Les 24 et 25 mars 2011,
l’honorable sénatrice Janis G. Johnson a dirigé une délégation de membres de la
section canadienne du Groupe interparlementaire (GI) Canada-États-Unis à la 16e conférence
annuelle de l’Institut d’études canadiennes de McGill (IECM) à Montréal, au
Québec. Faisaient également partie de la délégation les honorables sénateurs W.
David Angus, C.R., Francis Fox, C.P., C.R., et Paul Massicotte. La délégation
était accompagnée de Mme Angela Crandall, secrétaire
exécutive du GI, et de M. Mohamed Zakzouk, conseiller du GI.
L’ACTIVITÉ
L’IECM accueille des conférences annuelles
bilingues visant à favoriser la discussion sur des questions intéressant les
Canadiens et à encourager un dialogue ouvert et non partisan sur des enjeux
stratégiques d’actualité. La conférence de cette année, ayant pour thème Le
Canada et les États-Unis : conversations et relations, a mis l’accent
sur une série de conversations entre des Canadiens et des Américains au sujet d’aspects
fondamentaux des relations canado‑américaines.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION
Le Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis cherche à trouver des éléments de convergence dans les
politiques nationales respectives, à engager un dialogue sur les éléments de
divergence, à encourager l’échange d’informations et à promouvoir une meilleure
compréhension entre législateurs sur des sujets d’intérêt commun. Les membres
de la section canadienne du GI rencontrent régulièrement leurs homologues
fédéraux et, ces dernières années, ils ont assisté à des réunions de
gouverneurs et de législateurs des États américains. Les délégués canadiens
saisissent ces occasions d’amorcer des conversations qui contribueront à
l’atteinte des objectifs du Groupe et à communiquer la nature et la portée de
ces relations bilatérales.
Selon les délégués du GI, la conférence
annuelle de 2011 de l’IECM était une occasion privilégiée de rencontrer
d’autres personnes qui travaillent aussi au renforcement des relations
canado-américaines. Ils ont apprécié la possibilité de discuter d’un vaste
éventail d’enjeux clés intéressant les deux pays, notamment le commerce, la
sécurité, l’énergie et la problématique de la frontière. Considérant que la
délégation a été en mesure d’atteindre ses objectifs pour cette activité, la
section canadienne du GI se propose d’assister aux conférences futures de
l’IECM afin de poursuivre son action en faveur du resserrement des relations
canado-américaines.
ACTIVITÉS PENDANT LA CONFÉRENCE
Pendant la conférence de 2011 de l’IECM,
diverses questions touchant les relations canado‑américaines ont été
abordées, dont le commerce, l’innovation, l’énergie, le développement durable,
la sécurité de la frontière et la gestion des relations diplomatiques
canado-américaines. Au nombre des conférenciers, notons Son Excellence le très
honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, le très honorable Brian
Mulroney, ancien premier ministre du Canada, l’honorable James A. Baker III,
ancien secrétaire d’État des États-Unis, Son Excellence Gary Doer, ambassadeur
du Canada aux États‑Unis, Son Excellence David Jacobson, ambassadeur des
États-Unis au Canada, l’honorable Jean Charest, premier ministre du Québec, et
l’honorable Peter Shumlin, gouverneur du Vermont. La délégation du GI a été
heureuse d’assister à la conférence et de discuter, entre les séances, de toute
une gamme d’enjeux d’importance nationale pour le Canada et pour les
États-Unis, particulièrement en ce qui concerne les débouchés à l’égard du
partenariat canado-américain.
Ce rapport résume les discussions qui se
sont déroulées à la conférence.
DÉCLARATION LIMINAIRE
Dans son allocution, Son Excellence le très
honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, a mis en relief
l’importance d’édifier une nation plus avisée et compatissante, et de valoriser
le savoir et le talent des Canadiens afin d’améliorer la condition humaine au
Canada et dans le monde entier. Il a insisté sur l’importance de percevoir
l’égalité des chances et l’excellence comme des objectifs qui se renforcent
mutuellement au lieu de s’exclure les uns les autres, et il a déclaré qu’une
façon d’accroître l’égalité des chances au Canada pourrait consister à fixer
à 90 % d’ici 2017 le taux de diplomation dans les écoles
secondaires. Le gouverneur général a également souligné l’importance des
relations entre le Canada et les États-Unis, qui sont pour lui l’enjeu le plus
important en matière de politique étrangère et intérieure. Il a insisté sur le
besoin de poursuivre la collaboration entre les deux pays, particulièrement
dans les domaines de l’innovation et de la mise en commun de l’information,
affirmant que « la force de nos idées et le rythme de notre innovation
détermineront notre qualité de vie ».
PRÉSIDENTS ET PREMIERS MINISTRES
L’ancien président américain George H. W.
Bush, qui a participé par vidéoconférence, a fait l’éloge des liens historiques
qui unissent le Canada et les États-Unis. Il a mis en relief des réalisations
bilatérales clés, par exemple, l’Accord sur les pluies acides, l’Accord
de libre-échange nord-américain (ALENA) et l’opération Tempête du désert,
qui s’inscrivait dans le cadre d’une action concertée menée par les Nations
Unies en réaction à l’invasion du Koweït par l’Irak.
Lors d’un échange entre le très honorable
Brian Mulroney, ex-premier ministre du Canada, et l’honorable James A. Baker
III, ancien secrétaire d’État des États-Unis, les deux intervenants ont
souligné l’importance que les responsables canadiens et américains
entretiennent des liens personnels étroits afin de faciliter l’avancement des
négociations bilatérales et internationales à l’égard de questions intéressant
les deux pays. M. Baker a mis en évidence le rôle important joué par le
Canada en qualité d’allié des États-Unis dans le cadre de l’opération Tempête
du désert, et il a fait remarquer que, sans la volonté politique, le courage et
l’engagement mutuels des responsables canadiens et américains, les négociations
« extraordinairement difficiles » qui ont débouché sur l’Accord
sur les pluies acides et sur l’ALENA n’auraient pas abouti. Il a souligné
l’importance du Canada au titre de partenaire commercial des États-Unis,
faisant mention des possibilités de croissance économique et d’emploi qui ont
résulté de l’ALENA. En conclusion, M. Baker a affirmé qu’un accord de
libre-échange pour les Amériques serait « une des meilleures choses »
qui pouvait arriver au Canada et aux États-Unis à l’avenir.
M. Mulroney a réitéré l’éloge de
l’ALENA prononcé par M. Baker, faisant observer que les échanges commerciaux
annuels canado-américains ont une valeur d’environ 700 milliards de
dollars et créent des millions d’emplois aux États-Unis. Il a déclaré que
« le Canada achète plus de biens aux États-Unis que les 27 pays de
l’Union européenne réunis... et il y a quelques années, les biens [bilatéral]
qui franchissaient le pont Ambassador [entre Windsor et Detroit] étaient
supérieurs aux échanges entre l’Amérique et le Japon. » En conclusion,
M. Mulroney a affirmé qu’une entente canado-américaine relative à un périmètre
de sécurité est une « idée vitale » à laquelle il faut
s’attaquer pour maintenir la facilité du libre-échange entre les deux pays. Il
a également recommandé la nomination d’un ministre canadien de haut rang chargé
des relations canado-américaines, à l’image des ministres des Relations
européennes dans des pays européens, et la création d’un consulat canadien dans
chaque grande agglomération aux États-Unis afin d’assurer une représentation
adéquate des intérêts du Canada au sud de la frontière.
LES RELATIONS DIPLOMATIQUES : GÉRER
LES RAPPORTS CANADO-AMÉRICAINS
Dans une discussion entre Son Excellence
Gary Doer, ambassadeur du Canada aux États-Unis, et Son Excellence David
Jacobson, ambassadeur des États-Unis au Canada, les deux intervenants ont
convenu du fait que la sécurité du Canada et celle des États-Unis sont
indissociables. L’ambassadeur Doer a prôné l’établissement d’un périmètre de
sécurité sur le modèle du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique
du Nord (NORAD), faisant valoir que le NORAD connaît du succès depuis de
nombreuses années. L’ambassadeur Jacobson a soutenu que la politique visant la
frontière canado-américaine devait chercher à assurer simultanément la sécurité
et l’efficience, au moyen de mécanismes facilitant le passage de la frontière.
L’ambassadeur Doer a ajouté que le fait de faciliter le passage de la frontière
canado-américaine créerait « des dizaines de milliers d’emplois pour les
résidants américains, ce qui est particulièrement important à une période où le
chômage aux États-Unis est élevé.
Les deux ambassadeurs ont été d’accord pour
estimer que les rapports commerciaux entre le Canada et les États-Unis sont
mutuellement bénéfiques. L’ambassadeur Jacobson a mis en relief le fait que le
Canada est un marché stratégique pour assurer le succès de l’Initiative
nationale pour les exportations de l’administration américaine, qui vise le
doublement des exportations des États-Unis en cinq ans. Il a fait remarquer
qu’au cours de la dernière année seulement, l’accroissement des exportations
américaines vers le Canada s’est élevé à environ 44 milliards de dollars,
montant qui équivaut au total des exportations annuelles des États-Unis à
destination de l’Allemagne, tandis que la progression des exportations du
Canada vers les États-Unis a été évaluée à environ 50 milliards de
dollars, montant qui équivaut à trois fois le total annuel des exportations
canadiennes vers la Chine.
S’agissant de la sécurité énergétique,
l’ambassadeur Jacobson a fait état du rôle du Canada au titre de source de
pétrole la plus importante et la plus sûre pour les États-Unis. Toutefois, il a
évoqué le fait que la plupart des citoyens américains ne sont pas suffisamment
au courant du rôle du Canada. L’ambassadeur Doer a déclaré que pour améliorer
l’image de marque du Canada au titre d’exportateur de pétrole, les responsables
canadiens doivent communiquer plus efficacement, particulièrement à Washington,
en ce qui concerne les progrès environnementaux accomplis au Canada dans le
domaine de l’énergie.
L’ÉCONOMIE, LE COMMERCE ET L’INNOVATION
Dans le cadre d’un débat d’experts
réunissant MM. Sean Finn, de la Compagnie des chemins de fer nationaux du
Canada (CN), Alvin Segal, de Peerless Clothing, et Frank McKenna, du Groupe
financier de la banque Toronto-Dominion (Groupe TD), les intervenants ont
discuté des avantages et des défis de réaliser des activités commerciales dans
les deux pays. Un vaste consensus s’est dégagé quant au fait que les liens
commerciaux vigoureux entre les deux pays ont facilité les opérations
commerciales entre eux. M. McKenna a affirmé que, pour le Groupe TD
« le développement combiné [avec les normes de services américaines] a
procuré d’extraordinaires retombées sur les activités au Canada. »
Tant M. Finn que M. Segal ont
souligné le fait que le resserrement de la frontière commune représentait un
défi pour leurs entreprises. M. Finn a expliqué que, dans le cadre de la
stratégie du CN consistant en l’établissement de ports à Prince Rupert, à
Vancouver et à Halifax, qui serviraient de « portes d’entrée vers
l’Amérique du Nord », le CN se heurte à des préoccupations constantes
exprimées par des entités commerciales étrangères quant à d’éventuels défis à
la frontière pour la livraison de leurs produits aux États-Unis. Bien que
M. McKenna ait indiqué que le resserrement de la frontière
canado-américaine ne présente pas de défis importants pour son entreprise, il a
convenu de ce qu’une plus grande facilité de passage à la frontière est un
élément positif et il a souscrit au concept de périmètre de sécurité, ainsi
qu’à une harmonisation plus poussée des normes et des politiques canadiennes et
américaines.
L’ÉNERGIE ET LA DURABILITÉ
Dans le cadre d’un débat d’experts
réunissant Patrick Daniel d’Enbridge Inc., l’honorable Gordon Griffin,
ancien ambassadeur des États-Unis au Canada, et Thierry Vandal, d’Hydro-Québec,
les intervenants ont discuté des futures possibilités qui s’offriraient au
Canada et aux États-Unis dans les domaines de l’énergie et de la durabilité. En
général, ils se sont entendus sur le fait que diverses sources d’énergie seront
nécessaires pour assurer l’avenir énergétique de l’Amérique du Nord.
M. Vandal a cerné les dimensions suivantes au titre d’aspects clés d’un
développement énergétique durable :
·investissement dans les infrastructures,
particulièrement pour mettre en valeur des sources énergétiques différentes, et
dans les technologies liées à l’efficacité énergétique;
·croissance de la partie renouvelable du bilan
énergétique canado-américain;
·électrification des infrastructures actuelles,
particulièrement dans le secteur des transports, afin de réduire la dépendance
à l’égard des combustibles fossiles.
Il a également affirmé que la nouvelle
technologie des réseaux électriques, également connue sous le nom de réseaux
intelligents, va probablement changer la nature du secteur de l’électricité
grâce à des systèmes de distribution mieux contrôlés et plus interactifs.
M. Vandal a identifié la science des matériaux, particulièrement les
matériaux de batterie, comme posant un défi fondamental, pour lequel une
amélioration s’impose.
En ce qui concerne le secteur du pétrole et
du gaz, M. Daniel a fait remarquer que, même si ces secteurs d’activité au
Canada et aux États-Unis sont interdépendants, le Canada dépend beaucoup plus
des États-Unis que l’inverse. Alors que les exportations canadiennes
représentent 20 % des importations américaines de pétrole, 100 % des
exportations canadiennes de pétrole sont dirigées vers les États-Unis. Il a
préconisé l’élargissement des relations commerciales du Canada dans ce secteur,
par exemple avec les marchés de l’Asie du Sud-Est, parallèlement à la poursuite
de vigoureux échanges commerciaux avec les États-Unis dans le domaine de
l’énergie. M. Daniel a également réclamé l’harmonisation des législations
canadiennes et américaines sur les émissions de gaz à effet de serre.
M. Griffin a insisté sur le rôle
mutuellement bénéfique d’une infrastructure énergétique intégrée
canado-américaine, notamment des réseaux interconnectés nord-sud et des
systèmes d’oléoducs, afin de faciliter le commerce bilatéral en matière
d’énergie. Il a affirmé qu’Hydro-Québec pouvait être la « solution à la
demande d’électricité dans le nord-est des États-Unis » et il s’est
prononcé en faveur de nouveaux investissements dans les infrastructures
énergétiques pour stimuler la croissance économique.
LES GOUVERNEURS ET PREMIERS MINISTRES
Dans un échange entre l’honorable Jean
Charest, premier ministre du Québec, et l’honorable Peter Shumlin, gouverneur
du Vermont, les deux interlocuteurs ont mis en relief le rôle fondamental que
les États et les provinces jouent dans les relations canado-américaines. Ils
ont convenu du fait que les États et les provinces, particulièrement le Québec
et le Vermont, entretiennent des relations profondément ancrées au sujet d’un
large éventail d’enjeux stratégiques. Le premier ministre Charest a affirmé que
les relations entre les États et les provinces ont gagné en importance et que
le leadership à propos de diverses questions, particulièrement l’énergie,
l’environnement et les changements climatiques, a principalement résulté de la
coopération entre les gouvernements des provinces et des États.
En ce qui concerne l’implication des
gouvernements nationaux dans les relations entre les provinces et les États, le
gouverneur Shumlin a mis en relief l’initiative régionale visant à construire
le premier réseau de trains à grande vitesse en Amérique du Nord reliant
Montréal, New York et Boston. Selon lui, ce projet est un exemple d’un important
partenariat entre les États et les provinces qui doit être accompagné d’une
coopération de la part des gouvernements nationaux.
Les deux dirigeants ont souligné
l’importance de réaliser des échanges canado-américains dans le domaine de
l’énergie. Le gouverneur Shumlin a indiqué que les exportations québécoises
d’énergie vers le Vermont jouent un rôle fondamental pour aider l’État à
réduire sa dépendance à l’égard du pétrole, en ajoutant que le virage
écologique de l’économie de la région de l’Est offre « d’énormes débouchés
économiques » à tous les intervenants.
PRÉSENTATION SPÉCIALE : ENQUÊTE SUR
L’OPINION PUBLIQUE AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS
Nik Nanos, de Nanos Research, a fait une
présentation spéciale dans laquelle il a communiqué les résultats de sa récente
enquête sur l’opinion publique en ce qui concerne les relations
canado-américaines. Le tableau 1 présente certains des résultats
recueillis par M. Nanos auprès des répondants canadiens.
Tableau 1 : Résultats
obtenus auprès des répondants canadiens
Répondants canadiens en accord
Que des
relations positives entre le premier ministre du Canada et le président
américain sont assez importantes à très importantes.
73 %
Que les rapports
entre les élus au Canada et aux États-Unis sont assez importants à très
importants.
47 %
Que de bonnes
relations entre les premiers ministres des provinces et les gouvernements
américains sont très importantes.
45 %
Que les
États-Unis sont le plus important partenaire du Canada en matière de
prospérité économique.
64,2 %
Que les
États-Unis sont le plus important partenaire du Canada en matière de
recherche-développement.
59,2 %
Que les
États-Unis sont le plus important partenaire du Canada en matière d’autonomie
énergétique.
63,9 %
En matière de
sécurité énergétique, approximativement 81 % des répondants canadiens et
88 % des répondants américains estiment qu’il est important que les deux
pays « œuvrent de concert pour élaborer une politique énergétique intégrée
afin de supprimer toute dépendance à l’égard du pétrole du Moyen-Orient ».
Ces résultats sont relativement stables depuis que l’on a commencé à les
colliger, il y a six ans.
M. Nanos a
également fait état de résultats de son enquête indiquant une baisse du soutien
à la coopération en matière de sécurité depuis 2005. Ces résultats
figurent dans le tableau 2.
Tableau 2 : Évolution des opinions sur
la sécurité (2005-2010)
Répondants canadiens
Répondants américains
2005
2010
2005
2010
En faveur d’une coopération plus étroite dans le
domaine des politiques et priorités de sécurité, au lieu de politiques de
sécurité distinctes au Canada et aux États-Unis.
64 %
57 %
73 %
66 %
En faveur d’une
coopération plus étroite en matière de sécurité frontalière plutôt que de
politiques de sécurité nationale au Canada et aux États-Unis.
75 %
65 %
81 %
73 %
En faveur d’une
coopération plus étroite en matière d’antiterrorisme, par opposition à des
politiques antiterroristes distinctes au Canada et aux États-Unis.
73 %
64 %
86 %
79 %
En terminant,
M. Nanos a indiqué que la majorité des opinions au Canada et aux
États-Unis sont favorables à la coopération et à l’alignement. Il a ajouté que,
de manière générale, « la description sensationnaliste du Canada comme
posant un problème de sécurité n’a eu que peu ou pas de répercussions sur
l’opinion des Américains en ce qui concerne la coopération avec le Canada en
matière de sécurité frontalière ».
Respectueusement soumis,
L’hon. Janis G.
Johnson, sénateur
coprésidente
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
M. Gord Brown,
député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis