Ken Melamed, maire de Whistler,
municipalité de villégiature
·Whistler, centre de villégiature de niveau
international, reçoit plus de deux millions de visiteurs par année, et
maintenant plus en été qu’en hiver; apport économique annuel supérieur à 1
milliard de dollars.
·Le développement a été réduit, à Whistler, afin
de ne pas compromettre l’environnement naturel magnifique qui a fait la
réputation de la ville.
·Whistler pense maintenant durabilité afin de ne
pas mettre en péril son environnement naturel; ses mots d’ordre sont durabilité
environnementale, partenariats communautaires et engagement.
·Whistler possède un plan de durabilité.
Séance sur la main-d’oeuvre
Tom McMail, Microsoft
·Microsoft est une société du Nord-Ouest du
Pacifique et une entreprise mondiale.
·Microsoft recrute au sein des meilleures
universités mais elle constate qu’elle accepte maintenant des étudiants qu’elle
n’aurait pas acceptés il y a quelques années encore.
·La compétitivité économique dépend du rythme
d’avancement et d’innovation technologiques; il faut une main-d’oeuvre très
instruite possédant des compétences très pointues mais il faut aussi investir à
long terme dans la recherche et le développement et disposer d’une politique
d’immigration qui permette d’embaucher les éléments les meilleurs et les plus
brillants.
·Les sociétés embauchent là où se trouvent les
talents.
·La diversité de la main-d’oeuvre est un avantage
concurrentiel.
·L’informatique est le moteur de la croissance
dans tous les domaines.
·Il convient toutefois de souligner certaines
anomalies :
ØLa demande de travailleurs en informatique est élevée et pourtant
les jeunes semblent peu intéressés par ce domaine;
Øles jeunes trouvent que l’informatique est ennuyeuse; or des
avancées excitantes en dépendent justement;
Øaux États-Unis, l’enseignement supérieur est de grande qualité mais
l’enseignement primaire, de la maternelle à la 12e année, pourrait
être amélioré;
Øle gouvernement considère que le terrorisme est la première menace
qui pèse sur le pays mais la perte de l’avantage informatique en technologie et
innovation pourrait être plus grave encore.
·En insistant davantage sur les méthodes
multidisciplinaires, on arrive à des niveaux élevés d’innovation; il en résulte
de nouveaux modèles d’apprentissage et des gens tridimensionnels, avec de
l’envergure et de la profondeur.
·Quand il s’agit d’embaucher :
Øles employeurs recherchent du « talent », pas simplement
des ingénieurs et des diplômés en informatique;
Øl’expérience pratique est très importante;
Øla polyvalence est un atout;
Øles compétences générales sont importantes.
·Il faut de l’allant et de l’action dans les
domaines suivants :
Øsolides investissements en recherche et développement;
Øéducation et perfectionnement de la main-d’oeuvre;
Øpolitiques favorables visant une main-d’oeuvre très spécialisée et
l’immigration;
Øla recherche réalisée par Microsoft doit être liée aux milieux
universitaires.
Bruce Graham, Calgary Economic Development/Calgary Works
·Les piliers de la croissance économique sont la
terre, le capital et la main-d’oeuvre mais la clé de la réussite est le talent.
·Le perfectionnement de la main-d’oeuvre est
teinté de la couleur régionale.
·Les pénuries de main-d’oeuvre représentent la
principale contrainte de la croissance économique.
·Les principes à respecter sont :
Øune réaction aux pénuries de main-d’oeuvre et de compétences qui
soit axée sur des résultats;
Øla collaboration entre les entreprises, les gouvernements et les
milieux de l’enseignement;
Ødes solutions pratiques.
·Les points forts :
Øune économie forte
Øune solide croissance de la population et de l’emploi;
Øune main-d’oeuvre jeune et très instruite;
Øun taux élevé de participation au marché du travail.
·Principaux secteurs de croissance :
transport et logistique, fabrication, construction
·Dans le monde, 40 % des employeurs ont du mal à
combler des postes.
·Il faut mettre en place un plan d’action en
collaboration prévoyant notamment :
Øde fournir de l’information sur la main-d’oeuvre et de soutenir
l’attraction du capital humain;
Ød’effectuer une évaluation complète des tendances du marché du
travail, de faire des projections concernant les postes et de tenter de prévoir
les pénuries;
Øde partager les meilleures pratiques entre employeurs;
Øde miser sur les forces particulières et les partenariats élargis;
Ød’élargir l’utilisation des méthodes d’immigration en place;
Ød’améliorer les taux d’atteinte et d’achèvement des études;
Ød’accroître la participation de certains groupes démographiques et
de groupes à faible revenu;
Ød’améliorer la base d’information sur la main-d’oeuvre;
Ød’adopter des pratiques créatives de gestion des ressources
humaines;
Øde faire le lien entre employeurs et groupes communautaires, afin
d’élargir la population active;
Ød’encourager l’industrie à innover et à améliorer ses meilleures
pratiques.
Ron Trepanier, Chambre de commerce de
la Colombie-Britannique
·La petite entreprise est le principal créateur
d’emplois et de croissance économique en Colombie-Britannique; 98 % des
entreprises de la province ont moins de 50 employés;
·Les pénuries de compétences pèsent lourdement
sur les petites entreprises de la Colombie-Britannique; c’est ce qui a donné
lieu à l’adoption d’une démarche fondée sur le partenariat;
·La Chambre de commerce de la
Colombie-Britannique s’est associée à la Community Futures Development
Association of British Columbia pour réaliser la British Columbia Skills
Force Initiative, avec l’aide financière de Service Canada et du ministère
de la Petite entreprise et du Revenu et du Développement économique de la
Colombie-Britannique.
·Voici quelques points préoccupants :
Øcompétences insuffisantes; les employeurs doivent fournir de la
formation en cours d’emploi pour hausser les compétences à un niveau
acceptable, même si certains employeurs peuvent ne pas disposer des capacités
voulues pour offrir cette formation;
Ømanque de gens de métier compétents;
Ømanque de communications; les employeurs de la petite entreprise ne
sont pas reliés au milieu de l’enseignement;
Øquestion d’abordabilité; bien des petites entreprises ne peuvent
offrir des salaires élevés ou des régimes de protection globaux;
Øproblèmes de développement professionnel; bien des petites
entreprises ne peuvent pas tracer une route professionnelle qui correspondra
aux ambitions des employés;
Ømanque de capacité en gestion des ressources humaines;
Øplanification de la relève; il faut que les employeurs se dotent de
stratégies et de plans de relève.
·Les décisions centralisées ne sont pas la
solution, car les conditions varient d’une région à l’autre.
Neil Windsor, Association of Professional Engineers,
Geologists and Geophysicists of Alberta
·L’apport massif de capitaux se traduit par une
croissance sans précédent mais aussi par des problèmes de main-d’oeuvre; en
Alberta, la croissance se manifeste principalement dans les secteurs de
l’énergie.
·Le Nord-Ouest du Pacifique est une plaque
tournante énergétique où les projets infrastructurels régionaux sont énormes.
·La croissance de l’économie albertaine
s’accompagne d’une immigration nette, d’un taux de chômage très bas et d’une
croissance démographique relativement élevée.
·Compte tenu des contraintes liées à la
population et à la main-d’oeuvre, il convient d’améliorer la productivité, en
particulier en investissant dans la recherche et le développement, l’informatique,
les technologies de l’information et des communications et le perfectionnement
des compétences de la main-d’oeuvre actuelle.
·Ce sont les secteurs de la construction, du
transport, de la fabrication, des ressources et de la vente au détail qui souffrent
le plus de problèmes de main-d’oeuvre.
·De graves pénuries de main-d’oeuvre ne peuvent
être soutenues à long terme et le changement démographique fera réduire l’offre
de main-d’oeuvre malgré l’immigration.
·On note une hausse inflationniste des salaires
liée au taux de chômage relativement faible en Alberta et les prix des
habitations subissent des pressions à la hausse.
·Les régions du Nord-ouest du Pacifique qui sont
aux prises avec des pénuries de main-d’oeuvre doivent se donner la main
pour :
Øaméliorer la mobilité de la main-d’oeuvre entre elles;
Ømodifier les politiques d’immigration afin de rendre l’entrée plus
facile;
Ømodifier le programme des travailleurs étrangers;
Øaméliorer le taux de participation à la population active des
populations autochtones;
Øélargir la formation de niveau postsecondaire;
Øaméliorer le taux de participation à la population active des
travailleurs âgés, y compris pour les postes à temps partiel.
·La prospérité de l’Alberta dépendra de sa
capacité de relever les défis technologiques.
Séance sur les technologies de l’avenir
Nelson Ludlow, Mobilisa
·Des solutions de haute technologie devraient
être employées pour faciliter le passage de la frontière canado-américaine.
·Un permis de conduire technologique
permettrait :
Ød’améliorer la sécurité;
Øde favoriser le tourisme et le commerce;
Øde faciliter l’identification de synergies entre la loi REAL ID et
l'Initiative relative aux voyages dans l'hémisphère occidental (IVHO).
·La carte PASS coût trop cher pour qu’une famille
de quatre personnes de Détroit en fasse l’acquisition afin d’aller dîner à
Windsor.
·Un permis de conduire amélioré devrait être un
document accepté aux fins de l’IVHO; pour y arriver, il faudrait prendre
quelques mesures :
Øil faut que les dossiers électroniques des conducteurs soient
accessibles de façon électronique;
Øil doit être possible de confirmer la teneur des permis de conduire
électroniques sur la base de données;
Les actes de naissance et de
citoyenneté du titulaire doivent être liés aux dossiers des permis de conduire
et aux bases de données.
·La technologie de contrôle de l’identité existe
déjà et permet de consulter plus de 140 bases de données.
Jim Grant, CSC Consulting
·L’identification par radiofréquence (IDRF) est
un domaine technologique qui date de la Seconde guerre mondiale.
·Il existe deux catégories d’IDRF : active
et passive.
·L’IDRF présente des avantages sur la technique
des codes à barres :
Øpas de problèmes liés à la « ligne de visée »;
Ødes centaines d’étiquettes peuvent être lues automatiquement et
rapidement;
Øil est possible de classer les données en série et donc de les
emmagasiner;
Øc’est une technologie plus robuste dans des conditions difficiles ou
malpropres.
·Des étiquettes d’IDRF sont disponibles à
différents prix;
·L’IDRF n’est utile que si elle respecte ces
trois conditions :
Øl’attention à la physique;
Øune architecture évolutive;
Øl’amélioration des procédés commerciaux.
·La technologie de l’IDRF est déjà utilisée par
des organismes comme le département de la Défense des États-Unis et de grands
détaillants.
·Enjeux et difficultés à prévoir :
Øphysique;
Ønormes;
Øgestion des données;
Øprotection des renseignements personnels des clients et
confidentiels des entreprises.
