Du 28 juillet au 1er août 2012,
M. John Carmichael, député, vice‑président du Groupe
interparlementaire Canada‑États‑Unis (GIP), a représenté la Section
canadienne du GIP dans le cadre de la 66e réunion annuelle de la « Southern
Legislative Conference » (SLC) du « Council of State Governments »
qui a eu lieu à Charleston, en Virginie-Occidentale. Les sénateurs
Céline Hervieux‑Payette, C.P. et Bob Runciman faisaient
également partie de la délégation. La délégation était accompagnée de
Mme June Dewetering,
conseillère principale de la section canadienne.
L’ÉVÉNEMENT
Créée en 1947, la SLC rassemble les législateurs de 15
États du sud des États‑Unis (voir annexe). Elle a pour mission de
promouvoir et d’encourager la coopération intergouvernementale entre les États
membres.
Les six comités de la SLC – Agriculture et
Développement rural, Développement économique, Transport et Affaires
culturelles, Éducation, Énergie et Environnement, Affaires fiscales et
Opérations gouvernementales, et Services sociaux et Sécurité publique – ainsi
que le Gulf Coast & Atlantic States Task Force, se sont réunis à
l’occasion de cette 66e réunion annuelle. De plus, des séances
plénières ont eu lieu et un projet communautaire d’emballage d’aliments a été
terminé.
ACTIVITÉS DANS LE CADRE DE L’ÉVÉNEMENT
Lors de cette 66e réunion annuelle, il y a
eu, entre autres, des séances plénières. Certains sujets abordés étaient
abordés par plus d’un comité :
·Séances plénières et activités :
ØHomer Hickam
ØJennifer Garner et Mark Kennedy Shriver
ØSLC/Mark Norris - Campagne de lutte contre la
faim : Un projet communautaire d’emballage d’aliments
ØSéance plénière législative et fiscale
·Comité de l’Agriculture et du Développement
rural :
ØEspèces envahissantes
ØMise à jour sur le Farm Bill
ØPromotion du commerce agricole et des États
ØImpact des mauvaises herbes résistantes aux
herbicides
·Comité du Développement
économique, du Transport et des Affaires culturelles :
ØÉvolution du rôle des banques d’infrastructure
des États : Leçons retenues des États
ØLoi fédérale sur l’autorisation relative au transport
de surface : Le point de vue de la Virginie‑Occidentale
ØÊtre concurrentiel sur les marchés intérieur et
international dans une période difficile sur le plan financier :
L’approche de la Virginie‑Occidentale
ØImpact de l’infrastructure sur la croissance
économique
·Comité de l’Éducation :
ØÉtat de préparation des collèges : Le point
sur le projet de loi 1 du Sénat du Kentucky
ØRéforme financière de l’éducation
supérieure : Leçons retenues du Tennessee
·Comité de l’Énergie et de l’Environnement :
ØSécurité énergétique et développement
économique : L’avenir de l’infrastructure
ØPercées technologiques dans le domaine des
carburants renouvelables
ØCombustibles fossiles et le rôle des nouvelles
technologies
ØDigeste 2012 de la Commission de l’énergie des
États du Sud
·Comité des Affaires
fiscales et des Opérations gouvernementales :
ØAmélioration de la situation financière des
régimes Medicaid des États : Leçons retenues de la Virginie
ØÉlargir ou non la portée des régimes Medicaid
des États et la Loi sur les soins abordables
ØUniformisation des règles : Les achats en
ligne versus les achats en magasin
ØSoutenir financièrement le Fonds
d’assurance-emploi de l’État : Tendances récentes en Virginie
ØPrésentation des rapports de données
comparatives
·Gulf Coast & Atlantic States Regional Task Force :
ØTechniques modernes dans le domaine de la
Sécurité intérieure et de la Gestion des urgences
·Comité des Services
sociaux et de la Sécurité publique :
ØAmélioration de la situation financière des
régimes Medicaid des États : Leçons retenues de la Virginie
ØÉlargir ou non la portée des régimes Medicaid
des États et de la Loi sur les soins abordables
ØRéinvestissement de la justice : Stratégies
visant à réduire la récidive et les coûts des services correctionnels
OBJECTIFS
DE LA DÉLÉGATION À L’ÉVÉNEMENT
Le Canada et les 15 États membres de la SLC
entretiennent une relation mutuellement bénéfique, puisque le Canada constitue,
pour la majorité de ces États, le principal marché d’exportation. Selon des
données publiées récemment, plus de 2,8 millions d’emplois dans ces États
dépendent des échanges commerciaux entre le Canada et les États‑Unis, qui
s’élèvent à environ 103,1 milliards de dollars US pas année; leurs
exportations au Canada ont totalisé plus de 54 milliards de dollars US et
leurs importations de chez nous ont atteint plus de 49 milliards de
dollars US. Les visites sont également fréquentes. Récemment, au cours d’une
période de 12 mois, plus de 6,5 millions de visiteurs canadiens se
sont rendus dans les États du SLC et y ont dépensé plus de 4,8 milliards
de dollars US, tandis que plus de 1,7 million de visiteurs des États du
SLC ont visité le Canada et y ont dépensé près de 1,3 milliard de dollars.
Lors de cet évènement, les membres de la délégation
canadienne ont fait comprendre aux législateurs de ces États la nature,
l’ampleur et l’importance de la relation entre le Canada et les États du sud
des États‑Unis. Ils ont également souligné des secteurs propices à de
nouvelles collaborations et coopérations et au maintien des efforts de
collaboration et de coopération en cours.
Le présent rapport offre un résumé des présentations
faites lors des séances plénières et d’autres séances.
RÉSUMÉ DES PRÉSENTATIONS
ESPÈCES ENVAHISSANTES
G. Keith Douce, Université de la Géorgie
·Il est important d’identifier les espèces
envahissantes et de les traiter rapidement.
·Une espèce envahissante est une graine, un œuf,
une spore ou tout autre agent biologique qui n’est pas indigène de l’écosystème
concerné et qui est susceptible de causer des dommages.
·Les frontières géographiques, politiques ou
autres sont sans importance lorsqu’il est question des espèces envahissantes.
·Les espèces envahissantes peuvent être introduites
de différentes façons, notamment par l’entremise d’animaux domestiques et
d’échanges commerciaux. En ce qui concerne les échanges commerciaux, il faut
évaluer les avantages économiques de ces échanges en fonction du coût associé à
la présence d’espèces envahissantes.
·Les espèces envahissantes sont introduites et se
répandent de plus en plus rapidement, mais nous le savions déjà.
·Les organismes de réglementation fédéraux ont
certaines responsabilités relativement aux espèces envahissantes, mais trop peu
d’inspections sont faites aux frontières.
·Seulement 1 % des espèces envahissantes
introduites s’implantent. Il peut s’écouler une dizaine d’années, voire des
siècles, avant qu’une espèce envahissante ne devienne un problème.
·Il existe plus de 2 700 espèces
envahissantes préoccupantes aux États‑Unis.
·Il faut suivre plusieurs étapes pour réussir à
traiter un problème d’espèce envahissante : évaluations et analyse des
risques; prévention; détection précoce; réaction rapide et élimination;
contrôle et gestion; rétablissement; recherche; évaluation et sensibilisation
du public.
·Les espèces envahissantes proviennent souvent de
l’Asie, notamment de l’Asie du Sud-Est.
·Les espèces envahissantes ont des conséquences
sur la santé, l’environnement et l’économie, entre autres.
·Les États devraient collaborer, coopérer et
coordonner leurs efforts, car les espèces envahissantes voyagent au-delà des
frontières.
·Les États devraient se doter d’un plan d’action
relatif aux espèces envahissantes, d’un fonds dédié à la lutte contre les
espèces envahissantes et d’un plan de prévention.
MISE À
JOUR SUR LE FARM BILL
Bob Tabb, Virginie‑Occidentale
·Le prochain Farm Bill sera « souple »;
le projet de loi du Sénat se concentre sur le volet « revenu », alors
que celui de la Chambre des représentants se concentre sur la « marge
historique ».
·Les opinions politiques
« s’introduisent » souvent dans la chaîne alimentaire.
·La géographie constitue le plus gros problème
par rapport au Farm Bill.
·Avec la sécheresse qui sévit actuellement dans
certaines régions des États‑Unis, les membres du congrès réalisent
l’importance d’adopter des programmes de protection agricole.
·L’agriculture est importante pour les États‑Unis
et le reste du monde; sans nourriture, il ne peut y avoir de démocratie.
·Outre le Farm Bill, les autres lois, comme
celles sur le transport, ont un impact sur l’agriculture.
·Les agriculteurs sont des environnementalistes
pratiquants.
AMÉLIORATION
DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES RÉGIMES MEDICAID DES ÉTATS : LEÇONS
RETENUES DE LA VIRGINIE
Bill Hazel, Virginie
·Medicaid coûte beaucoup d’argent au gouvernement
fédéral.
·Le nombre de citoyens admissibles au régime
Medicaid a augmenté, notamment en raison de la dernière récession et des
services élargis.
·La saisie associée au Budget Control Act of
2011 causera des problèmes considérables à certains États.
·Certains États sont aux prises avec un problème
de fraude du régime Medicaid.
·La gestion des soins est un moyen très efficace
de gérer les coûts.
ÉLARGIR OU
NON LA PORTÉE DES RÉGIMES MEDICAID DES ÉTATS ET LA LOI SUR LES SOINS
ABORDABLES
Chris Whatley, Council of State Governments
·La Loi sur les soins abordables 2010 a
été adoptée avec justesse par le Congrès; certains États et certaines
entreprises l’ont contesté; le 28 juin 2012, la Cour suprême a
rendu sa décision dans le dossier.
·Le département de la Santé et des Services
sociaux fera probablement preuve de souplesse et laissera les États prendre
leurs propres décisions.
·Bon nombre d’Américains n’aiment pas la Loi
sur les soins abordables; si les États conviennent d’accepter les échanges,
elles « s’approprieront » alors la responsabilité de la loi et
l’animosité qui règne déjà au Congrès.
SÉCURITÉ
ÉNERGÉTIQUE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE : L’AVENIR DE L’INFRASTRUCTURE
Tristan Sanregret, gouvernement de l’Alberta
·L’Alberta possède de grandes réserves de pétrole
et de gaz et certaines infrastructures sont nécessaires à leur exploitation,
notamment des pipelines permettant d’acheminer le produit vers les États‑Unis.
Il faut améliorer la capacité des pipelines.
·L’Alberta extrait du pétrole des sables
bitumineux depuis les années 1960 et l’exporte depuis 20 ans.
·Le pétrole canadien, une source d’énergie sûre
et sécuritaire, constitue la principale source de pétrole des États‑Unis.
·Il existe une synergie énergétique
« incroyable » entre le Canada et les États‑Unis; le
gouvernement du Canada perçoit une taxe, le gouvernement de l’Alberta reçoit
une redevance et les experts-conseils et les fournisseurs de pièces américains,
entre autres, profitent des échanges commerciaux dans ce secteur.
·1 000 sociétés américaines jouent un rôle
dans la chaîne d’approvisionnement du pétrole canadien.
·Il y a une forte possibilité que le pétrole et
le gaz canadiens soient acheminés sur la côte du golfe du Mexique afin de
satisfaire à la demande énergétique remplaçant ainsi le pétrole et le gaz
provenant du Venezuela et du Mexique.
·Le projet de pipeline Keystone XL entraînerait
la création d’un nombre considérable d’emplois aux États‑Unis.
·L’Alberta doit trouver de nouveaux marchés pour
son pétrole, peu importe où.
·Si le pétrole de l’Ouest canadien était acheminé
vers la côte Est du pays, il pourrait servir à satisfaire aux besoins des États
de la Nouvelle‑Angleterre.
·Le marché est en hausse, et le pétrole trouvera
preneur.
·Le pétrole peut être transporté par voie ferrée,
par camion, par voie maritime ou par pipeline.
Jim
Dunlap, Jim Dunlap Consultants
·Les emplois liés au pipeline sont des emplois
syndiqués qui entraînent la création d’autres emplois dans les restaurants et
les hôtels, entre autres.
·Le marché pour le raffinage du pétrole se trouve
sur la côte du golfe du Mexique qui offre plusieurs possibilités pour le
Canada.
·Selon le tracé révisé convenu, le pipeline
Keystone XL devrait passer par le Nebraska. Lors d’une séance extraordinaire,
la législature du Nebraska a approuvé ce nouveau tracé.
PERCÉES
TECHNOLOGIQUES DANS LE DOMAINE DES CARBURANTS RENOUVELABLES
Randy Wolfe, Balcones Resources
·L’Agence de protection environnementale des
États‑Unis recommande trois moyens de réduire les déchets dans les sites
d’enfouissement : la réduction à la source et le réemploi; le recyclage et
le compostage; la récupération d’énergie.
·Les « déchets », c’est ce qui reste
après le recyclage; la valeur de ce produit résiduel dépend des coûts
nécessaires à sa transformation en un produit utile.
·La nature du « déchet » a changé avec
les années; par exemple, autrefois, le café était vendu dans des contenants
métalliques, ensuite dans des contenants en plastique. Aujourd’hui, il est
emballé sous vide dans un emballage en plastique multicouche plus difficile à
recycler.
·La récupération de l’énergie constitue un
élément important pour la sécurité et la reprise économique des États‑Unis.
RÉFORME
FINANCIÈRE DE L’ÉDUCATION SUPÉRIEURE : LEÇONS RETENUES DU TENNESSEE
David Wright, Commission de l’enseignement
supérieur du Tennessee
·L’éducation ouvre la porte à un meilleur revenu
et à une meilleure qualité de vie. Les États où la population est plus
instruite tendent à obtenir de meilleurs résultats.
·Le Tennessee a adopté une nouvelle formule de
financement pour l’éducation supérieure. La formule précédente s’appuyait sur
le nombre d’inscriptions. Le seul incitatif était donc d’accroître ce nombre.
Par conséquent, la croissance des institutions dépendait de facteurs
géographiques et démographiques.
·Grâce à l’initiative de bourse d’études accordée
selon le principe de la loterie, les fonds ont été remis principalement à des
étudiants qui, de toute façon, auraient poursuivi leurs études postsecondaires;
on assume un pourcentage de moins en moins élevé des droits de scolarité.
·En raison des réalités fiscales du Tennessee, il
y avait moins de fonds disponibles pour l’exploitation des établissements
d’enseignement, alors que les inscriptions et les coûts étaient en hausse. Il
fallait adopter une nouvelle vision en matière d’éducation postsecondaire au
Tennessee.
·Aujourd’hui, le Tennessee utilise une formule de
financement axée sur les résultats dont le but principal est d’accroître la
réussite scolaire; les établissements d’enseignement se spécialisent afin de
réduire le dédoublement de programmes et de services; l’orthopédagogie et les
études de perfectionnement ne peuvent plus être offertes dans des
établissements d’enseignement publics; le réseau de collèges communautaires
fonctionne comme un système; et des partenariats régionaux en matière de
recherche ont été conclus.
·Le fait d’avoir d’excellents établissements
d’enseignement ne veut pas nécessairement dire que l’on pourra satisfaite aux
besoins de l’État.
·Grâce à la formule de financement axée sur les
résultats, il existe maintenant une structure de pondération unique pour chaque
résultat et chaque campus. Les résultats sont le reflet des différentes
missions des établissements.
Russ
Deaton, Commission de l’enseignement supérieur du Tennessee
·En 2010, le Tennessee a adopté la Complete
College Tenessee Act. Cette loi a permis la réforme, notamment, du
processus de transfert des étudiants, de la collaboration en matière de
recherche et de la formule de financement.
·La formule de financement axée sur les résultats
est utilisée depuis maintenant deux ans au Tennessee. Cette approche est
directement liée aux objectifs en matière de réussite scolaire.
·Le Tennessee a remplacé sa formule de
financement axée sur l’inscription par une formule axée sur les résultats. Il
existe maintenant une structure de pondération propre à chaque établissement
qui reflète leur mission.
·Le nombre d’heures de cours par étudiant, le
nombre de diplômes remis et les sommes affectées à la recherche figurent parmi
les objectifs à atteindre pour les universités.
·Le nombre d’heures de cours par étudiant, le
nombre de certificats octroyés et de placements en emploi figurent parmi les
objectifs à atteindre pour les collèges communautaires.
·Chaque année, tous les fonds offerts par l’État
sont en jeu, c’est‑à‑dire qu’aucun établissement d’enseignement
n’est garanti d’un montant minimal en fonction des sommes accordées au cours
des années précédentes. Essentiellement, les fonds sont affectés en fonction
des résultats atteints par les établissements.
·De par sa nature, le droit de scolarité
constitue un modèle de financement axé sur l’inscription.
SÉANCE
PLÉNIÈRE
Homer Hickam, auteur
·Pour écrire ses mémoires, un auteur doit avoir
des parents intéressants, avoir grandi dans un endroit intéressant et,
idéalement, avoir vécu à une époque intéressante pour cet endroit.
·Les sociétés doivent renouer les liens
historiques avec leurs employés et la communauté où elles mènent leurs
activités.
·Les gens devraient défendre ce en quoi ils
croient, être fiers de qui ils sont, et avoir confiance en Dieu, mais se fier à
eux-mêmes.
PROMOTION
DU COMMERCE AGRICOLE ET DES ÉTATS
Charles Green, Virginie
·Les secteurs forestier et de l’agriculture sont
les deux plus importants secteurs de la Virginie. Ensemble, ils procurent près
de 500 000 emplois grâce aux activités de production ainsi qu’une
valeur ajoutée à l’État, en plus d’entraîner la création de nouveaux secteurs.
Ces deux secteurs contribuent près de 80 millions de dollars par année à
l’économie de la Virginie : 55 milliards pour le secteur de
l’agriculture et 24 milliards pour le secteur forestier.
·Les exportations entraînent la création
d’emplois et de possibilités. Le salaire des emplois liés à l’exportation est
en moyenne 15 % plus élevé que les autres emplois.
·Chaque dollar de la valeur des exportations
représente 1,40 $ pour les secteurs du traitement, de l’emballage, du
financement et de l’expédition.
·Il est important d’acheter des produits locaux,
mais aussi de vendre ses produits localement, de créer des partenariats solides
avec le secteur privé, et de tirer profit des divers marchés et portefeuilles
de produits.
·Le soja, les grains et les produits de la viande
soutiennent la croissance de la valeur des exportations agricoles de la
Virginie, tout comme l’Asie et l’Afrique de Nord.
·Les principales exportations agricoles de la
Virginie sont : le soja, le tourteau de soja, l’huile de soja, le grain,
le porc, la volaille, les feuilles de tabac, les produits ligneux, les corps
gras, le coton, les fruits de mer et les produits de l’aquaculture, les fruits
et légumes frais, les cuirs et les peaux, les produits alimentaires
transformés, les breuvages et les produits d’équarrissage.
·La diversité de ses produits explique en partie
la grande diversité des marchés d’exploitation de la Virginie.
·La réussite globale de la Virginie repose, en
partie, sur la diversité des produits offerts par les producteurs et
agriculteurs, la position géographique stratégique de l’État, des systèmes de
transport de renommée internationale, un climat favorable au commerce, la
reconnaissance de l’importance de l’exportation par le secteur public et
l’intégration totale des secteurs agricole et forestier au développement
économique de l’État et au plan stratégique de création d’emplois.
·La Virginie emploie plusieurs stratégies pour
accroître ses exportations agricoles, dont : conclure des partenariats
solides avec le secteur privé; maintenir une présence forte dans les marchés
matures et bien établis; poursuivre des possibilités de croissance dans les
nouveaux marchés; développer des opportunités d’affaires dans les marchés
« non conventionnels »; préserver les terres agricoles;
maintenir la profitabilité de l’agriculture.
·La Virginie fournit de nouveaux fonds à des
représentants commerciaux dans des marchés clés, organise des missions
agricoles dans certains pays pour les gouverneurs et le secrétaire de
l’agriculture, préconise l’adoption de politiques commerciales ouvertes et
équitables, et lutte contre les obstacles artificiels au commerce
international.
IMPACT DES
MAUVAISES HERBES RÉSISTANTES AUX HERBICIDES
Bob Nichols, Cotton Incorporated
·La « résistance des mauvaises herbes »
se définit comme « la capacité d’une mauvaise herbe de survivre et de se
reproduire après avoir été traitée avec un herbicide qui permettrait de
contrôler une espèce agricole non sélectionnée. »
·La résistance aux herbicides est un problème qui
risque de s’aggraver avant de s’améliorer. Bien entendu, si l’on ne fait rien,
il s’aggravera.
·Un mécanisme d’action à base d’herbicides
consiste à utiliser un herbicide pour contrôler une mauvaise herbe. Il existe
16 mécanismes du genre. Habituellement, les mauvaises herbes résistent à tous
les herbicides utilisés dans le cadre du même mécanisme.
·Le contrôle des mauvaises herbes devrait se
faire à l’aide de produits complémentaires.
·Aucun nouvel herbicide n’est en cours d’élaboration,
et le dernier mécanisme d’action a été introduit il y a plus de 20 ans.
Par conséquent, dans l’immédiat, il faudra se fier aux herbicides existants.
·Le nombre de mauvaises herbes résistantes à plus
d’un mécanisme d’action a considérablement augmenté depuis 1990. Il existe
aujourd’hui 50 espèces de mauvaise herbe possédant diverses formes de
résistance.
·Une bonne gestion des herbicides permet de
retarder la résistance à ceux‑ci. Il suffit d’utiliser la dose totale
d’application du produit, de diversifier les mécanismes d’action à l’intérieur
d’une même saison et d’utiliser un herbicide différent d’une saison à l’autre.
·Il sera important de continuer à offrir une
formation uniforme dans le domaine, de mener des recherches et de développer de
nouvelles options en matière de contrôle des mauvaises herbes.
ÊTRE
CONCURRENTIEL SUR LES MARCHÉS INTÉRIEUR ET INTERNATIONAL DANS UNE PÉRIODE
DIFFICILE SUR LE PLAN FINANCIER : L’APPROCHE DE LA VIRGINIE‑OCCIDENTALE
Keith Burdette, Virginie‑Occidentale
·Il est impossible de réagir aux difficultés
économiques une fois qu’elles apparaissent. Il faut adopter un plan à l’avance
afin d’être prêts lorsque les difficultés surgissent.
·On peut avoir une perception claire mais
étroite. Il est important de faire preuve d’ouverture.
·Il est important d’assainir les finances afin de
pouvoir soutenir le développement et la croissance économiques. Par exemple, il
faut un budget équilibré pour réduire stratégiquement les impôts et ainsi
favoriser le commerce.
·En Virginie‑Occidentale, les impôts en
général n’ont pas augmenté depuis 17 ans, même que certains ont été
réduits.
·L’exportation crée des emplois.
·Les principales exportations de la Virginie‑Occidentale
sont le charbon et le plastique.
·Il faut s’attaquer au problème de drogues dans
le milieu de travail et à la consommation de drogues au travail.
·En juillet 2012, la Virginie‑Occidentale a
ajouté un test de dépistage de drogues comme condition préalable à la
participation à toute formation subventionnée par l’État.
·Il est important de disposer d’une main-d'œuvre
qualifiée et adéquate.
IMPACT DE
L’INFRASTRUCTURE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Alex Herrgott, Chambre de commerce des États‑Unis
·La taxe fédérale sur l’essence n’a pas augmenté
depuis 1993, et le pouvoir d’achat a été perdu.
·Plusieurs routes ont été construites il y a
50 ans; leur durée de vie achève. Pourtant, il n’y a aucun fonds de
disponible, que ce soit pour leur entretien ou leur réfection.
·Le réseau routier interÉtats appartient au pays,
et non aux divers États.
·Il faut agir dès maintenant, car certains
projets de transport peuvent prendre beaucoup de temps avant d’être complétés.
Il faut résoudre les problèmes d’infrastructure, sinon il faut être prêt à en
accepter les conséquences.
·L’agrandissement du canal de Panama changera les
structures commerciales.
·Les réseaux intermodaux sont importants pour le
transport intérieur de produits et l’exportation.
·Les solutions de financement sont nécessaires,
tout comme la confiance envers le financement fédéral futur.
·Les actions soutenues doivent respecter les
besoins et priorités.
·Il y a beaucoup de problèmes d’infrastructure,
mais peu de solutions.
SÉANCE
PLÉNIÈRE
Jennifer Garner, actrice et productrice
·Il faut mettre les enfants sur la voie de
l’apprentissage.
·Environ 90 % du développement cognitif se
produit avant l’âge de 5 ans.
·Les bébés auxquels on ne lit pas et auxquels on
ne parle pas finissent par accuser un retard.
·Les mères et leurs bébés doivent établir des
liens par le jeu.
·La lecture est extrêmement importante.
Mark Kennedy Shriver,
Save the Children
·L’éducation préscolaire est extrêmement
importante; 40 % des enfants aux États‑Unis ne reçoivent pas ce
genre d’éducation.
·Au tour de 25 % des enfants aux États‑Unis
vit dans la pauvreté.
·Fondé en 1932 au Kentucky, Save the Children, se
concentre sur l’éducation dans les régions rurales.
·La meilleure façon de développer l’économie,
c’est d’investir dans les enfants.
·Des efforts concentrés au cours des cinq
premières années de l’enfant produisent de meilleurs résultats, puisque la
majeure partie du développement cognitif se fait avant
l’âge de cinq ans.
Respectueusement soumis,
L’hon. Janis G. Johnson, sénateur
Vice-présidente
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis
Gord Brown, député
Vice-président
Groupe interparlementaire Canada‑États‑Unis