Du 22 au 26 juillet 2007, des membres
du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis ont participé au 17e
Sommet annuel de la Pacific NorthWest Economic Region à Anchorage (Alaska). Le
présent rapport résume les principaux points abordés à la plénière et au cours
de séances choisies qui se sont déroulées en même temps.
DISCOURS-PROGRAMME – PETIT DÉJEUNER
Anil Mathus, Alaska Tanker Company
ØLorsqu’on prend des décisions en matière d’énergie, il faut tenir
compte des conséquences environnementales.
ØDes personnes qui semblent avoir des intérêts différents doivent se
réunir pour résoudre les problèmes; il faut, en groupe, chercher le bien
commun.
ØL’entreprise doit se projeter dans l’avenir sur dix ou vingt ans.
ØIl faut avoir une bonne orientation morale pour concilier les
besoins sociaux et économiques.
DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL ET
ÉCONOMIQUE
La chaîne d’approvisionnement
est-elle solide?
Paul Godfrey, Alberta Economic Development
ØIl n’y a dans le monde que les réserves pétrolières de l’Arabie
Saoudite qui soient plus importantes que celles du Canada. En Alberta,
90 p. 100 de la ressource ne peut être exploitée qu’au moyen de
technologies in situ.
ØL’Alberta est au beau milieu de la période de croissance économique
la plus forte qu’une province ait jamais connue dans toute l’histoire du
Canada.
ØUne économie en pleine expansion éprouve des problèmes de demande et
d’offre de main-d’œuvre; en Alberta, les pénuries de main-d’œuvre ont poussé à
la hausse les salaires et le prix du logement.
ØLes prix du pétrole et du gaz sont instables.
ØUn forum national réunissant acheteurs et vendeurs afin de trouver
des solutions commerciales et de meilleures possibilités de réaliser des
bénéfices est précieux; il faudrait aider les entreprises à établir des
contacts et à se donner des outils pour prospérer dans l’économie mondiale et
créer des alliances stratégiques.
ØLorsqu’on fait des affaires en Alberta, il importe :
§de connaître les règles du jeu;
§d’évaluer ses capacités;
§de repérer des occasions qui correspondent à ses
capacités.
Instantané de l’économie de la
région
Jock Finlayson, Business Council of British Columbia
ØLes États et les provinces du Pacifique-Nord-Ouest croissent
généralement à un rythme supérieur à la moyenne nationale, mais les réalités
démographiques seront une contrainte pour la suite de cette croissance.
ØAu Canada, le leadership économique s’est déplacé vers l’Ouest.
ØLa construction est un important moteur d’expansion économique.
ØL’Asie est un élément de plus en plus important de la dynamique
économique mondiale, et elle est de plus en plus importante pour l’économie
régionale du Pacifique-Nord-Ouest.
ØLa Chine est sur le point de supplanter le Canada comme principal
fournisseur de marchandises des États-Unis, ce qui modifie les caractéristiques
du commerce et les chaînes d’approvisionnement.
ØDéfis à venir :
§pénuries de main-d’œuvre qualifiée et
conséquences de la hausse de la rémunération;
§circulation efficace des personnes et des
marchandises aux points d’entrée et à la frontière commune, sans congestion ni
délais;
§valeur relativement forte de la devise
canadienne;
§besoins en infrastructure des transports et de
l’énergie.
Groupe d’experts en développement
commercial et économique
Wayne Stevens, Chambre de commerce de l’Alaska
ØL’Alaska a des possibilités et des défis « énormes ».
ØUn nombre appréciable de localités de l’Alaska n’ont pas toute
l’infrastructure de base voulue.
ØLa région du Pacifique-Nord-Ouest possède des ressources immenses,
et il faut les extraire dans le respect de l’environnement.
ØL’offre de capitaux dans le monde est à la baisse tandis que la
demande est à la hausse.
ØLe système d’éducation a été créé il y a plus de 100 ans pour une
société agraire; ce système est déficient, et il faut y apporter des
correctifs.
Jay Clemens, Associated Oregon Industries
ØLes problèmes de main-d’œuvre sont non négligeables.
ØL’Oregon n’est pas assez ouvert sur l’extérieur et il doit s’ouvrir
davantage pour livrer concurrence à l’échelle de la planète.
ØL’économie de l’Oregon repose sur les ressources naturelles, mais
l’État est très dépendant du Canada en matière énergétique.
ØIl faudrait investir dans l’infrastructure qui facilite le commerce.
ØLes États-Unis investissent beaucoup dans la recherche et le
développement; les emplois et les immobilisations viennent après la recherche
et le développement.
ØPour exceller en recherche et développement, il faut investir dans
la main-d’œuvre et l’enseignement supérieur.
Ken Kolby, Chambre de commerce de l’Alberta
ØL’Alberta n’a aucune dette nette. Elle a actuellement des excédents
de fonctionnement.
ØEn Alberta, le revenu des particuliers est de 25 p. 100
supérieur à la moyenne nationale.
ØDéfis à relever en Alberta :
§pénuries en main-d’œuvre qualifiée et non
qualifiée;
§coût de la main-d’œuvre;
§vieillissement démographique.
ØParfois, il est plus facile de faire du commerce dans l’axe nord-sud
que dans l’axe est-ouest.
ØUn défi central à relever pour assurer la pérennité du secteur rural
est celui de l’offre de professionnels de la santé.
ØIl faut qu’on puisse faire des études supérieures dans toute
l’Alberta.
ØIl faut :
§modifier la politique d’immigration;
§investir davantage dans les transports;
§permettre le franchissement de la frontière 24
heures par jour et sept jours par semaine, au besoin.
Don Brunell, Association of Washington Business
ØLa situation financière de l’État de Washington est
« solide ». L’État se situe au cinquième rang comme lieu privilégié
pour l’investissement.
ØL’État de Washington veut promouvoir le tourisme.
ØDans l’État de Washington, il faut améliorer les couloirs de
transport; le port de Seattle est aux prises avec des difficultés à cause des problèmes
ferroviaires et routiers.
ØDans l’État de Washington, il est difficile de choisir l’emplacement
des infrastructures de transport et de les financer.
ØLes études en mathématique et en sciences sont importantes, et il
devrait y avoir des normes élevées en éducation et en formation
professionnelle.
ØEn matière de soins de santé, il faudrait mettre l’accent sur la
prévention, et il faudrait encourager les gens à rester en bonne santé.
ØIl faudrait éliminer le réflexe « pas dans ma cour ».
DISCOURS-PROGRAMME – DÉJEUNER
Son Excellence David Wilkins, ambassadeur des États-Unis au Canada
ØLe leadership aux plus hauts niveaux a son importance.
ØLe dialogue bilatéral se fait une réunion, une conversation et une
relation à la fois.
ØLes États-Unis et le Canada sont deux grandes démocraties qui
appliquent différemment les principes démocratiques. Considérons les
différences suivantes :
§36 jours pour les élections au Canada contre 18
mois aux États-Unis;
§période des questions au Canada alors qu’il
n’existe rien de tel aux États-Unis;
§nomination des sénateurs, juges et ministres
sans audiences de confirmation au Canada, alors qu’il y en a pour certains
postes aux États-Unis;
§dates d’élections inconnues et candidats connus
au Canada, et dates connues et candidats inconnus aux États-Unis.
ØLes citoyens des deux pays devraient se munir d’un passeport, qui
est probablement le « meilleur » document et qui sera acceptable aux
fins de l’Initiative relative aux voyages dans l’hémisphère occidental (IVHO).
ØSelon le secrétaire Chertoff, il est probable que les éléments de
l’IVHO qui touchent les transports terrestres et maritimes seront mis en place
à l’été 2008; il est peu probable que l’administration américaine actuelle
quitte le pouvoir sans avoir mis en place complètement cette initiative.
ØLe président Bush a dit qu’il imposerait son veto au projet de loi
de crédit à l’égard du département de la Sécurité intérieure, projet de loi qui
comprendra sans doute des dispositions qui auront pour effet de retarder la
mise en place des éléments terrestre et maritime de l’IVHO, qui ne pourraient
pas s’appliquer avant juin 2009.
ØLa carte PASS, NEXUS, etc. faciliteront le commerce et les
déplacements. Ils rendront la frontière plus moderne, plus rapide et plus sûre.
ØLe Partenariat pour la sécurité et la prospérité est une stratégie
nord-américaine pour livrer concurrence dans l’économie mondiale. Il comprend
des mesures visant à :
§atténuer les menaces à la sécurité;
§gérer les menaces qui se concrétisent tout de
même;
§réduire le coût des affaires;
§harmoniser la réglementation;
§améliorer la mobilité de la main-d’œuvre.
ØLes Américains remercient le Canada de la lourde tâche que les
Canadiens assument en Afghanistan;
ØL’énergie est le prochain grand enjeu bilatéral : le Canada en
a en abondance, et les États-Unis en ont besoin.
ØLes relations bilatérales sont importantes pour les deux pays ainsi
que pour le reste du monde.
TRANSPORTS
Infrastructure
des transports
Jeane
Wong, Transports Canada
ØLes réseaux de transport sont l’armature de nos
économies et ils sont essentiels à notre croissance économique.
ØIl faut voir l’infrastructure dans une perspective à long terme.
ØLa vitalité des collectivités asiatiques de Vancouver et de Toronto
est de bon augure pour les relations du Canada avec la région de
l’Asie-Pacifique.
ØL’intégration sur le marché détermine la répartition de l’activité
économique.
ØLa Chine s’affirme comme un centre manufacturier qui expédie ses
produits dans le monde entier; les importations de Chine au Canada ont été
multipliées par près de 550 p. 100 entre 1995 et 2005.
ØUne grande partie de l’infrastructure matérielle du Canada atteint
presque la fin de sa vie utile.
ØIl faudrait améliorer l’infrastructure pour assurer la circulation
fluide et sûre des biens et des personnes.
ØLe gouvernement fédéral du Canada a des entretiens avec les
provinces et les territoires pour élaborer une approche cohérente de tous les
types d’infrastructure.
Pat Jones, Washington Ports Association
ØL’État de Washington est, aux États-Unis, celui qui dépend le plus
du commerce.
ØLes ports donnent un accès direct au commerce mondial des
marchandises.
ØDepuis 20 ans, on observe une vigoureuse croissance du volume des
marchandises conteneurisées, et cette croissance devrait se poursuivre sur la
côte ouest du Canada et des États-Unis.
ØIl faut mieux réussir à atténuer les effets sur l’environnement et
la circulation et les autres effets dans une collectivité donnée avant
d’accroître la capacité d’un terminal ou d’un couloir de transport.
ØIl faut un réseau de transport intégré.
ØUn enjeu important est celui des responsabilités relatives des
fournisseurs de services de transport et des contribuables dans le financement
de l’infrastructure des transports.
John Parrott, Totem Ocean Trailer Express
ØL’Alaska a différentes difficultés à surmonter en matière de
transport :
§vent;
§eau;
§climat, et surtout la glace;
§distance.
ØIl faut vitesse, souplesse et fiabilité.
ØLa nouvelle technologie, les nouvelles infrastructures, etc.
permettent des économies de carburant, de main-d’œuvre, d’entretien et autres.
Mike Jacob, Pacific Merchant Shipping Association
ØL’infrastructure portuaire est en demande et elle fait l’objet d’une
concurrence.
ØOn observe dans le monde entier une croissance dans le transport par
conteneurs équivalents-vingt pieds.
ØLe couloir Alameda se caractérise par :
§une solide composition de cargo multimodal;
§une demande de services ferroviaires vigoureuse
et uniforme;
§une infrastructure secondaire qui croît pour
répondre à la demande;
§sa position comme « premier mille » du
réseau.
ØLe couloir Alameda n’est pas nécessairement un bon modèle, puisqu’il
se distingue par plusieurs caractéristiques uniques.
ØUne question centrale est celle de savoir comment financer au mieux
les grands projets d’infrastructure ferroviaire, qui demandent beaucoup de
capitaux et présentent des avantages à la fois pour le public et pour le privé.
ØLes frais devraient être concurrentiels et refléter l’ampleur des
avantages pour les intérêts privés.
Bruce
Burrows, Association des chemins de fer du Canada
ØLe secteur ferroviaire évolue pour répondre aux
exigences changeantes qui sont faites à l’infrastructure, et il est un mode
durable de transport de surface.
ØLe secteur ferroviaire est un élément important du réseau
multimodal, il est un catalyseur pour l’économie et il présente des avantages
environnementaux.
ØLes chemins de fer ont une portée continentale, d’un océan à
l’autre, et ils sont en partenariat avec les ports canadiens.
ØLe secteur ferroviaire est aux prises avec des problèmes de capacité
en raison d’une croissance sans précédent; il se fait des immobilisations, mais
elles coûtent cher, et on essaie aussi de surmonter les contraintes de capacité
par une plus grande coopération entre modes de transport et entre le Canadien
Pacifique et le Canadien national.
ØLa coopération multimodale est un élément clé, si on veut assurer à
l’avenir des transports durables.
ØLes sociétés ferroviaires appuient sincèrement la Porte d’entrée de
l’Asie-Pacifique.
ØLes chemins de fer canadiens ont une charge fiscale relativement
plus lourde que celle des chemins de fer américains, et l’avantage des
États-Unis s’accentue.
ØL’amélioration de la sécurité et celle du commerce vont de pair, et
le Partenariat pour la sécurité et la prospérité donne une occasion de
s’attaquer aux problèmes.
James Titsworth, BNSF Railway
ØLa croissance dans les transports ferroviaires est le résultat de
facteurs comme la pénurie de camionneurs, la croissance du commerce agricole,
la congestion des routes et un renforcement du commerce transpacifique, entre
autres considérations.
ØLes zones « mégapolitaines » sont à l’origine de la
demande; ce sont des centres de croissance, mais aussi des centres
d’engorgement.
ØIl est possible d’accroître la capacité en acquérant une nouvelle
capacité et en maximisant l’utilisation de la capacité existante; la
maximisation peut se faire par de nouvelles procédures, ainsi que par une
meilleure utilisation, la coordination, la coopération et de meilleures
méthodes.
ØLes chemins de fer ont une densité de capital exceptionnelle.
ØLe rendement sur l’investissement est étroitement lié aux
immobilisations; plus le secteur a un rendement élevé, plus il attire les
investissements.
ØDans de nombreux projets, les avantages publics dépassent les
avantages du privé.
ØLa demande de transport ferroviaire de marchandises continue
d’augmenter, car ce mode de transport est concurrentiel, propre, sûr et
efficace.
L’honorable Jim Kenyon, ministre du Développement économique, Assemblée législative du
Yukon
ØUne étude du transport ferroviaire Alaska-Yukon, qui a été lancée en
2005 et considère un cycle de vie de 50 ans dans l’analyse de rentabilité, a
entrepris des analyses dans quatre domaines :
§marché – trafic et revenus;
§technique/génie – acheminement et coût;
§finances – investissements complets et
échelonnés;
§intérêt public – États-Unis et Canada.
ØAnchorage (Alaska) est à cinq jours de navigation de moins que la
Californie avec la Chine.
ØEn retirant des camions de la route, on réduit les émissions de gaz
à effet de serre, on abîme moins les routes et on obtient d’autres avantages.
ØUne liaison ferroviaire Alaska-Yukon présenterait des avantages tant
pour les intérêts privés que pour le public; non seulement on réduirait le coût
de reconstruction des routes, et les émissions de gaz à effet de serre, mais on
améliorerait aussi la sécurité des routes publiques et l’expérience
touristique.
ØUne liaison ferroviaire Alaska-Yukon améliorerait la sécurité
économique de l’Alaska et de la zone continentale des États-Unis en leur offrant
de plus nombreuses routes d’approvisionnement.
Bruce Carr, Alaska Railroad Corporation
ØL’Alaska Railroad Corporation (ARRC) a pour mandat d’être rentable
et de favoriser le développement de l’économie alaskienne en intégrant le
chemin de fer et les plans de développement communautaire de la zone
ferroviaire.
ØLes chemins de fer sont un outil de développement économique.
ØL’ARRC est favorable à la liaison ferroviaire Alaska-Yukon.
ØIl faut des partenariats publics-privés et des efforts de
coopération, car l’ARRC et le Canadien national ne peuvent y arriver seuls.
DISCOURS-PROGRAMME – PETIT DÉJEUNER
Ben Erulkar, département américain du Commerce
ØLe Canada et les États-Unis ont des relations bilatérales
considérables ainsi que les plus grandes relations commerciales bilatérales au
monde.
ØLe Canada est le principal fournisseur d’énergie des États-Unis.
ØOn distingue cinq nouvelles réalités dans l’économie mondiale du XXIe
siècle :
§l’économie est vraiment mondiale, et les pays
sont plus forts économiquement lorsqu’ils participent à fond à l’économie
mondiale;
§la concurrence est acharnée et le rythme du
changement va continuer à s’accélérer;
§le monde devient de jour en jour plus compliqué,
et il faut reconnaître que nous sommes plus forts lorsque nous sommes solidaires
que lorsque nous agissons seuls;
§les partenariats publics-privés deviennent plus
importants de jour en jour, et ils sont plus indispensables que jamais
auparavant;
§la capacité d’innovation est, au XXIe
siècle, le seul avantage concurrentiel durable qui soit possible.
ØIl faut faire avancer continuellement l’art et la science de
l’innovation et de la compétitivité.
TECHNOLOGIE DE POINTE
Groupe d’experts en recherche et
développement
Ben Erulkar, département américain du Commerce
ØTous les intéressés doivent travailler ensemble en fonction
d’objectifs communs et ainsi bénéficier de synergies.
ØIl faut des modèles d’investissement pour maximiser la
commercialisation.
ØUne excellente recherche doit être le point de départ, et elle doit
être transformée par le développement de produits.
ØIl existe trois modèles :
§la recherche appliquée pure, avec la recherche
universitaire et des stratégies régionales en matière de commercialisation;
§les incubateurs;
§les laboratoires de recherche.
ØDans la recherche appliquée pure, la clé du succès est de veiller à
ce que les résultats de la recherche soient à la disposition de l’ensemble de
la collectivité.
ØQuatre éléments clés caractérisent les incubateurs d’entreprises fructueux :
§un thème commun, par exemple une orientation
vers un secteur particulier, comme celui de la biotechnologie;
§les ressources nécessaires pour susciter et
structurer des organisations de démarrage;
§l’intégration ou des relations de travail avec
de grands établissements comme les collèges communautaires, et l’appui de ces
établissements;
§des règles et des pratiques communes concernant
le départ de l’entreprise préparée dans l’incubateur, notamment à propos du
calendrier, de la mesure du progrès, etc.
ØLes laboratoires de recherche devraient commercialiser la
technologie; il faut du leadership et du talent – ou une vue d’ensemble et de
l’intelligence – pour commercialiser la technologie.
Lance Miller, Juneau Economic Development Council
ØPour avoir une économie de l’innovation, il faut se passionner pour
quelque chose.
ØIl faut être prêt à accepter les échecs et les réussites, car tout
ce qu’on ne tente pas de faire est forcément un échec. Cela dit, il faut
choisir les gagnants, dans la mesure où il est possible de les repérer, car il
ne faut gaspiller ni temps, ni argent.
ØLes études en sciences, en technologie, en génie et en mathématiques
sont importantes.
ØL’Alaska est victime d’un exode des cerveaux.
ØIl faut se servir de la technologie et des sciences pour faire les
choses mieux, à meilleur marché et de façon plus propre.
ØIl faut exploiter les économies de ressources pour favoriser le
développement économique.
Rollo
Pool, Springboard
ØDepuis 1950, il y a une diminution significative
du travail de recherche-développement accompli par le gouvernement fédéral.
ØIl faut que les entreprises aient les outils qui leur permettront de
livrer concurrence sur les marchés en évolution d’aujourd’hui.
ØLe nombre d’étudiants qui obtiennent un diplôme de génie est dix
fois plus élevé en Chine et cinq fois plus élevé en Inde qu’aux États-Unis.
Stan Torrie, Alberta Advanced Education and Technology
ØIl faut mieux réussir à transformer les résultats de la recherche en
nouvelles entreprises et en nouveaux produits.
ØIl faut établir des liens entre les organisations locales et
internationales, les organisations qui font de la recherche et les chercheurs;
une base de données faciliterait l’établissement de ces liens.
ØAvantages régionaux possibles de liens entre organisations de
recherche et chercheurs :
§bâtir une équipe régionale de recherche dans des
domaines stratégiques communs;
§permettre la mise en commun de possibilités
d’investissement dans la recherche-développement avec des partenaires;
§favoriser un cadre propice à la collaboration.
Buck Sharpton, Université de l’Alaska (Fairbanks)
ØIl est difficile de faire participer les universités au
développement économique.
ØLes professeurs d’université devraient être récompensés par la
reconnaissance de leur propriété intellectuelle.
ØÀ cause des changements climatiques, le monde est au bord d’une
transformation majeure; il faudra innover pour faire évoluer le monde en
fonction des changements climatiques.
ØIl faut de bons protocoles, des partenariats et de la connectivité.
Mark Bussell, Western Washington University
ØLe port de Bellingham a pris les devants pour réaménager le front de
mer.
ØLe Consortium for Technological Innovation and Development (CTID) –
qui engloberait le port de Bellingham, le secteur privé par l’entremise du
Technology Alliance Group et la Western Washington University – serait la
plaque tournante de l’innovation dans le nord-ouest de l’État de Washington.
ØEntre autres choses, le CTID :
§favorise la recherche-développement par des
partenariats université-industrie;
§offre un incubateur et des locaux de
laboratoire;
§appuie la création d’emplois axés sur la
technologie dans la région;
§aide Bellingham à devenir un centre de
technologie de pointe;
§donne à des établissements d’enseignement
supérieur l’occasion de participer à des solutions pour relever des défis
scientifiques et technologiques concrets en créant des liens avec l’industrie;
§donne à des organisations de démarrage et de
croissance d’entreprises des occasions d’explorer et de développer des technologies
nouvelles et d’améliorer les technologies existantes.
ØIl est important que les divers intéressés travaillent ensemble pour
réaliser des gains, même s’il existe des objectifs différents.
David Anderson, Idaho National Laboratory
ØIl faudrait faire la commercialisation de la propriété
intellectuelle auprès de ceux qui peuvent s’en servir.
ØIl faudrait former des partenariats pour obtenir l’accès à la
technologie et à la propriété intellectuelle.
ØLes entreprises veulent une technologie commerciale ou un produit
qui sont parfaitement prêts, mais il y a, pendant la période d’incubation, un
écart à combler sur le plan financier ou commercial.
ØLes partenariats entre l’État et le secteur privé sont l’une des
clés de la commercialisation de la technologie.
DISCOURS-PROGRAMME – DÉJEUNER
L’honorable Dennis Fentic, premier ministre du Yukon
ØLa région économique du Pacifique-Nord-Ouest est un outil important
de promotion du développement économique durable.
ØL’Alaska et le Yukon coopèrent et travaillent en collaboration dans
des domaines comme le tourisme, les transports, le commerce et l’exploitation
des ressources; dans les dossiers d’importance pour les deux parties, on adopte
une approche globale pour le Nord.
ØL’exploitation des ressources naturelles continue de transformer les
économies du Nord.
ØIl faut investir dans l’infrastructure pour soutenir le
développement économique.
ÉNERGIE DES OCÉANS ET DES COURS
D’EAU
Ressources régionales
David Lockard, Alaska Energy Authority
ØCairn Point a été choisie pour réaliser une étude de faisabilité en
raison des ressources et de la profondeur.
Jessica Johnson, Ocean Renewable Energy Group
ØL’énergie des vagues varie dans l’espace et dans le temps.
ØL’énergie marémotrice est hautement prévisible et fiable, avec de
grandes variations dans l’espace et le temps.
Craig Collar, Snohomish Public Utilities District
ØL’énergie marémotrice est propre, n’a aucune émission, est
prévisible, située près des centres démographiques et sûre. Elle contribue
également au développement économique.
ØL’énergie marémotrice fait partie et doit faire partie désormais des
solutions.
Jay Stern, Finavera Renewables
ØAvantages de l’énergie des vagues :
§densité;
§disponibilité;
§prévisibilité.
ØLe potentiel de l’énergie des vagues dans le Pacifique-Nord-Ouest
est énorme.
Mark
Kendall, département de l’Énergie de
l’Oregon
ØL’énergie des océans ne dépend pas de l’endroit
où se trouvent les frontières.
Ø L’Oregon est relativement riche en énergie produite par les
vagues de l’océan.
Uday Mathur, Pacific Gas & Electric Company
ØLes caractéristiques de la charge saisonnière rendent possible des
avantages communs dans l’exploitation des ressources et du réseau pour la
Californie et la Colombie-Britannique.
ØLa Californie a un grand potentiel en ce qui concerne l’énergie des
vagues, potentiel qui pourrait faire une contribution appréciable pour les
objectifs du portefeuille d’énergies renouvelables après 2010.
ØLa région de la baie de San Francisco est peut-être celle qui le
potentiel d’énergie marémotrice le plus considérable en Amérique du Nord.
ØLa Colombie-Britannique a des ressources en énergie renouvelable
comme le vent, l’hydroélectricité et la biomasse; plus tard, l’énergie
marémotrice et l’énergie devraient également être disponibles.
Jim Strandberg, Alaska Energy Authority
ØLa capacité de transport de l’énergie est un élément essentiel pour
relier les collectivités aux projets d’exploitation des énergies renouvelables.
ØIl doit y avoir des lignes de transport au Canada pour permettre
l’exportation d’énergie.
Investissements stratégiques pour
saisir l’occasion que présente l’énergie de l’océan
Représentant de l’État Jeff
Morris, Chambre des représentants de l’État
de Washington (représentant Chris Campbell, Ocean Renewable Energy Group)
ØComme l’électricité était relativement peu coûteuse, la
diversification n’a pas été encouragée.
Ø« Points de rupture » dans le système de
commercialisation :
§le manque de clarté à propose de l’acheminement
vers le marché paralyse l’investissement;
§il faut atténuer le risque du marché et le
risque pour le capital;
§il faut un soutien à long terme;
§il faut ménager une passerelle vers le marché à
long terme des énergies renouvelables.
ØLe capital de risque est devenu si réfractaire au risque qu’il ne
fait plus d’investissement de pré-amorçage.
ØLe soutien de l’infrastructure ferait diminuer le risque pour les
immobilisations et permettrait de réaliser des projets avec des tarifs
inférieurs; parmi les possibilités figurent une délivrance plus facile des
permis, et des coûts d’interconnexion et d’intégration partagés.
Rendre possible l’exploitation de
l’énergie des océans
Craig Collar, Snohomish Public Utilities District
ØLe processus de délivrance des permis de la Federal Energy
Regulatory Commission se transforme.
ØDes études préliminaires portent sur des questions comme
celles-ci :
§caractéristiques de l’énergie marémotrice;
§questions environnementales et multiplicité des
utilisations;
§interconnexion des réseaux.
Jessica Johnson, Ocean Renewable Energy Group
ØL’infrastructure partagée présente un certain nombre
d’avantages :
§charge moins lourde pour les promoteurs de
premiers projets;
§développement accéléré de la technologie;
§plus grande capacité de localiser et de
contrôler les impacts et l’intégration de l’énergie;
§capacité d’apprendre en réalisant des choses et
d’apprendre les uns des autres;
§capacité d’accumuler des données et de
l’information.
ØIl faut associer l’infrastructure massive et l’infrastructure
secondaire pour mettre en commun les coûts, les risques et les données.
Mark Kendall, département de l’Énergie de l’Oregon
ØOregon a au moins sept sites pour exploiter l’énergie des vagues.
ØLa collaboration entre organisations et la participation de tous les
intervenants en cause sont importantes.
Doug Johnson, Ocean Renewable Power Company
ØUn modèle d’aménagement réussi de projets d’énergie marémotrice
comprend les éléments suivants :
§une collaboration précoce et fréquente entre les
principaux intéressés;
§une coopération complète et précoce entre l’État
et les organismes fédéraux de réglementation et de délivrance des permis;
§un financement du développement fourni par
l’État et les organismes fédéraux.
Burt Hammer, Puget Sound Tidal Power, LLC
ØÉtant donné que le flot des marées varie considérablement dans les
zones restreintes, il est important de savoir avec précision où il faut placer
les turbines.
ØIl y a un nombre appréciable de modèles de turbine existants ou
possibles; certaines sont relativement plus efficaces dans les courants lents
et certains peuvent avoir moins d’impact sur les poissons et faire moins de
débris.
ØIl faut que la technologie corresponde aux caractéristiques du lieu.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel
Grafstein, sénateur
coprésident Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Rob Merrifield, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis