L’Association nationale des
gouverneurs, organisation bipartisane des gouverneurs des États-Unis, se réunit
deux fois par année en vue de promouvoir le rôle de leadership que doivent
jouer les États, d’échanger les pratiques exemplaires dans le domaine de
l’administration des programmes et services des États, et de dégager un
consensus sur les enjeux fédéraux. Elle fournit également des services aux
gouverneurs tels que la représentation des États sur la colline du Capitole et
devant l’administration fédérale sur des enjeux clés pour les États-Unis. Par
sa participation, le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis se voit offrir
la possibilité d’exprimer son point de vue sur les questions régionales et
nationales qui ont une incidence au Canada. La rencontre permet également au
groupe de réunir de l’information sur l’élaboration des politiques régionales.
Le présent document résume les principaux points qui ont été soulevés durant
les séances plénières et certaines séances simultanées de cette réunion, qui
portait sur le thème de l’innovation en Amérique.
SÉANCE PLÉNIÈRE INAUGURALE : INNOVATION
AMERICA
Gouverneur Napolitano, gouverneur de l’Arizona et président de l’Association nationale
des gouverneurs
·L’initiative Innovation America s’articule
autour de l’imagination et des possibilités; on peut imaginer par exemple une
médecine adaptée aux besoins spécifiques du patient, des vêtements qui
s’adaptent à la température, des voitures non polluantes et une éducation
adaptées aux besoins de chaque étudiant. Comment concrétiser tout ça? La
réponse, c’est l’innovation.
·Les États-Unis ont toujours été le chef de file
en matière d’innovation, et les gouverneurs doivent accepter l’appel à l’action
et faire preuve de leadership, en procédant à une analyse et en soumettant des
idées État par État au sujet des lois fédérales; ils doivent être le moteur qui
entraîne les nombreux rouages et faire comprendre l’urgence d’innover de même
que la nécessité de provoquer l’innovation.
·La secteur privé doit jouer un rôle dans
l’innovation.
·Il y a trois domaines à considérer :
Øl’éducation en sciences, en technologies, en ingénierie et en
mathématiques (STIM) dans les écoles publiques, où l’accent devrait être mis à
la fois sur les programmes d’enseignement et sur les méthodes;
Øl’éducation postsecondaire, où la créativité est présente mais ne
s’inscrit pas dans une stratégie globale;
Øfaire de la créativité et de l’innovation le milieu de travail de
l’avenir en tenant compte des répercussions sur la création d’emplois et les
compétences nécessaires de la main d’œuvre.
John Chambers, Cisco Systems, Inc.
·La question fondamentale est la suivante :
comment la technologie intervient-elle pour permettre l’atteinte des objectifs?
·La technologie se distingue de
l’innovation : elle est le catalyseur, celle qui permet de réaliser des
progrès sur le plan de la santé, de l’éducation, de la sécurité, de
l’aménagement des infrastructures et des mesures concernant l’environnement,
etc.
·L’appui du gouvernement est requis et doit être
centré comme il se doit sur l’éducation et l’infrastructure, notamment l’accès
aux services à large bande.
·Nous devons examiner notre vision, notre
stratégie ciblée et nos plans d’exécution en réfléchissant à certaines
choses :
Øqu’est-ce qui est possible?
Øquelle est la vision relative à l’éducation, à la santé, à la
sécurité publique et à l’infrastructure, etc.?
Øcomment la technologie peut-elle le mieux donner une forme concrète
à cette vision?
Øquelle est la stratégie propre à concrétiser cette vision?
·Les transitions que vit le marché s’accompagnent
de possibilités d’innover.
·L’apprentissage et une collaboration efficaces
passent par l’éducation STIM.
·C’est dans le domaine des soins de santé qu’on
retrouve sans doute les plus gros défis, et la technologie est un excellent
outil habilitant, à la condition de fournir des solutions à architecture
intégrée; l’innovation dans les soins de santé prend forme grâce à la
technologie.
·Des technologies efficaces en matière
d’information et de communications permettent de faire avancer la productivité.
·Les gouvernements des États devraient être
favoriser l’accès aux services à large bande et s’associer aux entreprises pour
permettre cet accès, car c’est lui qui fait vraiment disparaître les
frontières.
Robert Rubin, Citigroup, Inc.
·Les gouverneurs peuvent faire une grande
différence pour ce qui est de relever les défis avec succès.
·Tous s’entendent pour dire que les États-Unis se
trouvent à une époque où le potentiel est énorme, mais où les risques le sont
aussi; le seul élément sous-évalué dans le monde aujourd’hui, c’est le risque.
·L’erreur la plus grave serait de ne pas réussir
à faire en sorte que le système politique prenne les dures décisions qui
s’imposent en ce qui a trait à l’éducation, à la politique budgétaire, à la
libéralisation du commerce, etc.; les États-Unis sont arrivés à une étape où
des choix importants doivent être faits, et le système politique ne doit pas
hésiter à faire sa part.
·Pour progresser, les politiciens doivent faire
fi des partis et parvenir à un consensus tout en acceptant de faire les choix
difficiles.
·À court terme, la croissance s’appuie sur les
emprunts, ce qui camoufle les lacunes des éléments fondamentaux, une éducation
déficiente, par exemple.
·L’économie planétaire vit en ce moment une
époque de profondes transformations; prenons l’exemple de l’évolution
technologique effrénée, la disparition des barrières au commerce et à
l’investissement, l’émergence de la Chine et de l’Inde en tant que partenaires
économiques, etc.
·Les politiques économiques à l’échelle du pays
tout entier et des États devraient viser trois objectifs :
Øune croissance économique robuste;
Øune participation étendue à la croissance économique;
Øune sécurité économique accrue.
·Les États-Unis doivent s’attaquer aux problèmes
dans quatre domaines :
Øles déséquilibres financiers multiples;
Øles lacunes au chapitre de l’éducation, de l’infrastructure, de la
recherche fondamentale, de la politique énergétique, des soins de santé, des
programmes d’aide aux quartiers défavorisés, du filet de sécurité sociale,
etc.;
Øles déséquilibres entre les coûts et les avantages des régimes de
réglementation et de contentieux;
Øla politique économique internationale, y compris la libéralisation
des échanges, une ouverture relative à l’immigration et la collaboration avec
d’autres pays en faveur de taux de change souples.
·Les États-Unis ont prouvé à maintes reprises
dans le passé qu’ils étaient aptes à relever les défis avec succès et leur
avenir dépend de la façon dont ils vont tirer leur épingle du jeu.
·Bien que certaines mesures nécessitent la
participation du fédéral, les États peuvent faire preuve d’un leadership
important.
·Innovation America est une approche extrêmement bien réfléchie.
RÉUNION EN PETITS GROUPES :
ÉDUCATION STIM (SCIENCES, TECHNOLOGIES, INGÉNIERIE ET MATHÉMATIQUES)
William Schmidt, Michigan State University
·Les problèmes en éducation sont bien réels.
·Les étudiants américains qui arrivent à l’école
secondaire présentent des graves lacunes en mathématiques et en sciences; à la fin
de leur première secondaire, ils accusent un retard de deux ans par rapport aux
normes internationales qui n’est pas comblé à la fin des études secondaires.
·L’étalonnage international a mis en lumière la
nécessité d’établir des normes rigoureuses, cohérentes et bien ciblées comme
point de départ.
·Au secondaire, les étudiants devraient faire
face à des exigences et non pas à des choix.
·Les États doivent collaborer pour éviter des
inégalités marquées.
·Les enseignants devraient être forcés
d’accroître leurs compétences académiques.
Yvonne Spicer, National Center for Technological Literacy, Museum of Science, Boston
·Au cours des 10 ou 15 dernières années, on a mis
énormément l’accent sur les mathématiques et les sciences, mais il faut aussi
miser sur la technologie et l’ingénierie, qu’ils servent à mettre à profit les
connaissances mathématiques et scientifiques.
·La technologie possède néanmoins ses limites,
car elle doit être appliquée pour engendrer l’innovation.
·De bons programmes fondés sur des normes
rigoureuses, solides et mesurables donnent une direction, et il faut aider les
enseignants à inculquer ces normes. À cet égard, ils doivent suivre un
perfectionnement professionnel approfondi et plus soutenu.
·Les établissements scolaires doivent se concentrer
sur le niveau de réussite de tous les étudiants, pas juste les 10 % qui
forment l’élite; les efforts doivent cibler moins ceux qui réussissent que les
autres.
·La façon dont se déroule l’enseignement devrait
aussi être révisée.
·L’éducation STIM doit commencer dès la
prématernelle, et les normes doivent viser ces matières avec cohésion.
RÉUNION EN PETITS GROUPES :
CROISSANCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE
Randall Kempner, The Council on Competitiveness
·Au fur et à mesure que les politiques sur la
croissance économique régionale sont mises au point, il ne faut pas oublier que
les États-Unis doivent faire concurrence à cause de l’innovation et non pas –
par exemple – des salaires.
·Il y a quatre facteurs importants :
Øle talent (c’est le plus important);
Øl’intégration (le développement économique et le perfectionnement de
la main-d’œuvre vont de pair);
Øle régionalisme (les régions sont l’endroit idéal pour promouvoir le
développement économique et le perfectionnement de la main-d’œuvre);
Øl’entrepreneurship (il faut créer une
culture qui appuie le risque, puisque l’entreprenariat est une des principales
forces de l’économie américaine).
·Ce sont les gens qui innovent, et on a besoin de
personnes intelligentes capables de travailler ensemble; les États-Unis doivent
créer, attirer et garder les gens qui possèdent un talent exceptionnel.
·Chaque région a besoin d’une stratégie misant
sur l’entreprenariat.
Phillip Singerman, Toucan Capital
·L’investissement providentiel diffère du capital
de risque.
·Les fonds doivent être canalisés vers les
« secteurs de croissance ».
·La recherche peut prendre plusieurs
formes : fondamentale, appliquée et translationnelle.
·La recherche doit être rattachée à l’industrie.
·Les politiques fédérales sont importantes.
·Il y a lieu de faire connaître les pratiques
exemplaires et les leçons tirées de l’expérience.
SÉANCE PLÉNIAIRE : ÊTRE UN CHEF DE
FILE EN STIM
James Simons, Renaissance Technologies Corporation et Math for America
·Les économies modernes et le moteur économique
de la planète se fondent de plus en plus sur les mathématiques et les sciences,
et les lacunes des enseignants dans ces deux disciplines s’aggravent; il est
nécessaire d’attirer et de garder des enseignants bien formés et compétents.
·Il existe une foule d’excellents emplois pour
ceux qui « connaissent » les mathématiques et les sciences, et ces
emplois sont relativement plus lucratifs.
·Les salaires étant par tradition les mêmes d’une
discipline à l’autre, il s’ensuit que l’énorme demande d’enseignants en
mathématiques et en sciences ne provoque pas de pression à la hausse sur la
rémunération de ces enseignants dans ces deux domaines; si cette situation
persiste, des mesures non salariales devront être créées pour inciter les
personnes compétentes en mathématiques et en sciences à enseigner ces matières
à la prochaine génération.
·La connaissance de la matière chez ceux qui
enseignent – ou qui veulent enseigner – les mathématiques et les sciences
devrait être testée périodiquement.
·À ce moment-ci, les États-Unis ne sont pas prêts
à faire concurrence dans quelque domaine que ce soit.
·Puisque les écoles américaines ne s’acquittent
pas de leur mission avec compétence, il y a lieu d’importer le talent
nécessaire.
William Schmidt, Michigan State University
·Le traitement réservé à la prochaine génération
est devenu une question morale.
·Les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui
fixent des attentes élevées à l’endroit de leurs étudiants et qui ont établi
des normes exigeantes.
·La qualité des programmes et des enseignants est
la clé du succès.
·Diverses mesures devraient être
appliquées :
Ømettre au point des normes étalonnées à l’échelle internationale qui
sont stimulantes, rigoureuses et cohérentes;
Øveiller à ce que les programmes soient structurés logiquement;
Øencourager les enseignants à suivre des normes nationales qui sont
stimulantes, rigoureuses et cohérentes;
Øfaire en sorte que les possibilités d’apprendre les sciences, les
technologies, l’ingénierie et les mathématiques soient égales dans un même État
et d’un État à l’autre, ce qui veut dire que les commissions scolaires locales
ne devraient pas avoir le contrôle sur les programmes;
Øil devrait y avoir davantage d’exigences et moins de choix pour les
jeunes, car ils ne sont pas en mesure de prendre des décisions qui auront des
répercussions sur le reste de leur vie;
Øil faut s’attaquer au problème de la préparation des enseignants de
façon plus méthodique.
Dean Kamen, FIRST et DEKA Research and Development Corporation
·L’avenir du pays dépend de l’éducation de ses
jeunes.
·Considérations cruciales :
Øles normes;
Øles tests;
Øles programmes;
Øla qualité des enseignants;
Øla rémunération des enseignants.
Mary Ann Rankin, University of Texas at Austin
·Le pays doit s’appuyer sur l’éducation STIM afin
de résoudre les problèmes liés à la compétitivité.
·Pour bien enseigner les mathématiques et les
sciences, les enseignants doivent vraiment connaître la matière.
·Les modèles d’enseignement des mathématiques et
des sciences qui marchent devraient être reproduits.
·Un mentorat serré pour les nouveaux enseignants
s’impose.
SÉANCE PLÉNIÈRE : LA LANGUE DE
L’INNOVATION – « LES MOTS QUI PORTENT FRUIT »
Frank Luntz, Luntz, Maslansky Strategic Research
·Les Américains se sentent anxieux face à
l’avenir.
·L’innovation traite de l’avenir, ainsi que des
rêves et de l’imagination.
·L’innovation aidera la nouvelle génération à se
donner une qualité de vie relativement supérieure à celle de la génération
actuelle.
·La technologie se distingue de l’innovation,
mais c’est elle qui la rend possible.
·Les Américains veulent de l’innovation en
éducation, dans les soins de santé, en matière de sécurité publique, etc.
·Avec l’innovation, tout le monde gagne au
change.
·La capacité d’innover est reliée à la capacité
de croître.
·L’économie se concentre sur le présent, mais
pour l’éducation, ce qui compte, c’est l’avenir.
·Les Américains estiment que l’accès aux services
à large bande sont essentiels, car il permet aux gens d’être reliés au reste du
monde et à l’avenir.
·Les Américains croient que c’est l’innovation,
et non pas le commerce, qui va « résoudre » les problèmes économiques
auxquels les États-Unis sont confrontés.
·Selon les Américains, l’innovation relève de
chaque État et non pas du gouvernement fédéral.
·Ce qui nous a amené jusqu’ici, ce n’est pas ce
qui nous conduira vers l’avenir.
COMITÉ SUR LE DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE ET LE COMMERCE : LA MONDIALISATION ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LA
COMPÉTITIVITÉ DES ÉTATS
Ambassadrice Susan Schwab, Représentante au commerce des États-Unis
·Le commerce est important pour chaque État, et
tous les États voient le « commerce » une transaction à la fois.
·Le déficit commercial des États-Unis découle
davantage de macrofacteurs que de la politique commerciale fédérale.
·Aux États-Unis, les taux d’épargne sont moindres
que dans bien d’autres pays.
·Le contexte est important; bien qu’il se crée
plus d’emplois qu’il ne s’en perd, il n’y a pas de correspondance parfaite
entre ceux qui se retrouvent sur le chômage et ceux qui obtiennent un poste.
·Un avantage des accords commerciaux, c’est
qu’ils égalisent les règles du jeu puisque les pays acceptent d’ouvrir leurs
marchés aux produits américains.
·Les gouverneurs ont un rôle déterminant à jouer
pour promouvoir le commerce américain à l’étranger.
·Les accords commerciaux signés par les
États-Unis sont appliqués avec vigueur.
·Le commerce devrait être une question
bipartisane.
William Reinsch, National Foreign Trade Council
·Les relations entre les gouverneurs et
l’exécutif de même qu’entre les gouverneurs et le Congrès sont importantes.
·Les gouverneurs peuvent atteindre leurs
objectifs s’ils passent par les membres et les comités du Congrès pour faire
avancer le programme de leur État; si un enjeu figure au programme d’un
gouverneur, il devrait aussi être sur celui de la délégation de cet État au
Congrès.
·Il est rare que les gouverneurs abordent la
politique commerciale; ils parlent plutôt des problèmes liés au commerce.
·En règle générale, les grosses sociétés ont
exercé des pressions en faveur de la signature d’accords bilatéraux et
multilatéraux qui les avantagent; elles ont aussi parfois milité contre
l’expansion des droits des États.
SÉANCE PLÉNIÈRE DE FERMETURE : LA
COMPÉTITIVITÉ – POINT DE VUE DU CONGRÈS
Représentant Bart Gordon, Chambre des représentants des États-Unis
·Les États sont à l’origine des bonnes idées, et
toute réussite au niveau d’un État devrait heurter l’orgueil des législateurs
fédéraux et les inciter à agir aussi.
·La génération actuelle sera peut-être la
première de l’histoire à hériter d’un niveau et d’une qualité de vie inférieurs
à leurs parents.
·Les États-Unis participent réellement à une
course à la compétitivité au XXIe siècle et tirent de
l’arrière.
·Les étudiants doivent être en mesure d’accéder
au marché du travail en étant beaucoup plus concurrentiels.
·Dans l’avenir, les États-Unis ne pourront pas
faire concurrence en s’appuyant sur des coûts de main-d’œuvre moins élevés que
les autres.
·Seuls les étudiants de Chypre et d’Afrique du
Sud présentent des compétences en mathématiques inférieures à celles des
étudiants américains, et plus longtemps un étudiant américain reste à l’école,
plus la situation empire.
·92 % des professeurs de sciences n’ont pas
étudié principalement cette discipline et n’ont pas non plus de certificat leur
permettant de l’enseigner.
·Il est important de s’assurer que ceux qui
enseignent les STIM aient reçu une formation adéquate dans ces matières.
·Il faut envisager de suivre les recommandations
suivantes :
Ødes bourses devraient être versées à ceux qui étudient les
mathématiques, les sciences et l’enseignement puis qui s’engagent à enseigner
pendant cinq ans;
Øles États devraient être incités financièrement à mettre au point
des programmes;
Øles enseignants qui prennent des cours d’été pour améliorer leurs
compétences devraient être indemnisés en conséquence;
Ødes incitatifs financiers devraient être versés aux plus brillants
cerveaux afin de les pousser à étudier en mathématiques et en sciences pures.
·En plus de s’améliorer dans l’enseignement STIM,
les États-Unis doivent faire mieux sur le plan de l’énergie renouvelable.
·Le gouvernement fédéral devrait servir de modèle
pour ce qui est de l’économie d’énergie, notamment en utilisant des ampoules
éconergétiques et des véhicules à faible consommation de carburant.
·Les coûts de la plupart des efforts d’économie
d’énergie sont récupérés en trois à cinq ans.
Sénateur Lamar Alexander, Sénat des États-Unis
·Les mandats fédéraux non financés nuisent aux
efforts déployés par les États pour faire concurrence.
·Les États consacrent cinq fois plus d’argent aux
soins de santé qu’à l’éducation, malgré l’importance de cette dernière.
·Le plus gros obstacle à la compétitivité des
États-Unis est le défaut de rémunérer les enseignants compétents mieux que les
autres.
·Étant donné que l’échelle salariale des
enseignants est plafonnée, il n’est pas surprenant que les gens quittent la
profession après cinq ans.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel
Grafstein, sénateur, coprésident Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Rob Merrifield, député, coprésident Groupe interparlementaire Canada-États-Unis