Le 12 mai 2007, le sénateur
Yoine Goldstein et MNicole Demers, député ont
participé à la mission d’observation de l’Assemblée parlementaire de
l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant
les élections parlementaires en Arménie.
Dans une déclaration commune, la
Mission internationale d’observation des élections législatives du 12 mai en
Arménie a conclu que ces élections marquaient une amélioration par rapport aux
précédentes et étaient en grande partie conformes aux engagements
internationaux, même si certains problèmes demeuraient.
Les élections tenues le
12 mai 2007 visaient à combler les 131 sièges de l’Assemblée
nationale (Parlement). L’Assemblée nationale compte 131 membres élus pour
5 ans, au scrutin proportionnel pour 90 d'entre eux et au scrutin majoritaire à
un tour pour les 41 autres.
Au scrutin proportionnel, chaque
formation politique doit recueillir au minimum
5 % des suffrages (7 % pour les
coalitions) pour être représentée à l’Assemblée nationale. Au scrutin
majoritaire à un tour, le candidat qui recueille le plus grand nombre de votes
est le vainqueur (système majoritaire uninominal).
La campagne électorale a été dynamique
et largement couverte par les médias. Aucun incident majeur n’a été signalé le
jour du scrutin, mais quelques cas de fraudes ont été constatés. Certains
problèmes de procédure se sont posés lors du décompte des voix et du
dépouillement et quelques cas isolés de falsifications délibérées ont été
observés.
D’une manière générale, les autorités
électorales ont été efficaces et étaient bien préparées pour le jour du
scrutin. Pour la première fois est apparu un registre électoral central et
informatisé. Les amendements apportés au Code électoral prévoyaient que les
femmes soient représentées à hauteur de 15 % au moins sur chaque liste.
Des préoccupations demeurent, y compris
des lacunes dans le cadre réglementaire des élections, des incohérences et des
contradictions juridiques. De plus, les autorités ont tardé, quand elles l’ont
fait, à corriger les irrégularités observées dans le processus électoral.
Quelque 100 députés et 300 observateurs
de courte durée ont suivi les élections pour le compte de l’Assemblée
parlementaire de l’OSCE (AP OSCE), du Bureau des institutions démocratiques et
des droits de l’homme de l’OSCE (BIDDH/OSCE), de l’Assemblée parlementaire du
Conseil de l'Europe (APCE) et du Parlement européen (PE).
« Ces élections marquent une nette
amélioration, ce qui est bon pour la démocratie arménienne », a déclaré Tone
Tingsgaard, coordinateur spécial des observateurs électoraux de courte durée et
vice-président de l’AP de l’OSCE. « Il faut maintenant poursuivre les efforts
pour consolider cette jeune démocratie, ce qui appellera des initiatives
communes et une volonté de la part de toutes les forces politiques. J’espère
qu’il en sera ainsi dans les années à venir. »
Certains problèmes demeurent comme
l’interdépendance entre les milieux politiques et ceux des affaires, et il faut
encore améliorer la procédure de plaintes électorales. « Il faut espérer que
ces élections contribueront à rétablir la confiance des électeurs dans le
processus électoral », a conclu l’ambassadeur Boris Frlec, chef de la mission
de longue durée du BIDDH/OSCE.
Respectueusement
soumis,
Sénateur
Consiglio Di Nino
Directeur – OSCE
Association parlementaire Canada-Europe