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Rapport

SÉANCE PLÉNIÈRE INAUGURALE

Gouverneur Mike Huckabee, gouverneur de l’Arkansas et président de l’Association nationale des gouverneurs

·         la suralimentation, la sous-alimentation et l’usage du tabac influent sur la longévité et la qualité de vie de dizaines de milliers d’Américains;

·         deux milles Américains meurent chaque jour en raison de leurs choix culturels et de leurs habitudes de vie;

·         les coûts annuels des habitudes de vie malsaines pour l’économie américaine sont de 117 milliards de dollars, dont 10 % sont attribuables à l’obésité;

·         on devrait mettre l’accent sur la santé plutôt que sur les soins de santé, et sur la prévention des maladies grâce à des changements culturels et des habitudes de vie;

·         la génération actuelle est la première dont la durée de vie devrait être moins longue que celle des parents ou grands-parents.

 

Gouverneur Tom Vilsack, gouverneur de l’Iowa et membre du Groupe de travail pour une Amérique en santé

·         les choix culturels et les habitudes de vie influent sur chaque Américain et chaque élément de la société, et on devrait encourager chacun à faire des choix sensés.

 

David Katz, professeur agrégé en organisation sanitaire, Yale School of Public Health

·         l’obésité a atteint des proportions épidémiques aux États-Unis et il s’agit de la plus importante crise sanitaire du pays; de même, il y a une épidémie de diabète de type 2 chez les enfants;

·         on constate de l’obésité chez les adultes, les adolescents et les enfants; de 65 à 80 % des adultes américains ont un excédent de poids ou sont obèses;

·         l’obésité laisse augurer le diabète, et le taux de prévalence de la résistance à l’insuline est à la hausse;

·         il existe des liens entre le diabète et les maladies du cœur;

·         nous vivons aujourd’hui dans un environnement séparé de l’histoire, en ce sens qu’au fil de l’histoire, l’activité était abondante et la nourriture, rare; nous vivons maintenant dans un monde qui ne correspond plus à notre adaptation naturelle;

·         le poids, la condition physique et le rendement scolaire des élèves bénéficieraient d’un programme ABC (Activity Bursts in the Classroom); de même, nous pourrions transformer la cafétéria de l’école en salle de classe et promouvoir un « ensemble casse-croûte sain »; il y a aussi l’idée du « programme de détectives de la nutrition », dont on peut consulter les détails à www.davidkatzmd.com.

 

Joan Benoit Samuelson, médaillée d’or olympique pour le marathon

·         61 % des adultes du Maine ont un excédent de poids ou sont obèses;

·         l’activité physique régulière peut réduire le risque que certaines maladies ne se déclarent;

·         le conditionnement physique devrait être une activité quotidienne; par conséquent, cela doit être amusant pour qu’on y persévère.

L’honorable Michael Leavitt, secrétaire, U.S. Department of Health and Human Services

·         les comportements culturels et les habitudes de vie peuvent évoluer; songeons, par exemple, aux campagnes qui ont donné de bons résultats relativement à l’usage du tabac, à la ceinture de sécurité, au casque protecteur de vélo, etc.

·         on peut recourir à tout un éventail de politiques d’intérêt public afin de promouvoir la santé; il faut cependant adapter les outils aux différents groupes visés;

·         les coûts liés aux soins de santé représentent 16 % du produit intérieur brut du pays;

·         un trop grand nombre d’Américains n’ont pas d’assurance-maladie de base, et ceux qui bénéficient d’une assurance-maladie la paient souvent trop chère;

·         soigner la santé devrait consister à garder les gens en santé plutôt qu'à les traiter lorsqu’ils sont malades;

·         il y a aux États-Unis une épidémie de maladies chroniques; 75 % de toutes les dépenses consacrées aux soins de santé sont attribuables à des maladies chroniques qui peuvent souvent être prévenues et – si elles n’ont pas été prévenues – gérées;

·         la maladie chronique a un coût sur les plans financier et physique;

·         les pandémies se produisent avec régularité, mais sans prévisibilité; elles ne peuvent être prévenues, mais leurs effets peuvent être diminués;

·         une pandémie sera différente de toute autre situation d’urgence car elle se produira simultanément partout au pays et les gens seront incapables de s’entraider;

·         dans les communications au sujet des pandémies, il importe d’informer et non d’enflammer.

·         à l’heure actuelle, nous aurions déjà dû avoir une pandémie, pour laquelle nous sommes mal préparés.

 

NOS ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT : MIEUX-ÊTRE DANS LES SALLES DE CLASSE ET LES CAFÉTÉRIAS

En réponse à la question « Qu’est ce qui fonctionne bien? », les participants ont offert les points de vue suivants :

·         nous avons besoin de bons programmes pour le petit déjeuner et le repas du midi;

·         il faut changer le type d’aliments et de breuvages qu’on trouve dans les machines distributrices;

·         on devrait mettre l’accent sur une nutrition saine et adéquate;

·         les élèves doivent être bien nourris pour pouvoir apprendre;

·         on devrait encourager les élèves à marcher jusqu’à l’école, même pour une partie du chemin seulement; par exemple, l’autobus scolaire pourrait arrêter à un demi-mille de l’école;

·         un programme « Marchez avec le gouverneur » pourrait donner de bons résultats;

·         on devrait encourager les programmes de produits agricoles à l’école, c. à d. servir dans les écoles des produits du terroir local;

·         on devrait mettre l’accent sur la santé, l’éducation et l’activité physique dans des programmes d’été et après l’école;

·         on devrait encourager et soutenir l’activité physique à l’école et dans la salle de classe, peut-être au moyen d’une mesure législative prévoyant 30 minutes d’activités pendant la journée scolaire;

·         on devrait adopter des politiques sur le mieux-être à l’école;

·         on devrait pouvoir compter sur la participation d’infirmières d’école et d’éducateurs en santé ainsi que du gouverneur – le chef de la direction de l’État;

·         on devrait poursuivre à la maison et au sein de la collectivité les mesures mises en branle dans la salle de classe, la cafétéria et l’école;

·         on devrait publier les résultats obtenus, en partie parce que cela facilite l’obtention de fonds;

·         on devrait évaluer les écoles en fonction de leur compétence en éducation physique et on devrait les encourager à se faire concurrence;

·         on devrait récompenser les comportements préventifs et incorporer des incitatifs pour l’évolution continue;

·         on devrait offrir des réductions pour les abonnements à des salles d’exercice;

·         on devrait donner des prix aux enfants pour différents niveaux d’activité physique.

 

NOTRE MILIEU DE TRAVAIL : MIEUX-ÊTRE DANS LES BUREAUX ET POUR LES EMPLOYÉS

En réponse à la question de « De quelles mesures êtes-vous le plus fier? », les participants ont proposé les idées suivantes :

·         des campagnes antitabac, y compris un numéro d’urgence « cessez de fumer », et un régime de soins médicaux prévoyant le remboursement des timbres de nicotine;

·         des conseils et des campagnes de mieux-être en milieu de travail;

·         des campagnes de dons de charité;

·         des campagnes d’« allégement » axées sur le régime nutritif, l’exercice et la fin de l’obésité;

·         des messages d’intérêt public;

·         des évaluations des risques pour la santé;

·         la promotion d’habitudes de vie saines comme moyen de réduire l’utilisation des médicaments d’ordonnance;

·         des laissez-passer pour les salles d’exercice;

·         des défis pour les employés sur les sites Web internes des lieux de travail;

·         des zones de passage mesurées dans les lieux de travail;

·         des t shirts et d’autres récompenses similaires pour les employés qui atteignent leurs objectifs de perte de poids et/ou de conditionnement physique;

·         une diminution ou l’élimination de la franchise pour soins de santé dans le cas des employés « en forme »;

·         des investissements des employeurs – y compris des modifications des lieux de travail – afin de réduire les coûts des soins de santé, de réduire le temps perdu en raison de maladies, etc.;

·         une attention particulière accordée aux changements comportementaux individuels et des équipes;

·         une attention particulière accordée à un modèle de soins de santé axé sur le mieux-être plutôt que sur la maladie.

 

NOTRE MILIEU DE VIE : MIEUX-ÊTRE DANS NOS FOYERS ET NOS COLLECTIVITÉS

En réponse à la question « Quelles sont vos histoires de réussite? », les participants ont mentionné ce qui suit :

·         une récompense pour des collectivités actives, y compris les écoles et les lieux de travail;

·         des concours au sein des collectivités et entre elles;

·         l’établissement de coalitions et de partenariats au sein d’entreprises, d’hôpitaux, d’écoles, de groupes professionnels, etc.;

·         la promotion de campagnes de nutrition, de conditionnement physique et de lutte contre l’usage du tabac;

·         des sentiers publics de randonnée pédestre et de cyclisme;

·         la publication des principaux indicateurs de la santé;

·         une assurance-santé à tous les jeunes enfants et prendre des mesures afin de réduire la proportion de la population non assurée;

·         l’amélioration des activités d’action sociale par des infirmières de la santé publique;

·         promouvoir les sports de compétition comme moyen d’améliorer la condition physique;

·         effectuer des évaluations de risques afin de déterminer le niveau de bien-être, et élaborer des régimes de santé et des programmes de mieux-être communautaires;

·         élaborer et promouvoir des régimes d’assurance-santé économiques pour les petites entreprises;

·         imposer des taxes élevées sur les produits du tabac;

·         affecter les sommes provenant du règlement de litiges liés au tabac à des initiatives de prévention et de mieux-être;

·         établir des liens entre les agriculteurs et les banques alimentaires;

·         légiférer l’assainissement de l’atmosphère intérieure des locaux;

·         envoyer des cartes postales – comme rappels de renseignements pertinents – à ceux qui pourraient ne pas prendre soin activement de leur état de santé, comme les chasseurs;

·         adopter des mesures législatives sur la santé des enfants, y compris des dispositions touchant les machines distributrices dans les écoles;

·         diffuser des messages d’intérêt public;

·         promouvoir la notion biblique du corps en tant que temple.

 

SÉANCE PLÉNIÈRE : UNE CULTURE DU MIEUX-ÊTRE

Lee Scott, président directeur général, Magasins Wal-Mart inc.

·         Les États-Unis font face à des défis de taille et nous devons nous montrer plus adroits et novateurs afin de mettre à contribution les forces vives qui existent dans la société;

·         employeur le plus important des États-Unis, Wal-Mart se trouve à l’intersection du mode de vie américain;

·         un emploi chez Wal-Mart est synonyme de débouchés;

·         Wal-Mart crée des emplois;

·         la durabilité est bonne pour l’environnement et pour l’entreprise;

·         notre mission consiste à hausser le niveau de vie des familles grâce à l’emploi et à la fourniture de biens de qualité raisonnable à un prix raisonnable;

·         les régimes de santé Wal-Mart sont abordables et accessibles et offrent les soins nécessaires à un prix raisonnable;

·         les patients doivent être de meilleurs consommateurs des soins de santé.

Gouverneur Arnold Schwarzenegger, gouverneur de la Californie et membre du Groupe de travail pour une Amérique en bonne santé

·         nous devons commencer par nous assurer que les enfants sont en bonne santé et nous devons établir de bonnes habitudes tôt dans la vie;

·         chacun doit mettre l’épaule à la roue en vue d’atteindre cet objectif commun : les enfants, les parents, les enseignants et les autres éducateurs, les professionnels de la santé, les gouvernements, etc.

 

SÉANCE PLÉNIÈRE : DÉFIS ET POSSIBILITÉS OFFERTS PAR LA CRÉATION D’UN RÉSEAU NATIONAL D’INFORMATION SUR LA SANTÉ

Dr Brian Kelly, directeur exécutif, Health and Life Sciences, Accenture

·         nous devons faciliter l’échange de renseignements sur la santé à l’échelle du pays par trois moyens : les dossiers médicaux électroniques, les dossiers médicaux personnels et la biosurveillance;

·         nous devons normaliser les données, puis élaborer une architecture technique facilitant le partage des renseignements entre les plates-formes et en leur sein;

·         il faut également élaborer un modèle exploitable de gestion et de gouvernance;

·         nous devrions pouvoir regrouper des données « dépersonnalisées » à l’échelle des réseaux régionaux de renseignements sur la santé aux fins de la surveillance de la santé publique;

·         les défis et possibilités englobent ce qui suit :

o   le renforcement de la confiance;

o   la propriété des données;

o   l’évolution des normes;

o   les exigences différentes sur le plan juridique;

o   la concurrence et le modèle de financement;

o   la complexité.

 

Ginny Wagner, responsable de projet, NHIN Architecture Prototype, IBM

·         il faut un système ou une architecture à l’échelle nationale qui relierait entre eux les intervenants, quels que soient les logiciels, les réseaux, les régions, etc.

·         essentiellement, il faut un système qui soit indépendant du matériel et des logiciels et qui assure l’interopérabilité propice à la communication et à l’échange de renseignements de manière exacte, efficace et utile;

·         il faut appliquer des solutions englobant la confidentialité et la sécurité aux échanges interopérables de renseignements sur la santé;

·         on devrait pouvoir dépersonnaliser et repersonnaliser adéquatement les données à des fins comme la surveillance de la santé publique;

·         les défis englobent ce qui suit :

o   un problème complexe dans un environnement complexe ;

o   à l’heure actuelle, les besoins du marché dépassent les contrats financés ;

o   la connectivité du marché à long terme

 

Dr Robert Cothren, scientifique en chef, Northrop Grumman Health Solutions

·         il est important qu’un échange de renseignements sur la santé ait lieu à l’échelle du pays;

·         il faut adopter une approche fédérée comportant un ensemble de normes, politiques et accords qui se renforcent mutuellement;

·         afin de préserver la propriété et le contrôle des données, les renseignements devraient être stockés dans les entités sources et non dans un organe central;

·         au lieu d’établir des identificateurs nationaux des patients, on devrait pouvoir obtenir les caractéristiques démographiques existantes des patients auprès des entités chargées des soins de santé;

·         les défis, dont la plupart sont liés à la sociologie plutôt qu’à la technologie, englobent ce qui suit :

o   des relations de confiance qui régissent l’accès aux données;

o   la validation de renseignements contradictoires reçus de diverses sources;

o   le fusionnement de données redondantes;

o   la détermination du moment où le dossier d’un patient peut être considéré comme complet;

o   répondre aux questions « qui?, comment? quand? » en ce qui touche les modifications, l’ajout ou la suppression de données ainsi que les restrictions sur l’accès aux données;

o   la circulation des nouveaux renseignements sur la santé publique.

 

SÉANCE PLÉNIÈRE DE FERMETURE

L’honorable William J. Clinton, 42e président des États-Unis

·         les États sont les laboratoires de la démocratie;

·         la réforme du bien-être social devrait éloigner les gens de la dépendance et les rapprocher de l’indépendance;

·         il existe un certain nombre de défis à long terme que les États-Unis doivent relever, y compris ceux liés à l’éducation, à l’environnement et aux soins de santé;

·         avec 16 % du produit intérieur brut consacré aux soins de santé, les États-Unis sont le seul pays à consacrer plus de 11 % du PIB à ce secteur, ce qui représente un coût énorme et insoutenable pour l’économie et les gouvernements d’État; la Suisse et le Canada consacrent 11 % de leur produit intérieur brut aux soins de santé;

·         un nombre croissant d’Américains n’ont pas d’assurance-maladie;

·         34 % des dépenses de santé sont consacrées à l’administration; le Canada vient au deuxième rang, avec une proportion de 19 %;

·         les considérations liées à l’assurance dictent l’utilisation des fonds de santé, ce qui est anormal;

·         une grande proportion des dépenses de santé est consacrée aux soins fournis dans les deux derniers mois de la vie;

·         la prévention est la meilleure stratégie;

·         l’obésité et les problèmes connexes – en particulier le diabète – sont en train de créer une situation alarmante;

·         la croissance de la richesse et la stagnation des salaires dans une économie en expansion semblent être liées à l’obésité;

·         la composition des aliments est en train de changer pour ce qui est des types de sucres, de gras, etc.;

·         nous devons changer notre culture pour consommer moins – et brûler plus – de calories.

 

Respectueusement soumis,

 

L’hon. Jerahmiel Grafstein, sénateur
Coprésident, Section canadienne
Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

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