Curtis Pederson, Université de l’État
de l’Oregon
·Des logiciels libres sont produits par bon
nombre des meilleurs créateurs de logiciels.
·La plupart des logiciels libres sont au moins
aussi puissants, du point de vue technique, que leurs équivalents commerciaux.
·Les logiciels libres sont bons pour les
économies émergentes, les sociétés qui démarrent et les organismes sans but
lucratif.
·Il faudrait augmenter le nombre de cours sur les
logiciels libres à l’école secondaire et en enseignement supérieur.
·Il faudrait renforcer la capacité de soutenir
l’incubation et la commercialisation de l’innovation libre.
Sénateur Fred Dyson, Gouvernement de
l’État de l’Alaska
·La technologie nous a sorti de bien des mauvais
pas.
·Il suffit de penser à ces applications de la
technologie :
Øsystèmes de positionnement mondial (GPS) pour le transport et la
recherche et le sauvetage;
Øla possibilité qu’ont les agents de police de consulter des bases de
données depuis leur voiture avant d’intervenir;
Øla télémédecine.
Remarques faites au cours du goûter
Rob Merrifield, député, coprésident,
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
·Le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
vise à trouver les points de convergence dans les politiques nationales des
deux pays, à instaurer un dialogue sur les points de divergence, à favoriser
les échanges d’information et à promouvoir une meilleure compréhension entre
les parlementaires canadiens et américains sur des questions d’intérêt commun;
les rapports sont ce qui fait bouger les choses.
·La section canadienne du Groupe, créé en 1959,
compte environ 250 membres.
·Lors de la réunion annuelle, les délégués
discutent d’une foule de sujets examinés par trois comités :
ØQuestions commerciales et économiques;
ØQuestions internationales;
ØQuestions transfrontalières.
·Les progrès sont réalisés non pas grâce à la
meilleure idée mais bien grâce au consensus établi autour d’une idée.
·La section canadienne du Groupe s’emploie à
établir des rapports au moyen :
ØDe « blitz » à Washington, où sont déployés des efforts
visant à « localiser » des enjeux comme le bois d’oeuvre, l’encéphalopathie
spongiforme bovine et l’énergie;
Ød’une réunion annuelle;
Øde sa participation à des conférences tenues dans toutes les régions
des États-Unis avec des législateurs fédéraux et d’État et des gouverneurs et
des représentants de l’entreprise privée, car de telles conférences préparent
le terrain que fouleront les législateurs.
·Après les attaques terroristes à Londres, en
juillet 2006, le Canada et les États-Unis ont adopté pratiquement les mêmes
exigences de sécurité presque au même moment.
·Étant donné que nos pays combattent le même
ennemi, il est malavisé de rendre notre frontière encore plus imperméable; en
fait, la frontière devrait être éliminée et nous devrions nous concentrer sur
la sécurité du périmètre.
·Il est vrai que de bonnes clôtures font de bons
voisins, mais de bonnes clôtures ne font pas nécessairement de bons amis; nos
pays ont besoin d’une frontière comme celles qui existent en Europe, même entre
des pays qui étaient ennemis pendant la Seconde guerre mondiale.
·Il arrive de temps à autre qu’une mesure prise
par les États-Unis envoie un message inquiétant au Canada au sujet des
relations bilatérales; en voici quelques exemples :
Øimposition de droits d’inspection de la santé des animaux et des
plantes par le département de l’Agriculture;
Ødéploiement de chasseurs Black Hawk, de chasseurs intercepteurs,
d’avions de surveillance, etc. le long de notre frontière commune;
Øérection d’une clôture virtuelle le long d’une frontière commune
encore plus impénétrable.
·Les États-Unis ont tort de croire que les lois
canadiennes sur l’immigration sont laxistes; on compte quelque 300 000
étrangers illégaux au Canada mais on en dénombre environ 12 000 000 aux
États- Unis.
·Le Canada et les États-Unis sont comme deux
frères qui se disputent le dernier morceau de gâteau; peu importe qui
l’emporte, ils restent dans la même famille.
·Le modèle de coopération offert par le Sommet de
la Région du Nord-Ouest du Pacifique devrait être repris le long de la
frontière.
Initiative régionale de planification
du tourisme – séance de planification active – initiative relative aux voyages
dans l’hémisphère occidental (IVHO)
Anthony Welcher, Département d’État des
États-Unis
·Le Canada et les États-Unis ont connu le luxe de
vivre sur un continent où nous avons eu une frontière ouverte pendant des
siècles; malheureusement, ce luxe ne nous est plus permis.
·L’Initiative relative aux voyages dans
l'hémisphère occidental (IVHO) émane du Congrès.
·Il est espéré que les exigences de l’IVHO
concernant les voyages par terre et par mer seront appliquées bien avant le 1er
juin 2009.
·Les permis de conduire et les actes de naissance
ne sont pas des documents sécuritaires; l’IVHO offrira des avantages en matière
de sécurité.
·Aux États-Unis, l’utilisation du passeport est
en hausse.
·La carte PASS, qui comportera une puce
d’identification par radiofréquence (IDRF) sera plus petite et moins chère
qu’un passeport traditionnel.
·Pour les touristes « impulsifs », on
envisage la possibilité de délivrer un laissez-passer d’une journée qui
pourrait être utilisé un certain nombre de jours pendant l’année; il importe de
ne pas empêcher les voyages spontanés.
·Un objectif de l’IVHO est d’accélérer les
mouvements à notre frontière commune.
