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Rapport

 

Le 24 février 2009, le sénateur Jerry Grafstein, coprésident, a dirigé une délégation de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (GIP) à une conférence de la Pacific NorthWest Economic Region (PNWER) qui a eu lieu au Woodrow Wilson Center, à Washington, D.C. Faisaient partie de la délégation la sénatrice Janis Johnson, vice-présidente, ainsi que M. Guy André, député, vice-président, l’honorable Scott Brison, C.P., député, M. Gord Brown, député, vice-président, M. Mark Holland, député, M. Brian Masse, député, vice-président, et M. Brad Trost, député, vice-président. La conférence avait pour thème « Défis frontaliers et solutions régionales : les Jeux olympiques de 2010 et l’expérience de la Pacific NorthWest Economic Region ».

Le GIP collabore depuis longtemps avec PNWER, et assiste généralement aux réunions d’automne et d’été de PNWER à Ottawa.  Pacific NorthWest Economic Region (PNWER) est un organisme régional canado-américain constitué par une loi, qui regroupe les secteurs public et privé de l’Alaska, de l’Idaho, du Montana, de Washington, de l’Oregon, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Yukon. L’organisme a comme objectifs de promouvoir une meilleure collaboration entre les régions, d’accroître la compétitivité de la région au sein des marchés national et international, d’en accroître l’influence à Ottawa, en Ontario et à Washington et d’en favoriser une croissance économique soutenue tout en préservant son environnement naturel.

Le Canada et les cinq États de la région du Nord–Ouest du Pacifique qui font partie de PNWER entretiennent une relation mutuellement avantageuse.  D’après des données récentes, quelque 319 000 emplois dans ces États dépendent des échanges entre le Canada et les États-Unis.  Récemment, les échanges bilatéraux entre le Canada et les États de la région du Nord-Ouest du Pacifique ont été évalués à un peu moins de 35 milliards de dollars : les exportations des cinq États vers le Canada ont atteint près de 10,9 milliards de dollars, tandis que les importations de ces États ont été d’un peu moins de 24 milliards de dollars.  Les visites entre nos deux pays sont également fréquentes.  Des données récentes suggèrent que les Canadiens ont effectué presque 3,3 millions de visites dans ces cinq États et y ont dépensé environ 809 millions de dollars, tandis que les résidents de ces États ont enregistré plus de 1,8 million de visites au Canada et y ont dépensé environ 664 millions de dollars.

En raison du centre d’intérêt de PNWER, la participation aux réunions qu’elle organise permet aux membres du GIP de mieux comprendre les problèmes auxquels sont confrontés les États, les provinces et les entreprises en ce qui a trait aux questions bilatérales, ainsi que les efforts et les mesures des gouvernements à tous les niveaux dans les deux pays pour régler les problèmes.  La participation aux réunions de PNWER donne également l’occasion aux membres du GIP d’informer d’autres intervenants de l’éventail des mesures prises par le GPI au chapitre des objectifs bilatéraux communs et de leur en expliquer les différences.  Par conséquent, le GIP souhaite poursuivre sa participation aux réunions d’automne et d’été, ainsi qu’aux autres activités pertinentes organisées par PNWER.

Lors de cette conférence, les séances suivantes ont eu lieu :

·         Les Jeux olympiques de 2010 comme catalyseur entraînant des progrès régionaux

·         Discours-programme pendant le dîner

·         Défis frontaliers et solutions

Le présent rapport résume les exposés qui ont été effectués lors de la conférence.

LES JEUX OLYMPIQUES DE 2010 COMME CATALYSEUR ENTRAÎNANT DES PROGRÈS RÉGIONAUX

Représentant Rick Larsen, Chambre des représentants des É.-U.

·         Le Canada et les États-Unis cultivent une solide camaraderie qui découle de facteurs comme des liens communs, la proximité géographique, etc.;

·         des zones frontalières, comme Blaine, dans l’État de Washington, dépendent des échanges bilatéraux entre nos deux pays;

·         des milliers de résidents américains et canadiens franchissent la frontière commune pour se rendre au travail, à des fins de loisir, pour y passer leurs vacances, etc.;

·         le président Barack Obama a clairement fait savoir que la relation des
É.-U. avec le Canada est prioritaire;

·         on estime à 250 000 le nombre de visiteurs qui franchiront la frontière commune lors des Jeux olympiques de 2010 et que des millions de personnes regarderont les Jeux olympiques à la télévision

·         tout le monde veut que les téléspectateurs des Jeux olympiques de 2010 voient de « bons reportages »;

·         les deux pays s’inquiètent de la façon dont sera gérée l’arrivée des dignitaires, des touristes et des athlètes aux Jeux olympiques de 2010;

·         en 2004, le gouverneur de l’État de Washington a mis sur pied un groupe de travail des Jeux olympiques de 2010; depuis lors, le groupe de travail a axé ses efforts sur la sécurité, le transport, le tourisme, le développement économique, etc., pour veiller à ce que l’État soit fin prêt pour les Jeux olympiques;

·         un centre des opérations d’urgence est en train d’être construit à Bellingham, Washington, et des exercices sur table sont organisés afin de se préparer aux situations d’urgence possibles;

·         puisqu’il n’est pas possible de prédire avec exactitude la mesure dans laquelle les Jeux olympiques de 2010 auront une incidence sur les temps d’attente à la frontière canado–américaine, il est important de veiller à ce qu’il y ait suffisamment de postes de contrôle et d’employés afin de réduire les délais le plus possible;

·         Washington souhaite miser sur les Jeux olympiques de 2010 pour favoriser le tourisme à plus long terme;

·         le Canada et les États-Unis ont besoin de compter sur une frontière commune efficace et sûre;

·         les décideurs américains et canadiens doivent trouver des solutions innovatrices aux défis communs qu’ils doivent relever.

Honorable Gary Lunn, ministre d’État (Sport) du Canada

·         dans moins d’un an, le Canada accueillera le monde entier à Vancouver, et le Canada veut se donner une belle image et mettre en évidence la culture et la beauté de la région;

·         la moitié de la population mondiale devrait regarder les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de 2010 à la télévision;

·         les visiteurs des Jeux olympiques de 2010 doivent avoir une expérience sûre, mais efficace, à la frontière; cet objectif peut être atteint en instaurant des voies réservées, en faisant la promotion des programmes pour les voyageurs dignes de confiance, etc.;

·         une expérience harmonieuse à la frontière est la première expérience qu’une personne a lorsqu’elle entre dans un pays, et les améliorations apportées à la technologie et à l’infrastructure ont des rôles clés à jouer à cet égard; toutes les installations olympiques en vue des Jeux de 2010 sont maintenant achevées

·         les amitiés qui se nouent et les liens qui se tissent ne sont pas le fruit du hasard; le partenariat de longue durée entre le Canada et les É.-U. a été à l’avant–garde des chaînes de valeur mondiales;

·         le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des relations commerciales les plus solides au monde;

·         le Canada et les É.-U. comprennent tous deux l’importance d’assurer leur sécurité physique;

·         étant donné que les deux pays entretiennent des liens économiques étroits et qu’ils ont une base industrielle fortement intégrée, c’est ensemble que nous connaîtrons la réussite ou l’échec;

·         nous devons éviter de resserrer davantage les modalités à la frontière; les entreprises en difficulté ne doivent pas faire face à des coûts et à des délais additionnels en ce qui a trait à leurs mouvements transfrontières;

·         les deux pays doivent repousser les limites pour faciliter la circulation des marchandises et des personnes à notre frontière commune tout en assurant le renforcement des mesures de sécurité;

·         il est essentiel que les gouvernements des deux pays perçoivent les liens entre la sécurité économique et la sécurité physique;

·         le ministre Ablonczy collabore à un plan « au–delà de 2010 » pour tirer parti des Jeux olympiques de 2010 bien après la tenue des jeux.

Cindy Gillespie, McKenna Long & Aldridge

·         lorsqu’un pays accepte d’accueillir les Jeux olympiques, il convient fondamentalement d’offrir un endroit neutre où rassembler des gens du monde entier;

·         les Jeux olympiques donnent toujours lieu à de nouvelles méthodes de coopération et à des retombées sur les plans de l’infrastructure, de l’économie, etc.;

·         les villes olympiques conservent toujours en héritage l’impression de « pouvoir accomplir n’importe quoi »

·         les déplacements transfrontaliers représenteront le défi à relever en vue de la tenue des Jeux olympiques de 2010.

Sukumar Periwal, gouvernement de la Colombie–Britannique

·         un certain nombre de leçons importantes doivent être prises en compte, notamment les suivantes :

Ø  les relations établies et la façon de les entretenir, puisque la confiance engendre des résultats;

Ø  il est important de mettre l’accent sur les citoyens et leurs besoins;

Ø  les Jeux olympiques de 2010 sont un grand pas en avant pour toute la région du Nord–Ouest du Pacifique.

·         les Jeux olympiques de 2010 offrent une date butoir bien réelle pour accomplir les choses et bien faire les choses à la frontière canado–américaine;

·         les ministres des cabinets de la C.-B. et de Washington se sont rencontrés chaque année depuis 2006 dans le cadre d’une réunion conjointe des membres des cabinets; ils ont appris qu’il est relativement facile d’harmoniser les priorités des deux gouvernements dans deux pays qui partagent les mêmes buts et objectifs;

·         les Jeux olympiques de 2010 sont un catalyseur, et les gouvernements de Washington et de la Colombie-Britannique en perçoivent tous deux les perspectives;

·         le premier ministre de la Colombie-Britannique a proposé que le relais de la flamme olympique se déroule en partie à Washington;

·         les gouvernements de Washington et de la Colombie–Britannique ont signé des protocoles d’entente concernant des questions comme la frontière commune, le transport et la protection civile;

·         la Colombie-Britannique est le chef de file du Canada dans le secteur des permis de conduire améliorés qui facilitent les déplacements de part et d’autre de la frontière;

·         la coopération régionale, en mettant l’accent sur des solutions locales qui tiennent compte des aspirations et des besoins des citoyens et des collectivités, crée des solutions pour l’Amérique du Nord.

Hugh Conroy, Whatcom Council of Governments

·         le International Mobility and Trade Corridor Project est une coalition canado-américaine d’organismes gouvernementaux et d’entreprises mettant l’accent sur le Cascade Gateway;

·         il est essentiel d’améliorer la planification et la collecte des données;

·         les données doivent être réunies et analysées pour contribuer à prendre de meilleures décisions;

·         de nombreux intervenants s’affairent à améliorer l’efficacité et la prévisibilité des déplacements à destination et en provenance de Vancouver où se tiennent les Jeux olympiques de 2010, un événement d’envergure internationale;

·         dans le cadre des Jeux olympiques de 2010, la frontière commune est devenue un point de convergence; une liste de contrôle des choses à faire doit être dressée pour faciliter les déplacements à la frontière;

·         l’information sur les voyageurs est importante pour offrir les options les plus appropriées aux personnes qui se déplacent;

·         la Colombie–Britannique et Washington souhaitent que les Jeux olympiques de 2010 soient « le grand reportage », pas la frontière;

·         la coordination bilatérale régionale est un élément clé;

Don Alper, Université Western Washington

·         les solutions régionales et les mesures innovatrices peuvent être des instruments de la politique nationale;

·         les modèles communs qui existent aux échelles régionale et nationale peuvent être utilisés;

·         des catalyseurs, tant positifs (comme les Jeux olympiques de 2010) que négatifs (comme le déclin du secteur de l’automobile), jouent un rôle pour unir les forces des régions frontalières.

Christopher Sands, Hudson Institute

·         certaines personnes pensent que les mêmes mesures que celles qui ont été prises à la frontière américano–mexicaine peuvent être prises pour éviter les allégations de discrimination;

·         au milieu des années 1990, un dialogue fructueux a été établi entre le Canada et les États-Unis à propos de la frontière commune; la participation des intervenants à ce dialogue a été très importante;

·         le Plan d’action pour une frontière intelligente de 2001 a servi de guide pour améliorer la frontière canado–américaine; en 2004, beaucoup de travaux avaient été accomplis ou étaient sur le point d’être achevés;

·         certaines personnes sont d’avis que le Plan d’action pour une frontière intelligente de 2001 donnait de bons résultats en raison du consensus atteint entre les parties, y compris les gouvernements, les collectivités, etc., et ce, au Canada et aux É.-U.;

·         dans le cadre du partenariat trilatéral pour la sécurité et la prospérité, qui évinçait certains éléments prévus dans le Plan d’action pour une frontière intelligente, le Mexique a joint le mouvement et de nombreux intervenants ont été exclus;

·         il faut réexaminer quelques–unes des bonnes idées du passé qui ont été écartées;

·         certains problèmes doivent être examinés, notamment les suivants :

Ø  les fonds limités;

Ø  l’avantage politique restreint;

Ø  les politiciens doivent mettre l’accent sur un éventail de problèmes mondiaux;

Ø  le département de la Sécurité intérieure des É.-U. souhaite avoir une seule politique de sécurité frontalière plutôt qu’une politique pour le Nord et une autre pour le Sud; une stratégie frontalière facilite les déplacements des personnes, intègre la technologie, etc.

·         des recommandations précises, y compris une indication exacte des problèmes envisagés à chaque emplacement, doivent être formulées pour aller de l’avant;

·         la décentralisation doit être étudiée de nouveau afin que les localités aient le pouvoir de prendre les décisions qui s’imposent dans leur région.

Edward Alden, Council on Foreign Relations

·         il y a des problèmes et des obstacles en matière de coopération pour atteindre l’objectif commun visant à se doter d’une « frontière intelligente »;

·         il existe une définition large et peu claire des « menaces » à la frontière;

·         des vulnérabilités particulières sont associées aux réserves indiennes et autochtones qui longent la frontière canado–américaine commune;

·         certains représentants du gouvernement américain considèrent la frontière commune comme le meilleur moyen de contrôler un large éventail de menaces qui n’ont rien à voir avec le terrorisme, comme le trafic de la drogue;

·         la frontière commune risque d’être resserrée plutôt que d’être relâchée, en partie parce que le Canada n’adhérera pas aux conditions des É.-U. qui comporteraient des mesures législatives canadiennes, comme le respect de la vie privée.

Kelly Johnston, Campbell Soup Company

·         le programme NEXUS est un outil valable pour gagner du temps à la frontière;

·         la frontière pourrait être « amincie » par l’entremise de projets pilotes fructueux;

·         une perte de dix minutes par jour équivaut à une perte d’une semaine par année;

·         les délais et les coûts ont des répercussions négatives sur les affaires;

·         le partenariat trilatéral pour la sécurité et la prospérité n’a pas permis d’accomplir beaucoup de choses, mais il a apporté une certaine contribution, notamment par l’entremise du rapport du Conseil nord–américain de la compétitivité;

·         à l’avenir, les parties devront :

Ø  mettre sur pied des centres de prédédouanement à la frontière terrestre ou des projets pilotes pour exécuter les processus douaniers ailleurs qu’à la frontière et ainsi éviter la congestion à celle–ci;

Ø  étudier la possibilité de créer une commission frontalière conjointe pour la frontière canado–américaine;

Ø  réviser la structure, la mission et la composition du département de la Sécurité intérieure des États-Unis;

Ø  favoriser la collaboration entre l’industrie du voyage et l’industrie du tourisme d’une part, et entre le secteur manufacturier et le secteur tertiaire d’autre part.

Michele James, département de la Sécurité intérieure des États–Unis

·         la mission clé du département de la Sécurité intérieure des États-Unis est d’assurer la sûreté des frontières américaines tout en intégrant les deux objectifs de facilitation et de sûreté dans le cadre d’une approche harmonieuse;

·         bien que les Jeux olympiques de 2010 puissent donner lieu à une vigilance accrue en matière de sécurité, il faut reconnaître que la sécurité est la mission quotidienne et permanente du département de la Sécurité intérieure;

·         il y a un dialogue quotidien entre les représentants du secteur Customs and Border Protection du département de la Sécurité intérieure et ceux de l’Agence des services frontaliers du Canada;

·         des plans d’intervention à la frontière sont en place pour intervenir en cas d’incidents critiques à la frontière;

·         la technologie d’identification par radiofréquence continue d’être déployée et les avantages de cette technologie se poursuivront durant les Jeux olympiques de 2010 et dans les années qui suivront la tenue des Jeux;

·         lors des Jeux olympiques de 2010, tous les kiosques seront dotés en personnel pendant toutes les heures de pointe.

DISCOURS–PROGRAMME PENDANT LE DÎNER

Gouverneure Gregoire, gouverneure de Washington

·         l’économie de Washington fait partie intégrante de l’économie régionale, et Washington prospère si la région prospère;

·         nous nous affairons constamment à surmonter les obstacles;

·         nous avons besoin d’une frontière ouverte et commode pour servir les intérêts économiques vitaux et pour répondre aux besoins des personnes qui entretiennent des amitiés, des liens familiaux, etc.;

·         l’air, l’eau, la pollution, etc., ne peuvent pas comprendre les problèmes à la frontière;

·         une réunion conjointe annuelle composée de membres des cabinets de Washington et de la Colombie–Britannique a débuté en 2006, et toutes les questions sont discutées lors de ces réunions;

·         nous sommes plus que des voisins; nous sommes des meilleurs amis l’un pour l’autre;

·         les Washingtoniens se rendent au Canada pour y faire des excursions d’une journée à des fins de magasinage, de sorties au restaurant, d’études, de loisirs et d’activités culturelles, etc.;

·         bien que les mesures à prendre pour mettre en œuvre l’initiative liée aux permis de conduire améliorés entre Washington et la Colombie–Britannique n’aient pas toujours été faciles, nous avons poursuivi nos efforts, et Washington a maintenant brisé le plafond de verre;

·         pour recevoir un permis de conduire amélioré, une personne doit se soumettre à une entrevue qui est plus rigoureuse que l’entrevue effectuée pour obtenir un passeport;

·         la relation entre Washington et la Colombie–Britannique peut servir de modèle le long de la frontière commune;

·         la frontière entre Washington et la Colombie–Britannique est une fiction;

·         le flambeau olympique fera le tour du Canada, passera par Bellingham, aux É.–U., et reviendra ensuite au Canada;

·         le président Barack Obama, dont le premier voyage à l’étranger a été au Canada, doit être considéré comme un nouveau partenaire.

Premier ministre Campbell, premier ministre de la Colombie–Britannique

·         les Jeux olympiques de 2010 seront un stimulant économique pour toute la région du Nord–Ouest du Pacifique;

·         Washington et la Colombie–Britannique ont collaboré à un certain nombre de questions et de solutions relatives à la frontière, y compris les permis de conduire améliorés;

·         les mesures de sûreté et de sécurité doivent être équilibrées, et les coûts des entreprises et des consommateurs doivent être minimisés;

·         il faut travailler ensemble pour faire prospérer les économies de Washington, des provinces, des régions et du pays.

Sénateur Grafstein, Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis

·         le Canada doit repenser la façon dont il fait des affaires avec les États-Unis;

·         au cours des années, les investissements dans la frontière qui s’imposaient n’ont pas été effectués;

·         une partie importante des fonds prévus dans le plan de relance de l’économie américaine seront dépensés par les gouverneurs;

·         Le Canada s’inquiète des dispositions « Buy American » prévues dans le plan de relance de l’économie américaine, ainsi que des exigences d’État « Buy American/Buy State » qui sont en vigueur;

·         le protectionnisme a aggravé et prolongé la grande dépression;

·         nous devons nous affairer à établir de nouvelles relations institutionnelles;

·         l’ensemble de la politique, de la coopération et de la croissance est d’envergure locale.

DÉFIS FRONTALIERS ET SOLUTIONS

Marc Heller, Watertown Daily News

·         les choses doivent être mesurées pour évaluer ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et la mesure dans laquelle des programmes sont créés;

·         des mesures de rendement à la frontière sont nécessaires.

David Davidson, Université Western Washington

·         dans l’esprit de certains, le « rendement à la frontière » est une question de « temps d’attente »;

·         des méthodes cohérentes pour définir et mesurer les temps d’attente sont requises;

·         la frontière est plus qu’une question de « files d’attente »;

·         au fil du temps, les données permettent un examen du rendement;

·         les données doivent être recueillies d’un bureau de douane à l’autre pour faciliter les comparaisons entre les bureaux;

·         un baromètre est requis pour aider à trouver des solutions, en ce sens que les conditions de base doivent être évaluées et que les résultats doivent aussi être évalués lorsque des changements sont apportés à la porosité, à l’infrastructure, etc., au fil du temps;

·         voici certains des facteurs qui ont des répercussions sur les files d’attente à la frontière :

Ø  le nombre de secondes prises pour inspecter chaque véhicule;

Ø  le nombre de postes de contrôle qui sont ouverts.

·         voici quelques–unes des mesures qui peuvent être prises pour réduire les temps d’attente lors de l’inspection des véhicules :

Ø  accroître l’inscription aux programmes pour les voyageurs dignes de confiance, comme NEXUS;

Ø  accroître la fréquence à laquelle les voyageurs se servent d’un permis de conduire amélioré.

·         les types de marchandises qui franchissent la frontière diffèrent selon la région;

·         un aspect important est la mesure dans laquelle la frontière peut faire cesser les « activités répréhensibles » qui s’y déroulent, comme les activités terroristes, le trafic de la drogue, le port ou le trafic d’armes à feu, etc.

Kathryn Bryk Freidman, University at Buffalo Regional Institute

·         vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer;

·         des outils sont requis pour évaluer le rendement à la frontière afin que les décideurs puissent prendre des décisions plus éclairées;

·         des variations régionales existent et celles–ci doivent être prises en compte lors de l’élaboration des politiques;

·         les aspects suivants des conditions à la frontière peuvent être évalués :

Ø  la porosité, soit les tendances liées à l’activité transfrontalière, comme le flux des échanges commerciaux, les parts de modes, la proportion d’échanges commerciaux et la circulation routière;

Ø  l’infrastructure à la frontière, soit les liens physiques et organisationnels, y compris les réseaux binationaux, la prise en charge de documents, la répartition des bureaux de contrôle et les ratios entre les bureaux de contrôle et la circulation à la frontière.

Matt Morrison, Pacific NorthWest Economic Region

·         des aspects très précis doivent être réglés avant la tenue des Jeux olympiques de 2010 et c’est l’une des raisons qui explique la création du Solutions Coordination Council (Conseil des solutions à la frontière) par la Pacific NorthWest Economic Region (PNWER);

·         les critères d’évaluation à la frontière devraient comprendre les éléments suivants :

Ø  la durée des temps d’attente;

Ø  la clarté des exigences en matière de documentation et la facilité à laquelle elles peuvent être respectées;

Ø  la transparence du traitement.

·         l’économie étant dans un état d’extrême nervosité, c’est le moment idéal de s’ouvrir l’esprit et de sortir des sentiers battus.

Kathleen Carroll, HID Global

·         peu importe le niveau de perfectionnement de votre processus de chiffrement, il y aura toujours des gens qui tenteront de le contourner;

·         le permis de conduire amélioré se sert d’un système de pointeur qui fait en sorte qu’aucune donnée personnelle n’est transférée du permis de conduire au courtier en douanes; le nombre qui figure sur le permis de conduire « pointe » vers un dossier particulier à l’intérieur d’une base de données protégée;

·         un des obstacles à l’application plus large de l’initiative liée aux permis de conduire améliorés concerne les lois d’État relatives à la technologie d’identification par radiofréquence (IRF);

·         il ne serait pas possible de suivre une personne au moyen de la technologie IRF à moins d’avoir des lecteurs IRF tous les quelques pieds;

·         des préoccupations en matière de protection des renseignements personnels sont associées à tort à la perception que la lecture d’IRF peut se produire les yeux fermés.

Tony Shallow, Transports Canada

·         Transports Canada a à cœur la gestion d’une frontière intelligente, des produits concrets, des renseignements utiles et des résultats tangibles;

·         les données sont mises à jour à peu près en temps réel, de sorte que des tendances peuvent être décelées toutes les heures, tous les jours et toutes les semaines; les données détaillées peuvent aider les expéditeurs et les voyageurs à déterminer le meilleur moment et/ou la journée la plus appropriée pour franchir la frontière;

·         la technologie Bluetooth, qui n’a pas de connectivité aux renseignements personnels, mérite être examinée de plus près;

·         la technologie Bluetooth complète la technologie d’identification par radiofréquence, mais comporte un coût de mise en œuvre moins élevé.


 

OBSERVATIONS DE CLÔTURE

Matt Morrison, Pacific NorthWest Economic Region

·         Washington et la Colombie–Britannique ont effectué des investissements considérables et ont fait preuve d’un véritable leadership;

·         les amitiés que l’on noue ne se font par accident;

·         la poursuite des relations établit la confiance;

·         un processus visant à rebâtir la vision du type de frontière que nous souhaitons doit être élaboré; ce processus permettrait de soutenir toutes les autres activités que nous entreprenons; une vision conjointe entre le Canada et les États-Unis doit être définie;

·         un des mécanismes institutionnels qui devrait être envisagé est la création d’une commission frontalière conjointe composée de représentants du Canada et des États-Unis;

·         il est important d’avoir des cadres institutionnels pour transformer la façon dont nous percevons notre frontière;

·         le rendement doit être mesuré;

les États et les provinces sont des « laboratoires d’innovation ».

Respectueusement soumis,

 

L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

Gord Brown, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

 

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