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Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

Rapport

MEMBRES ET PERSONNEL DE LA DÉLÉGATION

Du 13 au 15 juillet 2017, la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada‑États-Unis (GIP) était présente à la réunion estivale annuelle de la National Governors Association (NGA). Les sénateurs Art Eggleton et Bob Runciman, l’honorable Mike Lake, C.P., député, Mme Salma Zahid, députée, et Mme Brenda Shanahan, députée, la représentaient. La réunion a eu lieu à Providence, au Rhode Island. La délégation était accompagnée de Mmes Miriam Burke et June Dewetering, respectivement secrétaire générale et conseillère principale de la Section canadienne.

LA RÉUNION

Fondée il y a plus d’un siècle, lorsque le président Theodore Roosevelt a réuni les gouverneurs des États pour discuter des ressources du pays, la NGA représente les 50 États, trois territoires et deux pays du Commonwealth. Elle agit aussi à titre d’organisme de politique publique et représente les gouverneurs au Capitole et auprès de l’Administration américaine relativement aux questions fédérales qui les concernent. Aussi, elle élabore et applique des solutions à certaines questions de politique publique.

La NGA, qui se réunit chaque année à l’hiver et à l’été, a un président, un vice‑président et un comité de direction. Des gouverneurs prennent part aux travaux des cinq comités permanents, qui portent sur les dossiers suivants : développement économique et commerce, éducation et main-d’œuvre, santé et services sociaux, sécurité intérieure et protection publique, et ressources naturelles.

Les activités de la NGA, y compris les réunions hivernale et estivale, se sont déroulées en 2017 autour du thème du danger des cyberattaques qui menace les États. Le gouverneur de la Virginie et président de la NGA, Terry McAuliffe, a choisi ce thème.

Le gouverneur du Nevada Brian Sandoval assurera la présidence de la NGA en 2018. Il a choisi le thème de l’innovation technologique – les nouveaux produits et processus qui améliorent notre qualité de vie ou apportent une valeur ajoutée – pour les activités de la NGA en 2018. Dans ce contexte, en prenant les secteurs de l’énergie et du transport comme principaux domaines d’innovation, les discussions tourneront autour de six actions : appuyer la transformation de la technologie, moderniser les processus relatifs aux politiques et règlements, préparer et former la main-d’œuvre, mettre à jour les systèmes de communication et de données, protéger les systèmes contre les cybermenaces et informer les citoyens des avantages et des risques.

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉUNION

Les membres de la Section canadienne du GIP participent aux réunions hivernales et estivales de la NGA depuis plusieurs années. Durant la présente réunion, les délégués se sont entretenus avec plusieurs gouverneurs, dont Matt Bevin (Kentucky), Steve Bullock (Montana), Doug Burgum (Dakota du Nord), Dennis Daugaard (Dakota du Sud), Doug Ducey (Arizona), John Bel Edwards (Louisiane), Mary Fallin (Oklahoma), Eric Greitens (Missouri), Gary Herbert (Utah), John Hickenlooper (Colorado), Larry Hogan (Maryland), Asa Hutchison (Arkansas), Dannel Malloy (Connecticut), Terry McAuliffe (Virginie), Gina Raimondo (Rhode Island), Kim Reynolds (Iowa), Brian Sandoval (Nevada) et Bill Walker (Alaska). Les délégués se sont entretenus avec ces gouverneurs de sujets comme la nature et la valeur de la relation commerciale entre le Canada et leurs États. Des rencontres privées informelles ont également eu lieu avec les gouverneurs Bevin et Greitens, et avec le gouverneur du Delaware, John Carney.

Les discussions avec les gouverneurs et les autres participants aident les membres canadiens du GIP à trouver des points de convergence dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les divergences entre celles-ci, à favoriser les échanges d’information et à mieux comprendre les préoccupations communes. Ces réunions constituent aussi pour la Section canadienne une occasion de s’informer et de se prononcer sur des dossiers qui intéressent les États et touchent le Canada.

ACTIVITÉS AU COURS DE LA RÉUNION

En plus du pavillon qui était ouvert tout le long de la réunion estivale de l’innovation, où on a pu voir une variété de présentations, ainsi qu’une démonstration de filles qui font du codage informatique, les séances suivantes étaient offertes :

  • Une conversation sur les investissements internationaux entre les gouverneurs et la China Investment Corporation
  • Le rôle des États dans un environnement commercial en évolution
  • Une discussion avec les gouverneurs en première ligne des efforts visant à maîtriser la crise des opioïdes
  • Les États : l’intersection de la collaboration et de l’innovation
  • Le danger des cyberattaques qui menace les États (séance plénière d’ouverture)
  • L’initiative du président sur les efforts des États pour contrer les cybermenaces : une conversation au coin du feu
  • Collaborer pour créer l’économie mondiale de demain (séance spéciale)
  • La main-d’œuvre de demain : les idées des États et d’autres pays pour la formation d’apprenti et l’apprentissage en milieu de travail
  • Le codage informatique : guide à l’intention des gouverneurs pour l’innovation en salle de classe
  • Se préparer aux situations extrêmes : bâtir des collectivités solides en misant sur la résilience et la prévention des inondations
  • Discussion éclair sur les politiques : éducation civique et comprendre le gouvernement en étudiant les chiffres
  • Entrevue informelle avec Steve Ballmer
  • Une longueur d’avance : l’initiative du président de la NGA pour 2018 (séance plénière de clôture)

Le présent rapport contient les principaux points soulevés lors de certaines séances.

UNE CONVERSATION SUR LES INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX ENTRE LES GOUVERNEURS ET LA CHINA INVESTMENT CORPORATION

Xu Chen, Chambre générale de commerce de Chine et Banque de Chine (États‑Unis)

  • Les entreprises chinoises contribuent à la création d’emplois, et donc aux collectivités, partout aux États-Unis.
  • L’innovation est essentielle pour étendre les activités des entreprises chinoises aux États-Unis. Ces entreprises investissent dans la recherche et le développement dans le pays.
  • La Chine concentre son attention sur les droits en matière de propriété intellectuelle.
  • Les investissements chinois aux États-Unis continueront de croître.

Le gouverneur Larry Hogan, État du Maryland

  • Les missions commerciales et les visites d’État permettent de cibler les possibilités d’investissement.
  • Le Maryland a une excellente relation avec la Chine, comme le démontrent les 27 entreprises chinoises qui ont leur siège dans cet État.
  • On trouve au Maryland la main-d’œuvre la plus instruite aux États-Unis, de même que des universités et des collèges de calibre mondial. Le Maryland a aussi une économie novatrice, et il jouit d’une proximité inégalée des principales entités fédérales.

Cui Tiankai, ambassadeur de la Chine aux États-Unis

  • Malgré « ses hauts et ses bas », la relation de la Chine avec les États-Unis a continué de progresser au cours des 40 dernières années. Les intérêts communs « grandissants » détermineront l’orientation future de la relation. Les deux pays doivent « avancer d’un pas constant dans la bonne direction ».
  • Quand « le gâteau est plus grand », tout le monde peut avoir « une part plus grande ». Une économie en croissance profite à tout le monde.
  • Le climat d’investissement est concurrentiel aux États-Unis.
  • Tous les États américains, est presque tous les districts congressionnels, profitent des investissements de la Chine, principalement dans le secteur manufacturier.
  • Il est clair que nous devons nous assurer que les outils en matière de politiques fédérales facilitent les investissements et ne les entravent pas.
  • Quand deux pays ont des relations commerciales, les conflits sont inévitables.
  • « La politique est une affaire locale. » Cet énoncé est peut-être plus vrai pour les États-Unis que pour tout autre pays du monde.

Qi Bin, China Investment Corporation

  • La Chine est parvenue avec succès à ouvrir et à développer son économie.
  • Il y a beaucoup de possibilités de collaboration entre la Chine et les États-Unis.
  • Il faut réduire les obstacles au commerce et accroître l’engagement économique.

Le gouverneur Matt Bevin, État du Kentucky

  • Des liens économiques plus solides entre les nations favorisent la prospérité.
  • Les États américains accueillent les investissements chinois.
  • Les États-Unis et la Chine sont des superpuissances, et ils sont capables de travailler ensemble.

UNE DISCUSSION AVEC LES GOUVERNEURS EN PREMIÈRE LIGNE DES EFFORTS VISANT À MAÎTRISER LA CRISE DES OPIOÏDES

Les gouverneurs Charlie Baker, Roy Cooper, Larry Hogan, Terry McAuliffe, Gina Raimondo et Bill Walker ont discuté de la crise des opioïdes dans leurs États. William Bell, de Casey Family Programs, a aussi fait une présentation.

Le gouverneur Roy Cooper, État de la Caroline du Nord

  • De nombreux employés des États-Unis ne pourraient pas passer un test de dépistage de drogues au travail.
  • Chaque jour, 91 personnes meurent aux États-Unis en raison de la crise des opioïdes. Il faut mettre en œuvre un programme global axé sur les données pour gérer cette crise.
  • Il faut déployer des efforts pour réduire la prescription excessive des opioïdes. On ne peut pas se sortir de la crise uniquement « avec des arrestations ».
  • Les interventions d’urgence, comme l’administration de naloxone, sont nécessaires en cas de surdose.
  • Puisque chaque personne est unique, les traitements avec assistance médicale pour la dépendance aux opioïdes doivent être adaptés à la personne.
  • L’héroïne « contient » parfois des substances synthétiques, comme le fentanyl.

Le gouverneur Charlie Baker, État du Massachusetts

  • Les médecins praticiens prescrivent des quantités excessives d’opioïdes.
  • Les États-Unis comptent 5 % de la population mondiale, et les Américains consomment 80 % des opioïdes dans le monde.
  • Environ 80 % des personnes qui développent une dépendance à l’héroïne ont commencé par prendre des médicaments pour la douleur.
  • Il faut recueillir des données sur ce qui fonctionne pour traiter la dépendance aux opioïdes et les raisons pour lesquelles ces solutions fonctionnent. Il faut aussi établir des pratiques exemplaires et faire part de ces pratiques.

La gouverneure Gina Raimondo, État du Rhode Island

  • Bien que la dépendance aux opioïdes soit un problème généralisé aux États‑Unis, les gens en général ne comprennent pas bien ce problème.
  • Une collaboration sans précédent sera nécessaire pour résoudre la crise des opioïdes aux États-Unis.
  • Pour résoudre la crise des opioïdes aux États-Unis, nous devrons nous engager à en faire plus et à travailler à régler cette question à long terme.
  • Il faut penser à établir des centres d’excellence sur les opioïdes.
  • La dépendance aux opioïdes est une maladie chronique qui exige un traitement à vie. Les États-Unis ne pourront pas régler ce problème « avec des lois et des arrestations ».

Le gouverneur Terry McAuliffe, État de la Virginie

  • Le problème de la dépendance aux opioïdes n’a pas de frontières.
  • Il faudrait surveiller la prescription des opioïdes.

Le gouverneur Larry Hogan, État du Maryland

  • La crise des opioïdes aux États-Unis est en constante évolution, et elle « déchire » des familles et des collectivités.
  • Des stratégies variées devront être mises en œuvre pour résoudre la crise, notamment en termes d’éducation, de prévention, de traitement et d’intervention. Il faut « s’attaquer » à la crise des opioïdes sur tous les fronts, avec « tous les moyens dont nous disposons ».

Le gouverneur Bill Walker, État de l’Alaska

  • La crise des opioïdes aux États-Unis fait autant de dégâts que les incendies, les inondations, etc. Nous devons nous attaquer « de plein fouet » à ce problème.
  • La crise des opioïdes aux États-Unis est une catastrophe, et elle devrait être traitée comme tel.

William Bell, de Casey Family Programs

  • Les États-Unis ne résoudront pas la crise des opioïdes avec des « sanctions ».
  • La dépendance aux opioïdes est une maladie. Il est possible de se rétablir de cette maladie, et des traitements doivent être offerts.
  • Toute personne pouvant contribuer aux efforts pour régler la crise des opioïdes aux États-Unis doit aider à trouver des solutions. Parmi les groupes qui peuvent contribuer, notons les professionnels de la santé, les responsables de l’application de loi, les familles, les collectivités, le secteur philanthropique et les gouvernements à tous les niveaux.
  • Aux États-Unis, un bébé atteint du syndrome de sevrage aux opiacés naît toutes les 25 minutes.
  • Ces dernières années, le tiers de tous les placements en foyer d’accueil était lié aux problèmes de toxicomanie des parents.

LE DANGER DES CYBERATTAQUES QUI MENACE LES ÉTATS

Matt Spence, Andreessen Horowitz

  • La question « cybernétique » occupe une place importante dans la salle de gestion de crise de la Maison-Blanche et au sein des conseils d’administration d’entreprise.
  • Les conversations dans ce domaine sont plus ou moins les mêmes depuis cinq ans.
  • La réponse aux préoccupations est plus une question de changement des comportements humains que de technologie.
  • L’« Internet des objets », l’intelligence artificielle et les véhicules autonomes créent des vulnérabilités, mais leurs technologies sont importantes pour la croissance économique. La technologie et l’innovation amènent des menaces, mais elles favorisent la croissance économique.

Wes Kremer, Raytheon

  • Toutes les entreprises qui s’appuient sur la technologie est une cyberentreprise. La question cybernétique est « là pour rester ».
  • Le domaine cybernétique est dynamique. Par conséquent, les menaces changent et se développent constamment.
  • Les États-nations et le piratage informatique poursuivent leur évolution, et les cybermenaces sont de plus en plus sophistiquées.
  • La cybersécurité a changé radicalement en moins de 10 ans. Tout ce qui est connecté est vulnérable.
  • Nous devons concentrer nos efforts à nous assurer que les infrastructures essentielles, comme les hôpitaux, continueront de fonctionner en cas de cyberattaque.

Chris Bream, Tanium

  • Les comportements humains sont importants dans le contexte de la cybersécurité. Par exemple, la fatigue peut compromettre la sécurité.
  • La connectivité améliore la qualité de vie des gens, mais elle comporte des risques.
  • La cybersécurité devrait faire partie des programmes d’éducation. Il faut commencer tôt à informer les gens et à les familiariser avec la technologie. Il faut changer les comportements et se tenir au courant de l’évolution des questions cybernétiques et technologiques.

COLLABORER POUR CRÉER L’ÉCONOMIE MONDIALE DE DEMAIN

Vice-président Mike Pence, gouvernement des États-Unis

  • Les questions importantes pour les États-Unis en ce moment sont les infrastructures, l’énergie, la réforme fiscale, les soins de santé, la crise des opioïdes, la création d’emplois, le commerce libre et équitable, la prospérité économique et la sécurité nationale.
  • Les États-Unis et le Canada ont une relation extrêmement solide, mais il est temps d’actualiser l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) dans l’intérêt des deux pays. Il est possible de changer l’ALENA d’une manière à ce que tous soient gagnants.

Premier ministre Justin Trudeau, gouvernement du Canada

  • Le Canada et les États-Unis ont des valeurs communes. Ils travaillent ensemble à des solutions pour leurs défis communs, et ils se partagent une partie du sous‑continent nord-américain, leur « chez soi ».
  • Le Canada et les États-Unis se viennent en aide en temps de crise. Par exemple, des Américains ont été logés dans les résidences de Gander à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001, et les habitants de la Nouvelle‑Angleterre ont aidé Halifax en 1917 à la suite d’un incendie immense. Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord et la défense des frontières contre les menaces communes sont aussi des exemples.
  • Le Canada est confiant et créatif, et il ne manque pas de ressources. Cependant, il n’est pas toujours facile d’être le petit voisin de 35 millions d’habitants d’un pays 10 fois plus imposant qui porte le titre de superpuissance du monde.
  • On estime que neuf millions d’emplois aux États-Unis dépendent du commerce avec le Canada. Le Canada est le principal marché d’exportation étranger pour environ les deux tiers des États américains. Le Canada est un meilleur client pour les États-Unis que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni combinés.
  • La zone de commerce de l’ALENA est la plus grande au monde. L’ALENA devrait être modernisée et renforcée dans l’intérêt du Canada, des États-Unis et du Mexique.
  • Les obstacles au commerce, comme les préférences locales, nuisent à la croissance économique. Le commerce est « important ». Nous devons nous employer à cibler et à créer de nouveaux marchés, et les avantages du commerce devraient profiter équitablement à l’ensemble des citoyens.
  • Le Canada veut une frontière « plus fluide » de manière à faciliter le commerce et à appuyer les chaînes d’approvisionnement intégrées qui enjambent la frontière.
  • Le capital et l’innovation du Canada peuvent contribuer à la croissance et à la prospérité des États-Unis.
  • Le Canada a confiance en son avenir commun avec les États-Unis. Nous sommes confiants que nous pourrons créer des conditions durables pour assurer la prospérité et la sécurité « chez-nous », en Amérique du Nord. Les deux pays devraient faire leur possible pour continuer d’écrire l’histoire ensemble.

Miguel Ángel Mancera, maire de Mexico

  • La négociation des changements à l’ALENA est une occasion historique pour le Mexique, les États-Unis et le Canada de « se réunir de nouveau ». Les États et les provinces devraient participer à cette entreprise.
  • On estime que 5 millions d’emplois aux États-Unis dépendent du commerce avec le Mexique, et 10 % de la main-d’œuvre aux États-Unis est d’origine mexicaine.
  • Pour une Amérique du Nord unie et intégrée, nous devons établir une assise commerciale solide sans tarifs douaniers, et nous devons nous engager à maximiser notre avantage concurrentiel sur les marchés mondiaux.

Première ministre Kathleen Wynne, gouvernement de l’Ontario

  • Tous les premiers ministres canadiens reconnaissent l’importance de la relation avec les États américains et avec les États-Unis.
  • Il est important d’entretenir des relations solides au niveau subnational.
  • En travaillant ensemble, le Canada et les États-Unis peuvent « grossir le gâteau nord-américain ».
  • Le Canada et les États-Unis font face à certains des mêmes enjeux, comme la dépendance aux opioïdes, assurer la disponibilité d’une main-d’œuvre instruite et qualifiée et accroître la présence des femmes et des filles dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
  • Les investissements dans les infrastructures créent des emplois.

Le gouverneur Francisco Dominguez Servién, État de Querétaro, Mexique

  • Le Mexique, les États-Unis et le Canada doivent se voir comme une région qui abrite une « communauté d’intérêts ».
  • L’intégration nord-américaine a permis le développement des chaînes d’approvisionnement intégrée.
  • Le Mexique, les États-Unis et le Canada doivent garder une attitude de coopération pendant les négociations sur l’ALENA. Ils doivent se concentrer sur la croissance. Nous avons une occasion unique de mettre en valeur les forces, les possibilités et le potentiel des trois pays et de la région nord-américaine.
  • Le Mexique, les États-Unis et le Canada, de même que leurs sociétés, ont connu des changements profonds depuis la conclusion de l’ALENA. Nous devons nous adapter aux nouvelles réalités pour éviter de nous « éteindre ».

LA MAIN-D’ŒUVRE DE DEMAIN : LES IDÉES DES ÉTATS ET D’AUTRES PAYS POUR LA FORMATION D’APPRENTI ET L’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL

Judith Marks, Siemens USA

  • Il faut faire des efforts pour créer aujourd’hui du « talent » pour la nation industrialisée de demain.
  • Les États et les nations peuvent apprendre les unes des autres.
  • Les robots ont un rôle à jouer, mais les humains aussi.
  • Les travailleurs doivent avoir plus qu’un diplôme d’études secondaires.
  • Le modèle de formation d’apprenti de l’Allemagne connait un grand succès.
  • On doit se débarrasser des préjugés associés à la formation technique.

Zoë Baird, la Fondation Markle

  • La plupart des gens sont emballés par les avantages de l’économie numérique, mais ils ne disposent pas de beaucoup d’information sur les emplois de l’« économie numérique ».
  • L’apprentissage continu est important.
  • L’éducation doit « correspondre » aux besoins des employeurs. Les éducateurs doivent connaître ces besoins.
  • Près de 70 % des Américains n’ont pas fait quatre années de collège, mais les compétences ne se mesurent pas toujours en diplômes.
  • Plus de personnes devraient « recevoir les outils » nécessaires pour occuper un emploi exigeant un niveau de compétences intermédiaire, et un plus grand nombre de ces emplois devraient être créés.
  • On devrait établir un « marché du travail » axé sur les compétences et « déstigmatiser » la formation technique.

LE CODAGE INFORMATIQUE : GUIDE À L’INTENTION DES GOUVERNEURS POUR L’INNOVATION EN SALLE DE CLASSE

Reshma Saujani, Girls Who Code

  • L’automatisation a complètement transformé notre manière de vivre et de travailler. Elle a apporté « bien des malheurs », mais elle a aussi créé des « possibilités formidables ».
  • Le nombre de femmes en informatique est en baisse.
  • Une école sur quatre aux États-Unis offre des cours d’informatique, et les filles sont sous-représentées dans ces cours.
  • On enseigne aux filles à être « parfaites », et on enseigne aux garçons à être « braves ».

SE PRÉPARER AUX SITUATIONS EXTRÊMES : BÂTIR DES COLLECTIVITÉS SOLIDES EN MISANT SUR LA RÉSILIENCE ET LA PRÉVENTION DES INONDATIONS

Brock Long, la Federal Emergency Management Agency des États-Unis

  • Des organismes variés doivent travailler ensemble pour accroître la résilience.
  • Les citoyens n’ont pas de véritable culture de résilience, et certains Américains ne peuvent pas se permettre d’acheter tout le nécessaire pour survivre pendant trois jours en cas de catastrophe.
  • Les États américains devraient cerner leurs « lacunes en matière de résilience ».
  • Dans un sens, les membres de la famille, les amis et les autres citoyens sont des « premiers intervenants », et ils doivent avoir des connaissances qui leur permettront de sauver des vies.

Michael Berkowitz, 100 villes résilientes

  • On a besoin d’approches plus rentables en gestion des inondations et en résilience aux inondations.
  • La résilience doit être « intégrée ».
  • Les infrastructures et les interventions d’urgence sont importantes, et elles ne sont pas adéquates. Il nous faut aussi des collectivités solides, des économies vigoureuses et diversifiées et du leadership.
  • Nous ne savons généralement pas quel genre de catastrophe nous frappera et « comment les choses se passeront ».
  • Chaque État des États-Unis devrait avoir un agent responsable de la résilience.
  • Les solutions devraient être testées en temps réel, le « micro » des villes devrait être « traduit » en « macro » pour les États.

DISCUSSION ÉCLAIR SUR LES POLITIQUES : ÉDUCATION CIVIQUE ET COMPRENDRE LE GOUVERNEMENT EN ÉTUDIANT LES CHIFFRES

Steve Ballmer, ancien employé de Microsoft

  • Pour appuyer la prise de décisions, les données doivent être factuelles, impartiales, exhaustives, contextuelles et compréhensibles. Les anecdotes sont importantes, car elles donnent « de la couleur et du contexte », mais les décisions doivent être « ancrées » dans les données.
  • Les gouvernements devraient optimiser les résultats pour les citoyens.
  • Quand il y a plusieurs options, les « faits communs » peuvent permettre de trouver un « terrain d’entente ».

UNE LONGUEUR D’AVANCE : L’INITIATIVE DU PRÉSIDENT DE LA NGA POUR 2018

Elon Musk, Tesla et SpaceX

  • Concernant l’innovation et la politique publique pour l’avenir, il est important d’« avoir les bonnes règles ».
  • Les petites et moyennes entreprises doivent recevoir un appui en matière d’innovation, car elles ont des besoins plus importants que les grandes entreprises.
  • Les règlements devraient être revus périodiquement pour s’assurer qu’ils sont toujours utiles et appropriés.
  • La politique fiscale devrait offrir les bonnes mesures incitatives.
  • Dans 10 ans, plus de la moitié des véhicules produits aux États-Unis seront probablement électriques, et presque tous les véhicules seront autonomes.
  • La Terre est entièrement alimentée par le soleil. Le soleil empêche la Terre de devenir une boule de glace.
  • Pour atteindre la viabilité énergétique dans les 20 prochaines années, il faudra pouvoir compter sur la production résidentielle et commerciale d’énergie solaire, de même que sur l’énergie éolienne, la géothermie et l’hydroélectricité.
  • Les décideurs devraient adopter une attitude proactive plutôt que réactive pour ce qui est de régir l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est le risque existentiel fondamental qui menace la civilisation humaine.
  • Les robots perturbent l’emploi parce qu’ils sont plus productifs que les humains.
  • Environ 12 % de tous les emplois sont liés au transport, et ce secteur sera parmi les premiers à devenir entièrement automatisé.


Respectueusement soumis,



L’honorable Michael L. MacDonald,
sénateur, coprésident
Groupe interparlementaire
Canada–États-Unis

L’honorable Wayne Easter, C.P.,
député, coprésident
Groupe interparlementaire
Canada–États-Unis