Du 10 au 12 juin 2007,
les membres du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis ont assisté à la
réunion annuelle 2007 de la Western Governors’ Association qui s’est
tenue à Deadwood, au Dakota du Sud. Le présent rapport résume les principaux
points discutés à la réunion.
LA SÉQUESTRATION DU CARBONE :
POLITIQUES ET ASPECTS ÉCONOMIQUES PERMETTANT UN DÉPLOIEMENT RAPIDE ET
SÉCURITAIRE
Jonathan Schrag, Lenfest Center for Sustainable Energy
ØLa capture et le stockage du carbone (CSC) sont
essentiels, sans quoi il y aura des impacts nuisibles sur le climat.
ØUne démonstration à l’échelle dans de multiples
formations géologiques est nécessaire.
ØUne analyse économique de la CSC révèle un coût
de 25 $ par unité pour la capture et de 5 $ par unité pour le
stockage.
ØDes subventions pour la CSC sont nécessaires
afin d’établir des règles du jeu équitables, et des incitatifs mèneraient à un
essor considérable en recherche et développement.
Gregory McRae, Massachusetts Institute of Technology (MIT)
ØLe réchauffement planétaire est une réalité. Il
faut agir et les États-Unis doivent jouer un rôle de premier plan.
ØBien qu’à l’heure actuelle la CSC soit
techniquement réalisable, elle doit pouvoir se faire à une échelle suffisante,
l’échelle est un enjeu majeur, et des expériences sont nécessaires où de
grandes quantités de carbone sont capturées et stockées.
ØLe coût de la CSC diminue, et on prévoit qu’il
continuera d’en être ainsi au fil de l’augmentation des recherches, de
l’évolution des technologies et de l’acquisition d’une plus grande expérience
opérationnelle.
ØLa population doit être convaincue que la CSC
peut se faire de façon sécuritaire et à long terme.
ØLes problèmes de réglementation, de
responsabilité, de garde et de surveillance doivent être résolus.
ØLe charbon – qui n’est qu’une des options
possibles pour répondre à nos besoins en énergie à court terme – doit être
envisagé dans un horizon à court terme tout comme les autres sources d’énergie
(le solaire, l’éolien, etc.) sont envisagées dans un horizon à long terme.
ØLa production d’éthanol implique de faire un
choix entre une utilisation à des fins alimentaires ou pour la production de
carburant; cette production influe aussi sur l’utilisation des terres.
John Harju, Université du Dakota du Nord et membre du Plains CO2 Reduction
Partnership
ØUn certain nombre de projets pilotes sont en
cours sur la capture et le stockage de carbone (CSC) à petite échelle.
ØDes problèmes de droits de propriété et de
responsabilité restent à résoudre.
ØLa recherche d’hydrocarbures, c’est la recherche
de pétrole et de gaz séquestrés.
TRANSITION À UNE NOUVELLE ÉCONOMIE
DE L’ÉNERGIE : FINANCEMENT DE PROJETS UTILISANT DES FORMES D’ÉNERGIE
RENOUVELABLE
John O’Donnell, Ausra Inc.
ØIl faut du financement pour le déploiement à
grande échelle des technologies utilisant les formes d’énergie renouvelable.
ØUn défi particulier à l’égard du
financement : les risques souvent associés à cette technologie.
ØLes options de financement comprennent :
§les garanties de prêts
§les obligations
§les prêts directs
ØL’implacable nécessité de réduire les émissions
de CO2 créera d’excellents débouchés.
ØLe monde se dirige vers une crise climatique et
il faut agir. La volonté politique existe à présent, puisque la population
s’attend à ce que les politiciens agissent.
ØLa planification de la transmission à l’échelle
régionale est importante.
ØLe coût pour se conformer à la Clean Air Act américaine
représentait 1,5 % du PIB des États-Unis, avec un rendement de 6 %;
la CSC présente des défis qui dépassent ceux de la Clean Air Act.
ØSi les gouverneurs des États de l’Ouest
n’agissent pas, la plupart des usines seront construites dans l’Est.
ØUne renaissance du nucléaire est en cours, en
particulier dans la région du sud-est des États-Unis.
ØLes énergies éolienne, solaire et thermique sont
des options « intéressantes », qui présentent à la fois des défis et
des avantages.
