Du 22 au 25 février 2013, la sénatrice
Janis G. Johnson, coprésidente de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire Canada-États-Unis, a dirigé une délégation à la réunion
annuelle d’hiver de la National Governors Association (l’Association), à
Washington. En faisaient aussi partie l’honorable Wayne Easter, C.P.,
député et vice-président, le sénateur Wilfred P. Moore, c.r. et
vice-président, les sénateurs Jean‑Guy Dagenais et
Terry M. Mercer ainsi que le député Mark Adler. La délégation
était accompagnée de Mmes Angela Crandall et June Dewetering,
respectivement secrétaire et conseillère principale de la Section canadienne.
LA RÉUNION ANNUELLE D’HIVER
Fondée il y a plus de 100 ans lorsque le
président Theodore Roosevelt a réuni les gouverneurs pour discuter des
ressources du pays, l’Association se fait la porte-parole de
cinquante États, trois territoires et deux États libres associés. Non
seulement l’Association représente‑t‑elle les gouverneurs au
Capitole et devant l’Administration américaine pour les dossiers fédéraux qui
les concernent, mais elle s’occupe aussi d’élaborer et de mettre en œuvre des
solutions à divers problèmes de politiques publiques.
L’Association, qui se réunit tous les ans, une
fois l’été et une fois l’hiver, est dirigée par un président, un vice‑président
et un comité exécutif composé de neuf membres. Les gouverneurs participent aux
travaux de quatre comités permanents (Développement économique et Commerce,
Éducation et Main-d’œuvre, Santé et Sécurité intérieure et Ressources
naturelles) et parfois à ceux des comités spéciaux et de comités de travail
bipartites. Lors de la réunion d’hiver de 2013, les quatre comités permanents
se sont réunis.
« Un meilleur bilan : Employer des
personnes handicapées » était le thème des activités de l’Association pour
cette année (notamment les réunions de l’été et de l’hiver), choisi par le
gouverneur du Delaware et président de l’Association, Jack Markell.
OBJECTIF DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉUNION D’HIVER
Les membres de la Section canadienne du Groupe
interparlementaire participent aux réunions d’été et d’hiver de l’Association
depuis plusieurs années. Au cours de la réunion d’hiver de cette année, les
délégués se sont entretenus avec plus d’une douzaine de gouverneurs : Terry Branstad
(Iowa), Jerry Brown (Californie), Steve Bullock (Montana), Chris Christie
(New Jersey), Jack Dalrymple (Dakota du Nord), Dennis Daugaard (Dakota
du Sud), Maggie Hassan (New Hampshire), Gary Herbert (Utah), John Hickenlooper
(Colorado), John Kitzhaber (Oregon), Jack Markell (Delaware), Dannel Malloy
(Connecticut), Martin O’Malley (Maryland) et Peter Shumlin (Vermont).
En outre, lors d’une réception organisée par l’ambassade du Canada pour les
gouverneurs, à laquelle Tim Shriver, président-directeur général des Jeux
olympiques spéciaux a assisté, les délégués ont également pu discuter avec la
première ministre de l’Alberta, Alison Redford, et le premier ministre du
Manitoba, Greg Selinger.
Les discussions avec les gouverneurs et les autres
personnes présentes aident les membres de la Section canadienne à trouver des
points de convergence dans les politiques nationales des deux pays, à instaurer
un dialogue sur les divergences entre celles‑ci et à favoriser des
échanges d’information, sans compter que ces entretiens permettent aux
parlementaires canadiens et américains de mieux comprendre nos préoccupations
communes. Ces réunions constituent aussi pour la Section canadienne du Groupe
interparlementaire une occasion précieuse de s’informer et de se prononcer sur
des dossiers propres aux États qui touchent le Canada. On prévoit que la
Section canadienne continuera de participer aux réunions de l’été et de
l’hiver.
TRAVAUX MENÉS DURANT LA RÉUNION D’HIVER
La réunion d’hiver de 2013 de l’Association
comprenait les séances suivantes :
·Un meilleur bilan : Employer des personnes
handicapées (séance d’ouverture)
·Les États et la réforme fiscale fédérale –
Perspectives d’avenir (Comité du développement économique et du commerce)
·Protéger notre nation : les États et la
cybersécurité (Comité de la santé et de la sécurité intérieure)
·Un réseau national de sécurité publique (Comité
de la santé et de la sécurité intérieure)
·Paroles de dirigeants : exemples provenant
des secteurs privé et public (séance spéciale)
·Le plan d’un gouverneur pour former des
responsables d’établissements scolaires et des enseignants (Comité de
l’éducation et de la main-d’œuvre)
·Conditions météorologiques extrêmes et le Corps
of Engineers de l’armée américaine : préparer les États (Comité des
ressources naturelles)
·Point de rencontre entre la responsabilité de
l’individu et celle du gouvernement (séance de clôture)
Le présent rapport résume les principaux points
abordés au cours des diverses séances ainsi que de certaines réunions des
comités permanents.
UN MEILLEUR BILAN : EMPLOYER DES PERSONNES
HANDICAPÉES
Gregory Wasson, Walgreens
·Lorsqu’elle emploie des personnes handicapées,
une entreprise prend des moyens constructifs pour afficher un bilan positif,
faisant le bien tout en faisant de bonnes affaires.
·Source de main-d’œuvre fréquemment
sous-exploitée, les personnes handicapées souhaitent travailler et peuvent
devenir qualifiées avec peu de formation. Elles sont capables en tout cas
d’obtenir les mêmes résultats que n’importe qui d’autre.
·Dans la conjoncture actuelle, les pouvoirs
publics et les entreprises ne peuvent pas se permettre de négliger ou de
sous-estimer une source de main-d’œuvre.
·Si elles occupent des emplois, les personnes
handicapées, les employeurs et les pouvoirs publics en tirent tous avantage.
·Les entreprises doivent songer à collaborer avec
les organismes locaux d’aide aux personnes handicapées afin d’attirer et de
former ces personnes.
·Les entreprises doivent fournir aux
gestionnaires une formation pour qu’employés handicapés et non-handicapés
puissent travailler ensemble, côte à côte.
·Au sein d’une entreprise, il y a deux rôles clés
pour favoriser l’emploi des personnes handicapées : un champion dans la
haute direction et un champion sur place qui pilotera la mise en œuvre dans le
milieu de travail.
·Pour faciliter l’emploi des personnes
handicapées, les entreprises doivent :
§échanger
entre elles les expériences, les embûches, les pratiques fructueuses et les
résultats obtenus;
§instaurer
des partenariats actifs, notamment avec les établissements scolaires et les
organismes d’aide aux personnes handicapées;
§ouvrir
leurs portes et prendre conscience de ce qu’il est possible de faire;
·Postuler en ligne peut représenter un obstacle
pour une personne ayant le potentiel d’être un excellent employé.
·Si les gens prennent leurs médicaments
correctement, on économise des millions de dollars en frais médicaux.
LES ÉTATS ET LA RÉFORME FISCALE FÉDÉRALE —
PERSPECTIVE D’AVENIR
Thomas Doe, Municipal Market Advisors
·Les obligations municipales sont essentiellement
des emprunts contractés pour financer des projets d’infrastructure.
·S’il faut emprunter, il est logique de
s’adresser à ceux qui ont des fonds.
·Il faudrait injecter 3 billions de dollars
dans les infrastructures aux États-Unis.
·Dernièrement, l’Angleterre a perdu sa notation
AAA.
Robert Leonard, Akin Gump Strauss Hauer
& Feld LLP
·Il est important que les questions fiscales
fassent l’objet de délibérations et de négociations et finalement soient
résolues.
·La réforme fiscale dont les républicains et les
démocrates discutent en ce moment nous rappelle la situation de 1986 : des
baisses notables des taux d’imposition doivent être compensées sur le plan des
recettes pour que le déficit budgétaire demeure inchangé.
·La question des déductions fiscales, ainsi que
des exclusions et exceptions, sera abordée lors des discussions sur la réforme
fiscale.
Mark Vitner, Wells Fargo
·Les États‑Unis possèdent une assise
économique plus solide que ne le pensent la plupart des Américains, mais les
problèmes budgétaires persisteront encore un certain temps.
·L’économie américaine se redresse, le taux de
chômage recule, la croissance de l’emploi s’accélère et le marché immobilier
reprend.
·La politique monétaire « incroyablement
expansionniste » prônée par la Réserve fédérale américaine, notamment en
ce qui concerne les taux d’intérêt et l’assouplissement quantitatif, a
contribué aux bons résultats enregistrés aux États‑Unis.
·Quant au développement industriel, de nombreuses
entreprises américaines font toujours preuve d’une prudence exceptionnelle.
·En ce qui a trait à la séquestration, certains
États seront beaucoup plus touchés que d’autres, en raison, notamment, des
projets militaires dont ils dépendent et du grand nombre de fonctionnaires
fédéraux qu’ils comptent.
·La plupart des petites entreprises américaines
ont un chiffre d’affaires d’au plus 3 millions de dollars et sont
structurées pour payer le moins d’impôt possible.
·La réglementation est sévère et appliquée avec
rigueur.
·Une petite bulle immobilière est sur le point de
s’amorcer aux États‑Unis, car il y a de la spéculation.
·Aux États‑Unis, le passage du charbon au
gaz naturel s’est fait sans encombre, mais il serait difficile de renverser
rapidement cette tendance si le prix du gaz naturel augmente.
SÉANCE SPÉCIALE
Judy Woodruff, coanimatrice de l’émission NewsHour
de la chaîne PBS, préside une discussion entre gouverneurs après les brefs
exposés présentés par :
·Neill Christopher, Acadia Windows &
Doors
·Judith Heumann, Département d’État des
États‑Unis
·Joan McGovern, JPMorgan Chase, et
·Carl Van Horn, Rutgers
Judy Woodruff, NewsHour de PBS
·La question de l’emploi des personnes
handicapées revêt de l’importance.
·Les personnes handicapées ont du mal, notamment,
à poursuivre des études, à trouver un emploi et à le conserver.
·Ces dernières peuvent contribuer grandement à
leur famille, au travail, ainsi qu’à leur milieu de vie.
Joan McGovern, JPMorgan Chase
·La volonté de la haute direction favorise
l’adhésion des employés à un programme d’insertion des personnes handicapées.
·Il y a un nombre de questions à considérer
lorsqu’on emploie une personne handicapée, notamment :
§Où
s’adresser pour recruter?
§Que
se passe‑t‑il en contexte de maintien des effectifs?
§Quelles
mesures d’adaptation faut-il préconiser?
§Quelles
sont les mesures d’amélioration de la productivité?
§Quels
problèmes de transport aura-t-on à résoudre?
·Employer des personnes handicapées est un moyen
efficace de faire des affaires.
·Il faut certes attirer les personnes
handicapées, mais aussi savoir les conserver pour qu’elles puissent faire
carrière.
·Il n’existe pas d’approche universelle lorsqu’on
emploie des personnes handicapées.
·Il faut se pencher sur la contribution que
pourraient apporter les anciens combattants handicapés.
Neill Christopher, Acadia Windows &
Doors
·Lorsque l’on recrute, il faut trouver les
personnes ayant les compétences recherchées, sans égard aux handicaps.
·L’emploi de personnes handicapées devrait être
une initiative tant descendante qu’ascendante.
·Les entreprises désireuses d’employer des
personnes handicapées devraient établir des partenariats avec des organisations
d’aide aux personnes handicapées, notamment pour des raisons de transport et de
formation en milieu de travail.
·La crainte est la principale raison pour
laquelle une entreprise n’embauche pas de personnes handicapées. Viennent
ensuite les préoccupations quant à la sécurité. Or, il faut se rappeler qu’en
rendant le milieu de travail plus sûr pour les personnes handicapées,
l’entreprise en fait bénéficier tous ses employés.
·À mesure que les baby-boomers partent à la
retraite, il est important de se tourner vers des réserves de main-d’œuvre
encore intouchées, dont celle des personnes handicapées.
Judith Heumann, Département d’État des
États‑Unis
·Avec le temps, le sort des personnes handicapées
s’est grandement amélioré.
·Dans un contexte où les États recherchent un
milieu de travail empreint de diversité, les personnes handicapées, quels que
soient leur handicap et leurs expériences, ont quelque chose à apporter au
milieu de travail. Il s’agit de déterminer les possibilités d’emploi pour ces
personnes.
·Lorsqu’elle songe à employer des personnes
handicapées, une entreprise devrait former les gestionnaires responsables de
l’embauche, être présente aux salons de l’emploi et collaborer avec des
établissements scolaires, notamment en prévision d’éventuels stages.
·Les enfants handicapés doivent pouvoir se
projeter dans un milieu de travail, et leurs parents doivent être sensibilisés
à cette notion et s’attendent à ce que l’enfant obtienne un emploi
rémunérateur.
·Les responsables de l’insertion des personnes
handicapées en milieu de travail doivent produire des résultats et en rendre
compte.
·Les employeurs doivent prendre des mesures
d’adaptation raisonnables et pertinentes pour le bien des personnes
handicapées.
·Il faut changer les mentalités à l’égard des
personnes handicapées.
Carl Van Horn, Rutgers
·Même si des millions de personnes handicapées
ont un emploi de nos jours, il y en a des millions d’autres qui n’en ont pas.
·À mesure que la population active vieillit, il
faudra se pencher sur les handicaps se manifestant avec l’âge.
·Aux États‑Unis, chez les personnes
handicapées le taux de chômage est le double de la moyenne nationale, alors que
le taux d’activité compte pour 21 % de la moyenne nationale.
·Près de 20 % des employeurs américains
indiquent avoir embauché une personne handicapée.
·Les gestionnaires responsables de l’embauche,
ainsi que leurs préjugés, peuvent constituer des barrières à l’emploi de
personnes handicapées.
·Pour six employeurs sur dix, les mesures
d’adaptation pour une personne handicapée ne coûtent rien ou presque; pour les
quatre restants, le coût moyen est de 500 dollars.
·Les gouverneurs peuvent prendre au moins
cinq dispositions favorisant l’emploi des personnes handicapées :
§faire
preuve de leadership, notamment en sensibilisant les entreprises afin de
dissiper les préjugés et changer les attentes;
§collaborer
avec les employeurs désireux d’embaucher des personnes handicapées;
§montrer
l’exemple, en offrant du financement pour les mesures d’adaptation, de la
formation à la sensibilisation, des stages et autres débouchés;
§inciter
les entreprises à embaucher des personnes handicapées, notamment par des
crédits d’impôt à l’emploi, des marchés publics réservés aux entreprises
appartenant à des personnes handicapées, des prêts à faible taux d’intérêt pour
rendre le milieu de travail accessible;
§faire
la promotion des programmes fédéraux et des États qui favorisent l’emploi de
personnes handicapées.
Dennis Daugaard, gouverneur du Dakota du
Sud
·Les personnes handicapées font parfois preuve de
plus de détermination, compte tenu des circonstances.
·Il faut apprendre à ne pas se fier aux
apparences ni aux handicaps.
·Grâce à la technologie, il existe de nombreux
nouveaux outils pour aider les personnes handicapées, notamment en milieu de
travail.
·Les employeurs savent qu’embaucher des personnes
handicapées est « bon pour les affaires ».
·Les États devraient aider les personnes
handicapées à trouver un emploi et à comprendre qu’elles sont employables.
Dannel Malloy, gouverneur du Connecticut
·Pour aider les personnes handicapées il faut
lever les obstacles à l’emploi et aux études, notamment par la promotion de
mesures d’adaptation en milieu de travail, en formant les employeurs et les
travailleurs et par l’offre de formation à distance.
·Les États‑Unis ont le devoir d’assurer un
emploi aux anciens combattants.
Terry Branstad, gouverneur de l’Iowa
·Les préjugés représentent la première difficulté
pour ce qui est de l’emploi des personnes handicapées. Il faut faire preuve
d’ouverture.
·Les personnes handicapées, quant à elles,
doivent surmonter des obstacles comme le transport, et les mesures d’adaptation
en milieu de travail doivent être mises en place.
Gary Herbert, gouverneur de l’Utah
·Chacun a ses propres limites; certaines limites
sont plus visibles que d’autres.
·Les personnes handicapées sont comme tout le
monde.
·Il faut lutter contre les préjugés et favoriser
une bonne attitude.
·Les personnes handicapées doivent être
convaincues qu’elles sont capables de travailler, et les autres doivent eux
aussi y croire.
Scott Walker, gouverneur du Wisconsin
·Il faut collaborer avec les employeurs pour déterminer
leurs besoins.
·Les employés handicapés sont parfois une source
de motivation pour leurs collègues.
LE PLAN D’UN GOUVERNEUR POUR FORMER DES
RESPONSABLES D’ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE ET DES ENSEIGNANTS
Bryan Hassel, Public Impact
·L’enseignant est le facteur le plus important
dans l’apprentissage d’un étudiant.
·Même si les politiques actuelles étaient
couronnées de succès, il ne serait pas possible d’avoir un excellent enseignant
dans chaque classe.
·Seulement 25 % des cours sont donnés par
d’excellents professeurs, tout comme seulement 25 % des classes obtiennent
les résultats voulus.
·La technologie et les nouvelles structures
d’enseignement devraient être mises à contribution pour changer le modèle
« un enseignant, une classe ». Les étudiants devraient avoir accès
aux meilleurs professeurs, ce que la technologie permet.
·Aux États‑Unis, les dépenses en éducation
ont augmenté de 140 % au cours des 40 dernières années.
·En revanche, la rémunération des enseignants
stagne. En même temps, enseigner est devenu de plus en plus difficile, et on
s’attend davantage à ce que les enseignants aient des étudiants qui réussissent
tous.
·Il est de plus en plus difficile d’attirer des
enseignants et de les conserver.
·On a formulé de nombreuses recommandations quant
aux politiques d’enseignement, notamment :
§faire
un recrutement sélectif des personnes autorisées à enseigner
§éliminer
les obstacles afin que les excellents professeurs enseignent à davantage
d’étudiants
§recenser
les étudiants qui ont un excellent enseignant
§déclarer
que l’accès à d’excellents enseignants est un droit civil des étudiants
§se
fixer comme objectif de porter le salaire moyen des professeurs à au moins
100 000 $, dans les limites des budgets existants
Rick Hess, American Enterprise Institute
·Les enseignants talentueux devraient être
utilisés de manière « judicieuse et répandue ».
·Les établissements scolaires ont besoin de
meilleurs dirigeants, qui ont le sentiment d’avoir les moyens et la capacité
d’agir et dont le défi serait de repenser l’école.
·Le système d’éducation actuel n’est pas conçu
pour notre époque.
·Quatre facteurs sont importants : talent,
temps, outils et fonds. S’il n’est pas possible de faire du bon travail avec
les trois premiers, alors il faut davantage du quatrième.
·Environ 80 % des dirigeants
d’établissements scolaires américains n’ont jamais travaillé hors des écoles
primaires et secondaires.
·Les recommandations sur les politiques de
leadership dans les écoles visent notamment à :
§favoriser
la mobilisation des bonnes volontés;
§s’occuper
de la délivrance de permis d’enseignement et de l’augmentation prévue du corps
professoral;
§clarifier
ce qui est attendu et ce qui est permis;
§encourager
les districts à se démarquer et à offrir une bonne rémunération dans une
optique de performance;
§amener
les autres acteurs à appuyer les efforts de réforme en matière d’éducation.
Respectueusement soumis,
L’honorable Janis G. Johnson
sénatrice et coprésidente Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown, député
coprésident Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis