Une délégation de la Section canadienne de
l’Association parlementaire du Commonwealth (l’Association) s’est rendue en
Australie du 5 au 15 février 2015.
M. Joe Preston, député et président de la Section canadienne de l’Association
parlementaire du Commonwealth (la Section canadienne), dirigeait la délégation
qui se composait de Mme Chris Charlton, députée, et de
M. Rodger Cuzner, député. Mme Elizabeth Kingston,
secrétaire de la Section, les accompagnait.
Lors
de leur visite à Canberra (Territoire de la capitale de l’Australie), à Sydney
(Nouvelle‑Galles du Sud) et à Hobart (Tasmanie), les membres de la
délégation ont rencontré leurs homologues de l’Association, des législateurs,
des représentants du gouvernement et des porte-parole du secteur privé. Chaque
fois, ils ont été accueillis par les présidents de séance et de hauts
fonctionnaires des assemblées législatives.Conformément à ses statuts,
l’Association favorise les visites entre les États membres dans l’objectif de
donner l’occasion aux parlementaires de discuter entre eux de questions
d’intérêt commun en matière de relations bilatérales et de questions internes
concernant l’organisation internationale qu’est le Commonwealth. En outre, la
visite a pour but de faire avancer l’Initiative pour les Caraïbes, un projet
lancé par la Section canadienne et appuyé par l’ensemble des provinces et des
territoires du Canada. Le projet vise à offrir aux assemblées législatives de
la région canadienne de l’Association un cadre pour établir des relations avec
les assemblées législatives des pays des Caraïbes membres du Commonwealth
semblables à celles existant entre les régions australienne et pacifique de
l’Association ainsi qu’à accroître la coopération entre les parlements, y
compris l’échange d’idées et de pratiques exemplaires. La délégation s’est
entretenue avec des assemblées législatives d’Australie pour se renseigner sur
les projets entrepris et constater par elle‑même la réussite du
programme, fruit de la collaboration des États et territoires australiens avec
les pays insulaires du Pacifique membres du Commonwealth.
1)Généralités
Le
régime politique de l’Australie est une monarchie constitutionnelle dont la
reine Elizabeth II est le chef d’État. Le Parlement du Commonwealth
d’Australie est composé de deux chambres : un Sénat de
76 membres et une Chambre des représentants de 150 membres. On compte
douze sénateurs pour chacun des six États et deux pour chacun des
deux territoires continentaux, tous élus pour un mandat de six ans.
Toutefois, un système de rotation permet d’assurer que la moitié des sénateurs
quittent leur poste tous les trois ans. Les quatre sénateurs qui
représentent le Territoire de la capitale de l’Australie et le Territoire du
Nord sont élus en même temps que les députés de la Chambre des représentants,
et la durée de leur mandat coïncide avec celle de cette chambre (un maximum de
trois ans). Chaque membre représente une circonscription avec pratiquement
le même nombre d’électeurs. Par ailleurs, les six États et les deux territoires
possèdent leur propre assemblée législative.
Les
élections fédérales sont tenues au moins tous les trois ans. Les dernières
ont eu lieu le 7 septembre 2013, mais les brefs d’élection d’une
moitié des sénateurs ne peuvent être délivrés avant le 1er juillet 2016.
Quant aux élections des membres de la Chambre des représentants, elles seront
déclenchées à la suite de la dissolution ou de la fin de la législature, à
savoir au plus tôt le 6 août 2016 ou au plus tard
le 14 janvier 2017.
Le
vote est obligatoire en Australie. Le Sénat et la Chambre des représentants
possèdent des modes de scrutin différents. Ceux-ci étant tous deux alternatifs,
celui de la Chambre des représentants permet par contre d’inscrire par ordre de
préférence les candidats sur le bulletin de vote. Pour être déclaré victorieux,
un candidat doit récolter la moitié plus une des voix. Si aucun candidat
n’obtient pas la majorité, les voix des autres candidats sont réparties selon
l’ordre de préférence jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité. Les
sénateurs sont élus de même par vote alternatif, mais proportionnel.
Au
moment de la visite, les délégués ont constaté les résultats d’une motion de
défiance interne du parti au pouvoir, qui visait à renverser son chef, le
premier ministre Tony Abbott. Ce dernier a survécu à cette
contestation grâce à l’appui gagné par les conservateurs et à la remontée du
Parti travailliste, qui avait essuyé une défaite écrasante que dix mois
auparavant.
2)Visite
du monument aux morts australien
Les
membres de la délégation ont pu effectuer une longue visite du monument aux
morts australien lors de leur passage à Canberra. Le monument comporte un
sanctuaire, un musée de renommée mondiale et un fonds d’archives très riche. Il
rend hommage au sacrifice des Australiens morts au champ d’honneur. Sa mission
consiste à commémorer, à interpréter et à comprendre l’expérience de la guerre
vécue par l’Australie et ses répercussions permanentes sur la société
australienne. Inauguré en 1941, le monument aux morts australien est reconnu
comme l’un des plus importants en son genre dans le monde. Les délégués ont
souligné la vue dégagée entre le monument aux morts australien et le Parlement.
Le
monument aux morts australien se découpe en trois parties : l’espace
commémoratif où se trouvent le hall du Souvenir et sa tombe du soldat
australien inconnu, les musées d’art et un immense centre de recherches, sans
compter les jardins de sculptures extérieurs. Tous les ans, des cérémonies
nationales sont organisées sur les terrains de parade adjacents lors de laJournée
commémorative de l’ANZAC (le 25 avril) et du jour du Souvenir
(le 11 novembre). Elles attirent des milliers d’invités officiels et
de touristes et sont suivies par le dépôt de couronnes à la tombe du soldat
australien inconnu.
La
Journée commémorative de l’ANZAC figure parmi les plus importantes fêtes
nationales de l’Australie. Elle marque l’anniversaire de la participation des
forces armées de l’Australie et de la Nouvelle‑Zélande à la
Première Guerre mondiale, leur première importante action militaire. Les
soldats australiens et néo‑zélandais ont pris part à l’expédition pour
reprendre la péninsule de Gallipoli et ainsi ouvrir le détroit des Dardanelles
aux marines alliées. Les Alliés cherchaient à s’emparer de Constantinople
(maintenant Istanbul), capitale de l’Empire ottoman et alliée de l’Allemagne.
Les deux camps ont essuyé de lourdes pertes, et 8 000 soldats
australiens ont perdu la vie. La campagne de Gallipoli a profondément marqué
les Australiens restés au pays, et le 25 avril est rapidement devenu
la journée où le peuple australien rend hommage au sacrifice de ceux morts à la
guerre.
3)Entretien
avec les présidents de séance – l’honorable sénateur Stephen Parry,
président du Sénat, et l’honorable Bronwyn Bishop, présidente de la
Chambre des représentants
L’honorable
Stephen Parry, un sénateur de la Tasmanie, assure les fonctions de
président du Sénat depuis juillet 2014, et son homologue, l’honorable
Bronwyn Bishop, représentante de Mackellar (Nouvelle‑Galles du Sud),
est la 29e présidente de la Chambre des représentants depuis
novembre 2013.
L’entretien
a permis aux délégués d’examiner les divers motifs pour lesquels le Parlement
fédéral d’Australie a décidé de se retirer de l’Association parlementaire du
Commonwealth ainsi que de discuter de la manière de l’amener à se raviser. Bien
que les États de l’Australie demeurent des membres actifs de l’Association, la
Section fédérale australienne a mis un terme à sa participation
depuis janvier 2012. Des préoccupations concernant la gestion des
ressources financières et administratives de l’Association ont notamment motivé
sa décision. L’Australie a déclaré vouloir suivre de près la succession au
poste de secrétaire général, puis déterminer si elle redeviendra membre de
l’Association. Comme le concours a été lancé, il y a des raisons de croire à la
réintégration de l’Australie dès que le nouveau secrétaire général sera entré
en fonction. Les délégations canadienne et australienne ont laissé entendre que
le Canada peut aider de manière utile l’Australie à prendre cette décision.
Les
principaux motifs de quitter l’Association tiennent aux failles des mécanismes
de reddition de comptes et de consultations du siège de l’Association à
Londres, particulièrement lors du mandat du défunt M. Shija, ancien
secrétaire général. Certains ont dit fonder de l’espoir avec l’élection récente
de la présidente du Comité exécutif, Mme Shirin Sharmin Chaudhury.
Première femme à occuper la présidence du Parlement du Bangladesh, celle-ci
possède énormément d’expérience pour ce qui est de travailler avec les pays et
les gouvernements du Commonwealth. En outre, la recherche d’un nouveau
secrétaire général à l’échelle internationale contribuerait beaucoup à
revitaliser l’efficacité de l’Association.
Les
délégués ont eu l’occasion de discuter de l’Initiative de jumelage avec les
pays des Caraïbes inspiré d’un programme de jumelage entre l’Australie et des
pays insulaires du Pacifique membres du Commonwealth, qui remporte un vif
succès. Les deux présidents ont été impressionnés par l’Initiative
entreprise dans les Amériques et ont offert leur soutien lorsqu’il serait
nécessaire.
4)Entretien
avec la présidente et le greffier de l’Assemblée législative du Territoire de
la capitale de l’Australie
Les
membres de la délégation se sont entretenus avec Mme Vicki Dunne,
la présidente de l’Assemblée législative du Territoire de la capitale de
l’Australie et députée territoriale, ainsi qu’avec M. Tom Duncan,
greffier de l’institution lors de leur passage à Canberra.
L’Assemblée
législative du Territoire de la capitale de l’Australie est monocamérale,
contrairement à la plupart des assemblées en Australie. Elle compte
17 députés de trois circonscriptions, élus pour un mandat de
quatre ans selon une variation de la méthode Hare-Clark, scrutin à
vote unique transférable pour la représentation proportionnelle. À l’origine,
les députés étaient élus par la méthode d’Hondt, mais la
méthode Hare-Clark a été adoptée par suite d’un référendum en 1992, puis
entré en vigueur en 1993.
Le
Territoire de la capitale de l’Australie était administré au départ par un
ministre fédéral responsable des territoires. L’autonomie gouvernementale a
pris effet en 1998 lorsque le gouvernement fédéral a adopté l’Australian
Capital Territory (Self-Government) Act. Puisque le Territoire n’est
pas doté d’instances locales, l’Assemblée législative s’occupe des fonctions
d’un gouvernement local et territorial.
Dans
le cadre de l’Initiative de jumelage de l’Association, l’Assemblée législative
du Territoire de la capitale de l’Australie a un accord de partenariat avec le
Parlement de Kiribati. Ce jumelage est souligné dans l’une des salles de comité
dans l’édifice législatif. Parmi les projets de l’Initiative, on compte un
programme d’orientation pour les nouveaux parlementaires organisé à Kiribati en
novembre 2011.Il a été recommandé que la Section du
Territoire de la capitale de l’Australie convienne que les membres et hauts
fonctionnaires des deux parlements effectuent des visites bilatérales au moins
une fois par législature.
En
plus des discussions sur le fructueux programme de jumelage, les délégués se
sont réunis avec la présidente afin de traiter du retrait de la Section
fédérale australienne de l’Association parlementaire du Commonwealth. Même si
le Canada nourrit les mêmes préoccupations que cette Section, les membres de la
Section canadienne sont d’avis que ces problèmes peuvent être corrigés par une
participation à l’Association et non pas par un retrait de celle-ci. La
présidente, Mme Vicki Dunne, également membre du Comité
exécutif de l’Association, partage l’avis du Canada.
5)Visite
de Sydney, en Nouvelle‑Galles du Sud
La
visite de Sydney avait deux objectifs : comprendre l’investissement
canadien en Australie et le programme de jumelage entre le Parlement de la
Nouvelle‑Galles du Sud et ceux de Bougainville et des îles Salomon. La
Nouvelle‑Galles du Sud constitue le plus important État de l’Australie
avec ses 7,5 millions d’habitants, dont les deux tiers vivent à
Sydney.
Principale
destination de l’investissement canadien de la région de l’Asie‑Pacifique,
l’Australie est considérée comme un tremplin pour les marchés voisins. À cet
égard, elle contribue de façon importante dans la région. Son économie est
relativement forte par rapport au reste du monde et assure toujours un climat
propice aux affaires ainsi que des relations solides et croissantes avec les
économies émergentes de l’Asie‑Pacifique.
Les
échanges commerciaux entre le Canada et l’Australie se font essentiellement
entre les entreprises des secteurs traditionnels, comme les mines et les
transports, avec un intérêt de plus en plus manifeste pour les fournisseurs de
pétrole et de gaz ainsi que de services du Canada. En outre, les perspectives
des secteurs canadiens dans l’agroalimentaire, les TIC, les sciences de la vie,
les sources d’énergie renouvelables, le bâtiment écologique et
l’approvisionnement en matière de défense offrent des possibilités bien
adaptées au marché australien. De surcroît, les laboratoires d’idées, le milieu
universitaire et les entreprises d’Australie souhaitent faire l’échange de
connaissances et d’expertise dans les domaines de la responsabilité sociale des
entreprises, particulièrement en ce qui touche aux véritables difficultés avec
lesquelles doivent composer les pays insulaires du Pacifique situés à
proximité.
Les
membres de la délégation ont assisté aux exposés approfondis présentés par
plusieurs acteurs du marché canado-australien. Parmi ceux-ci figurent
BlackBerry, RBC Marchés des capitaux, le MBO Group, spécialiste en acquisitions
d’entreprises privées, les cabinets d’avocats Minter Ellison et
Murdock Cheng, le Black Diamond Group, spécialiste d’expérience à la
renommée mondiale dans les projets de construction modulaire nationaux et
internationaux, ainsi qu’OpenText, chef de file mondial dans la gestion
d’information de l’entreprise. Toutes les entreprises ont reconnu l’énorme
potentiel d’une présence en Australie, un marché stable qui bénéficie aussi de
solides liens avec les marchés de l’ANASE. L’Australie est réputée pour son
dynamique programme de libéralisation des échanges commerciaux avec les pays de
l’Asie, puisqu’il a conclu des accords de libre-échange avec la Nouvelle‑Zélande,
Singapour, les États‑Unis, la Thaïlande, le Chili, la Malaisie, la Corée
du Sud, le Japon et, dernièrement, avec la Chine. Le Canada ne peut que
profiter de cette approche énergique du commerce, surtout dans le contexte
actuel des négociations du Partenariat transpacifique. Selon ces acteurs, un
tel accord aboutirait à une participation accrue des fournisseurs canadiens à
la chaîne de valeur, à la consolidation des dispositions sur l’investissement
conformes aux objectifs d’investissement national et étranger du Canada, en
plus d’ouvrir de manière importante l’accès aux marchés pour un grand choix de
biens et services.
6)Visite
au Parlement de la Nouvelle‑Galles du Sud
La
Nouvelle‑Galles du Sud dispose de la plus ancienne assemblée législative
inspirée du modèle de Westminster en Australie, laquelle a été créée en 1856.
Le Parlement se compose de deux chambres : le Conseil législatif et
l’Assemblée législative. Le Conseil législatif compte 42 membres, élus par
vote alternatif optionnel et proportionnel lors d’élections tenues dans tout
l’État, qui est alors considéré comme une seule et même circonscription. Le
mandat des membres dure huit ans, et la moitié du Conseil est renouvelé
tous les quatre ans. On dénombre 93 membres (députés d’État) à
l’Assemblée législative, élus par vote alternatif optionnel au moyen duquel les
électeurs classent au moins un candidat par ordre de préférence. Chaque député
d’État représente une circonscription pendant au plus quatre ans.
Les
membres de la délégation ont eu l’occasion de s’entretenir avec le président du
Conseil législatif, l’honorable Don Harwin, surtout du jumelage entre le
Parlement de la Nouvelle‑Galles du Sud et ceux de la région autonome de
Bougainville (la Chambre des représentants de Bougainville) et des
îles Salomon (le Parlement national des îles Salomon), établi en
juin 2007. Au moment de la visite, M. Ignatius Hamal, agent
administratif du greffier, participait à une mission de quatre semaines au
Parlement de la Nouvelle‑Galles du Sud pour préparer des documents sur
l’application du privilège parlementaire au Parlement de Bougainville. M. Patteson Lusi,
directeur de l’éducation civique, avait été lui aussi dépêché en mission par le
Parlement national des îles Salomon, en plus d’être employé à temps
partiel du Parlement de la Nouvelle‑Galles du Sud pour mener des
recherches et rédiger de la documentation sur le projet de jumelage.
Particulièrement impressionnés par la portée des projets entrepris par ces
parlements, les délégués ont constaté la grande utilité de tels projets dans le
cadre de l’Initiative de jumelage avec les pays des Caraïbes dans le contexte
de notre hémisphère.
7)Visite
au Parlement de Tasmanie
Tasmanie
est le plus petit État de l’Australie, dont les 514 800 habitants
vivent surtout dans la capitale, Hobart. Son parlement bicaméral se compose du
Conseil législatif et de l’Assemblée législative. Le Conseil législatif fait
figure d’exception puisque la majorité de ses membres sont indépendants. De
fait, il n’a jamais été contrôlé par un gouvernement ou parti politique. Il
compte 15 membres élus par vote alternatif optionnel, qui représentent
chacun une circonscription. Le mandat des membres dure six ans, et des
élections périodiques sont tenues dans deux ou trois circonscriptions
tous les ans.
L’Assemblée
législative compte 25 membres, élus par scrutin unique transférable et
proportionnel au moyen duquel l’électeur indique au moins les
cinq candidats de son choix. Chaque circonscription est représentée par
cinq députés d’État pendant au plus quatre ans.
Les
délégués se sont entretenus avec le président du Conseil législatif, M. James Scott Wilkinson,
et la présidente de l’Assemblée législative, Mme Elise Archer
ainsi qu’avec Mme Michelle O’Byrne, députée d’État et
membre très active de l’Association parlementaire du Commonwealth et des Femmes
parlementaires du Commonwealth. Ils ont discuté de l’entente de jumelage
conclue entre le Parlement de Tasmanie et le Parlement de Samoa. Un résultat de
première importance du programme tient à l’établissement d’un bureau de
sensibilisation, qui améliore le dialogue entre le Parlement et la population.
Le bureau encourage donc la participation citoyenne et fait davantage connaître
les questions liées aux travaux parlementaires. On a également entrepris un
projet visant à augmenter le nombre de femmes au Parlement de Samoa.
8)Visite
d’Incat et de Liferaft Systems
Les
délégués se sont rendus au chantier naval d’Incat. L’entreprise d’Hobart, en
Tasmanie, fournit aux exploitants de traversiers, aux prestataires de services
spéciaux et à l’armée des solutions de navires en aluminium léger, notamment
des transbordeurs de passagers et de voitures, des bâtiments de soutien
militaires et des navires de relève. La conception des embarcations d’Incat
allie une plus grande vitesse et stabilité. Les membres de la délégation ont
visité un traversier pratiquement terminé destiné au marché japonais.
Les
délégués se sont ensuite rendus à l’entreprise Liferaft Systems, qui s’occupe
de l’évacuation rapide et sécuritaire de passagers et de l’équipage par radeaux
de sauvetage à forte capacité. Les radeaux, dont la conception unique remonte à
1992, sont désormais installés sur les vaisseaux, tous types et tailles
confondus, qui transportent des passagers et des membres de l’équipage, par
exemple les traversiers conventionnels, les embarcations à grande vitesse, les
navires militaires et les grands navires de plaisance partout dans le monde.
L’entreprise a vu son système de radeaux à B.C Ferries et s’est implantée à
Vancouver, en Colombie‑Britannique, assurant ainsi sa présence en
Amérique du Nord.
9)Visite
à l’Institut des études marines et de l’Antarctique
L’Institut
des études marines et de l’Antarctique est un centre d’excellence pour la
recherche dans le domaine, qui a été créé en 2010. Institut à vocation de
recherche et d’enseignement de l’Université de Tasmanie, il table sur plus de
20 ans d’importants partenariats en matière de recherche coopérative sur
l’Antarctique et cherche à jouer le même rôle pour la recherche sur les milieux
marins tempérés et l’océan Antarctique. Ses programmes de recherche
transcendent les conventions sociales et scientifiques, et le Centre œuvre à
acquérir des connaissances sur l’environnement et le développement durable pour
le bien de l’Australie et du monde.
Les
trois principaux programmes de recherche portent sur les pêches et l’aquaculture,
l’écologie et la biodiversité, puis les océans et la cryosphère, qui sont liés
à trois axes, à savoir les changements climatiques, les systèmes
océans-terre et la gouvernance des océans et de l’Antarctique.
Pour
conclure, les membres de la délégation tiennent à exprimer leur gratitude au
Haut-commissariat du Canada à Canberra ainsi qu’au consulat de Sydney, tout
particulièrement au consul général, M. Mario Ste-Marie, et à la consule
et déléguée commerciale principale, Mme Louise Hannan pour
leurs conseils et aide inestimables lors de l’organisation des réunions
effectuées lors de la visite. Ils remercient aussi le ministère des Affaires
étrangères, du Commerce et du Développement de même que la Bibliothèque du
Parlement pour les documents d’information et les exposés donnés avant le
départ.
Respectueusement
soumis,
Rodger Cuzner, député
Section
canadienne de
l’Association parlementaire du Commonwealth