Joseph Kelliher, Federal Energy
Regulatory Commission
·En dépit des progrès réalisés, il faut se
pencher sur une variété d’enjeux dans le secteur de l’électricité, y compris
l’emplacement des transmissions, les infrastructures de production et de
transmission inadéquates, la manipulation du marché, les règles de
commercialisation et la fiabilité déficientes.
·Compte tenu des changements survenus en 2005, on
dispose actuellement d’un système adéquat de pénalités pour sanctionner la
manipulation des marchés.
·À l’occasion de la panne générale d’août 2003,
le Congrès a octroyé à la Federal Energy Regulatory Commission l’autorité
requise pour mettre en application les normes de fiabilité, mais il faut
reconnaître que ces normes sont relativement vides de sens sans mécanismes
d’exécution vigoureux.
·On a besoin de normes de fiabilité régionales
puisque les remèdes ne sont pas universels.
·En plus, il faut adopter des normes de fiabilité
à l’échelle nord américaine puisque le marché est continental.
·En ce qui concerne l’emplacement des réseaux de
distribution, il faut se rendre compte du fait que la région de l’Ouest
contient des sous régions; par conséquent, une planification régionale et sous
régionale s’impose.
·La Federal Energy Regulatory Commission dispose,
depuis 1947, des pouvoirs requis pour fixer l’emplacement des oléoducs de gaz
naturel. Avant cette date, les lieux d’installation des oléoducs étaient
déterminés par les États.
·La pertinence des installations
d’approvisionnement en électricité de l’Ouest peut faire problème en été, alors
que dans l’Est, le problème se pose en hiver.
ÉNERGIE
PROPRE UNE ÉCONOMIE FORTE ET UN ENVIRONNEMENT SAIN
Jeff Sterba, PNM Resources
·Parmi les principaux défis à relever en matière
d’énergie, on peut citer : la propreté, la diversification, la fiabilité et les
prix abordables.
·Toutes les sources d’énergie font face à des
risques de hausse de prix.
·Au fur et à mesure que les États Unis se
dirigent vers le prochain « cycle d’aménagement », ils peuvent de se concentrer
sur quatre buts : propreté, diversification, fiabilité et prix abordables.
·Dans l’avenir, il faudrait s’axer sur les
sources d’énergie suivantes : le vent, le soleil, le charbon, l’énergie
nucléaire, l’énergie géothermique et la biomasse.
·Il n’y a pas une seule solution et la
diversification des sources d’énergie est la clé du succès.
·Il existe une variété de secteurs stratégiques à
prendre en considération :
oles modes de fonctionnement des réseaux de distribution de l’Ouest
et du marché de l’Est;
ola stabilité de politique et la réduction des incertitudes dans des
domaines tels que les processus d’approbation et les mécanismes
de recouvrement des coûts;
oil faut favoriser les investissements dans le domaine de la mise au
point des technologies.
oil faut une nouvelle capacité de distribution dans l’Ouest.
·Le temps des débats sur les changements
climatiques est révolu; il faut maintenant s’axer sur la façon de gérer le
problème; une stratégie axée sur « le ralentissement, l’interdiction et la
réduction » est maintenant de mise.
Bill Keese, Clean and Diversified
Energy Advisory Committee
·Nous pouvons maintenant nous permettre d’établir
des objectifs d’exploitation d’une énergie propre, diversifiée et fiable.
·Le Clean and Diversified Energy Advisory
Committee a déterminé les options stratégiques permettant d’atteindre ces trois
buts :
oaménager une réserve supplémentaire de 30
000 mégawatts d’énergie propre d’ici 2015 à partir de sources classiques ou
renouvelables;
oaugmenter de 20 % l’efficacité énergétique d’ici 2020;
omettre au point un réseau de distribution fiable et sûr pour les 25
prochaines années.
·Les recommandations faites par le Clean and
Diversified Energy Advisory Committee pourraient être réparties en trois
catégories :
oles États;
oles débouchés régionaux;
oles occasions de promotion du changement au palier fédéral.
·Les stratégies requises pour assurer
l’efficacité énergétique peuvent être mises en œuvre sans sacrifier la
croissance économique.
·On peut rentabiliser rapidement les
investissements dans le domaine de la construction d’édifices et d’appareils
efficients grâce aux économies réalisées dans le secteur de l’énergie.
·En ce qui concerne les ressources renouvelables,
on a besoin d’aide si on veut faire des économies d’échelle et pénétrer les
marchés.
·Il faut subventionner l’industrie houillère si
elle contribue à la mise au point d’une technologie qui ne produit pas
d’émissions.
·Le gaz naturel est une option énergétique propre
et valable.
Sheryl Carter, Natural Resources
Defense Council
·Les recommandations du Clean and Diversified
Energy Advisory Committee devraient être adoptées en bloc; elles offrent des
solutions qui ont fait leurs preuves à partir des technologies et des résultats
de la recherche et développement actuels et elles devraient être axées sur le
déploiement de pratiques exemplaires.
·Les aménagements dans le secteur énergétique ne
peuvent avoir lieu aux dépens des collectivités locales ni de l’environnement.
Les impacts doivent être minimisés.
·Des incitatifs financiers devraient être
appliqués à la technologie houillère de deuxième génération, à la
séquestration, etc.
·Il faut faire un usage plus efficient des
réseaux de distribution en place.
·Les obstacles à l’adoption de stratégies d’efficacité
énergétique doivent être aplanis.
·Il faut faire appel à des mesures de soutien et
à des interventions bipartites.
Jim Sims, Western Business
Roundtable
·Les États Unis devraient réduire leur dépendance
envers l’énergie importée.
·Si on exploite le charbon c’est pour offrir une
électricité propre, à prix abordable, fiable et écologique à des millions de
consommateurs.
·Les énormes réserves de charbon dans l’Ouest
joueront un rôle vital pour l’avenir énergétique des États Unis.
Joseph Desmond, ancien
sous-secrétaire de la Californie pour les affaires énergétiques
·Alors que les augmentations de prix offrent un
incitatif à la poursuite de l’efficacité des combustibles et carburants et
peuvent avoir un effet à court terme sur les comportements, le changement
technologique ne peut se produire que dans un horizon de long terme.
·La plus grande partie des installations de
raffinage du pétrole sont situées à proximité des réserves d’eau.
·La production du pétrole décline aux États Unis.
·Il faut relever les défis que représente l’offre
de carburants et de combustibles de remplacement.
·Les options « biomasse » et « liquéfaction du
charbon » ont un potentiel important.
·La protection de l’information privée des
entreprises représente un défi.
Dan Trunfio, Shell Downstream
Incorporated
·Shell est un fournisseur de pointe de
technologies novatrices en matière de combustibles et de carburants et elle a
dépensé plus d’un milliard de dollars à explorer la technologie des produits de
remplacement et à mettre sur pied des projets dans ce domaine.
·Le défi énergétique mondial consiste à répondre
à la demande croissante d’énergie tout en réduisant les obstacles
environnementaux et sociaux.
·Le lien entre la croissance de l’économie
mondiale et la consommation d’énergie doit être reconnu.
·La quantité des ressources disponibles et les
tensions géopolitiques soulèvent des préoccupations quant à la sécurité
énergétique.
·Le carburant « parfait » est bon marché,
exploité localement, à haut rendement, sûr et sans émissions.
·Il n’y a pas de solution simple aux défis que
posent les questions énergétiques et différents segments de marché exigent
différents combustibles et carburants.
STRATÉGIES
DE CROISSANCE ET DE CONSERVATION POUR L’OUEST
Secrétaire Kirk Kempthorne, U.S. Department of the Interior
·Le succès dépend de la capacité d’en arriver à
un consensus.
·La croissance pose un certain nombre de défis à
l’Ouest :
odéveloppement énergétique;
ogrippes pandémiques;
oespèces menacées;
ogestion des eaux.
David Hayes, Ancien sous-secrétaire
du Department of the Interior
·Pour que les bonnes occasions se présentent, on
ne peut se passer d’événements déclencheurs de grande portée.
·Les prérequis d’une « bonne affaire » sont les
suivants :
oun événement déclencheur d’envergure qui attire l’attention de tout
le monde;
ol’attention personnelle que lui accordent les principaux chefs de
file;
oune activité scientifique solide;
oun financement adéquat.
·Au chapitre des outils, il faut prendre en
considération :
ola créativité et la pensée divergente;
ol’éducation et les investissements dans le
domaine des sciences et de l’économie pour fonder une prise de décision
raisonnée;
ola communication;
ole financement qui permet de tirer profit des débouchés
particuliers.
Bennett Raley, Ancien secrétaire
adjoint pour l’eau et les sciences du Department of the Interior
·Une carte des « points névralgiques » est
requise pour contribuer à l’établissement des priorités et à l’allocation de
ressources clairsemées.
·Des études, des études et encore plus d’études…
ce n’est pas une solution et, par moment, l’action ne peut attendre l’émergence
d’un consensus.
·L’eau ne devrait pas être utilisée comme un
outil de contrôle de la croissance.
·Les terres publiques sont importantes; elles
sont souvent vierges, sauvages, accessibles par des pistes, etc.
·Plus un pays a de terres publiques, plus rapide
est son développement économique.
·Plus une région est isolée, plus sa croissance
économique est rapide.
·Il y a 38 millions de chasseurs et de pêcheurs
aux États Unis.
Duane Smith, Oklahoma Water Resources
Board
·L’eau est l’un des éléments de la croissance
durable.
·Le rapport du Western States Water Council –
Water Needs and Strategies for a Sustainable Future – contient 28
recommandations dans six secteurs.
·Les plans d’eau appartenant à un État ou à
plusieurs États sont essentiels.
·Il faut se pencher sur l’infrastructure des eaux
et des eaux usées si on veut éviter la mort de l’Amérique rurale.
·Les revendications tribales sur les droits d’accès
à l’eau doivent être réglées; si les négociations n’aboutissent pas, des
poursuites seront intentées.
·Les États Unis doivent se préparer aux impacts
du changement climatique. Au lieu de s’axer sur les causes du changement, il
faudrait s’occuper des effets de la variabilité du climat tels que les périodes
de sécheresse.
·Il faut recueillir des données sur l’eau. Il est
important de comprendre où nous en sommes dans le cycle pour pouvoir le gérer.
GRIPPE
PANDÉMIQUE : SOMMES-NOUS PRÊTS OU PRIS DE PANIQUE
Stephen Prior, Quantum Leap Health
Sciences
·Dans quelle circonstance la grippe est elle
autre chose que la grippe?
·Il faut tenir compte des différents types de
grippe :
ola grippe saisonnière – tue 35 000 Américains chaque année et la
vaccination peut sauver des vies;
ola grippe aviaire – il est probable qu’il y ait une épidémie aux
États Unis en 2006; le virus est en mutation constante;
ola grippe pandémique – elle est rare, mais peut être dévastatrice et
n’offre qu’un un temps de réaction très bref.
·Compte tenu des délais très courts de réaction à
une pandémie de grippe, les individus, les États et les pays devraient se
préparer tant qu’il est encore temps de le faire; des plans devraient être
élaborés pour gérer la maladie et pour maintenir les services essentiels.
·Une pandémie de grippe ne sera pas
géographiquement isolée et ne sera pas de courte durée; on peut s’attendre au
contraire à ce qu’elle dure entre 12 et 14 mois.
·En présence d’une pandémie de grippe, un taux
d’absentéisme de 40 % est prévu, compte tenu, notamment, de la maladie et de
ceux qui prennent soin des malades, de la fermeture des écoles et des systèmes
de transport et de la réticence à se présenter au travail.
·La planification de la continuité est un des
aspects clés de la préparation à une grippe pandémique et il peut s’avérer
indispensable de compter sur ses propres moyens pendant un certain temps.
·La Nouvelle Zélande a le plan de réaction à une
pandémie de grippe le plus avancé du monde, suivie par Singapour.
·Voici les principaux messages : planifier et
s’attendre à l’inattendu.
Reed Tuckson, United Health Group
·Il faut développer une culture de la préparation
et de la planification.
·Il faut une infrastructure qui fonctionne
indépendamment de l’éclatement d’une crise.
·La planification devrait inclure expressément
tous les systèmes redondants.
·Les systèmes devraient permettre la
communication électronique avec les employés puisqu’un grand nombre pourrait
devoir travailler à domicile dans l’éventualité d’une pandémie de grippe.
·Parmi les questions clés, on peut citer : quelle
proportion de la planification devrait incomber au gouvernement fédéral, aux
États, aux régions et aux collectivités locales?
·Il faut que le gouvernement fédéral prenne les
rênes.
·Pour communiquer, il faut disposer de systèmes
intégrés et interopérables.
·Le secteur public devrait voir le secteur privé
comme un partenaire en matière de santé.
·Pendant un désastre, il faut accorder la
priorité à l’accès aux médicaments, particulièrement lorsque les gens sont
déplacés; les dossiers médicaux sont utiles à cet égard.
Chris Viehbacher, GlaxoSmithKline
·Des partenariats doivent être négociés entre le
secteur privé, tous les paliers de gouvernement et les intervenants sur la
scène internationale.
·On peut utiliser les mêmes installations pour
fabriquer un vaccin saisonnier contre la grippe et un vaccin contre la grippe
pandémique.
·Alors que l’accumulation des vaccins peut ne pas
constituer une solution parfaite, la création de réserves est préférable à
l’inaction en cas de pandémie de grippe.
·Le fait d’imposer la vaccination contre la
grippe saisonnière permettrait de planifier les vaccinations de masse en cas de
grippe pandémique.
Michael Samoszuk, Roche Diagnostics
Corporation
·Le diagnostic a un rôle à jouer dans la
planification requise pour faire face à une épidémie de grippe aviaire.
·Si les patients disposent de systèmes en cas de
grippe aviaire, les professionnels de la santé devraient vérifier, suivre et
surveiller ces systèmes; les Centers for Disease Control and Prevention ont un
rôle à jouer à cet égard.
·Les tests pour l’identification des cas de
grippe aviaire sont relativement rares en dépit des fonds destinés à la
constitution de réserves de vaccins.
Respectueusement
soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur
Co-président, Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Rob
Merrifield, député
Co-président Groupe interparlementaire Canada-États-Unis