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Annexe A

NOTES D’ALLOCUTION DE GORD BROWN, DÉPUTÉ ET COPRÉSIDENT, GROUPE INTERPARLEMENTAIRE CANADA-ÉTATS-UNIS

CONFÉRENCE D’AUTOMNE DE L’ALLIANCE COMMERCIALE DE LA FRONTIÈRE CANADO-AMÉRICAINE

WASHINGTON (D.C.)

INTRODUCTION

Merci beaucoup, Jim, de votre aimable présentation. Je tiens également à vous remercier de votre travail soutenu à d’importants dossiers et de votre invitation à venir transmettre, à vous tous, les informations les plus récentes sur les activités d’été de la section canadienne du Groupe interparlementaire Canada‑États-Unis, ou GIP, et sur ce que nous espérons accomplir au cours des prochains mois. Comme toujours, je suis heureux d’être ici parmi vous.

Je tiens à vous exprimer les regrets de la sénatrice Johnson, coprésidente, qui ne pouvait être avec vous aujourd’hui, et ceux du sénateur Michael MacDonald, un des vice-présidents du GIP, qui devait remplacer la sénatrice Johnson, mais qui ne pouvait lui non plus être présent. Je sais que la sénatrice Johnson espère pouvoir s’adresser à vous lors de la conférence du printemps de la BTA à Ottawa.

ACTIVITÉS D’ÉTÉ

Permettez-moi de vous exposer les activités du Groupe depuis la dernière fois que je me suis adressé à vous en mai à Ottawa.

Tout juste après la conférence de la BTA, des sénateurs canadiens et moi-même sommes allés à Washington pour rencontrer des sénateurs américains. Cette réunion était présidée par la principale sénatrice du Minnesota et coprésidente, Amy Klobuchar; le principal sénateur de l’Idaho, Mike Crapo, ancien coprésident du Groupe interparlementaire, l’assistait. C’était la première fois que tous les sujets étaient présentés différemment; tous les sujets ont été abordés au cours d’une séance plénière plutôt qu’au cours de séances simultanées axées sur des sujets particuliers; les participants étaient exclusivement des sénateurs, sauf moi-même, et la réunion avait lieu dans une capitale nationale, ce qui ne s’était pas produit depuis des décennies. La réunion a été productive et nous étions heureux qu’un grand nombre de sénateurs américains viennent faire un tour pendant cette réunion d’une journée. Je crois que tous étaient d’accord pour que nous essayions de rétablir au moins une partie de l’ancienne approche : tenir une ou des rencontres de membres du Sénat et de la Chambre de nos deux pays pour discuter des questions d’importance commune. C’est certainement l’objectif que la sénatrice Johnson, notre coprésidente, cherchera probablement à atteindre avec l’aide de la sénatrice Klobuchar prochainement.

Peu après la réunion de Washington, un des vice-présidents de la section canadienne, Rick Dykstra, a assisté à la conférence annuelle de l’Alliance des États du Sud-Est des États-Unis et des provinces canadiennes. Lors de la conférence de cette année, les activités étaient présidées par un ami de longue date du Canada, l’ancien ambassadeur des États-Unis David Wilkins. Un autre ami hautement respecté du Canada, Jim Phillips de la BTA, a animé la séance de travail sur les efforts pour assurer l’efficacité du commerce bilatéral dans le contexte de la sécurité renforcée. Je crois que la présence à ces réunions de gouverneurs américains et de premiers ministres de provinces canadiennes témoigne de la crédibilité de ce groupe et de sa capacité, selon les perceptions, à proposer des solutions pratiques pour faire face aux défis des États membres et des provinces, qui cherchent à commercer les uns avec les autres. Selon Rick, les réunions qui portent sur le commerce inter-entreprises sont particulièrement utiles pour améliorer les possibilités d’affaires, les synergies, les gains d’efficience et la prospérité. Je sais qu’un grand nombre de personnes se préparent à assister à la conférence de l’an prochain à Halifax (en Nouvelle‑Écosse).

Peu après la conférence de l’Alliance des États du Sud-Est des États-Unis et des provinces canadiennes, des membres de la section canadienne ont assisté à la réunion annuelle de la Western Governors Association, toujours une excellente occasion d’entendre parler de questions importantes pour la partie ouest de l’Amérique du Nord. Cette année, cette conférence était présidée par la gouverneure Christine Gregoire, une amie de longue date du Canada qui s’est engagée à collaborer avec la première-ministre de la Colombie-Britannique pour résoudre les problèmes. Bon nombre d’entre vous n’ignorent pas qu’elle a notamment contribué à régler, avec le Canada, la question du permis de conduire amélioré et une série de questions relatives aux Olympiques d’hiver.

En juillet, des représentants du Groupe ont assisté à la réunion de la Pacific NorthWest Economic Region, ou PNWER, à Saskatoon (Saskatchewan), à la réunion d’été de la National Governors Association à Williamsburg (Virginie) et aux quatre réunions régionales du Council of State Governments; également, à la réunion de la CSG-WEST à Edmonton (Alberta), tenue pour la première fois à l’extérieur des États-Unis, à la Midwestern Legislative Conference à Cleveland (Ohio), à la Eastern Regional Conference à Atlantic City (New Jersey) et à la réunion de la Southern Legislative Conference à Charleston (Virginie‑Occidentale).

Plusieurs de ces réunions ont fourni à la section canadienne de remarquables occasions d’atteindre ses objectifs et de travailler avec des législateurs américains, des groupes de gens d’affaires de nos deux pays et d’autres personnes pour augmenter la prospérité des résidents et des entreprises en Amérique du Nord. Par exemple, lors de la réunion de la PNWER, une représentante du GIP, la sénatrice Raynell Andreychuk, présidente du Comité sénatorial canadien des affaires étrangères et du commerce international, a présidé, sur invitation seulement, une séance de travail sur le Trans-Pacific Partnership, ou TPP. Le Canada se joindra officiellement aux négociations en octobre et sera présent à la table en décembre pour le 15e cycle des négociations. À la réunion de la CSG-WEST, Rick Dykstra a représenté le GIP en tant que participant au Sommet nord-américain, au cours duquel il a soumis des observations sur le contexte du Sommet et animé une séance de travail sur la coopération des trois pays membres de l’ALENA au sujet des questions commerciales.

Au sujet de la CSG-WEST, j’ai des informations de dernière minute à vous communiquer; elles sont très intéressantes pour la Colombie-Britannique, l’Alberta et le GIP. À la fin de la semaine dernière, la sénatrice Johnson et moi‑même avons reçu une lettre de la représentante du Wyoming Rosie Berger, qui préside actuellement la CSG-WEST, dans laquelle elle nous apprenait que la création du Comité canadien de la CSG-WEST a été approuvée. Selon elle, le but de la création du Comité canadien est de renforcer les liens et la coopération entre les législateurs des 13 États de l’Ouest des États-Unis et les provinces canadiennes de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, membres associés de la CSG-WEST. Elle nous indiquait aussi que le Comité canadien fournira une orientation distincte et une tribune pour l’échange d’information sur nos questions d’intérêt commun, comme l’eau, l’énergie, l’environnement et les postes frontaliers, question que je connais moi-même très bien, car j’habite à la frontière avec l’État de New York.

Dans sa lettre, la représentante Berger estimait que le Comité canadien servira d’outil de collaboration stratégique avec les principaux intervenants fédéraux de nos deux pays pour promouvoir les intérêts de notre région frontalière commune; il servira aussi  de point de contact avec les législateurs de la Border Legislative Conference, qui comprend des membres américains et mexicains. J’espère que vous partagez mon enthousiasme à cet égard. Je crois vraiment que le Comité canadien fournira d’excellentes occasions aux législateurs américains, canadiens et mexicains de faire avancer nos dossiers communs, comme le bon fonctionnement de nos postes frontaliers, et de résoudre nos différends éventuels.

Dans le cadre du Comité canadien de la CSG-WEST, on m’a rappelé le rôle joué par le Midwest-Canada Relations Committee de la Midwestern Legislative Conference au cours des discussions sur des questions bilatérales. Cette année, ce comité s’est concentré sur les questions importantes comme le soutien aux initiatives bilatérales dans le contexte du Plan d’action Par-delà la frontière, le nouveau pont entre Détroit (Michigan) et Windsor (Ontario), les occasions et les défis présentés par une intégration nord-américaine plus poussée. Ce comité a aussi tenu une réunion conjointe avec le Comité de l’énergie au sujet de projets transfrontaliers. Toutes ces questions sont certes d’un intérêt crucial pour nos deux pays, car nous recherchons constamment la croissance et la prospérité, et l’attention particulière accordée aux questions bilatérales par le Midwest-Canada Relations Committee est bien vue au Canada.

Naturellement, les priorités canadiennes étaient évidentes lors de la réunion de l’Eastern Regional Conference, à laquelle le GIP a assisté. Le Comité des relations canado-américaines a entendu des exposés notamment sur le dédouanement préalable, l’initiative Par-delà la frontière et celle du Conseil de coopération en matière de réglementation; d’autres comités ont discuté de questions bilatérales comme le service ferroviaire interurbain de passagers entre les États-Unis et le Canada et l’application du Plan d’action Par-delà la frontière.

Le mois d’août a été actif pour la section canadienne; des membres du GIP ont assisté aux réunions annuelles des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des gouverneurs des États du Sud des États-Unis et au Sommet législatif annuel de la National Conference of State Legislatures, ou NCSL. Lors du Sommet de la NCSL, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec des législateurs, car Wayne Easter, l’un de nos vice-présidents, s’est adressé aux participants comme membre d’un groupe d’experts sur les moyens de favoriser le commerce international dans l’économie mondiale actuelle. Manifestement, le commerce international est un élément clé de la prospérité du Canada, car le Canada est un pays commerçant dont l’économie est petite et ouverte, et nous avons apprécié de pouvoir parler de cette question importante, spécialement lors du Sommet de la NCSL auquel ont assisté des milliers de personnes, dont des représentants de douzaines de pays étrangers.

Les deux activités les plus récentes de la section canadienne ont été les conventions républicaine et démocratique à Tampa et à Charlotte respectivement. J’ai pu assister à ces deux conventions que nous considérons comme des occasions importantes de rencontrer des législateurs et de connaître les opinions des candidats à la présidence sur le Canada, lorsqu’il est mentionné, et sur des questions directement pertinentes au Canada, comme les plans pour renforcer l’économie américaine. Nous apprécions certainement de pouvoir assister à ces conventions qui ont lieu, comme vous le savez, tous les quatre ans.

FUTURES ACTIVITÉS

La section canadienne reconnaît qu’il est difficile de prévoir l’avenir, que nous ne pouvons donc prévoir actuellement nos réunions et nos autres tâches et qu’il est probable que de nombreuses activités seront des priorités pour nous.

Par exemple à la fin de novembre, des membres du GIP assisteront probablement à la conférence nationale du Council of State Governments. Nous ne connaissons pas encore le programme détaillé, mais j’espère que nous aurons l’occasion de nous entretenir avec des représentants de la CSG-WEST au sujet des moyens de collaborer avec eux pour organiser les activités du nouveau comité canadien.

Comme ils le font habituellement en février, des membres de la section canadienne assisteront probablement à Washington à la réunion d’hiver de la National Governors Association, après laquelle nous profiterons probablement de notre présence dans la capitale nationale pour rencontrer des membres du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis. Nous chercherons en priorité à parler du Groupe interparlementaire à leurs nouveaux membres pour les inciter à participer activement à nos activités, par exemple lors de la réunion annuelle du Groupe au printemps. Le Canada accueillera cette réunion. Nous parlerons également aux membres nouvellement élus du Congrès et aux membres déjà en place de nos questions d’intérêt commun, comme l’application des deux plans d’action annoncés en décembre de l’an dernier : le Plan d’action Par-delà la frontière, qui aidera à améliorer l’efficacité de notre frontière commune, et le Plan d’action du Conseil de coopération en matière de réglementation, qui aidera par exemple à réduire les coûts des entreprises et à augmenter la prospérité, ce qui permettra de créer un plus grand nombre d’emplois. Habituellement, lors de nos réunions avec nos homologues, nous discutons également de questions comme la sécurité énergétique nord-américaine, les chaînes d’approvisionnement intégrées en Amérique du Nord et partout dans le monde et les « pommes de discorde », comme les dispositions sur la politique d’achat aux États-Unis dans les lois américaines et les droits perçus lorsque des personnes ou des biens traversent la frontière. Dans cette perspective, ces questions seront peut-être un centre d’intérêt pendant nos visites au Congrès.

Au cours des prochains mois, nous chercherons en priorité à inciter les membres de la Chambre des représentants à s’intéresser davantage au GIP et à en devenir membres. Malheureusement, deux membres clés et de longue date de la section américaine du Groupe (le représentant de l’Illinois Don Manzullo, qui sera notre prochain coprésident jusqu’à la fin du présent Congrès, et le représentant de la Floride Cliff Stearns) n’ont pas été choisis lors des élections primaires. Nous tenons donc beaucoup à trouver de nouvelles personnes capables de « reprendre le flambeau des relations canado-américaines » à la Chambre des représentants des États-Unis. Je crois que certains d’entre vous connaissent l’existence du Caucus des amis du Canada à la Chambre des représentants des États-Unis, coprésidé par quatre représentants. J’espère pouvoir rencontrer deux d’entre eux dès que possible : ce sont les représentants Bill Huizenga et Michael Michaud. Ils deviendront peut-être nos points de contact pendant la préparation de notre réunion annuelle du printemps.

CONCLUSION

Vous savez maintenant ce que nous avons accompli depuis le début de mai et ce que nous nous proposons de faire au cours des prochains mois. Nous continuons en priorité à chercher les points de convergence dans nos politiques nationales respectives, à établir le dialogue sur les points de divergence, principalement avec nos homologues fédéraux, mais également avec les gouverneurs et les législateurs des États américains, en incitant les législateurs et les représentants du secteur privé à transmettre des informations et en favorisant une meilleure compréhension des législateurs à l’égard de nos questions d’intérêt commun.

Comme toujours, je vous remercie de l’intérêt que vous manifestez pour ces questions, je suis disposé à communiquer avec vous au sujet de nos activités passées ou futures et je suis à votre disposition si vous avez des questions. Je vous remercie encore une fois.

 

Respectueusement soumis,

 

 

 

L’hon. Janis G. Johnson, sénatrice, coprésidente
Groupe interparlementaire Canada‑États-Unis

Gord Brown, député,

coprésident
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

 

 

 

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