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Bill C-384

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2nd Session, 40th Parliament,
2e session, 40e législature,
57-58 Elizabeth II, 2009
57-58 Elizabeth II, 2009
house of commons of canada
chambre des communes du canada
BILL C-384
PROJET DE LOI C-384
An Act to amend the Criminal Code (right to die with dignity)
Loi modifiant le Code criminel (droit de mourir dignement)
R.S., c. C-46

Her Majesty, by and with the advice and consent of the Senate and House of Commons of Canada, enacts as follows:
Sa Majesté, sur l'avis et avec le consentement du Sénat et de la Chambre des communes du Canada, édicte :
L.R., ch. C-46

1. Section 14 of the Criminal Code is replaced by the following:
1. L’article 14 du Code criminel est remplacé par ce qui suit :
Consent to death

14. Subject to subsections 222(7) and 241(2), no person is entitled to consent to have death inflicted on him or her, and such consent does not affect the criminal responsibility of any person by whom death may be inflicted on the person by whom consent is given.
14. Sous réserve des paragraphes 222(7) et 241(2), nul n’a le droit de consentir à ce que la mort lui soit infligée, et un tel consentement n’atteint pas la responsabilité pénale d’une personne par qui la mort peut être infligée à celui qui a donné ce consentement.
Consentement à la mort

2. Section 222 of the Act is amended by adding the following after subsection (6):
2. L’article 222 de la même loi est modifié par adjonction, après le paragraphe (6), de ce qui suit :
Exception

(7) Despite anything in this section, a medical practitioner does not commit homicide within the meaning of this Act by reason only that he or she aids a person to die with dignity, if

(a) the person

(i) is at least eighteen years of age,

(ii) either

(A) continues, after trying or expressly refusing the appropriate treatments available, to experience severe physical or mental pain without any prospect of relief, or

(B) suffers from a terminal illness,

(iii) has provided a medical practitioner, while appearing to be lucid, with two written requests more than 10 days apart expressly stating the person’s free and informed consent to opt to die, and

(iv) has designated in writing, with free and informed consent, before two witnesses with no personal interest in the death of the person, another person to act on his or her behalf with any medical practitioner when the person does not appear to be lucid; and

(b) the medical practitioner

(i) has requested and received written confirmation of the diagnosis from another medical practitioner with no personal interest in the death of the person,

(ii) has no reasonable grounds to believe that the written requests referred to in subparagraph (a)(iii) were made under duress or while the person was not lucid,

(iii) has informed the person of the consequences of his or her requests and of the alternatives available to him or her,

(iv) acts in the manner indicated by the person, it being understood that the person may, at any time, revoke the requests made under subparagraph (a)(iii), and

(v) provides the coroner with a copy of the confirmation referred to in subparagraph (i).
(7) Malgré les autres dispositions du présent article, un médecin ne commet pas un homicide, au sens de la présente loi, du seul fait qu’il aide une personne à mourir dignement si, à la fois :
Exception

a) cette personne :

(i) est âgée d’au moins dix-huit ans,

(ii) selon le cas :

(A) continue, après avoir essayé ou expressément refusé les traitements appropriés et disponibles, d’éprouver des douleurs physiques ou mentales aiguës sans perspective de soulagement,

(B) est atteinte d’une maladie en phase terminale,

(iii) a remis à un médecin, alors qu’elle était apparemment lucide, deux demandes écrites à plus de dix jours d’intervalle indiquant expressément son consentement libre et éclairé à opter pour la mort,

(iv) a désigné, par un écrit fait avec son consentement libre et éclairé et devant deux témoins qui n’ont pas d’intérêt personnel dans sa mort, une autre personne qui agira en son nom auprès de tout médecin lorsqu’elle ne sera apparemment pas lucide;

b) le médecin :

(i) a demandé et reçu une confirmation écrite du diagnostic d’un autre médecin qui n’a pas d’intérêt personnel dans la mort de la personne,

(ii) n'a aucun motif raisonnable de croire que les demandes écrites visées au sous-alinéa a)(iii) ont été faites sous la contrainte ou lorsque la personne n’était pas lucide,

(iii) a informé la personne des conséquences de ses demandes et des autres possibilités qui s’offrent à elle,

(iv) agit selon les modalités indiquées par la personne, étant entendu que celle-ci peut en tout temps révoquer les demandes faites aux termes du sous-alinéa a)(iii),

(v) remet au coroner une copie de la confirmation visée au sous-alinéa (i).

Definition of “medical practitioner”

(8) For the purposes of subsection (7), “medical practitioner” means a person duly qualified by provincial law to practice medicine.
(8) Pour l’application du paragraphe (7), « médecin » s’entend d’une personne autorisée à exercer la médecine en vertu des lois d’une province.
Définition de « médecin »

3. Section 241 of the Act is renumbered as subsection 241(1) and is amended by adding the following:
3. L’article 241 de la même loi devient le paragraphe 241(1) et est modifié par adjonction de ce qui suit :
Exception

(2) A medical practitioner is not guilty of an offence under this Act by reason only that he or she aids a person to commit suicide with dignity, if

(a) the person who commits suicide meets the conditions set out in paragraph 222(7)(a); and

(b) the medical practitioner meets the conditions set out in paragraph 222(7)(b).
(2) Un médecin n’est pas coupable d’une infraction à la présente loi du seul fait qu’il aide une personne à se donner la mort dignement si, à la fois :
Exception

a) la personne qui se donne la mort remplit les conditions visées à l’alinéa 222(7)a);

b) le médecin remplit les conditions visées à l’alinéa 222(7)b).

Definition of “medical practitioner”

(3) For the purposes of paragraph (2), “medical practitioner” means a person duly qualified by provincial law to practice medicine.
(3) Pour l’application du paragraphe (2), « médecin » s’entend d’une personne autorisée à exercer la médecine en vertu des lois d’une province.
Définition de « médecin »

Published under authority of the Speaker of the House of Commons
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Publié avec l'autorisation du président de la Chambre des communes
Disponible auprès de :
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