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Section canadienne de ParlAmericas


Rapport

INTRODUCTION

La section canadienne de ParlAmericas a assisté à la réunion de ParlAmericas sur le leadership transformateur pour l’égalité entre les sexes dans les Caraïbes : stratégies et partenariats régionaux, qui s’est déroulée à Bridgetown, à la Barbade, les 19 et 20 novembre 2018. La délégation parlementaire canadienne était composée de l’honorable Robert Nault, C.P., député, président de ParlAmericas et président de la section canadienne de ParlAmericas.


Lundi 19 novembre 2018

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Discours de bienvenue

La réunion s’est amorcée avec des discours de bienvenue au nom de ParlAmericas et d’autres institutions partenaires organisatrices. Mme Tonni Brodber, représentante adjointe, Bureau multipays des Nations Unies pour les femmes – Caraïbes, était la maîtresse de cérémonie. Le discours d’ouverture a été prononcé par Mme Alison McLean au nom du Bureau multipays des Nations Unies pour les femmes – Caraïbes; par lady Anande Trotman-Joseph au nom du Caribbean Institute for Women in Leadership (CIWiL); par l’honorable Robert Nault au nom de ParlAmericas; par Son Honneur le Président Arthur Holder au nom du Parlement de la Barbade. Les conférenciers à cette cérémonie d’ouverture ont partagé leurs réflexions sur la promotion des droits des femmes et le leadership adapté aux sexes. Ils ont souligné que la réunion arrivait à un moment opportun, étant donné les priorités de développement durable dans la région.

Dans son discours, l’honorable Bob Nault a parlé de la valeur des partenariats avec de multiples intervenants, un thème qui revient souvent dans les travaux du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas. Il a rappelé l’importance pour les parlementaires masculins de participer activement aux efforts visant l’égalité entre les sexes. Il a déclaré que les hommes doivent devenir des alliés pour éliminer les obstacles historiques et s’assurer que tous les gens — femmes, filles, hommes et garçons — ont les mêmes chances dans leur vie professionnelle et personnelle; et que tous les peuples peuvent vivre dans un monde sans craindre la discrimination ou la violence. Il a mentionné les pratiques exemplaires adoptées au Canada, comme l’Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) et la budgétisation fédérale tenant compte des sexes. Il a remercié le gouvernement du Canada qui, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, continue d’appuyer ParlAmericas et lui permet de poursuivre son travail sur des initiatives semblables.


Discours principal

Le discours principal a été prononcé par l’honorable Mia Mottley, première ministre de la Barbade. La première ministre a partagé ses réflexions sur la signification du développement durable et ses liens avec l’autonomisation des femmes. Elle a mentionné les défis mondiaux actuels, précisant qu’il ne faut pas tenir pour acquis les progrès accomplis pour l’égalité des droits, car les gains obtenus jusqu’à maintenant ne se font pas encore sentir dans les collectivités et certains membres de la société n’en bénéficient pas tous encore. La première ministre Mottley a attiré l’attention des délégués sur l’importance de bousculer les normes relatives aux sexes dans la société, mais aussi au sein des partis politiques. Elle a appelé les parlementaires à user de leur influence et de leurs décisions pour provoquer des changements positifs dans la vie des gens, et à tenir des conversations sur les sexes, conversations qui sont difficiles, mais nécessaires pour faire avancer les choses. La première ministre Mottley a conclu ses propos en déclarant qu’elle avait bien l’intention de ne pas être la dernière première ministre de son pays.


Séance de travail : priorités pour une stratégie régionale sur l’égalité entre les sexes

La première séance regroupait de multiples intervenants afin d’amasser des données législatives et autres pour la future stratégie régionale sur l’égalité entre les sexes du Marché commun des Caraïbes (CARICOM). Mme Ann-Marie Williams, gestionnaire adjointe de programme pour les sexes et le développement au secrétariat du CARICOM, a présenté le processus suivi pour mettre au point la stratégie. Elle a expliqué que l’objectif général est d’accélérer l’application concrète des mesures prioritaires en vue d’appuyer l’égalité entre les sexes au moyen d’une démarche régionale coordonnée s’inspirant des mécanismes internationaux et nationaux existants. Mme Williams a passé en revue les principaux obstacles à l’égalité entre les sexes dans la région des Caraïbes, notamment le fort taux de violence conjugale, le chômage chez les jeunes, les grossesses chez les adolescentes, les maladies non transmissibles et l’accès inéquitable aux services de santé.

Les délégués ont ensuite participé à plusieurs discussions afin de donner leur avis sur diverses approches adaptées aux sexes dans les domaines prioritaires visés par la stratégie de CARICOM : 1) la bonne gouvernance et la participation politique; 2) l’élimination de la violence; 3) l’accès aux services de santé; 4) la protection et l’intelligence sociales; 5) l’autonomisation économique; 6) la résilience climatique. Les délégués ont parlé des principaux défis, des pratiques exemplaires dans leurs propres pays, des cadres législatifs pertinents et d’autres mesures parlementaires qui peuvent être prises pour contribuer aux progrès sur ces enjeux, de même que des ressources nécessaires pour mettre en œuvre des solutions efficaces. Cette partie de la séance était animée par Mme Alisha Todd, directrice générale de ParlAmericas. Les délégués ont pu donner leur avis et échanger avec des représentants d’organismes nationaux s’occupant de l’égalité entre les sexes dans les pays des Caraïbes, en plus de pouvoir s’adresser aux membres du conseil d’administration de CIWiL, qui était l’hôte des discussions.

Au nombre des recommandations qui ont été répétées lorsque les participants aux discussions ont fait rapport de leurs échanges était celle d’adopter une budgétisation intégrée et adaptée aux sexes ainsi que des démarches systémiques pour corriger les problèmes repérés. On a aussi insisté sur l’importance d’offrir une éducation inclusive et de qualité.


Dialogue de haut niveau : promouvoir un leadership transformateur pour l’égalité entre les sexes afin d’atteindre les priorités nationales des développements : stratégies et partenariats

La séance suivante a commencé par le discours de Son Excellence dame Billie Miller, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Barbade et présidente d’honneur de CIWiL, sur le leadership transformateur dans les milieux politiques. Dame Miller a parlé de l’importance de la représentation féminine dans les élections et de l’amélioration de la qualité de la démocratie lorsqu’on tient compte de l’opinion des femmes sur tous les enjeux, pas seulement sur ceux qui sont qualifiés « d’enjeux féminins ». Elle a cependant rappelé qu’il existe encore des obstacles à la participation des femmes, notamment des obstacles économiques, des obligations concurrentielles avec la vie familiale, des formes de discrimination fondées sur la race ou la classe sociale, et la perception négative du monde politique.

Selon elle, les défis les plus persistants proviennent des partis politiques, qui sont souvent dominés par les hommes et qui adoptent des normes et des obligations non inclusives. Ces obstacles et d’autres barrières, comme le traitement négatif donné à l’égalité entre les sexes dans les médias, persistent même après l’élection de femmes.

S’appuyant sur sa longue carrière en politique, dont 18 années comme seule femme parlementaire dans son pays, dame Billie Miller a énuméré différentes stratégies qui peuvent aider à abattre ces obstacles. Elle a entre autres parlé du mentorat, qui peut servir de soutien essentiel pour les femmes qui font leur entrée en politique et qui cherchent à grimper les échelons dans leurs partis; elle a expliqué le travail accompli par CIWiL dans la région pour illustrer les avantages de cette stratégie. Elle a aussi conseillé aux participants d’apprendre « les rouages politiques au sein de la politique des partis politiques ». Elle a aussi appelé ceux qui occupent déjà des postes de leadership à s’engager à promouvoir la représentation égale des femmes en politique, car, en fin de compte, c’est le chef qui choisit son équipe. Ce dernier point rejoignait son message global voulant que les femmes ne soient pas les seules responsables de la promotion d’un milieu inclusif pour tous les sexes.

À ceux qui souhaitent avoir le plus d’impact possible sur les enjeux qu’ils jugent importants, dame Miller a recommandé de se spécialiser dans ce domaine stratégique et de bâtir une communauté d’intérêts avec d’autres personnes qui s’intéressent aux mêmes sujets. Pour faire progresser une assemblée législative, selon elle, il faut bien comprendre ses règles officielles et non officielles.

Enfin, dame Miller a parlé du rôle critique que les ONG peuvent jouer pour accroître la représentation des femmes en politique. Selon elle, le travail au sein d’une ONG peut servir de tremplin à une carrière en politique. Les ONG peuvent aussi être des partenaires utiles pour les gouvernements; elle a d’ailleurs donné l’exemple du partenariat social à la Barbade.

Dame Miller a admis que les progrès vont de crête en creux et nécessitent des efforts soutenus. Elle a fait référence aux pays où il y a une parité au chapitre de la représentation politique, et au cabinet fédéral canadien qui compte autant d’hommes que de femmes. À son avis, le Canada a ainsi établi un précédent mondial important. Elle a déclaré que les discussions qui se tiennent et les partenariats qui sont conclus lui donnent espoir.

Au cours de la discussion qui a suivi le discours de dame Miller, les délégués ont raconté l’expérience de leurs pays respectifs dans le domaine des femmes en politique et de l’élaboration de politiques adaptées aux sexes.


Mardi 20 novembre 2018

Séances de breffage et d’échange de connaissances avec les intervenants régionaux

La deuxième journée de la réunion était composée d’une série de séances de breffage données par des partenaires régionaux. Ils ont expliqué les projets qu’ils mènent actuellement pour donner plus de pouvoir politique aux femmes et promouvoir l’égalité entre les sexes, de même que les possibilités qu’ils recèlent pour collaborer avec des parlementaires.

La première conférencière, Halimah DeShong, chef et professeure de l’Institut pour les études sur les sexes et le développement – Nita Barrow Unit (IGDS-NBU) à l’University of the West Indies, a résumé les programmes d’études offerts et de l’histoire de la recherche sur le leadership transformateur à IGDS-NBU. Elle a expliqué le rôle de son institution pour influencer le développement adapté aux sexes dans la région, dont le projet LIVITY, un partenariat de quatre ans entre le Barbados Council for the Disabled, l’Eastern Caribbean Alliance for Diversity and Equality et sept pays. Ce projet comporte six activités principales, un incubateur CSO, des cours, un institut du leadership, un forum annuel sur les politiques et un festival des arts de la rue.

Madame Ashell Forde, présidente de l’initiative No! to Online Harassment and Abuse (NOAH), a présenté son organisme de bienfaisance créé par un groupe de citoyens de la Barbade préoccupés par la prévalence croissante de la violence en ligne. NOAH fournit des ressources aux victimes de violence en ligne et organise des colloques et des ateliers sur différents sujets, dont la protection des enfants en ligne, la cybersécurité personnelle, la cyberintimidation et la pornographie vengeresse. Elle a notamment parlé du projet CARE (Combatting Abuse through Research & Education) qui a pour objectif de quantifier le problème de la violence en ligne fondé sur le sexe, de sensibiliser davantage le public et de former les agents d’application de la loi afin d’améliorer l’expérience des victimes. Mme Forde a parlé des façons dont les parlementaires peuvent appuyer le projet NOAH et ses objectifs, afin de l’étendre à toute la région.

Madame Tonni Brodber, représentante adjointe, Bureau multipays des Nations Unies pour les femmes – Caraïbes, a expliqué brièvement le mandat de son organisation dans les Caraïbes de langues anglaise et néerlandaise, de récents projets et programmes et le type de soutien technique qu’elle peut offrir aux parlements. Dans son discours, elle a abordé plus en détail les conclusions d’une récente étude réalisée avec les Caribbean Development Research Services (CADRES) pour examiner les perceptions du leadership politique dans les Caraïbes. L’étude a examiné, entre autres choses, différents niveaux d’acceptation et les explications les plus souvent données pour justifier l’importance de la participation des femmes à la politique. Mme Brodber a souligné la façon dont les conclusions de l’étude pourraient influer sur l’adoption de stratégies et de lois pour accroître la représentation politique des femmes.

La Dre Tres-Ann Kremer, chef de Good Offices for Peace et conseillère politique pour la région des Caraïbes au Secrétariat du Commonwealth, a ensuite présenté les résultats d’une nouvelle étude, « Les femmes et les partis politiques dans cinq petits États des Caraïbes Commonwealth », qui sera bientôt élargie à d’autres pays. Cette étude a permis de constater que le financement des campagnes électorales est l’un des principaux défis que les femmes doivent surmonter si elles souhaitent se porter candidates à une élection. Le rapport de cette étude souligne des stratégies qui peuvent être adaptées pour contourner ce problème et des recommandations pour d’autres enjeux, comme les campagnes de dénigrement, les constitutions de partis qui tiennent compte de la différence entre les sexes et la mobilisation des jeunes.

Enfin, lady Anande Trotman-Joseph, présidente de CIWiL, et Alisha Todd, directrice générale de ParlAmericas, ont présenté un nouveau projet conjoint CIWiL-ParlAmericas intitulé Promoting Women’s Political Leadership in the Caribbean (promouvoir le leadership politique des femmes dans les Caraïbes). Ce projet triennal s’inscrit dans une initiative plus vaste à l’échelle de l’hémisphère financée par Affaires mondiales Canada. Le projet prévoit des activités qui permettront d’accroître la capacité, d’appuyer les réseaux et d’assurer une coordination entre les dirigeantes de différents pays et de différentes générations. Ces activités seront coordonnées par le bureau central permanent de CIWiL. Étant donné que le projet mobilise activement les parlements et les organisations partenaires, Mme Todd et lady Trotman-Joseph ont encouragé les délégués à appuyer les futures initiatives qui se dérouleront dans leurs pays.

Le dernier discours de la séance a été prononcé par deux représentants d’un mécanisme national relatif aux sexes : Mme Farmala Jacobs, de la Direction des affaires liées aux sexes d’Antigua et Barbuda, et M. Adel Lilly, du bureau des affaires relatives aux sexes de la Guyane. Mme Jacobs et M. Lilly ont dressé la liste des résultats préliminaires d’une réunion de planification stratégique regroupant des représentants de mécanismes relatifs aux sexes dans les Caraïbes et organisée avec l’aide d’ONU Femmes. La réunion de planification stratégique s’est déroulée parallèlement aux séances de breffage pour les délégués pendant la deuxième journée de la rencontre. Mme Jacobs et M. Lilly se sont joints à la dernière partie de la séance parlementaire pour décrire les résultats des consultations de la journée précédente sur la stratégie CARICOM. Ils ont expliqué comment ces résultats orienteront les discussions et la planification des représentants de mécanismes relatifs aux sexes lorsqu’ils prépareront ce document et les mesures stratégiques nécessaires à sa mise en œuvre.

Les exposés faits pendant les séances de breffage ont suscité des questions et des discussions chez les conférenciers et les délégués. L’honorable Robert Nault a ainsi offert ses réflexions sur l’état des discussions actuelles sur les femmes en politique, faisant remarquer qu’il n’était plus question de compétence ni de mérite, ou de savoir si les partis politiques veulent compter des femmes dans leurs rangs. Il a dit qu’il est clair que les partis ont besoin des femmes et qu’il est devenu inacceptable qu’un parti politique ne compte pas un fort contingent de femmes. La majorité des discussions pendant la réunion ont porté sur des macro-considérations, comme les systèmes et les réformes du processus électoral pour le rendre plus inclusif et accueillir plus de femmes, mais l’honorable Robert Nault a fait quelques observations complémentaires sur les micro-considérations, c’est-à-dire le travail à accomplir à l’échelle des collectivités pour bien promouvoir les candidates. L’honorable Robert Nault a donné à titre d’exemple sa propre expérience en campagne électorale, quand il a travaillé avec une organisatrice talentueuse de sa circonscription. Il a insisté sur l’importance du mentorat donné par un homme ou par une femme pour dynamiser les campagnes des candidates, même dans les circonscriptions jugées inaccessibles. Il a saisi l’occasion pour remercier ses homologues pour les conversations dynamiques et constructives auxquelles il a assisté au cours de deux journées de rencontres.


Présentation de l’ébauche de déclaration de CARICOM sur la protection sociale

Avant la fin de la rencontre, Mme Ann-Marie Williams a présenté les systèmes de protection sociale, systèmes que la Banque mondiale définit comme étant ceux qui aident les personnes pauvres et vulnérables à surmonter les crises et les bouleversements, à se trouver des emplois, à investir dans la santé et l’éducation des enfants et à protéger la population vieillissante. Les systèmes de protection sociale sont le thème prioritaire de la 63e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU, qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York, en mars 2019.

Madame Williams a remis aux délégués l’ébauche de la déclaration de CARICOM (Social protection systems, access to public services and sustainable infrastructure for gender equality and the empowerment of women and girls [les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et à une infrastructure durable pour l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles]) qui sera présentée pendant la session de la Commission au nom de tous les pays des Caraïbes qui l’appuient. Elle a invité les délégués à lui transmettre leurs commentaires et révisions à l’ébauche de déclaration.

Outre ses fonctions habituelles — protection, prévention et promotion —, la protection sociale vise, selon CARICOM, à transformer la société. Elle ne cherche pas uniquement à combattre la pauvreté, mais à transformer les vies au moyen de politiques pour rééquilibrer les rapports de force à l’origine des vulnérabilités.


Visite du délégué canadien au Parlement de la Barbade

Son Honneur Arthur Holder, Président de la Chambre d’assemblée de la Barbade et membre du conseil d’administration de ParlAmericas, a offert un déjeuner au Parlement de la Barbade en l’honneur de l’honorable Robert Nault pour discuter de questions géopolitiques et d’autres enjeux pressants dans la région des Caraïbes. Ils étaient accompagnés de l’honorable Alix Boyd-Knights, Présidente de la Chambre d’assemblée de la Dominique, et de M. Eastmond, greffier du Parlement de la Barbade.

Pendant la séance parlementaire présidée par Son Honneur Arthur Holder, l’honorable Robert Nault a été invité à la tribune du Président, où on a signalé officiellement sa présence. Les parlementaires présents lui ont souhaité la bienvenue.

Pendant la séance, l’honorable Mia Mottley, première ministre de la Barbade, a prononcé un discours décrivant le plan du gouvernement pour percevoir une taxe sur la valeur ajoutée sur les transactions étrangères en ligne. Elle a annoncé que les modifications législatives nécessaires seraient déposées au Parlement.


CONCLUSION

La section canadienne de ParlAmericas est heureuse d’avoir été invitée à la réunion sur le leadership transformateur pour l’égalité entre les sexes dans les Caraïbes : stratégies et partenariats régionaux. Les discussions portant sur le leadership politique des femmes et l’inclusion des sexes dans le développement des Caraïbes ont été extrêmement productives. Le délégué canadien, l’honorable Robert Nault, a pu discuter avec ses homologues parlementaires des Caraïbes des mesures qui peuvent être prises avec d’autres intervenants afin de faire progresser cette initiative. Le délégué canadien remercie le secrétariat international de ParlAmericas et chacune des institutions partenaires organisatrices pour leur travail lors de cette rencontre très fructueuse.


Respectueusement soumis,




Hon. Robert Nault, C.P., député
Président
Section canadienne de ParlAmericas