Honorable John Van Dongen, ministre
d’État aux Affaires intergouvernementales de la Colombie-Britannique
·Les relations bilatérales sont importantes pour
les deux pays, qui ont besoin de travailler fort, ensemble, à des affaires
comme l’Initiative relative aux voyages dans l'hémisphère occidental (IVHO).
·Les Canadiens comprennent le point de vue des
États-Unis au sujet de l’importance de la sécurité et ils souhaitent collaborer
avec leur voisin pour améliorer la sécurité.
·Nos pays doivent mettre en place un système de
pré-autorisation pour les travailleurs et les biens à faible risque ainsi que
des documents sécuritaires facilement accessibles, à prix modique.
·En ce qui concerne des initiatives comme l’IVHO,
il est nécessaire de mettre à l’épreuve des processus et des systèmes dans le
cadre de projets pilotes.
Liz Luce, Service des permis, État de
Washington
·L’État de Washington et la province de la
Colombie-Britannique ont élaboré une proposition commune fondée sur la
technologie – un code à barres codé intégré à des permis de conduire améliorés.
·L’information sur le titulaire du permis est
validée lorsqu’il obtient son permis puis encore à chaque fois qu’il traversera
la frontière.
·Cette proposition commune fournira l’occasion de
déterminer si la lecture en temps réel et la technologie sans fil fonctionnent
comme nous le pensons.
Michael Virr, Consulat général du
Canada
·En tant qu’amis, voisins et partenaires
commerciaux, le Canada et les États-Unis ont connu des difficultés et ont
trouvé des solutions.
·Nos pays doivent trouver le juste milieu entre
sécurité et prospérité économique.
·Étant donné que la carte PASS utilisera la
technologie de l’identification par radiofréquence (IDRF), il importe de
prendre le temps d’installer et de tester l’équipement correctement et
d’établir des procédures appropriées et d’en assurer la mise en oeuvre.
·Il faudrait considérer que des documents de
voyage comme la carte NEXUS répondent aux exigences de l’Initiative relative
aux voyages dans l'hémisphère occidental (IVHO).
·Éléments importants pour la sécurité de
l’Amérique du Nord :
Øle renseignement et le partage du renseignement;
Ødes politiques et des procédures d’immigration qui permettent de
tenir les menaces hors des pays;
Øla sauvegarde d’un flux légitime de personnes et de biens.
Remarques faites au cours du
petit-déjeuner
James Moore, député, secrétaire
parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux
et au ministre de la porte d'entrée du Pacifique et des Olympiques de
Vancouver-Whistler
·Depuis deux décennies, le Colombie-Britannique
parle de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique comme d’une occasion d’établir
des liens avec l’Asie; or, l’initiative de la porte d’entrée n’est pas limitée
à la seule province de la Colombie-Britannique; elle concerne l’ensemble de
l’Ouest et elle profitera à l’ensemble du Canada.
·Il faudra faire beaucoup de progrès, dans le
cadre de l’initiative de la porte d’entrée et du corridor de l’Asie-Pacifique,
pour que la Colombie-Britannique et le Canada deviennent concurrentiels; il
s’agit d’un effort de collaboration qui interpelle tous les ordres de
gouvernement et l’entreprise privée; les gouvernements établiront le cadre
grâce auquel l’entreprise privée pourra engager ses capitaux.
·Nous comprenons bien l’importance d’un fort
rapport commercial avec l’Asie, mais le fait est que le Canada tire de
l’arrière sur ses concurrents, pour ce qui est du commerce avec la Chine.
·La compétitivité du Canada en tant que nation
commerciale et la réussite de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique sont
intimement liées : des rapports commerciaux forts avec l’Asie, fruit
d’accords de libre-échange, de lois sur la protection des investissements et
d’initiatives touchant les domaines du tourisme et des voyages – se traduisent
par une augmentation de l’activité commerciale pour la porte d’entrée.
·L’économie mondiale étant construite sur des
chaînes d’approvisionnement, la réussite dépend de la disponibilité d’une
chaîne d’approvisionnement rapide, efficiente et fiable.
·La réussite de la porte d’entrée de
l’Asie-Pacifique dépend de la rapidité, de l’efficience et de la fiabilité.
·La Colombie-Britannique possède un avantage
naturel en matière de rapidité, sur ses concurrents américains et mexicains,
étant donné que les ports de cette province sont situés à une distance
relativement moindre des grands ports commerciaux d’Asie; en effet, pour
rallier Shanghai de Vancouver, il faut près de deux jours de moins qu’au départ
de Los Angeles, pour le porte-conteneurs le plus rapide; de Prince Rupert, port
qui offre la plus grande profondeur en Amérique du Nord et qui offre des
possibilités d’expansion portuaire et du corridor de transport, il faut compter
trois jours de moins que depuis Los Angeles.
·L’efficience du marché mondial est assurée par
le réseau canadien intégré de ports, d’aéroports, de routes, de voies ferrées
et d’autres liaisons, qui partent de Colombie-Britannique puis traversent
l’Ouest avant de plonger en plein coeur de l’Amérique du Nord.
·Et pourtant, les ports de la
Colombie-Britannique n’obtiennent que 9 % du trafic trans-Pacifique passant par
les ports de la côte ouest; Seattle et l’Oregon ont une part de 19 %, 10 %
reviennent à Oakland et Los Angeles et Long Beach revendiquent 62 % de tout le
tonnage.
·Il faut attirer une part accrue du trafic
conteneurs destiné aux États-Unis; pour que la porte d’entrée de
l’Asie-Pacifique donne des résultats, il importe d’accroître le trafic
conteneurs qui entre en Colombie-Britannique et la quantité de biens destinés
aux États-Unis mais qui entrent par la Colombie-Britannique.
·Il faut élaborer une stratégie cohérente permettant
de réaliser le potentiel de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique et notamment
prendre ces mesures importantes :
ØInvestir dans l’initiative de la porte d’entrée et du corridor de
l’Asie-Pacifique, l’infrastructure, la sécurité et les possibilités de
l’entreprise privée qui s’y rattachent;
ØMesures touchant à la gestion et à la réglementation du transport;
ØMesures incitatives destinées à encourager l’investissement privé en
transport;
ØMesures destinées à attirer la main-d’oeuvre qualifiée requise pour
l’exploitation des systèmes de transport;
ØDes initiatives touchant à la sécurité, tenant compte de la
nécessité de se prémunir contre les risques sans toutefois perturber le
commerce et les investissements.
·Avec de telles mesures, le trafic conteneurs
dans les grands ports commerciaux de la Colombie-Britannique devrait passer à 7
millions d’unités par année d’ici à 2020, ce qui fera passer de 9 % à 14 % le
volume canadien de conteneurs sur la côte ouest.
Séance sur la durabilité
Honorable Barry Penner, ministre de
l’Environnement de la Colombie-Britannique
·Il faut rechercher l’équilibre entre les
considérations environnementales, sociales et économiques.
·Il faut user de pratiques durables au moment où
le Canada s’apprête à accueillir le monde, en 2010.
·Par souci de durabilité, de leadership
environnemental et d’excellence en conception énergétique, l’accent a été mis
sur les immeubles écologiques, les sources d’énergie propre, les transports
écologiques, la production nulle de déchets et le choix minutieux des lieux
d’aménagement.
Linda
Coady, Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de
2010 à Vancouver (COVAN)
·Les Jeux olympiques de 2010 auront des retombées
sociales, économiques et environnementales à condition d’être planifiés, gérés
et réalisés d’une manière qui réduit au minimum les impacts néfastes et
maximise les possibilités à l’échelle locale et planétaire.
·On peut valoriser encore davantage les Jeux
olympiques de 2010 en appliquant les principes de la durabilité et il est
certain que les Jeux mettront en évidence l’importance de la durabilité.
·La notion de durabilité doit être intégrée à la
pensée, à la planification et à l’exploitation des organisations ainsi qu’à la
manière dont on évalue leur réussite.
·Il faudra mettre à profit les avancées que nous
réaliserons, en matière de durabilité, grâce aux Jeux olympiques, afin
d’élargir leur incidence et leurs bienfaits et de montrer comment des pratiques
et des comportements durables peuvent rapporter.
·Les Jeux olympiques doivent profiter à
l’ensemble des groupes et des collectivités, y compris aux groupes désavantagés
du point de vue social et économique, qui n’en profiteraient pas autrement.
·Il faut utiliser le sport pour promouvoir un
mode de vie durable.
·Chaque petit pas compte sur la route qui mène à
la durabilité.
Frank Came, GLOBE Foundation of Canada
·La responsabilité de l’entreprise est une
considération importante.
·Il faut mettre en évidence le rôle pionnier du
Nord-ouest du Pacifique en matière de technologie durable et de meilleures
pratiques.
·Il existe bien une vision mais il est nécessaire
d’élaborer un plan complet; il faut regarder plus loin que le prochain sommet
et embrasser les deux ou trois sommets suivants.
·Les entreprises devraient se soucier autant des
considérations sociales et environnementales que de leurs bénéfices.
Séance sur la porte du pacifique
Allan Bleiken, consul honoraire des
Pays-Bas
·Les pays souhaitent :
Ødiversifier et renforcer leurs économies;
Øcréer et protéger des industries de grande valeur, des emplois et
des revenus fiscaux;
Øaméliorer leur compétitivité internationale;
Øélargir leurs possibilités d’exportation.
·Divers facteurs économiques mondiaux pèsent sur
les systèmes de transport nationaux, notamment :
Øla transformation des économies mondiales par l’émergence de marchés
comme l’Asie;
Øle fait que les pays deviennent plus dépendants du commerce;
Øle fait que les activités manufacturières sont sous-traitées;
Øl’obligation faite aux industries d’exportation de devenir plus concurrentielles.
·Le Canada est le pays du G-8 qui dépend le plus
du commerce et d’ailleurs le commerce est essentiel à sa prospérité nationale;
or, le commerce dépend du transport.
·Les exportations sont la clé de la réussite
économique du Canada et elles sont essentielles à l’économie de l’Ouest
canadien.
·Pour que le Canada soit concurrentiel, il faut
que les transports :
Øfassent l’objet d’une planification stratégique et ne soient pas à
la remorque de la demande;
Øoffrent des services de transports multimodaux intégrés;
Øemploient des systèmes de gestion de chaîne d’approvisionnement
fondés sur les plus récents modèles;
Øs’appuient sur des politiques et des règlements rationalisés;
Øbénéficient du partage international des connaissances et des
meilleures pratiques.
·On considère que le Canada ne dispose pas de
services et d’une infrastructure de transport adéquats et actuels; les premiers
ministres provinciaux se sont dit préoccupés par la perte de compétitivité
découlant du vieillissement des réseaux routiers et de la congestion dans les
aéroports et les ports de mer et aux postes frontaliers; des avantages
commerciaux peuvent être mis en danger par la congestion; la capacité de
transport existante est utilisée au maximum et des retards et des interruptions
graves ont déjà été constatés.
·Les premiers ministres des provinces de l’Ouest
estiment qu’une importante mise à niveau des infrastructures de transport et de
commerce doit figurer au sommet des priorités économiques.
·Le Canada se doit :
Ød’accroître considérablement sa capacité de transport;
Øde choisir les solutions de transport les plus économiques;
Ød’améliorer la fiabilité de ses transports;
Ød’éliminer la congestion;
Ød’aborder le développement du transport selon une démarche intégrée;
Ød’actualiser ses politiques et règlements en matière de transport;
Øde servir le bien commun de l’industrie de l’exportation.
·La mise au point de systèmes de transport
concurrentiels est devenue prohibitive pour certains pays, vu ses coûts et le
temps requis, de sorte que bien des pays mettent en commun expertise et
ressources pour se partager le fardeau; il conviendrait d’envisager
l’établissement de rapports entre le Canada et les Pays-Bas en matière de
partage de connaissances et de ressources en transport, pour le bien des deux
pays.
·Introduits en 1965, les conteneurs
« équivalents 20 pieds » (EVP) représentent aujourd’hui plus de 90 %
du commerce mondial et de gigantesques ports et porte-conteneurs sont en
constructions partout dans le monde; les porte-conteneurs sont passés de 1 500
EVP à plus de 10 000 EVP.
·Le réseau de transport néerlandais est la porte
d’entrée de l’Europe, avec plus de 50 % du commerce mondial avec l’Europe;
il possède 50 % des centres de distribution européens et peut rejoindre plus de
240 millions de clients en l’espace de 48 heures.
·Les dispositifs de transport des Pays-Bas ont
permis :
Øle développement de l’industrie néerlandaise de la distribution;
Øle développement d’industries manufacturières à valeur ajoutée;
Øle déplacement d’installations de recherche et développement aux
Pays-Bas;
Øl’implantation de sièges sociaux aux Pays-Bas.
·Rotterdam est le plus grand port de mer et le
premier terminal à conteneurs européen; il évolue continuellement pour répondre
aux besoins internationaux reconnus par des programmes de planification à long
terme.
·Les retombées du transport sur l’économie
nationale témoignent de son importance; les services de transport sont
essentiels pour le commerce international et la prospérité économique; les
systèmes de transport doivent procéder d’une démarche stratégique axée sur les
intérêts de toutes les parties, partant du principe que ces systèmes doivent
être concurrentiels, économiques et fiables, à l’échelle internationale.
·Aux Pays-Bas, le développement du transport
incombe au Conseil de distribution internationale de Hollande, organisme privé
sans but lucratif fondé par l’industrie hollandaise du transport et de la
distribution avec l’appui inconditionnel du gouvernement.
·Le Conseil de distribution internationale de
Hollande prend en compte les avis de l’industrie et du gouvernement pour
assurer le développement optimal de l’industrie du transport; il fournit des
conseils sur la manière d’élaborer et de maintenir aux Pays-Bas un réseau de
transport concurrentiel à l’échelle mondiale.
·Le Conseil de distribution internationale de
Hollande reconnaît que :
Øles coûts du transport doivent être ajoutés aux coûts des produits
d’exportation et à la compétitivité d’un pays;
Øpour être concurrentiel sur la scène internationale, le transport
doit être fiable et disponible en tout temps;
Øle transport est essentiel au développement et à la conservation
d’industries à valeur ajoutée et à la diversité économique;
Øle développement du transport doit procéder d’une planification
stratégique et ne pas être fonction de la demande;
Øles systèmes de transport doivent égaler voire surpasser la
concurrence internationale;
Øle développement du transport doit être fondé sur le bien collectif
plutôt que sur les priorités de sociétés privées.
Capitaine Gordon Houston, Vancouver Port Authority
·Les navires de croisière et le trafic conteneurs
sont importants pour le port de Vancouver et pour l’économie de la
Colombie-Britannique.
·En tant que porte d’entrée, le port de Vancouver
doit être considéré comme un point intéressant par les expéditeurs et les
réceptionneurs; la fiabilité et la régularité du service sont des qualités
essentielles.
·En vertu de la loi, le port de Vancouver doit
être rentable et ne pas nécessiter de subvention.
·Élément de la porte d’entrée, le port doit être
relié à de bons réseaux ferroviaire et routier; en fait, il faut disposer d’une
chaîne de transport complète, chaque maillon dépendant du suivant.
·L’IVHO pèsera lourdement sur les mouvements de
personnes à la frontière et notamment les passagers de navires de croisière.
·On réalisera sur la ligne frontalière entre
l’État de Washington et la Colombie-Britannique une expérience fondée sur des
permis de conduire employés comme pièces d’identité.
·Le transport marchandises devrait s’appuyer davantage
sur la technologie et notamment des dispositifs de pesage en mouvement et
d’identification par radiofréquence (IDRF).
·Le Canada est un chef de file en matière de
sécurité portuaire.
·On ne peut exploiter une entreprise portuaire
sans tenir compte des collectivités avoisinantes; les ports peuvent fonctionner
parce que les collectivités locales les y autorisent.
Mark Knudsen, Port de Seattle
·Les ports de Seattle et de Tacoma, dans Puget
Sound, se font concurrence à certains égards et collaborent ensemble sur
d’autres plans.
·Le port de Seattle est le troisième point de
chargement des États-Unis; les marchandises qui transitent par le port de
Seattle pourraient fort bien être expédiées d’un autre port.
·Un port n’est rien sans la collectivité, sans
infrastructure ferroviaire, routière ou autre; de nombreux éléments doivent se
conjuguer pour soutenir la croissance d’un port et, pour accompagner cette
croissance, des investissements doivent être faits dans de nombreux secteurs;
le port de Seattle est en plein coeur de la ville et est entouré de quartiers
résidentiels.
·Le port de Seattle appuie le commerce
international, dont il est par ailleurs dépendant.
Larry Ehl, départment du Transport,
État de Washington
·Le gouvernement fédéral des États-Unis assume
diverses responsabilités en matière de financement et de politique relativement
au transport :
Øfixer les taxes et les droits fédéraux du transport;
Øcréer les programmes de financement;
Ødéterminer la répartition des fonds fédéraux entre les États et les organismes
locaux;
Øfixer les niveaux de financement des modes et des programmes de
transport;
Øédicter les règles d’utilisation des deniers fédéraux;
Øfaire les règlements sur la sécurité et l’environnement qui guident
la conception, la construction et l’exploitation des installations de transport
d’État et locales au moyen des fonds fédéraux.
·Les fonds fédéraux proviennent :
Ødes taxes sur l’essence et le gasoil;
Ødes droits sur les pneus;
Ødes taxes sur les ventes de camions et remorques;
Ødes taxes d’utilisation annuelle des véhicules lourds.
·Entités qui reçoivent des fonds fédéraux au
titre du transport :
ØÉtats;
Øvilles;
Øcomtés;
Øadministrations des transports;
Øaéroports;
Øtraversiers;
Øports;
Øuniversités;
Øgroupes régionaux;
Øcoalitions.
·Les entités qui reçoivent des fonds fédéraux au
titre du transport s’en servent pour :
Øla construction;
Øla recherche;
Øles autobus;
Øla construction et l’exploitation des pistes et des tours;
Øl’amélioration de la sécurité;
Øles trottoirs;
Øles stationnements;
Øla planification et la conception;
Øles passages à niveau et les installations connexes;
Øles gares et arrêts d’autobus;
Øles pistes;
Øles traversiers et les terminaux;
Øle réaménagement historique;
Øles musées;
Øles centres d’accueil et d’information des visiteurs.
·Le financement fédéral du transport – permis en
vertu de la SAFETEA-LU, une loi habilitante – s’ajoute aux fonds des États,
qu’il complète.
·La SAFETEA-LU est une loi sur les transports de
surface d’une durée de six ans qui vise les routes, la sécurité, les
traversiers, les transports publics, les incidences environnementales des
projets de transport et la recherche; elle garantit des fonds de 286,4 G$
de financement (à raison de 75 % pour les routes et la sécurité, 18,5 %
pour le transport en commun et environ 6 % pour la sécurité et d’autres
programmes) et elle prendra fin le 30 septembre 2009.
·Les programmes des portes comportent le
programme des corridors et le programme de la frontière; les projets des portes
peuvent également être financés au moyen d’une loi annuelle d’affectation de
crédits, de lois périodiques d’autorisation et d’affectations supplémentaires
d’urgence.
·La National Surface Transportation Policy and
Revenue Study Commission a été créée par la SAFETEA-LU; elle est chargée
d’examiner l’état et les besoins futurs du réseau de transport de surface des
États-Unis et d’étudier les possibilités à court et à long terme pour le
remplacement de la taxe sur le carburant comme principale source de revenu du Highway
Trust Fund au cours des 30 prochaines années ou pour l’appuyer; la
Commission est censée produire un rapport en décembre 2007, en attendant
l’autorisation législative de repousser le délai après juillet 2007.
·Le financement fédéral du transport et la
politique connexe doivent composer avec des enjeux actuels et émergents :
Ømauvaise perception publique des affectations de fonds;
Øraréfaction des possibilités d’affectations;
Øconception imprécise du rôle du gouvernement fédéral;
Øbesoins financiers concurrents;
Øinvestissements dans certains domaines qui ne sont pas conformes aux
besoins;
Ørecettes en baisse du secteur des transports.
·Voici des enjeux qui seront particulièrement
pressants pour le Nord-Ouest du Pacifique, eu égard à la prochaine SAFETEA-LU :
Ørenouvellement du programme de la frontière;
Øinvestissement dans des projets nationaux de transport de
marchandises;
ØAmtrak;
Øniveaux de financement;
Øpéages et partenariats publics-privés;
Ørenouvellement des corridors et projets d’ampleur nationale;
Øprogrammes prévoyant l’atténuation des répercussions des projets de
transport;
Øsécurité des routes rurales et liaison des collectivités rurales.
James Moore, député, Secrétaire
parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux
et du ministre de la porte d'entrée du Pacifique et des Olympiques de
Vancouver-Whistler
·Il y a cent ans, la Colombie-Britannique
comptait sur les forêts, les mines, l’agriculture et la pêche; aujourd’hui,
elle s’appuie sur les forêts, les mines, l’agriculture, la pêche et le
tourisme.
·Le Canada et les États-Unis ne financent pas le
transport de la même manière.
·Le commerce ouvert n’est pas une question
politique.
·Le commerce ouvert est une question de
possibilités – l’image globale plutôt que l’image réduite à des conteneurs.
·Il importe que le Canada et les États-Unis réfléchissent
à la sécurité aérienne, frontalière et marine et pensent à l’environnement et
aux utilisations des terres qui sont possibles.
Remarques faites au cours du goûter
Ken Peacock, Business Council of British Columbia
·Le taux de croissance de l’emploi dans la région
économique du Nord-Ouest du Pacifique dépasse les taux nationaux des États-Unis
et du Canada; la région éprouve des pénuries de main-d’oeuvre qualifiée mais
jouit d’un taux de chômage relativement faible.
·Les pays de l’Asie-Pacifique comptent de plus en
plus pour les économies de la région économique du Nord-Ouest du Pacifique; la
Chine est particulièrement importante, vu son taux de croissance.
·Dans peu de temps, la Chine ravira au Canada le
titre de premier fournisseur de marchandises des États-Unis; elle le détient
déjà si l’on ne tient pas compte du commerce de l’énergie; la Chine est un
producteur concurrentiel de produits de grande valeur.
·La Chine est également importante pour la
Colombie-Britannique; la Chine compte pour 21 % de toutes les marchandises
importées qui arrivent en Colombie-Britannique; une proportion croissante
d’exportations de matières premières de l’Ouest canadien est destinée à l’Asie;
la Chine est la première source d’immigrants en Colombie-Britannique et la Chine
a une influence sur les cours mondiaux du charbon, du cuivre, du zinc, de
l’aluminium, de l’or et de la pâte à papier.
·Les provinces de la Colombie-Britannique et de
l’Alberta dépassent la moyenne canadienne pour la plupart des indicateurs
économiques et aussi au titre des immobilisations et de la formation, des
dépenses de consommation et de la construction non résidentielle.
Séance des représentants des
législatures pour les questions énergétiques et des ministres provinciaux de
l’énergie
Sénateur Tom Wagoner, Législature de
l’État de l’Alaska
·Le gouverneur sortant de l’Alaska fait l’objet
d’une injonction visant à l’empêcher de signer une entente sans autorisation
législative; de son côté, le gouverneur entrant a déclaré que toutes les
propositions de gazoduc sont sur la table.
·Une société nipponne examine un prototype de
centrale nucléaire qui pourrait convenir à de petites localités.
·L’éolien et l’éthanol sont d’importantes sources
d’énergie.
Représentant George Eskridge,
Législature de l’État de l’Idaho
·On élabore un nouveau plan énergétique pour
l’État de l’Idaho; l’accent est mis sur la conservation de l’énergie et
l’efficience; viennent ensuite les énergies renouvelables puis les ressources
énergétiques traditionnelles.
·Le charbon revient dans le nouveau plan
énergétique de l’État, même si son utilisation suscite la controverse.
·Sauf dans les cas qui concernent le milieu
aquatique ou atmosphérique, le choix de l’emplacement revient à l’administration
locale; toutefois, il sera créé un organe consultatif chargé d’aider les
autorités locales, si elles en font la demande.
·La Public Utility Commission sera
vraisemblablement chargée du transport et habilitée à conclure des associations
inter-états.
·On fournira des incitatifs aux producteurs et
aux utilisateurs de détail de l’éthanol et du biodiesel plutôt que de rendre
l’utilisation de ces combustibles obligatoire.
Représentant Jeff Morris, Législature
de l’État de Washington
·Trop de bureaux de l’énergie ont leur mot à dire
dans la politique énergétique.
·L’État de Washington examine une proposition
d’association avec les États du Nord-Ouest;
·Dans l’État de Washington, la distribution de
biocarburants cause des problèmes.
·On réexamine la possibilité d’imposer un droit
spécial, comme dans l’État de l’Oregon.
·Le choix du matériel dans le cadre d’un projet
de lutte contre les raz-de-marée pourrait être influencé par la présence de
cétacés.
Mel Knight, député de l’Assemblée
législative de l’Alberta
·On déplore des problèmes de transport en Alberta
et le réseau provincial du nord-ouest est limité; on constate également un
problème de réseau dans le sud-est de la province et le corridor
Edmonton-Calgary est la cause de problèmes sérieux.
·La mise en valeur des sables bitumineux se
poursuit.
·Un projet de portail concernant le bitume a été
momentanément mis de côté.
Représentant Paul Holvey, Législature
de l’État de l’Oregon
·Le gouverneur de l’Oregon souhaite augmenter
l’emploi d’énergie renouvelable et implanter les énergies renouvelables dans
les régions qui ont besoin d’énergie.
·La biomasse ligneuse est employée pour la
fabrication de biocarburant.
Honorable Jim Kenyon, ministre du
Développement économique du territoire du Yukon
·Le territoire du Yukon abrite d’importantes
réserves de pétrole et de gaz mais il ne sert à rien de le chercher avant de
savoir comment nous allons le transporter hors du Yukon; le territoire du Yukon
attend de voir ce qui se passera avec le pipeline de l’Alaska.
·Le territoire du Yukon possède deux éoliennes
mises en place pour évaluer le potentiel de cette source d’électricité.
·Au Yukon, il est difficile de faire accepter le
nucléaire au consommateur, de même que, malgré ses importantes réserves de
charbon, il serait difficile de promouvoir des centrales au charbon.
·Le Yukon n’as de lien avec le réseau national
mais il possède sur son territoire deux réseaux qu’il a l’intention de relier.
Honorable Barry Penner, ministre de
l’Environnement de la Colombie-Britannique
·La Colombie-Britannique est déficitaire en
électricité.
·En Colombie-Britannique, on se préoccupe du
réchauffement climatique et de la contribution du dioxyde de carbone.
·Dans certains cas, de nouvelles technologies
peuvent être passablement plus chères.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur,
coprésident
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Rob Merrifield, député, coprésident
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis