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Rapport

 

Du 25 au 27 août 2007, le Groupe interparlementaire Canada – États-Unis était représenté à la 73e réunion annuelle de la Southern Governors’ Association qui s’est déroulée à Biloxi (Mississippi). Le présent rapport résume les principaux points soulevés durant cette réunion.

TENDANCES ÉCONOMIQUES RÉGIONALES

Dennis Lockhart, Federal Reserve Bank d’Atlanta

Ø  les États du Sud jouent un rôle de chef de file aux États-Unis

Ø  la diversité économique du Sud-Est américain permet d’ouvrir une fenêtre unique en son genre sur l’ensemble des États-Unis; quand on compare toutes les régions, c’est l’économie des États du Sud-Est qui reflète le plus fidèlement la nation américaine dans sa globalité

Ø  par suite de l’ouragan Katrina, l’argent comptant régnait en maître dans les États du Sud, et la Federal Reserve Bank d’Atlanta a fourni les services bancaires nécessaires

Ø  bien que le Sud ait vu une partie de ses intallations de production se déplacer à l’étranger, comme dans d’autres régions des États-Unis, il y a eu une certaine croissance dans le secteur de la fabrication où les salaires sont élevés; l’impartition et les pertes d’emplois imputables à l’évolution technologique ont engendré de l’anxiété au sein de la population active

Ø  aux États-Unis, les États se font concurrence pour attirer des entreprises dans les secteurs suivants, entre autres : la biotechnologie, la recherche et développement en médecine; les services de comptabilité et de gestion; l’informatique et l’ingénierie des réseaux, la fabrication haut de gamme

Ø  les États du Sud devraient continuer à privilégier la formation de travailleurs du savoir

Ø  les ouvriers qualifiés qui peuvent être mutés d’une industrie à l’autre possèdent une meilleure capacité d’adaptation, ce qui est important parce qu’il est de plus en plus courant qu’une personne occupe plus d’un poste ou réoriente sa carrière au cours de sa vie

Ø  les entreprises veulent des employés qui sont en mesure d’acquérir de nouvelles habiletés rapidement, car les compétences recherchées changent constamment

Ø  les États devraient mettre l’accent sur les programmes qui favorisent l’actualisation des compétences chez les travailleurs

Ø  au fur et à mesure que les pressions de la concurrence s’intensifient, il faut axer encore davantage les efforts sur la productivité

Richard Fisher, Federal Reserve Bank de Dallas

Ø  le système de la Réserve fédérale est apolitique

Ø  une puissance économique « imposante » émerge en Asie; malgré tout, la production des 16 États qui font partie de la Southern Governors’Association (SGA) est de 76 p. 100 supérieure à celle de la Chine

Ø  afin que les États membres de la SGA puissent garder cette longueur d’avance, ils doivent reconnaître l’existence de l’économie mondiale fondée sur la technologie du savoir; au gré des innovations technologiques qui se succèdent, les frontières s’estompent

Ø  nous sommes capables d’exploiter la mondialisation et de profiter de ses avantages grâce au cyberespace

Ø  la mondialisation peut créer de meilleurs emplois, faire baisser les prix et multiplier les choix

Ø  plus la Chine devient prospère, plus ses habitants pourront consommer; au fur et à mesure que les gens s’enrichissent, ils ont tendance à dépenser pour se procurer non plus des biens mais plutôt des services

Ø  les emplois dans les services exigent des qualités différentes des emplois du secteur de la fabrication

Ø  le secteur de la santé a créé 2,5 emplois pour chaque emploi perdu dans la fabrication dans les États du Sud entre 1990 et 2005

Ø  le cerveau humain joue un rôle vital à l’ère du savoir; un puits de pétrole peut se tarir, mais pas le cerveau humain

Ø  le développement de la capacité humaine par l’éducation – depuis la maternelle jusqu’au postsecondaire – devrait recevoir la plus grande priorité; « qui veut profiter doit étudier » (« you earn what you learn »)

Ø  le cerveau humain est le capital du monde du savoir et l’éducation en est le moteur

William Poole, Federal Reserve Bank de St. Louis

Ø  le système de la Réserve fédérale est conçu pour garder le contact avec les États; il possède des bureaux régionaux et un objectif national

Ø  la croissance économique des pays étrangers est primordiale si l’on veut protéger les exportations américaines, et le commerce international joue un rôle de plus en plus important dans l’économie américaine

Ø  les États-Unis doivent continuer à tirer parti de la hausse du pouvoir d’achat à l’étranger et devraient fabriquer les biens et fournir les services que les autres pays désirent; la poussée des revenus à l’étranger ouvre des débouchés aux exportateurs, y compris les entreprises des États du Sud

Ø  le nombre d’entreprises américaines qui exportent des biens augmente; elles sont en général de grande taille et affichent une productivité ainsi qu’une créativité supérieures aux autres; cette productivité relativement plus élevée est une condition préalable à l’exportation – elle n’en est pas une conséquence

Ø  les exportations et les importations sont interdépendantes; les mesures visant à supprimer les importations vers les États-Unis restreignent les possibilités d’exportation pour les produits et services américains

Ø  lorsque l’exportation s’intensifie, la demande de main-d’œuvre suit, ce qui fait augmenter les salaires; en plus, la main-d’œuvre et les capitaux se déplacent vers les entreprises exportatrices

Ø  afin d’accroître la productivité, les échanges devraient être libéralisés; par conséquent, les négociations en vue de réduire les obstacles commerciaux devraient être abordées sous un angle positif et les lois qui multiplient ces entraves devraient être jugées néfastes

Ø  les pays avec qui les États-Unis négocient des accords commerciaux ont une opinion négative de l’incapacité du Président d’accélérer le processus

Ø  la ronde de Doha semble être sur le point de s’effondrer, ce qui nuit à l’Organisation mondiale du commerce

Ø  bon nombre d’Américains semblent favoriser une approche face à la Chine axée sur la confrontation, et on se demande pourquoi se mettre à dos un partenaire commercial de taille qui ne cesse de grandir

Ø  l’histoire économique nous porte à croire que les représailles de nature commerciale ne donnent jamais rien

Ø  l’accent devrait être mis sur la création d’emplois de meilleure qualité et non pas plus nombreux

OBÉSITÉ ET BIEN-ÊTRE

Honorable Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas

Ø  les athlètes mangent bien et sont bien entraînés; ceux qui les admirent mangent trop et ne bougent pas assez

Ø  l’obésité est une crise qui touche la santé mais qui s’étendra à la sphère économique, en partie à cause des coûts des soins de santé qui « grimpent en flèche »; les États-Unis dépensent davantage en soins de santé que n’importe quel autre pays

Ø  80 p. 100 des dépenses en santé aux États-Unis visent des maladies chroniques qui peuvent être prévenues ou guéries

Ø  comportements problématiques :

§  hyperalimentation

§  manque d’exercice

§  tabagisme

Ø  historiquement, les aliments consommés dans les États du Sud reflétaient la nécessité économique; on cherchait à ajouter des calories à faible coût

Ø  au cours des quinze dernières années, il y a eu une évolution radicale en ce qui concerne le diabète; bien que le diabète de type II ait été désigné depuis toujours comme un « diabète de l’adulte » et que le diabète de type I soit un « diabète juvénile », on retrouve de plus en plus de cas de diabète de type II chez les enfants de 7 ou 8 ans, avec les problèmes de vision, de cœur et de rein qui en découlent

Ø  un enfant qui vient de naître aux États-Unis, et c’est du jamais vu dans l’histoire de ce pays, ne vivra probablement pas aussi vieux que ses parents ou ses grands-parents

Ø  bien que la préséance accordée à la guerre contre le terrorisme soit compréhensible, une question importante se pose : qui sera là pour faire la guerre dans l’avenir?

Ø  certains mettent l’accent sur l’absentéisme, et les autres, sur les présences; on estime à 60 p. 100 la proportion de membres de la population active qui sont incapables de se donner totalement à leur travail chaque jour

Ø  il faut privilégier la prévention, et non pas le traitement

Ø  en 1962, l’Américain moyen pesait 141 livres, mais il faisait monter la balance à 184 livres en 2005; cette hausse pondérale présente diverses conséquences, notamment pour ce qui est des charges maximales des ascenseurs et des navires, des moyens d’évacuation des édifices, etc.

Susan Cooper, ministère de la Santé du Tennessee

Ø  l’assurance santé ne garantit pas nécessairement une meilleure santé

Ø  il faudrait investir dans la santé plutôt que dans les soins de santé

Ø  l’obésité est une précurseur connu du diabète

Ø  des mesures incitatives comme la réduction des primes d’assurance santé devraient être envisagées

Ø  le diabète et l’obésité possèdent les mêmes facteurs de risque modifiables : la nutrition et l’exercice

Ø  les mesures devraient cibler les endroits où les gens vivent, travaillent, étudient et jouent

Ø  il y a lieu de considérer des objectifs réalisables assortis d’augmentations limitées et graduelles

Ø  puisque les comportements sont établis dès l’âge de 12 ans, les interventions devraient débuter tôt

Marshall Bouldin, University of Mississippi Medical Center

Ø  la seule véritable solution à la crise de l’obésité implique un changement de notre part à tous, quoique des modifications devraient aussi être apportées au système de santé

Ø  le système de santé actuel ne peut supporter le nombre de cas de diabètes qui font leur apparition; le système de soins doit changer

Ø  une proportion trop importante de dépenses en santé aux États-Unis sont consacrées aux maladies

Ø  chacun doit changer sa « culture »

Ø  l’accent devrait être mis sur la prévention de l’obésité comme outil de prévention du diabète

Ø  les patients doivent se sentir maîtres de leur situation




William Rowley, Institute for Alternative Futures

Ø  si « tout ce qui entre… ne sort plus », il s’ensuit des problèmes « de taille »

Ø  il y a eu une montée en flèche de la prévalence de l’obésité et du diabète, et certains qualifient la situation actuelle d’« épidémie »

Ø  il n’existe aucun régime ou pilule magique; ce sont les comportements et la culture qui doivent changer radicalement

Ø  changer les comportements, c’est difficile; par exemple, bon nombre de militaires sont obèses, malgré les sanctions, une culture militaire axée sur la bonne forme physique, etc.

Ø  les parents devraient savoir ce qui constitue un « repas sain »; de plus, les enfants devraient faire de l’éducation physique tous les jours à l’école, avoir la possibilité de marcher en toute sécurité jusqu’à l’école et disposer d’endroits sûrs pour s’amuser

Ø  un des plus gros défis découle du fait que l’industrie alimentaire produit deux fois plus de calories que ce dont nous avons besoin chaque jour et que les portions sont désormais exagérément élevées; il faut travailler avec l’industrie pour changer la culture alimentaire

John Miall, municipalité d’Asheville, Caroline du Nord

Ø  l’assurance santé existe sous une forme ou une autre aux États-Unis depuis plus de 80 ans

Ø  deux facteurs déterminent le coût des demandes d’indemnisation :

§  la fréquence des demandes

§  la gravité de chaque situation

Ø  l’industrie de l’assurance s’attache aux probabilités statistiques

Ø  les diabétiques présentent un risque accru de maladies du rein, de problèmes de vision, d’amputations, de maladies cardiovasculaires et d’AVC

Ø  le travailleur moyen aux États-Unis prend 8,3 journées de congé de maladie par année s’il est diabétique, contre 1,7 journée par an s’il ne l’est pas

Ø  puisque les médecins ne font d’argent que si les gens sont malades, les incitatifs doivent être corrigés; les médecins devraient être rémunérés en fonction du bien-être des patients, pas de leur maladie

STABILISATION DES MARCHÉS DE L’ASSURANCE

Brian MacLean, Travelers

Ø  principaux défis à relever dans l’assurance :

§  consommateurs – disponibilité et coût abordable de l’assurance

§  décideurs – développement rapide dans les États côtiers

§  assureurs – recherche d’un taux de rendement raisonnable au fil du temps, ce qui exige un cadre réglementaire stable

Ø  plus de gens vivent dans les États côtiers et, à cause des changements climatiques, il est probable que les phénomènes météorologiques seront plus fréquents et extrêmes

Ø  idéalement, le risque devrait être réparti entre le plus grand nombre possible de gens qui sont soumis au même risque

Ø  les catastrophes sont imprévisibles

Ø  il y a lieu d’instaurer des mécanismes destinés à rajuster les taux de primes afin qu’ils demeurent justes et adéquats

Ø  les taux devraient être établis en fonction du risque, mais il ne faut pas oublier que ces taux peuvent dépasser la capacité financière de certains résidents des États côtiers; par conséquent, il peut être nécessaire de recourir à l’interfinancement entre ceux qui peuvent payer et les autres

Ø  l’intervention de l’État peut prendre plusieurs formes :

§  régie

§  application des règles

§  octroi de licences

 

William Berkley, W.R. Berkley Corporation

Ø  souvent, on tire des conclusions hâtives sans réfléchir à toutes les conséquences d’une décision

Ø  le secteur de l’assurance tous risques, où la concurrence est féroce, réagit aux petits accidents et aux désastres naturels d’envergure

Ø  le nombre de sinistrés insatisfaits est faible par rapport au nombre de demandes d’indemnisation; dans la plupart des dossiers, le secteur fait un « excellent » travail et règle les demandes rapidement

Ø  le secteur de l’assurance affiche le taux de rendement des capitaux propres le plus faible de toute l’industrie des services financiers, et sa rentabilité à un exercice peut être ou non un bon indice de sa rentabilité l’année suivante

Ø  l’aide fédérale est incertaine, tant sur le plan des dates de versement que des sommes versées

Ø  les subventions devraient être versées à ceux qui ont des problèmes financiers et non pas à tous

Ø  plusieurs mesures et interventions sont nécessaires, y compris les suivantes :

§  mettre en œuvre des codes du bâtiment stricts et procéder à des inspections adéquates des bâtiments

§  adopter des règlements de zonage qui interdisent certains types de bâtiments dans certaines régions

§  offrir de l’assurance à des taux rationnels

§  créer un plan de réassurance fédéral

§  instaurer un impôt ou une taxe remboursable sur la souscription d’assurance


Alex Soto
, Independent Insurance Agents and Brokers of America

Ø  on prévoit que les tempêtes seront plus nombreuses et dévastatrices; les populations s’installent plus près du littoral

Ø  l’industrie de l’assurance n’est pas monolithique; elle n’est pas non plus monopoliste

Ø  de nouvelles sociétés d’assurance devraient être incitées à entrer sur le marché

Ø  des mesures s’imposent dans les domaines suivants :

§  la gestion des terrains, y compris les restrictions en ce qui concerne qui peut bâtir quoi et où

§  l’élaboration de codes de construction

§  la recherche permettant d’améliorer la solidité des bâtiments

§  les crédits d’impôt ou de taxe et la réduction des tarifs à l’intention des consommateurs qui investissent pour consolider leur habitation




Paula Rosput Reynolds, Safeco Corporation

Ø  la concentration des marchés nuit à la disponibilité de l’assurance

Ø  si le risque est encadré et tarifé adéquatement, la capacité pourra s’améliorer

AVENIR DE LA PRODUCTION D’ÉNERGIE DANS LES ÉTATS DU SUD ET SOLUTIONS POUR COMBLER LA PÉNURIE DE TRAVAILLEURS

John Hofmeister, Shell Oil Company

Ø  l’avenir présente à la fois des possibilités et des défis

Ø  les États-Unis possèdent l’économie la plus vaste et la plus fructueuse surtout grâce à l’infrastructure énergétique qui a favorisé la croissance et la prospérité; les bonnes décisions stratégiques prises aujourd’hui peuvent assurer la même prospérité pour les 50 prochaines années

Ø  bien que les programmes fédéraux puissent faciliter la formation et le perfectionnement des effectifs, c’est à l’échelle étatique et locale que le développement survient réellement

Ø  trois considérations pour l’avenir :

§  privilégier la collaboration – entre les gouvernements, le secteur de l’éducation et l’industrie

§  élaborer un modèle de carrière – axé sur les métiers spécialisés de même que sur les professions

§  financer les programmes fructueux

 

Andy Depuy, The Shaw Group, Inc.

Ø  on vit une renaissance du nucléaire à l’échelle de la planète

Ø  il y a eu des hausses notables des salaires dans les États côtiers depuis l’ouragan Katrina

Ø  l’industrie devrait s’associer aux écoles pour diriger les étudiants vers les métiers

Ø  il faut recruter des gestionnaires qui peuvent communiquer avec les employés non anglophones

Ø  il y a une pénurie d’étudiants de niveau collégial en génie et en construction; les programmes techniques dans les écoles secondaires sont en baisse


David Ratcliffe, Southern Company

Ø  le perfectionnement de la main-d’œuvre de même que la disponibilité d’énergie fiable et abordable sont des aspects importants du développement économique; on aura besoin d’une importante main-d’œuvre spécialisée

Ø  l’exploitation de la biomasse est possible

Ø  il faut utiliser l’énergie avec plus d’efficience

Ø  les normes relatives au portefeuille renouvelable devraient être fixées par les États et non pas par le gouvernement fédéral


Roland Toups
, Turner Industries, LLC

Ø  il existe une pénurie de main-d’œuvre spécialisée qui prend des proportions de crise

Ø  les industries se font concurrence pour attirer la main-d’œuvre

Ø  les organisations réagissent à la pénurie de diverses façons :

§  augmentations de salaire

§  recrutement à l’étranger

§  mesures de maintien en poste

§  efforts visant à inciter les employés proches de la retraite à continuer de travailler

Ø  la main-d'œuvre spécialisée à l’étranger se raréfie

Ø  certains métiers spécialisés ne projettent pas une image positive

Ø  compte tenue des pénuries sur le plan de la main-d'œuvre spécialisée, du génie et de l’équipement, les calendriers des projets ne sont pas respectés, de sorte que les travaux deviennent plus coûteux au pays et peuvent être déplacés à l’étranger; l’appât du gain, l’activité criminelle, les pots-de-vin et les privilèges peuvent aussi devenir une réalité


Honorable Emily Stover DeRocco
, ministère du Travail des États-Unis

Ø  pour faire concurrence sur le marché mondial, les entreprises doivent disposer d’une main-d'œuvre éduquée et formée

Ø  le vieillissement de la main-d'œuvre a des conséquences importantes, sans oublier les défis au chapitre du recrutement et du maintien en poste

Ø  il faut tirer parti des efforts déployés par l’industrie, les gouvernements et les écoles à tous les niveaux

Ø  les programmes fédéraux accordent aux États une grande souplesse pour répondre aux besoins locaux et régionaux

Ø  pour assurer l’avenir du pays sur le plan énergétique, et donc son avenir économique, l’industrie de l’énergie doit répondre à ses besoins de main-d'œuvre 

Ø  les militaires qui reviennent de mission devraient être vus comme une source de main-d'œuvre fiable


Honorable Jeffrey Clay Sell
, ministère de l’Énergie des États-Unis

Ø  les États-Unis font face à une nouvelle réalité en ce qui concerne l’énergie

Ø  les prix élevés découlent d’une demande qui dépasse l’offre, surtout à cause de la demande émanant de la Chine et de l’Inde, mais aussi de la solide croissance économique des États-Unis

Ø  l’infrastructure est vulnérable face au terrorisme

Ø  la tendance vers le « nationalisme » en matière d’énergie touche aussi bien la sécurité nationale que la sécurité de l’énergie aux États-Unis

Ø  les « besoins » futurs comprennent ce qui suit :

§  une offre accrue d’énergie provenant de sources plus diverses

§  un nombre plus grands d’options sur le plan énergétique grâce à la technologie

§  l’amélioration de l’efficience énergétique

§  la recherche de solutions à émissions faibles ou nulles de carbone

§  une infrastructure élargie

§  une meilleure protection de l’infrastructure

§  le recours à une main-d'œuvre adéquate pour répondre aux besoins créés par la nouvelle réalité dans le secteur de l’énergie

 

Respectueusement soumis,

L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

Rob Merrifield, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis


 

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