ØLes États de l’Ouest ont la capacité d’exporter
de l’énergie renouvelable vers d’autres États.
LE
PRÉSENT ET L’AVENIR DE LA COMMERCIALISATION DE L’ÉNERGIE VERTE AUX ÉTATS-UNIS
Blair
Swezey, National Renewable Energy Laboratory
ØGrâce aux certificats d’énergie renouvelable,
les caractéristiques vertes de l’énergie renouvelable sont vérifiées, suivies
et vendues sur le marché.
ØLes certificats d’énergie renouvelable et
l’électricité sous-jacente peuvent être vendus séparément sur le marché.
ØLes certificats d’énergie renouvelable peuvent
être vendus sur les marchés réglementaires et sur les marchés volontaires.
ØLes certificats d’énergie renouvelable posent
plusieurs problèmes :
§il faut veiller à ce qu’il y ait une offre
suffisante
§il faut assurer le suivi et la vérification des
transactions
§il faut s’assurer qu’il n’y ait pas double
comptage
Brian Rounds, South Dakota Public Utilities Commission
ØLe Midwest Renewable Energy Tracking System
(M-RETS) peut assurer le suivi :
ØOn a besoin du M-RETS pour les raisons
suivantes :
§l’augmentation de l’ampleur du débat sur le
changement climatique
§une plus forte demande pour les énergies
renouvelables
§la volonté de certains acheteurs de payer un
prix plus élevé pour acquérir de l’énergie renouvelable
ØLes négociants et les consommateurs doivent pouvoir
vérifier l’authenticité des prétentions vertes.
Anne Marie Cuneo, Nevada Public Utilities Commission
ØLe Western Renewable Energy Generation
Information System (WREGIS) est une base de données indépendante sur l’énergie
renouvelable pour la région desservie par le réseau d’électricité Western
Interconnection aux États-Unis.
ØNous avons besoin d’un système de suivi des
données sur les énergies renouvelables qui soit indépendant.
ØGagner la confiance du consommateur à l’égard du
marché des énergies renouvelables demeure un défi.
LE REGISTRE AMÉRICAIN SUR LE CLIMAT
ET L’INITIATIVE RÉGIONALE SUR LE CLIMAT DES ÉTATS DE L’OUEST
Pat Cummins, Western Governors’ Association
ØLe Climate Registry est un registre américain
visant le développement et la gestion d’un système commun de déclaration des
émissions pour les membres (États, provinces et tribus) et les entités
déclarantes. À l’heure actuelle, 34 États, deux provinces et trois tribus
participent au registre.
ØCe registre appuiera les programmes autorisés,
dont les programmes de déclaration ainsi que les programmes de réduction des
émissions.
ØUn système commun est nécessaire pour mesurer et
stocker des données de grande qualité sur les émissions de gaz à effet de serre
et pour les bilans de réduction des émissions.
ØLa Western Regional Climate Action Initiative,
qui représente la première étape pour établir un mécanisme régional d’échanges
de droits d’émission de CO2, prévoit l’établissement d’un objectif
de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’ensemble de la
région, l’élaboration d’un mécanisme intersectoriel axé sur le marché pour
atteindre cet objectif, et la participation à un registre transfrontalier des
gaz à effet de serre.
ØActuellement, six États américains et la
Colombie-Britannique participent à cette initiative, et on s’attend à ce que le
Manitoba s’y joigne.
MISE EN ŒUVRE DU NATIONAL INTEGRATED
DROUGHT INFORMATION SYSTEM (NIDIS)
Scott Rayder, Administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA)
ØLa mise en œuvre du NIDIS progresse.
ØLes sécheresses sont propices aux incendies, en
plus d’avoir une incidence sur l’agriculture, l’élevage, les poissons et la
faune.
ØChaque dollar investi dans des mesures
d’atténuation représente une économie de 4 $ dans les impacts.
ØLe NIDIS fournira des rapports en temps réel,
sur une base horaire, et indiquera les endroits où des conditions de sécheresse
se développent et où elles risquent de se développer.
ØDes radios météo sont distribuées dans les
écoles afin d’offrir de l’information en temps réel sur les ouragans, les
tornades et les incendies se propageant rapidement.
ÉVALUATION
NATIONALE DES BESOINS DES SERVICES MÉTÉOROLOGIQUES EN VUE DE LA PRÉVENTION DES
INCENDIES DE FORÊT
Sam
Williamson, département du Commerce des
États-Unis
ØLe risque d’incendie de forêt est toujours
présent, et il est supérieur à la moyenne en 2007.
ØIl faudrait évaluer les besoins des
gestionnaires de la lutte contre les feux de végétation, puis établir un plan
pour répondre à ces besoins.
ØUn site Web multiservice est nécessaire.
TRANSITION À UNE NOUVELLE ÉCONOMIE
DE L’ÉNERGIE : UN ATTRAIT POUR LE CAPITAL DE RISQUE
Ray Lane, Kleiner Perkins Caufield & Byers
ØLe capital de risque se rue là où il y a des
débouchés, et les entrepreneurs souscrivent de plus en plus au principe de
développement durable.
ØLe climat planétaire change, tout comme le
secteur de l’énergie des États de l’Ouest.
ØLa volonté politique s’intensifie.
ØLe charbon, le vent, le soleil, les sources
thermiques, la biomasse, etc. peuvent tous être des sources d’énergie propre.
ØIl y a présentement des investissements dans
diverses sources d’énergie dont l’éolien, le géothermique, les biocarburants,
le solaire, le charbon et les piles à combustible. Des investissements affluent
dans tous les secteurs, et ce sont les entrepreneurs qui décideront de ceux qui
sortiront gagnants.
ØIl faut accroître le financement de la recherche
et du développement, et les États-Unis accusent un certain retard au chapitre
du développement technologique.
ØLes gestes posés dans les États ont une
incidence à Washington. Les États ne devraient pas attendre que le gouvernement
fédéral agisse, ils devraient plutôt continuer à prendre leurs propres mesures.
LE FARM BILL
Mike Johanns, secrétaire américain à l'Agriculture, département de l’Agriculture
des États-Unis
ØLe prochain Farm Bill américain est plus qu’une
simple loi qui rétablit les subventions agricoles. Cette loi traitera aussi des
programmes de nutrition, des énergies renouvelables, des coupons alimentaires,
de la conservation, etc.
ØBien que le Farm Bill de 2002 présentait
des mesures appropriées pour l’époque, les choses ont changé depuis dans le
secteur agricole et le Farm Bill devait par conséquent être actualisé.
ØLe secteur agricole présente actuellement le
plus faible ratio d’endettement par rapport à l’actif de son histoire.
ØLa tournée de consultation a mené à
l’établissement d’une série de principes :
§plus de prévisibilité
§plus d’équité
§une plus grande capacité à résister aux recours
commerciaux
§responsabilité financière
L’ÉVOLUTION
DE L’ÉCONOMIE AGRICOLE
Karan
Bhatia, adjointe au représentant américain
du Commerce, Bureau du représentant américain au Commerce
ØLes données économiques des 50 dernières
années sont claires : le commerce international a eu un impact extrêmement
positif sur l’économie américaine.
ØLes avantages du commerce comprennent :
§les exportations, qui ont pour résultat une
augmentation des revenus et du niveau de vie,
§les importations, qui résultent en un plus grand
choix pour le consommateur et en une baisse des prix,
§des investissements étrangers,
§une plus grande compétitivité.
ØMalgré les avantages économiques du commerce,
des défis d’ordre politique demeurent. En effet, la mondialisation du commerce
entraîne des changements et des perturbations pour certains. Par conséquent,
une aide au titre du recyclage professionnel et des rajustements commerciaux
est offerte.
ØLe commerce est responsable de moins de
licenciements que l’on ne croit : moins de 3 % des pertes d’emplois
découlent du commerce.
ØLes États de l’Ouest ont profité de façon
disproportionnée des avantages de la libéralisation du commerce.
ØLa libéralisation du commerce et une véritable
ouverture des marchés sont nécessaires au cours du Cycle de Doha, mais il ne
faut pas chercher à tout prix à conclure de manière positive les négociations
de Doha.
ØLes États-Unis sont sur le point de conclure des
accords bilatéraux avec quatre pays : le Pérou, le Panama, la Colombie et
la Corée.
ØIl est prioritaire de permettre au président de
faire la promotion du commerce, tous les présidents l’ont toujours fait.
ØIl est capital d’assurer le respect des accords
commerciaux et de veiller à ce que nos partenaires honorent leurs obligations
commerciales.
Bill
Even, secrétaire à l’Agriculture du Dakota
du Sud, département de l’Agriculture du Dakota du Sud
ØLe secteur agricole est diversifié et en
évolution constante.
ØLe programme de bœuf certifié du Dakota du Sud,
qui contrôle l’âge, la provenance et la transformation, est conçu pour ajouter
de la valeur aux produits du bœuf et pour informer les consommateurs.
ØL’industrie de l’éthanol est en plein essor dans
le Dakota du Sud.
IMMIGRATION ET DÉPLACEMENTS
INTERNATIONAUX
Stewart Baker, département de la Sécurité intérieure des États-Unis
ØPersonne ne veut d’un statu quo en matière
d’immigration, car les lois et les mécanismes existants comportent de graves
lacunes.
ØOn ne peut résoudre le problème en érigeant une
clôture, car les gens trouveraient un moyen de la traverser.
ØL’application stricte des lois est essentielle,
et on devrait fixer le montant des amendes de façon à décourager toute activité
illégale.
ØDes procédures rigoureuses d'identification sont
nécessaires, les documents devraient aussi être délivrés selon un processus
minutieux et être difficiles à falsifier.
ØPour ce qui est de l’Initiative relative aux
voyages dans l'hémisphère occidental, on s’inquiète que des terroristes
puissent prendre l’avion jusqu’au Canada, pour ensuite traverser la frontière
américaine en voiture.
ØLes permis de conduire et les cartes d’identité
sont deux questions cruciales dans les dossiers de l’immigration comme du
terrorisme.
ØTant que les normes applicables aux permis de
conduire restent faibles, et tant que les permis de conduire peuvent être utilisés
pour monter à bord d’un avion, il y a un problème de sécurité.
ØOn ne cessera pas comme par enchantement
d’exiger des mesures qui permettraient une meilleure identification.
ØLes exigences de la REAL ID Act américaine
pourraient imposer des coûts importants aux États.
ØBien que le projet de permis de conduire
amélioré mené par Washington et la Colombie-Britannique s’avère un modèle
utile, et bien qu’il serait intéressant que d’autres États y participent, il
n’en demeure pas moins que d’autres problèmes restent à résoudre.
TRANSITION
À UNE NOUVELLE ÉCONOMIE DE L’ÉNERGIE : LE RÉSEAU DE DISTRIBUTION
D’ÉLECTRICITÉ
Suedeen
Kelly, commissaire, Federal Energy Regulatory
Commission
ØLa « chaleur » est synonyme de hausse
des tarifs, et on prévoit un été généralement « chaud » en 2007.
ØLes tarifs d’électricité sont élevés – ils
continuent même d’augmenter – et ils sont instables en raison de
l’instabilité du prix du gaz naturel.
ØLa demande d’électricité continue d’augmenter
malgré la hausse des tarifs.
ØPuisque les réserves classiques de gaz se
tarissent, on prévoit une augmentation de la dépendance envers le gaz provenant
de l’étranger.
ØLes crises ont la particularité de provoquer le
changement et de faire passer les transitions à la « vitesse
grand V ».
ØDans un proche avenir, l’accent sera mis sur
l’efficacité énergétique compte tenu du manque de temps pour accroître encore
davantage la production. Davantage de sources d’énergie renouvelable seront
reliées au réseau de distribution d’électricité à court terme, tandis que des
sources d’énergie renouvelable neutres en carbone y seront raccordées à long
terme.
ØL’établissement de normes fédérales pour le
portefeuille de l'énergie renouvelable est probable, les États pourraient tout
de même avoir leurs propres normes.
ØQuelques avantages de l’énergie
renouvelable :
§stabilité des prix
§chute éventuelle des tarifs d’électricité
§accroissement de la sécurité énergétique grâce à
la diversification
§création d’emplois
§répercussions positives sur l'environnement
ØMalgré l’absence d’une politique nationale de
gestion du carbone, certains États développent leur propre politique.
ØLe Climate Registry offrira un système commun
d’enregistrement des données relatives aux émissions de gaz à effet de serre.
ØLa Federal Energy Regulatory Commission ne
dispose pas des pouvoirs nécessaires pour intervenir sur l'offre ou la demande,
sa compétence se limite à la jonction des deux.
ØPersonne ne veut d’une ligne de transport
d'énergie dans sa cour, en particulier si cette énergie sera envoyée dans un
autre État.
ØEn vertu de l’Energy Policy Act américaine, le
gouvernement fédéral peut choisir l’emplacement des lignes de transport
d’énergie dans certaines circonstances.
ØLa Federal Energy Regulatory Commission est
habilitée à offrir des incitatifs pour le transport de l’énergie lorsqu’ils
sont nécessaires.
ØDes relations de coopération sont nécessaires à
la construction et au maintien d’un réseau de transport d’énergie électrique.
FAIRE
FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Christopher
Field, Carnegie Institution of Washington
ØQuatre messages clés ressortent des conclusions
sur le changement climatique :
§pratiquement toutes les régions aux États-Unis
sont aux prises avec des perturbations économiques, culturelles ou autres en
raison de phénomènes météorologiques violents,
§les impacts surviennent lors des conditions
extrêmes, et non moyennes,
§il y a des gens vulnérables dans chaque région
et secteur,
§il y a d’énormes possibilités d’adaptation.
ØIl y a cinq secteurs vulnérables en Amérique du
Nord et dans l’Ouest des États-Unis :
§Les côtes – davantage de gens et
d’infrastructures menacés par les conséquences de l’élévation du niveau des
océans et de l’augmentation de l’intensité des ouragans et de la fréquence des
ouragans violents.
§Les villes – de nombreux défis se posent pour
les infrastructures et la santé humaine, y compris à l’égard des
infrastructures qui ne répondent pas aux normes et des taux de mortalité
associés aux vagues de chaleur. Plus particulièrement, il y a au moins quatre
aspects de la santé publique dont il faut tenir compte : les effets
directs de la chaleur, la pollution atmosphérique, les maladies infectieuses et
la détérioration de l’état de santé général lié aux conditions économiques et
sociales.
§L’agriculture – alors que les rendements
agricoles augmentent dans certaines zones et que diverses régions connaissent
une saison de croissance plus longue, des difficultés se posent dans les zones
qui dépendent de l’irrigation.
§Les forêts – les incendies posent un problème
particulier pour l’Ouest.
§La disponibilité en eau – la demande augmente,
en partie à cause de l’accroissement démographique. Le sud-ouest des États-Unis
risque de subir un plus grand nombre d’ouragans et d’ouragans violents, et les
tempêtes d’hiver se transforment en tempêtes de pluie. Il s’agit là d’éléments
importants vu qu’on dépend des chutes de neige pour conserver l’humidité.
ØDeux catégories de solutions sont
disponibles :
§améliorer l’adaptation – assurances, systèmes
d’alerte précoce, normes de construction et de fabrication,
§prendre des mesures d’atténuation –
conservation, rendement, nouvelles technologies.
Peter
Kareiva, The Nature Conservancy
ØUne profonde réorientation est nécessaire.
ØLa société devrait prendre des mesures à l’égard
du changement climatique en cours, et agir pour protéger la terre et l’eau.
ØIl faudrait mener périodiquement une analyse de
vulnérabilité dans chaque État, et peut-être à l’échelle régionale, les
discussions aux échelles nationale et mondiale ne sont pas suffisamment
spécifiques.
ØL’adaptation et le triage sont nécessaires pour
investir les ressources de la façon la plus efficace; il faudrait réduire les
impacts sur le patrimoine naturel – en établissant, par exemple, des couloirs
en fonction du mouvement des aires de distribution des espèces.
ØUne surveillance continue est nécessaire, et des
outils d’aide à la décision devaient être à la disposition des gens sur le
terrain.
ØIl faudrait éviter de se cantonner aux façons de
faire traditionnelles.
ØLe changement climatique implique que chacun doit reconnaître
l’inévitabilité du changement, et que nous devons tous faire preuve de plus de
flexibilité dans la gestion des ressources.
Respectueusement soumis,
L’hon. Jerahmiel
Grafstein, sénateur
coprésident Groupe interparlementaire Canada-États-Unis
Rob Merrifield, député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis