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Report

La section canadienne était représentée par l’honorable Terry M. Mercer, CFC (collectionneur de fonds certifié), et sénateur (Secteur Nord, Halifax, en Nouvelle-Écosse).

Les sections suivantes étaient présentes : Australie, Canada, Fidji, Gambie, Ghana, Guyana, Inde, Jamaïque, Kenya, Malaisie, Malte, Maldives, Maurice, Namibie, Nouvelle-Zélande, Nigeria, Pakistan, Seychelles, Sierra Leone, Sri Lanka, Tanzanie, Trinité-et-Tobago et Zambie.

Même si toutes les conférences de l’APC ont pour principal avantage de nous donner l’occasion de consolider nos relations avec les délégués des autres pays du Commonwealth, celle-ci présentait un avantage particulier : chaque journée était organisée autour de plusieurs thèmes, dont les aspects étaient repris dans des ateliers tenus pendant les jours deux, trois et quatre.

La séance d’ouverture a été organisée autour d’un débat d’experts intitulé « Rétablir le lien primordial entre le Parlement et la population ».

On a reconnu que le lien entre les politiciens et les personnes qu’ils représentent est au mieux ténu. Toutefois, la barrière des connaissances a été largement surmontée. Grâce aux ordinateurs et à l’Internet, tout le monde est aujourd’hui renseigné, et non uniquement les plus âgés et expérimentés. On a aussi fait observer que l’adhésion aux partis politiques est en chute libre. En outre, la plupart des délégués ont convenu que les écoles publiques devraient accorder plus d’importance aux enseignements sur le Parlement ou la politique.

Le jour deux était organisé autour d’un débat d’experts intitulé « La corruption : le défi de l’éradication ». La gouvernance, soit « le processus et les institutions par lesquels des décisions sont prises et l’autorité est exercée dans un pays », constitue un facteur important. Sans une bonne gouvernance, peu de pays peuvent progresser vers l’éradication de la corruption.

Selon les estimations, l’Afrique perd 148 milliards USD par année à cause de la corruption et 410 milliards USD, à cause des pots-de-vin liés aux marchés publics. « La corruption est un délit qui crée des victimes. »

Cette séance a été suivie de trois ateliers sur les sujets suivants :

(A) « L’éradication : le rôle des parlementaires »

(B) « La démocratie est-elle assez forte pour relever ce défi? »

(C) « L’éradication : l’évaluation du succès »

Le jour trois, on a tenu deux débats d’experts intitulés « Les droits de la personne : le terrorisme et les libertés civiles » et « Les droits de la personne : les défis à relever en 2006 et le rôle des ONG ».

Des ateliers ont suivi :

(D) « Le rôle des ONG »

(E) « Les droits de la personne : un sacrifice nécessaire dans la lutte contre la terreur »

(F)  « Le scrutin l’emportera-t-il même sur les bombes? »

Le jour quatre, on a aussi tenu des débats d’experts qui avaient pour thèmes « Le rôle des médias dans le processus politique » et « L’éthique et le journalisme ».

Trois ateliers ont suivi :

(G) « Les médias peuvent-ils servir d’armes contre la corruption? »

(H) « Les politiciens et les journalistes : qui contrôle qui? »

(I)    « Les médias peuvent-ils contribuer à rétablir la confiance dans le processus politique? »

Le jour cinq était réservé à la séance plénière de clôture.

Documents

J’ai laissé des documents au secrétariat de l’APC, ici à Ottawa. Il est possible d’obtenir d’autres exemplaires.

Autres réunions

Pendant mon séjour à Londres, je me suis rendu à Canada House pour une réception organisée par le Haut-Commissariat du Canada, à l’occasion des élections.

J’ai aussi assisté aux funérailles de M. Glyn Berry, le diplomate canadien tué en Afghanistan. Ce fut un service très émouvant qui a permis de rendre hommage à ce grand fonctionnaire canadien.

 

Respectueusement soumis,

 

L’honorable Terry M. Mercer, sénateur
Section Canadienne fédérale
de l’Association parlementaire
du Commonwealth (APC)

 

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