettes des administrations locales ont
baissé. Le gouvernement fédéral fait l’objet de pressions.
COMMENT LES ENFANTS S’EN TIRENT-ILS DANS VOTRE ÉTAT?
Lisa Hamilton,
Annie E. Casey Foundation
·Un nouvel indice a été créé pour mesurer le
bien-être de l’enfant.
·L’ancien permettait d’évaluer les États en
fonction de 10 indicateurs de bien‑être dont les principaux
portaient sur la santé, alors qu’on accordait moins d’importance aux influences
de l’éducation, la famille et la collectivité.
·Le nouvel indice classe les États en fonction de
quatre catégories : bien-être économique, éducation, santé ainsi que
famille et collectivité. Il comporte également 16 indicateurs qui
permettent d’examiner d’une façon plus exhaustive et nuancée le bien-être de
l’enfant.
·Voici quels sont les principaux indicateurs du
bien-être économique :
Øles enfants vivant dans la pauvreté;
Øles enfants dont les parents n’ont pas un emploi
sûr;
Øles enfants vivant dans des ménages dont le coût
du logement constitue un lourd fardeau;
Øles adolescents ne fréquentant pas l’école et ne
travaillant pas.
·En 2012, les États ayant affiché les meilleurs
résultats en matière de bien‑être économique étaient le Dakota du Nord,
le Nebraska et l’Iowa. Le Nouveau-Mexique, le Nevada et le Mississippi venaient
aux derniers rangs.
·Sur le plan de l’éducation, les principaux
indicateurs étaient :
Øles enfants ne fréquentant pas la maternelle;
Øles étudiants de 4e année ne
sachant pas lire;
Øles étudiants de 8e année ne
sachant pas compter;
Øles étudiants qui n’obtiennent pas leur diplôme
d’études secondaires à temps.
·En 2012, les États ayant affiché les meilleurs
résultats à ce chapitre étaient le Massachusetts, le New Jersey et le
Vermont. Le Mississippi, le Nouveau‑Mexique et le Nevada venaient aux
derniers rangs.
·Dans le domaine de la santé, les principaux
indicateurs étaient :
Øles bébés ayant un poids insuffisant à la
naissance;
Øles enfants non couverts par un programme
d’assurance-santé;
Øle nombre de décès par 100 000, chez les enfants
et les adolescents;
Øles adolescents éprouvant des problèmes d’abus
d’alcool et de drogues.
·En 2012, les États ayant affiché les meilleurs
résultats à ce chapitre étaient le Vermont, le Massachusetts et le Maine. Le
Mississippi, le Nouveau-Mexique et le Montana venaient aux derniers rangs.
·En ce qui concerne la famille et la
collectivité, les principaux indicateurs étaient :
ØLe nombre d’enfants dont la famille est
monoparentale;
Øle nombre d’enfants dont le chef du ménage n’a
pas obtenu un diplôme d’études secondaires;
Øle nombre d’enfants vivant dans des secteurs
très pauvres;
Øle nombre de naissances chez les adolescentes
(sur 1 000).
·En 2012, les États ayant affiché les meilleurs
résultats à ce chapitre sont le New Hampshire, le Vermont et l’Utah. La Louisiane,
le Nouveau-Mexique et le Mississippi venaient aux derniers rangs.
·Dans l’ensemble du pays, la situation s’améliore
en matière d’éducation et de santé des enfants, tandis que leur bien-être
économique continue de diminuer. Les États du Nord-Est et du Haut-Midwest
continuent de bien s’en tirer, tandis que les États du Sud-Est et du Sud-Ouest
continuent d’éprouver des difficultés.
APPORTER DES AJUSTEMENTS À LA RÉGLEMENTATION POUR STIMULER LA
CROISSANCE DE L’EMPLOI
Katherine Schill, Minnesota State Legislature
·La réglementation :
Øvise à identifier ou limiter les droits dans le
but de définir les responsabilités.
Øvise à produire des résultats que l’on n’aurait
pu obtenir autrement ou éviter certains résultats.
Øest habituellement d’ordre administratif;
cependant, il peut s’agir de mesures législatives ou de lois découlant de la
jurisprudence.
Øse présente sous diverses formes, dont la
réglementation des prix et les seuils de pollution.
Øfait l'objet d'une surveillance par diverses
entités, dont les gouvernements et l'industrie.
·Parmi les avantages de la réglementation, il y a
notamment la protection contre :
Øles aspects dysfonctionnels du marché, tels que
la collusion et les effets externes.
Øles répercussions irréversibles, comme les
résultats qui ont une incidence sur les générations futures.
Øl'éthique professionnelle en deçà des normes.
Øle capitalisme de réseau.
·La réglementation entraîne notamment des coûts
suivants :
Ørépercussions économiques
Øincidence sur les échéanciers
Øconfusion d'ordre administratif chez ceux qui sont assujettis à la
réglementation, possiblement en raison du manque de clarté ou de transparence,
de la coordination limitée entre les organismes et des lacunes de la
coordination entre les divers ordres de gouvernement.
Le sénateur
Jim Hughes, Ohio General Assembly
·En 2008, l’Ohio comptait plus de
900 000 petites entreprises.
·Selon la National Federation of Independent
Business, les petits employeurs consacrent plus de temps (environ 45 %)
que les entreprises plus grandes à la conformité à la réglementation
gouvernementale.
·En Ohio le processus d'examen de la
réglementation sur les petites entreprises a permis la réforme de la
réglementation des entreprises; l'objectif était d'aider les employeurs à
comprendre la réglementation et de réduire les lourdeurs administratives.”
·Le Regulatory Reform Task Force (groupe de
travail sur la réforme de la réglementation) de l'Ohio a discuté des façons
d'améliorer l'efficacité du système de réglementation de l'État et d'identifier
les chevauchements ou la réglementation inutile.
·Le Common Sense Initiative Office de l’Ohio
(CSIO) a contribué à l'amélioration du processus, dans le but de s'assurer que
la réglementation est raisonnable, ce qui permet alors aux entreprises de s'y
conformer.
·Le CSIO a contribué à alléger le fardeau de la
réglementation inutile pour les petites entreprises, permettant aux entreprises
de se concentrer sur la création d'emplois, ce qui favorisera la prospérité de
l'économie de l'Ohio.
·Le CSIO exige que les organismes de réglementation
préparent un rapport d'analyse des répercussions sur les petites entreprises
pour les règlements qui pourraient avoir un effet négatif sur les petites
entreprises, ainsi qu'un rapport sur les répercussions de la flexibilité en
matière de réglementation.
·Un règlement peut être rejeté si l'agence de
l'État qui le propose ne parvient pas à démontrer que l'intervention
réglementaire du règlement justifie les effets négatifs qu’aurait le règlement
sur les entreprises de l'Ohio; un règlement doit satisfaire à des critères
précis permettant de démontrer qu'il n'aura pas une incidence négative sur les
entreprises.
Brent
Yonts, député, Kentucky General Assembly
·Les lois engendrent la réglementation.
·La modification de la réglementation peut être
utile pour attirer et retenir les entreprises.
·Le Kentucky met l'accent sur la création
d'emplois par l'intermédiaire de modifications législatives.
·Le Kentucky offre des prêts, des subventions,
des obligations, des crédits d'impôt et d'autres mesures incitatives destinées
aux entreprises.
LE
FÉDÉRALISME ET LES ÉTATS
Le sénateur
Joni Cutler, South Dakota State Legislature
·Le gouvernement fédéral devrait travailler avec
les États pour s'assurer de l'élaboration de mesures législatives et de
règlements que les États peuvent mettre en œuvre.
·Le Congrès des États-Unis semble ignorer le rôle
de laboratoire de politiques que jouent les États.
·Lorsque le gouvernement fédéral établit de
nouveaux mandats, il doit tenir compte du coût réel que cela représente pour
les gouvernements des États.
·La mise en œuvre des exigences fédérales
relatives au projet REAL ID a coûté des milliards de dollars aux États.
·Les États-Unis ont besoin d’un fédéralisme
coopératif et non coercitif; la coopération, les compromis et la civilité sont
nécessaires.
Alison
Lacroix, University of Chicago
·Le fédéralisme n'est pas seulement une doctrine
constitutionnelle; il s'agit plutôt d'une structure de gouvernement.
·Dans certains cas, le Congrès peut
court-circuiter la compétence des États.
·À l'avenir, les règles des dépenses assorties de
conditions seront moins susceptibles d’être contournées qu’auparavant.
·Aux États-Unis, le fédéralisme coopératif n'est
pas chose du passé.
LES TRAVAUX
PUBLICS : LES PROJETS D'INFRASTRUCTURE PERMETTENT-ILS DE CRÉER DES
EMPLOIS?
Andrew
Herrmann, American Society of Civil Engineers
·Selon le rapport de l'American Society of Civil
Engineers sur les infrastructures des États-Unis publié en 2009, on estime que
pour passer de la note « D » à « B », les investissements
nécessaires sur une période de cinq ans s'élèvent à 2,2 billions de
dollars. Étant donné qu’environ la moitié de ce montant sera tout de même
dépensée, le déficit réel est d'environ 1,1 billion de dollars.
·Le rapport de l'American Society of Civil
Engineers sur les infrastructures des États-Unis prend en compte l'état des
infrastructures, leur capacité, l'exploitation et l'entretien, le financement,
les besoins futurs, la sécurité publique et la résilience.
·À défaut d'agir, les répercussions économiques
liées aux tendances actuelles des investissements dans les infrastructures de
transport seraient les pertes d'emploi, une baisse de la qualité de vie des
familles causées par une baisse des revenus et une augmentation des dépenses et
un PIB inférieur à ce qu'il aurait été autrement; il faut investir
94 milliards de dollars.
·À défaut d'agir, les répercussions économiques
liées aux tendances actuelles des investissements dans les infrastructures de
traitement des eaux et des eaux usées seraient une augmentation des coûts pour
les entreprises et les ménages; il faut investir 84 milliards de dollars.
·À défaut d'agir, les répercussions économiques
liées aux tendances actuelles des investissements dans les infrastructures
d'électricité seraient des pannes d'électricité et des baisses de tension qui
aurait une incidence sur les emplois, les revenus, les exportations et le PIB;
il faut investir 11 milliards de dollars par année.
Le sénateur
John Cullerton, Illinois General Assembly
·Il peut être difficile d'augmenter les revenus
pour financer l’infrastructure.
·Il est possible de financer l'infrastructure par
l'augmentation des droits sur le transfert des titres fonciers,
l'enregistrement des véhicules, les permis de conduire et les boissons
alcoolisées.
·Lorsque les fonds pour l'infrastructure sont
recueillis, il faut prendre des décisions en ce qui a trait aux priorités des
dépenses en infrastructure.
Deb Miller,
Cambridge Systematics, Inc.
·Il existe des liens entre le transport et
l'emploi, entre le transport et l'économie.
·Les investissements stratégiques dans le secteur
des transports permettent la création d'emplois à long terme.
·Le leadership and bipartisan support are
helpful.
Geoffrey
Buswick, Standard & Poor’s
·La notation financière est :
Øun avis sur le risque relatif en matière de
crédit
Øun avis sur la capacité et la volonté d’un
émetteur de respecter ses obligations financières en totalité, à l'échéance
Øtournée vers l'avenir et en constante évolution
Øvise à permettre la comparaison entre les
secteurs et les régions
·La notation financière ne constitue pas :
Ødes conseils en matière d'investissement
Øun indice sur les liquidités ou les prix du
marché
Øune garantie du risque de crédit à l'avenir
Øune mesure absolue de la probabilité de
défaillance
Øune prévision des pertes ultimes en cas de
défaillance
·Échelle de notation
financière de Standard & Poor’s, de « première
qualité » à « qualité moyenne inférieure » :
Øpremière qualité : AAA
Øhaute qualité : AA+, AA, AA-
Øqualité moyenne supérieure : A+, A, A-
Øqualité moyenne inférieure : BBB+, BBB,
BBB-.
·Échelle de notation de Standard & Poor’s sur
la spéculation, de « spéculatif » à « en défaut » :
Øspéculatif : BB+, BB, BB-
Øtrès spéculatif : B+, B, B-
Øultra spéculatif : CCC, CC, C
Øen défaut : D.
·Sources d’incertitudes à Washington, D.C. et
dans l’économie :
Ørisques associés à la réautorisation
Øprolongement de la période de croissance
économique minimale ou faible
Øcoûts de carburant plus élevés
Øsécheresse dans une grande partie des États-Unis
Øsolutions en matière de séquestration et de
réduction du déficit
·Options courantes pour le financement du
transport :
Øobligations générales
Øobligations-recettes de la taxe de vente
Øobligations-recettes de la taxe sur l’essence
Øobligations-recettes des entreprises
Øobligations garanties par des subventions
fédérales
Øpartenariats public-privé.
CE QUE LES
AMÉRICAINS PENSENT DE LA FAIM
Tres
Bailey, Walmart
·La faim est un problème sérieux aux États‑Unis.
·Les détaillants de produits alimentaires peuvent
faire des dons de nourriture, mettre en commun des pratiques exemplaires en
matière de distribution et faire don de camions frigorifiques.
·Les gens ne devraient pas avoir à choisir entre
des aliments nutritifs et des aliments abordables.
·La nutrition devrait s’enseigner en bas âge.
Margie
Omero, Momentum Analysis
·La nourriture est fondamentale pour les femmes.
·Aux États‑Unis, la nourriture est
considérée comme étant malsaine, accablante et dangereuse, mais aussi abondante
et diversifiée; accablant et abondant sont « les deux côtés de la
médaille. »
·La première préoccupation de bon nombre
d’Américains, c’est d’avoir les moyens d’acheter de la nourriture.
·Certains Américains s’inquiètent de
l’utilisation abusive du programme supplémentaire d’aide à la nutrition.
·On peut s’inquiéter de ne pas avoir la capacité
de nourrir notre famille sans parler de faim.
·On s’inquiète des déserts alimentaires et de
l’accès aux aliments.
·Comme l’a fait la campagne visant à encourager
le port de la ceinture de sécurité, une campagne pour encourager les enfants à
adopter une alimentation saine aura un impact positif sur leurs parents.
L’alimentation saine, c’est une tradition qui se transmet entre générations, et
ce, dans les deux sens.
·Le coût et l’accessibilité des aliments ainsi
que la planification alimentaire vont de pair.
·Les problèmes en matière de nourriture :
ØLe coût, puisque les aliments sains sont
relativement plus dispendieux;
ØLe temps de préparation est plus long lorsqu’il
est question d’aliments sains;
ØLe goût;
ØL’accessibilité.
PROBLÈMES ALIMENTAIRES ET AGRICOLES
Jerry
Hagstrom, The Hagstrom Report et le National Journal
·Ils sont nombreux à Washington, D.C., à croire
que les lobbyistes du secteur agricole sont meilleurs que les autres.
·Habituellement, le Congrès propose un projet de
loi agricole tous les cinq ans; le dernier prendra fin le
30 septembre 2012.
·Au cours des dernières années, le prix des
aliments a été relativement élevé, ce qui explique pourquoi on exerce des
pressions afin que soit réduite l’aide consentie aux agriculteurs.
·Au Congrès, les districts et États représentés
aux comités jouent un rôle important dans le choix des secteurs qui bénéficient
de l’aide gouvernementale.
·Quelques républicains se montrent sceptiques sur
certains aspects du programme américain de timbres primes.
·La sécheresse qui sévit aux États‑Unis a
modifié la perspective à l’égard du Farm Bill; de façon générale, on convient
qu’une aide est nécessaire, mais on ne s’entend pas sur la forme de celle-ci.
·Les lois agricoles demandent une
« coalition du milieu. »
S’EMPLOYER À CRÉER DES EMPLOIS
John Engler, Table ronde sur les affaires
·Le principal problème auquel les États‑Unis
sont confrontés, c’est la création d’emplois. On estime que 92 % des
Américains considèrent la création de bons emplois comme étant la tâche la plus
importante qui attend le président.
·Les États sont en concurrence l’un contre
l’autre pour attirer de nouvelles entreprises et ainsi créer des emplois. Ils
doivent aussi concurrencer d’autres pays à ce chapitre.
Doug Oberhelman, Caterpillar Inc.
·La recherche et le développement sont essentiels
au secteur manufacturier et favorisent l’innovation.
·Ce dont il faut tenir compte, entre autres,
avant de choisir un endroit où investir :
ØLes besoins et les désirs des consommateurs;
ØL’accès à des infrastructures;
ØLa disponibilité d’une main-d'œuvre qualifiée et
d’établissements d’enseignement;
ØLa présence d’une base d’approvisionnement ou la
possibilité de créer une telle base;
ØUn climat favorable aux affaires, y compris la
stabilité financière de l’État et la maîtrise des coûts permanents.
·Environ 5 % de la population mondiale vit
aux États‑Unis. Le pays doit devenir le fournisseur de l’autre 95 %.
·Les États‑Unis ont besoin d’une économie
qui croît. La croissance économique guérit bien des maux.
·Les Américains sont moins éduqués et plus
endettés que les Asiatiques.
·Aux États‑Unis, les revenus doivent
augmenter, et les dépenses doivent baisser.
·Les États‑Unis devraient offrir un
environnement favorable aux entreprises, notamment avec des taux d’imposition
et des coûts permanents faibles. La plupart des États offrent des incitatifs
relativement similaires, mais de façon générale, les entreprises aux États‑Unis
sont assujetties au plus haut taux d’imposition.
·Les normes établies par le conseil sur les
normes comptables gouvernementales ne sont pas suffisamment rigoureuses.
·De nombreuses compétences mécaniques ont été
perdues lorsque la civilisation agraire que nous étions est passée à une
civilisation urbaine.
·Les États‑Unis ont été bâtis grâce aux
entrepreneurs et aux sociétés. Pourtant, ces deux groupes sont tombés en
défaveur auprès du public.
·Les entreprises sont tenues d’agir correctement
et de manière éthique.
Ed Rust, Jr., State Farm
Mutual
·La faible croissance aux États‑Unis
s’explique en grande partie par le fait que les diplômés ne possèdent pas les
compétences que recherchent les employeurs, y compris la communication orale et
écrite, l’initiative et la créativité.
·Les sociétés peuvent jouer un rôle important dans
la création d’un environnement favorable à la création d’emplois et à la
réussite à long terme.
·Il est impossible de se remettre « du jour
au lendemain » d’une récession.
·La garantie de transparence, c’est plus facile à
dire qu’à faire.
·L’éducation est essentielle. Il est important
notamment de s’assurer que les enfants disposent d’un milieu d’apprentissage
adéquat, de la maternelle à la sixième année.
·Il est très utile d’avoir des normes éducatives
de base communes.
·L’orthopédagogie est une méthode pédagogique que
les États‑Unis ne peuvent pas se permettre financièrement.
·En raison des changements démographiques, tous
les travailleurs doivent être performants. Cela signifie qu’ils doivent
posséder les compétences nécessaires pour s’acquitter de différentes tâches.
·Il faut absolument être compétitif au sein d’une
économie mondiale.
·Les législateurs et les entreprises doivent
travailler de concert et faire part de leurs points de vue.
TEDDY ROOSEVELT : LEÇONS DE LEADERSHIP POUR LE MONDE
D’AUJOURD’HUI
Doris Kearns Goodwin, auteure
·Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln
partageaient de nombreux attributs.
·Le début du 20e siècle, comme
aujourd’hui, était une période d’agitation.
·En raison de la dysfonction qui règne à
Washington, il revient aux États individuels de faire preuve de créativité afin
de satisfaire aux besoins des citoyens.
·Theodore Roosevelt avait la capacité de faire
face à l’adversité et de faire preuve de résilience. Il faisait des crises
d’asthme sévères et potentiellement mortelles qui l’affaiblissaient
physiquement, mais qui l’obligeaient à se concentrer davantage. Il s’efforçait
de faire des choses difficiles et dangereuses, ce qui lui a permis de devenir
plus courageux. Sa conjointe et sa mère sont décédées le même jour alors qu’il
avait 22 ans.
·Theodore Roosevelt savait reconnaître les
problèmes et les possibilités. Il a appris de ses erreurs et a transformé des
qualités ordinaires en qualités extraordinaires. Il a développé une éthique
professionnelle solide et une grande force émotive. Il possédait une capacité
de concentration légendaire.
·Theodore Roosevelt était un maître de la
communication. Il pouvait résumer un projet en une seule phrase, comme
« juste part », et on lui doit les expressions « lieu
d’intimidation », « intérêts spéciaux » et « parler
doucement et tenir un gros bâton ».
·Theodore Roosevelt travaillait fort pour régler
des différends, mais était toujours prêt à quitter la table de négociation; il
tenait un gros bâton. Il préconisait la méthode suivante : « Ne
frappez pas avant d’y être obligé, mais si vous devez frapper, frappez
fort. »
·Theodore Roosevelt n’avait pas peur de rire de
lui-même et acceptait la critique gracieusement.
·Theodore Roosevelt savait comment se détendre et
refaire le plein d’énergie. La lecture était essentielle pour lui et il s’y
livrait habituellement en fin d’après‑midi.
LES ÉTATS ET LA RÉDUCTION DU DÉFICIT : SURVIVRE AUX
COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES
Marcia Howard, Renseignements à l’intention des États sur les
fonds fédéraux
·La « liste des choses à faire »
postélectorale comprend les activités suivantes :
ØTerminer l’affectation des crédits budgétaires
pour l’exercice 2013;
ØS’attaquer aux saisies prévues dans le Budget
Control Act of 2011 qui, en l’absence d’une loi, entreront en vigueur en
janvier 2013;
ØSe pencher sur les dispositions fiscales qui
prendront fin, y compris celles promulguées par le président Georges W. Bush,
soit celles concernant l’impôt minimum de remplacement, l’impôt sur les
salaires et le crédit d’impôt pour enfants;
ØAnalyser les autres lois et autorisations sur le
point de prendre fin, y compris le Farm Bill de 2008, le programme d’aide
temporaire aux familles démunies et la Safe, Accountable, Flexible, Efficient
Transportation Equity Act : A Legacy for Users (SAFETEU-LU);
ØRassurer les marchés et les consommateurs américains, y compris en
fixant la limite de dette.
Michael
Bird, Conférence nationale des assemblées législatives des États
·Le projet Medicaid est réalisable et les
économies prévues au budget doivent être réalisées.
·Il y aura éventuellement une réforme fiscale
fédérale.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Janis
G. Johnson, sénateur
vice-présidente
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis
Gord Brown,
député
vice-président
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis