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Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

Rapport

MEMBRES ET PERSONNEL DE LA DÉLÉGATION

Du 12 au 14 juin 2016, M. T. J. Harvey, député, et M. Matt Jeneroux, député, représentent la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (GIP) à la réunion d’été de 2016 de la WGA, tenue à Jackson Hole, au Wyoming. La délégation est accompagnée de Mme June Dewetering, conseillère principale de la Section canadienne du Groupe interparlementaire.

RÉUNION

L’association regroupe les 19 gouverneurs des États de l’Ouest (voir annexe) ainsi que ceux des Samoa américaines, de Guam et des îles Mariannes du Nord. Les premiers ministres de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba participent également aux activités de l’association.

Pour atteindre ses objectifs, l’association a recours à six stratégies fondamentales :

• mettre en place et communiquer les politiques régionales;

• servir de lieu de réflexion sur le leadership;

• bâtir une capacité régionale;

• réaliser des travaux de recherche et en diffuser les résultats;

• former des coalitions et nouer des partenariats pour faire avancer les intérêts régionaux;

• accroître la compréhension et l’appui du public à l’égard des enjeux régionaux et de positions stratégiques.


Chaque année, l’association organise une réunion d’été. Celle de 2016 était présidée par le gouverneur du Wyoming, M. Matt Mead. Y ont assisté les gouverneurs Steve Bullock (Montana), Jack Dalrymple (Dakota du Nord), Doug Ducey (Arizona), Dennis Daugaard (Dakota du Sud), Gary Herbert (Utah), John Hickenlooper (Colorado), Butch Otter (Idaho) et Brian Sandoval (Nevada).

Le gouverneur Mead présidera les réunions d’été et d’hiver de 2016 et a choisi de mettre de l’avant la Species Conservation and the Endangered Species Act. La vice-présidence de l’association sera assurée en 2016 par le gouverneur Bullock, qui deviendra président de l’association en 2017. Celui-ci a fait de la National Forest and Rangeland Management Initiative son point de mire.

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉUNION

Le Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (le GIP) vise à trouver les points de convergence dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer un dialogue sur les points de divergence, à favoriser les échanges d’information et à promouvoir une meilleure compréhension entre législateurs sur des questions d’intérêt commun. En plus de rencontrer fréquemment leurs homologues fédéraux, les membres de la Section canadienne du Groupe interparlementaire ont assisté ces dernières années à des réunions nationales et régionales de gouverneurs. Ces rencontres donnent lieu à des discussions qui aident la Section canadienne à atteindre ses objectifs et permettent de mieux comprendre la nature et l’ampleur de la relation entre les deux pays.

ACTIVITÉS AU COURS DE LA RÉUNION

À la réunion d’été de 2016, l’association a organisé des conférences d’honneur et des discussions tables-rondes:

• Conservation d’État (conférence d’honneur)

• Centenaire du Service des parcs nationaux – le prochain siècle (table-ronde)

• Parcs nationaux : la meilleure idée des États-Unis (conférence d’honneur)

• Questions sur l’énergie relevant du fédéral (conférence d’honneur)

• Innovation dans l’Ouest (table-ronde)

• Défis en biosécurité (table-ronde)

• Dossiers sur les terres relevant du fédéral (conférence d’honneur)

• Conservation des espèces et espèces en péril (table-ronde)

• Nouvelles frontières économiques dans l’Ouest (table-ronde)

• Prochaine révolution dans l’Ouest (table-ronde).


À la réunion, les gouverneurs membres de l’association ont adopté sept résolutions stratégiques à propos :

• des parcs nationaux dans l’Ouest;

• de l’énergie et de la transmission;

• de la Species Conservation and the Endangered Species Act;

• de l’assainissement des mines abandonnées dans l’Ouest;

• de la gestion des incendies de forêt et de la résilience des milieux;

• de la lutte contre les espèces envahissantes;

• des échanges et acquisitions de terres entre les États et l’administration fédérale.

Le présent rapport est un compte rendu sommaire des discours liminaires et des tables-rondes de la réunion d’été de la WGA 2016.

CONSERVATION D’ÉTAT

Gouverneur Jay Nixon, État du Missouri

• Les lacs, les forêts et autres éléments sont des atouts sans pareil propices notamment à l’économie, à la santé et à la qualité de vie des gens; il faut s’employer à protéger, à promouvoir et à bonifier l’environnement extérieur.

• Il y a 50 ans, le Congrès américain avait décidé de protéger les cours d’eau pittoresques des États-Unis.

• Les activités récréatives de plein air entraînent des retombées économiques importantes et des bienfaits à la santé; il faut prioriser le secteur du plein air.

• Les parcs doivent être dotés de technologies afin que les visiteurs accèdent au réseau sans fil et emploient leur cellulaire. Pour ce faire, la participation du secteur privé est nécessaire.

CENTENAIRE DU SERVICE NATIONAL DES PARCS – LE PROCHAIN SIÈCLE

M. Dan Wenk, Parc national deYellowstone

• Le parc national de Yellowstone comporte des routes, des emplacements de camping, des centres touristiques, la faune et une activité thermale.

• Le parc national de Yellowstone compte sur les localités avoisinantes pour assurer les services touristiques.

• Parmi les préoccupations concernant le parc national de Yellowstone figurent le besoin d’augmenter les recettes, la réalisation des attentes des visiteurs en parallèle de la protection du parc et de l’encadrement des interactions entre la faune et les êtres humains.

• Certains parcs des États-Unis ont une stature emblématique et rayonnent à l’international.

• Les parcs constituent des « moteurs économiques » qui racontent l’histoire en constante évolution du pays.

• Il est possible de se servir d’un parc national pour « inciter » les gens à se rendre à un autre parc qui relève de l’administration fédérale, de l’État ou des autorités locales.

Jacque Lavelle, Lieu historique national du RanchGrant-Kohrs

• À une époque, l’élevage de bétail revêtait une importance capitale aux États-Unis, donnant lieu aux camps miniers.

• Il faut s’employer à garder bien « vivant » l’élevage de bétail aux États-Unis.

• Les parcs sont nécessaires pour préserver l’histoire d’un pays et en raconter des pans importants.

Will Shafroth, National Park Foundation

• Les divers organismes doivent collaborer afin d’améliorer les parcs des États-Unis et leurs retombées économiques.

• Concernant les parcs des États-Unis, il est indispensable d’améliorer l’accès, de restaurer les structures historiques, de réduire l’empreinte carbone, de remettre les habitats fauniques en état, de diminuer la présence des espèces envahissantes et d’établir un rapport avec la prochaine génération.

• Il importe que plus de gens visitent les parcs des États-Unis. Il faut voir à bien assurer la « gestion » d’une plus grande affluence.

• Il faut accroître l’affluence aux parcs moins connus du pays.

• Il serait bien de solliciter les entreprises pour financer les parcs des États-Unis.

PARCS NATIONAUX : LA MEILLEURE IDÉE DES ÉTATS-UNIS

Dayton Duncan, auteur et réalisateur

• Il est difficile d’imaginer les États-Unis sans parcs nationaux, qui appartiennent aux Américains.

• Le 30 juin 1864, le président Lincoln a signé la Yosemite Valley Grant Act afin de protéger un bocage de séquoias en Californie, transformant ainsi une partie intégrante de l’histoire.

• En 1872, le parc national de Yellowstone devient le premier parc national du monde, suivi de près par le parc national de Yosemite.

• Le 25 août 1916, le Service des parcs nationaux des États-Unis est mis sur pied.

• Dans les années 1930, la conservation des lieux historiques est priorisée.

• La nature, que les parcs protègent, est source d’inspiration, de réconfort et de santé sans compter qu’elle génère des retombées économiques.

• Le Service des parcs nationaux des États-Unis administre plus de 400 emplacements, dont des parcs et des lieux historiques.

• Il faut éduquer la prochaine génération de défenseurs des parcs, car ils sont les « gardiens de l’avenir ».

• Le modèle suivi par le Service des parcs nationaux des États-Unis est adopté dans d’autres pays.

DOSSIERS SUR L’ÉNERGIE RELEVANT DU FÉDÉRAL

Secrétaire Ernest Moniz, ministère de l’Énergie des États-Unis

• Dans le « monde de l’énergie », l’accord de Paris sur les changements climatiques conclu à la COP21 représente une grande avancée. En effet, pratiquement tous les pays se sont engagés à réduire leurs émissions de carbone.

• La réduction des émissions de gaz à effet de serre présente à la fois des possibilités et des défis.

• Les États-Unis demeurent résolus à favoriser la mise en valeur des sources d’énergie essentielles à un monde faible en carbone.

• Nul n’a prévu la vitesse à laquelle le gaz naturel remplacerait le charbon et l’effet néfaste de son faible prix sur le nucléaire et le charbon.

• Concernant l’innovation énergétique, l’objectif consiste à la fois à réduire les coûts et à maintenir l’efficience et la résilience.

• Certaines mesures américaines visent à l’intégration des réseaux, surtout électriques, du Canada et des États-Unis.

• La cybersécurité est une question d’importance, notamment à l’égard du réseau électrique.

• Il faut poursuivre l’idée de consolider l’entreposage des combustibles épuisés.

INNOVATION DANS L’OUEST

Ron Barnes, Google

• Aux États-Unis, les véhicules motorisés causent des dizaines de milliers de décès par an.

• Les voitures autonomes, qui sont porteuses de changements, offrent des possibilités à certaines personnes, dont les personnes malvoyantes et âgées.

• Les gens pourraient exercer d’autres activités s’ils n’avaient pas à « conduire » une voiture.

Matt McKinney, Bently Ranch

• Les déserts peuvent devenir source de nourriture et de fibre.

• On peut se servir des technologies pour cultiver des aliments et des fibres améliorés à moindre coût et plus efficacement.

• Dans un environnement désertique, il importe de choisir des cultures qui n’exigent pas beaucoup d’eau.

• La technologie permet de couper et de relancer les circuits d’arrosage à distance ainsi que de fournir la quantité précise d’eau nécessaire à une culture un jour donné, entraînant une économie de temps et une réduction du gaspillage.

Marcuis Extavour, NRG COSIA Carbon XPRIZE

• Le retrait du carbone d’un réseau énergétique présente des défis et des possibilités.

• Pour favoriser la transformation, il est possible de donner des prix en récompense, à l’instar des montants d’argent versés à des gens qui ont résolu des problèmes.

DÉFIS EN BIOSÉCURITÉ

Frank Daley, Université du Wyoming

• Parmi les principaux sujets relatifs à la santé de la faune et du bétail, on compte la brucellose, la maladie débilitante chronique et le maedi.

• De nombreux problèmes qui touchent la faune et le bétail influent aussi sur la santé humaine.

• Il faut se concentrer sur la surveillance au moyen d’un repérage rapide de problèmes de biosécurité comme les maladies.

• La brucellose, que les êtres humains peuvent contracter, doit être dépistée plus rapidement.

• La maladie débilitante chronique, qui touche les cerfs et les wapitis en particulier, ne se transmet pas facilement aux autres espèces.

• Les mouflons sont particulièrement vulnérables à la pneumonie, même si le mouton peut la contracter à la suite d’une interaction avec le mouflon.

• Pour ce qui est des animaux, la surveillance, la transmission des données, la recherche et la sensibilisation de la population sont déterminantes.

Geoffrey Crawford, Anthem Blue Cross and Blue Shield

• Dans le monde intégré et connecté d’aujourd’hui, peu de menaces à la santé demeurent locales.

• L’accès à des données intégrées sur les soins de santé est nécessaire.

• Une sensibilisation accrue est essentielle à la biosécurité.

• L’analyse des données contribue à la surveillance des possibles éclosions de maladies.

• Il faut s’attaquer aux prescriptions et utilisation excessives d’antibiotiques.

• La diminution des obstacles aux voyages a fait augmenter la prévalence des maladies infectieuses.

DOSSIERS SUR LES TERRES RELEVANT DU FÉDÉRAL (CONFÉRENCE D’HONNEUR)

Secrétaire Sally Jewell, ministère de l’Intérieur des États-Unis

• Le gouvernement fédéral des États-Unis et les États ont des intérêts et des réussites en commun, et ils prennent des décisions plus avisées s’ils communiquent entre eux.

• Le gouvernement fédéral et les États peuvent collaborer sur certains dossiers, comme la résilience des terres publiques aux changements climatiques, le financement des mesures de lutte contre les incendies de forêt, les réformes sur l’énergie, l’investissement dans les terres publiques et la conservation des espèces.

• En ce qui concerne les changements climatiques dans l’Ouest des États-Unis, on constate que les sécheresses se produisent plus souvent et que la saison des incendies se prolonge. En outre, les hivers raccourcissent et s’adoucissent, et la prévalence des espèces envahissantes est à la hausse. Il importe de voir à atténuer les effets des changements climatiques.

• À l’égard des incendies de forêt, il faut prioriser l’aménagement de paysages résistants au feu et à la reconstruction de ceux qui ont brûlé.

• En ce qui touche l’énergie, il faut chercher à assurer l’avenir énergétique des États-Unis grâce à une énergie plus propre; par ailleurs, les entreprises ont besoin de certitudes quant aux cours de l’énergie.

• Concernant l’investissement dans les terres publiques, il faut déployer davantage d’efforts pour appliquer une logique commerciale à la gestion des terres publiques, à l’aide de partenariats, de donateurs privés, de la collaboration et des décisions fondées sur la science.

• Concernant la conservation des espèces, la disparition des espèces mène au déséquilibre des écosystèmes. Grâce au rétablissement et à la conservation des espèces, il arrive que certaines d’entre elles sont retirées de la Endangered Species Act.

• Les retombées économiques des parcs nationaux sont considérables.

• Les terres publiques revêtent de l’importance à un sous-segment de la population américaine; certains lieux sont mieux connus des étrangers que des Américains.

• Il faut déployer davantage d’efforts pour que les enfants et les jeunes établissent un contact avec la nature et le plein air.

• La terre est perdue au profit du développement. Au besoin du développement, il faut que ce soit fait dans les formes et au bon endroit.

• Il faut apporter des soins suffisants pour empêcher que les parcs ne se transforment en un seul écosystème.

• Il est nécessaire de comprendre la science sur les animaux et leur écosystème, par exemple les animaux qui franchissent les frontières.

CONSERVATION DES ESPÈCES ET ESPÈCES EN PÉRIL (TABLE RONDE)

Dan Ashe, Service de la pêche et de la faune des États-Unis

• Pendant plus de 40 ans, la Endangered Species Act a fonctionné comme le Congrès américain l’entendait. Il est temps de mettre à jour les politiques et de modifier la loi pour qu’elle soit plus efficace.

• Depuis la prise d’effet de la Endangered Species Act, moins de 2 % des espèces inscrites ont été rétablies, et 99 % d’entre elles ont évité l’extinction.

• La Endangered Species Act peut se targuer d’avoir sauvé le bison des bois, la grue d’Amérique, le condor de Californie, le putois d’Amérique et l’ours noir de Louisiane.

• Certaines espèces, comme le tétras des armoises, n’a pas été inscrit à titre d’espèce en péril grâce à un travail de collaboration.

Scott Talbott, ministère des Jeux et des Pêches duWyoming

• Les propriétaires fonciers privés jouent un rôle primordial dans la conservation des espèces.

• La conservation peut sauver des espèces qui « frôlent la catastrophe ».

• Il faut conclure des projets avec des éleveurs, des membres de bandes, les représentants des gouvernements et les écologistes.

Donna Wieting, Administration océanique et atmosphérique des États-Unis

• En ce qui touche la conservation des espèces et les espèces en péril, il faut se concentrer sur le rétablissement et les activités qui mèneront à l’atteinte des objectifs de rétablissement.

• Diverses organisations du gouvernement fédéral et des États ainsi que des organismes privés doivent coopérer en vue de stabiliser le déclin d’espèces ou, idéalement, de travailler de manière préventive pour réaliser le rétablissement.

NOUVELLES FRONTIÈRES ÉCONOMIQUES DANS L’OUEST (TABLE RONDE)

Kelly Stowell, Center for Education, Business and the Arts

• Internet a tout chamboulé.

• Notons parmi les défis des États-Unis la mutation économique, la fin de la révolution industrielle et l’économie mondiale.

• La formation en entrepreneuriat s’impose.

• Les gouvernements peuvent constituer des « obstacles à la réussite ».

M. William Symonds, Global Pathway Institute et Université d’État de l’Arizona

• Il faut aider les jeunes des États-Unis à réaliser le rêve américain.

• Aux États-Unis, environ un tiers des jeunes obtiennent un diplôme nécessitant quatre ans d’études postsecondaires, sauf que la plupart des emplois n’exigent pas un tel diplôme.

• Le système d’éducation aux États-Unis doit consacrer davantage d’attention aux compétences et inciter les jeunes à obtenir de l’expérience pour qu’ils soient prêts pour le marché du travail.

• Il est indispensable que le milieu de l’éducation, le gouvernement et les entreprises collaborent.

M. Skip Noe, Ville d’Aurora (Colorado)

• Il importe de créer des passerelles entre l’enseignement supérieur et le marché du travail.

• Les lacunes en infrastructures et les obstacles environnementaux constituent des « obstacles à la réussite ».

PROCHAINE RÉVOLUTION DANS L’OUEST (TABLE RONDE)

Gouverneur Butch Otter, État de l’Idaho

• Dans l’État de l’Idaho, les partenariats entre le milieu de l’éducation, le gouvernement et les entreprises ont suscité l’intérêt, la participation et la réussite des élèves.

Gouverneur Steve Bullock, État du Montana

• Les terres publiques offrent des possibilités, notamment dans le tourisme.

Gouverneur Brian Sandoval, État du Nevada

• La « prochaine révolution » se passe dans le domaine des systèmes autonomes sans pilote.

Gouverneur Dennis Daugaard, État du Dakota du Sud

• Dans le Dakota du Sud, l’expérience sur les neutrinos menée à grande profondeur est prometteuse.

Gouverneur Matt Mead, État du Wyoming

• Lorsque les gens vivent dans la « pauvreté énergétique », leur niveau et leur qualité de vie en souffrent.


Respectueusement soumis,


L'hon. Michael L. MacDonald
sénateur et coprésident du
Groupe interparlementaire
Canada–États-Unis

L’hon. Wayne Easter, C.P.
député et coprésident du
Groupe interparlementaire
Canada–États-Unis