La délégation parlementaire de la
Section canadienne qui a participé à la réunion de la Commission de la
coopération et du développement de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
(APF) tenue à Hanoi (Vietnam) du 6 au 8 mars 2007 a l'honneur de présenter son rapport. Composée de l’honorable Rose-Marie Losier-Cool,
sénatrice et rapporteure à la Commission, la délégation était accompagnée de
monsieur Jacques Maziade, secrétaire administratif intérimaire de la Section.
Les sections suivantes étaient
représentées : Burkina Faso, Cambodge, Canada, Communauté française de
Belgique, France, Jura, Maroc, Niger, Ontario, Québec, Tchad, Val d’Aoste et
Vietnam.
Au début des travaux de la Commission,
le président de la Section vietnamienne, monsieur Nguyen Ngoc Tran, a souhaité
la bienvenue aux participants.
Communication du président de la
Commission
Le président de la Commission, monsieur
Mahama Sawadogo (Burkina Faso) a mentionné sa participation à la Conférence
parlementaire de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève en décembre
2006. À cet égard, il a souligné que l’OMC était intéressée à développer
davantage ses liens avec l’APF en organisant des « Journées OMC » comme celle
devant avoir lieu dans le cadre de la réunion de la Commission et qui sera
animée par deux représentants de l’organisation. Le président a estimé
cruciale pour l’APF cette synergie avec l’OMC.
Le président a informé la Commission
que le Suivi du Sommet de Ouagadougou sur le développement durable sera l’objet
d’une audition d’un représentant de l’Organisation Internationale de la
Francophonie (OIF), monsieur Patrice Dallaire, directeur général intérimaire de
l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie.
Finalement, le président a informé les
membres que le Parlement francophone des jeunes avait été sollicité pour un
avis sur les politiques migratoires en vue de la réunion de la Commission à
Libreville (Gabon) en juillet prochain.
Présentation et examen des projets
de rapports
L’évaluation de la mise en
application de la Convention de Cotonou: incidences sur le développement des
pays francophones ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique)
Le rapporteur, monsieur Jacques Brunhes
(France), a tracé un portrait historique détaillé de l’adoption et de la mise
en application des Conventions de coopération intervenues entre l’Europe et les
pays ACP. La dernière convention étant celle de Cotonou adoptée en juin 2000,
après les deux Conventions de Yaoundé (1963, 1969) et les quatre Conventions de
Lomé (1975, 1979, 1984 et 1989). Monsieur Brunhes a rappelé que ces
conventions avaient établi un exemple de coopération et de partenariat entre
l’Europe et les pays ACP.
Pour le rapporteur, les premières
Conventions UE/ACP constituent un modèle unique de coopération internationale
Nord-Sud entre vastes ensembles géographiques (15 pays membres de l’UE et 77
pays du Sud – 48 d’Afrique, 15 des Caraïbes et 14 du Pacifique). Cependant,
selon monsieur Brunhes, les résultats économiques de ces Conventions ont été
mitigés pour l’ensemble des pays de la zone ACP, particulièrement, pour différentes raisons, en Afrique subsaharienne.
En 1995, la Commission européenne et les pays ACP ont engagé une large réflexion qui a mené à une
renégociation de leurs rapports et qui a abouti à la Convention de Cotonou de juin 2000. Le rapporteur a noté que la nouvelle Convention renforçait la dimension politique en introduisant de nouveaux éléments
comme la consolidation de la paix et la prévention des conflits, les migrations
internationales, les principes démocratiques, l’État de droit et la bonne
gouvernance, dont le non-respect pouvait entraîner des mesures de suspension.
En conclusion, le rapporteur a rappelé que
l’article 1er de la Convention de Cotonou avait comme objectif
central « la réduction, et à terme, l’éradication de la pauvreté » dans la zone
ACP. Il a estimé que la Commission européenne tournait le dos à cet objectif
et négociait de façon autoritaire et sans transparence.
Enfin, monsieur Brunhes a suggéré que
l’APF intervienne auprès de la Commission européenne. Les participants et le
rapporteur se sont entendus pour rédiger un texte qui adresse les enjeux de la Convention de Cotonou tant pour les pays de l’UE que pour les pays ACP. Le projet de
résolution sera débattu à Libreville et les participants ont souhaité qu’il
circule entre les membres de la Commission avant cette échéance. Compte tenu
de l’importance du secteur de l’agriculture, le rapporteur et plusieurs membres
ont estimé que ce thème devrait faire l’objet d’une prochaine étude de la Commission.
Le suivi des négociations
commerciales internationales menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC)
En l’absence de monsieur Claude Cousineau
(Québec), le président de la Commission, lui-même co-rapporteur sur ce thème, a
présenté le document. Le président a fait un bref rappel des négociations
commerciales internationales du cycle de Doha amorcé en novembre 2001 sous
l’égide de l’OMC.
Depuis 2003, l’Union interparlementaire et
le Parlement européen organisent conjointement chaque année une à deux
Conférences parlementaires sur l’OMC. Après une tentative infructueuse, l’APF
a obtenu le statut de « participant » de plein droit aux futures Conférences.
Se prévalant de ce nouveau statut, l’APF a
été représentée par le président et le vice-président de la Commission de la coopération et du développement lors de la Conférence parlementaire de l’OMC tenue à Genève les 1er et 2 décembre 2006.
Cette Conférence s’est tenue dans le contexte de la suspension des négociations
multilatérales annoncée en juillet 2006. Elle a permis de mieux comprendre les
raisons de cette suspension et les conséquences négatives appréhendées d’un
retard, voire d’un échec, de la conclusion du cycle du Doha. La Conférence a
aussi débattu du rôle des parlementaires pour relancer les négociations et sur
la nécessité de réformer l’OMC.
La Conférence parlementaire de l’OMC s’est
conclue avec l’adoption d’un document qui exprime la préoccupation et
l’inquiétude des parlementaires vis-à-vis la perspective d’un échec des
négociations et a demandé aux grands acteurs commerciaux plus de souplesse dans
leurs exigences.
De plus, on a estimé crucial que les
Parlements exercent de manière rigoureuse et efficace leur rôle constitutionnel
de surveillance et de contrôle de l’action gouvernementale dans le domaine du
commerce international.
En conclusion, le co-rapporteur a estimé
que peu de voix se sont fait entendre pour remettre en question le processus de
l’OMC. En revanche, il est apparu clairement que l’OMC, confrontée à l’échec,
avait besoin de l’appui des parlementaires pour légitimer son existence et son
action.
Concernant cette première participation de
l’APF à la Conférence parlementaire de l’OMC, les co-rapporteurs ont été d’avis
qu’elle avait été très bénéfique en termes d’information recueillie. En vue de
la prochaine Conférence parlementaire de l’OMC, la Commission est appelée à contribuer de façon substantielle aux débats et prises de position
des parlementaires de la Francophonie en faveur d’un commerce international
équitable.
La proposition des co-rapporteurs
concernant l’interpellation de l’OIF pour la formation des expertises en
négociations commerciales multilatérales a été appuyée. L’idée de mieux
sensibiliser et éduquer les populations à ces questions a aussi été retenue.
L’étape suivante qui consisterait à faire de l’APF un membre du comité
directeur de la Conférence parlementaire de l’OMC a reçu un large appui et a
fait l’objet d’une motion adoptée par consensus.
Les politiques migratoires
Le rapporteur, monsieur Lahcen Daoudi
(Maroc), député, a présenté son projet de rapport intitulé « Émigration :
quelles perspectives ? – Le cas africain ».
Le rapporteur a estimé que les pressions
migratoires des pays du Sud s’expliquent par la pauvreté et que la résistance à
ces pressions dans les pays du Nord s’exprimaient par des restrictions d’entrée
de plus en plus sévères, voire la fermeture des frontières.
Les pressions démographiques au sein des
pays en développement et celles au sein des pays développés (vieillissement de
la population et recherche de main d’œuvre peu ou pas qualifiée) laissent
penser que les flux migratoires continueront, y compris l’émigration
« clandestine », seule façon, selon le rapporteur, pour les populations pauvres
de fuir leur condition. De leur côté, les pays d’accueil voient naître des
tensions sociales teintées de xénophobie. Pour le rapporteur, cette situation
est intenable de part et d’autre et des compromis doivent être trouvés.
Une approche de coopération axée sur le
développement durable reste la seule alternative pour la redynamisation des
économies locales et par conséquent pour la maîtrise des flux migratoires. La
fuite des cerveaux et d’une main-d’œuvre relativement formée et qualifiée est
également dommageable aux économies d’origine.
En conclusion, le rapporteur a estimé que
l’émigration clandestine est une contrainte et non un choix. À moins du
déclenchement rapide d’un processus de développement durable en Afrique, les
jeunes chercheront par tous les moyens à passer au travers des mailles du
contrôle des frontières.
Suivi du Sommet de
Ouagadougou : Contribution de la Francophonie à l’adoption de stratégies
nationales de développement durable et à la formulation de politiques
nationales de gestion des écosystèmes et des ressources naturelles.
La rapporteure, l’honorable Rose-Marie
Losier-Cool (Canada), sénatrice, a rappelé les origines de ce sujet récurrent à
la Commission. Lors du Sommet de Ouagadougou en 2004, l’ OIF s’est vu confier
la mise en œuvre de décisions en faveur du développement durable dans l’espace
francophone. L’OIF a inclus ces décisions dans son cadre stratégique décennal
et sa Programmation pluriannuelle. Dans cette Programmation, la Mission D
intitulée « Développer la coopération au service du développement durable
et de la solidarité » intéresse tout particulièrement la Commission. Le
maître d’œuvre de la Mission D est l’Institut de l’énergie et de
l’environnement de la Francophonie, rattaché à l’OIF et établi à Québec.
C’est depuis le Sommet de Ouagadougou
que la Commission a assuré un suivi permanent des actions de la Francophonie en
faveur du développement durable en nommant un rapporteur qui, réunion après
réunion, a présenté des rapports sur cette question. Pour la réunion d’Hanoi,
une nouvelle formule est tentée : l’audition devant la Commission d’un
représentant de l’OIF.
La sénatrice Losier-Cool a présenté
monsieur Patrice Dallaire, directeur général intérimaire de l’Institut. En
guise d’introduction, la sénatrice a affirmé qu’en tant que représentants de
leurs populations, les parlementaires francophones ont le droit et le devoir de
connaître et de commenter les actions des gouvernements en faveur du
développement durable, ainsi que de proposer des rectificatifs au besoin ou de
nouveaux gestes. En retour, les instances de la Francophonie peuvent tirer
profit de l’appui des parlementaires pour mener à bien leurs actions.
Monsieur Dallaire a fait une
présentation et a posé les constats du réchauffement de la planète et de ses
conséquences à long terme. Il a rappelé les deux objectifs stratégiques de la
Mission D, soit la réduction de la pauvreté dans une stratégie de développement
durable et l’intégration des pays francophones en développement à l’économie
mondiale. Il a suggéré que les questions énergétiques et environnementales
avaient un caractère culturel et que le respect de la diversité culturelle
était un facteur de développement durable.
Monsieur Dallaire a ensuite présenté un
bilan provisoire de la Mission D dans les secteurs du renforcement des
capacités et de la formation, de l’information et des actions sur le terrain.
La Programmation a aussi créé un large réseau de partenaires et mené à des
actions concrètes, innovatrices et d’avant-garde ayant coûté 12 millions de
dollars.
Monsieur Dallaire a conclu son exposé
en présentant des données budgétaires sur la Mission D et a ensuite répondu aux
questions de la sénatrice et des membres de la Commission.
Monsieur Dallaire a indiqué que le
budget global de l’OIF pour le développement durable avait été maintenu aux
niveaux précédents. Il a estimé à 26% les frais de fonctionnement et a précisé
que le tiers du budget restait au Canada, l’Institut faisant largement appel à
des consultants de ce pays pour divers projets.
Monsieur Dallaire a finalement reconnu
que l’OIF n’avait pas la capacité de financer tout le développement durable et
a affirmé que l’Institut appuyait le Protocole de Kyoto.
Les membres de la Commission sont
d’avis que l’audition d’un représentant de l’OIF sur les questions du
développement durable avait été très positive et que l’idée devrait être
reprise lors de celles des réunions de la Commission séparant les sessions
annuelles de l’APF.
Contribution du Parlement
francophone des jeunes aux travaux de la Commission - Face aux nombreux flux
migratoires, quelles politiques migratoires pour l’avenir ? Le point de
vue de la jeunesse.
Monsieur Mark Elsen (Communauté
française de Belgique), député, a informé la Commission que le Parlement
francophones des jeunes (PFJ) se penchera sur le sujet à Libreville et que la
Commission voudra peut-être tenir compte de cette contribution en auditionnant
un représentant du PFJ. Il a donc été décidé d’inviter un représentant du PFJ
à rencontrer la Commission à Libreville.
Date, lieu et thèmes de la prochaine
réunion de la Commission
Le président a informé les membres que
la Commission se réunira à Libreville début juillet 2007 en marge de la Session
annuelle et que la Commission devra également renouveler son Bureau. Les thèmes à l’ordre du jour seront :
1.Les politiques migratoires;
2.L’évaluation de la mise en application de la Convention de
Cotonou : incidences sur le développement des pays francophones ACP;
3.La desertification;
4.Le suivi du Sommet de Ouagadougou sur le développement durable;
5.Le suivi des négociations commerciales internationales menées dans
le cadre de l’OMC.
Journée OMC
Le président a rappelé qu’en 2004, à
Marrakech, la Commission avait organisé une rencontre similaire avec des
experts de l’OMC. Depuis, la Commission a décidé de procéder à un suivi des
négociations commerciales afin d’informer régulièrement l’Assemblée.
Le président a présenté les deux
représentants de l’OMC animateurs de la Journée, messieurs Willy Alfaro,
directeur de la Division des relations extérieures, et Said El Hachimi,
conseiller auprès de la Division.
Monsieur Alfaro a débuté sa
présentation en soulignant le rôle très important des parlementaires et des
Parlements dans le processus de l’OMC. Bien que ce soit les gouvernements qui
négocient les accords, ce sont les Parlements qui les ratifient. Les
parlementaires devraient donc suivre le processus jusqu’à son aboutissement.
OMC :
Principes et fonctionnement
Momsieur El Hachimi a tout d’abord
défini l’OMC comme étant un ensemble de règles commerciales multilatérales
portant sur les tarifs douaniers, le commerce des biens et services, la
propriété intellectuelle liée au commerce, le règlement des différends, les
accords plurilatéraux et l’examen des politiques commerciales. Les accords
sont établis par les 150 pays membres de l’OMC, sont convenus par consensus, et
sont signés par les membres et ratifiés par les Parlements.
Les principes de l’OMC sont entre
autres : la non-discrimination entre partenaires commerciaux, la
libéralisation du commerce, la promotion de la concurrence loyale, le
développement et les réformes par des mesures de flexibilité pour les pays en
développement.
À titre d’organe de règlement des
différends, l’OMC a la mission d’appliquer les règles commerciales. Les
décisions sont exécutoires et peuvent donner lieu à des sanctions ou des
compensations.
Plusieurs membres de la Commission ont
exprimé une certaine méfiance, voire une déception, vis-à-vis l’OMC, invoquant
le besoin d’une libéralisation complète du commerce des produits agricoles, la
privatisation de secteurs de la santé publique, les conditions d’adhésion de
plus en plus difficiles pour les nouveaux membres et la tentation de conclure
des accords bilatéraux ou régionaux au détriment d‘accords multilatéraux.
Les
négociations commerciales du Cycle de Doha
Monsieur Alfaro rappelle que ce Cycle a
débuté en 2001 et avait comme échéance janvier 2005. Le programme de travail
porte sur 21 sujets, dont les principaux sont l’agriculture, les produits non agricoles
et les services. D’autres sujets sont les règles contre le dumping, les
subventions, les accords commerciaux régionaux, la propriété intellectuelle, la
facilitation des échanges et le règlement des différends en matière de commerce
et d’environnement.
Les principaux acteurs des négociations
sont les États-Unis, l’Union européenne, l’Inde, le Brésil et les Groupes G20,
G10, G33 et Cairns. Les négociations ont repris en février 2007 et les efforts
sont concentrés sur les produits agricoles et non agricoles. Quant aux
perspectives de succès, le représentant de l’OMC reconnaît qu’il faudra de la
flexibilité et des compromis politiques au plus haut niveau. Un échec
signifiera un report sine die des espoirs de rééquilibrer le système
multilatéral. Mais la voix des parlementaires peut aider à raisonner les
négociateurs.
L’agriculture,
les produits non agricoles et les services
À l’heure actuelle, trois secteurs clés
des négociations commerciales multilatérales du Cycle de Doha présentent plus
de difficultés.
À propos de l’agriculture, l’objectif
du Cycle est d’établir à long terme un système de commerce équitable axé sur le
marché. Il s’agit de renforcer les règles et de développer des engagements
spécifiques concernant le soutien et la protection de l’agriculture et, à
terme, de remédier aux restrictions et distorsions.
Les négociations sur les produits non
agricoles (y compris la pêche) ont entre autres pour objectif de réduire ou
d’éliminer les droits de douane, les crêtes tarifaires ainsi que les obstacles
non tarifaires.
Quant aux négociations sur les
services, elles concernent des domaines comme les services hospitaliers, la
distribution de l’eau et de l’électricité, l’éducation, etc., et visent leur
libéralisation progressive.
La
dimension du développement des négociations multilatérales sur le commerce
Monsieur El Hachimi a rappelé que les
2/3 des membres de l’OMC sont des pays en développement et qu’à cet égard, ils
jouent un rôle de plus en plus important et actif. Ces mêmes pays occupent une
place de plus en plus grande dans l’économie mondiale et considèrent de plus en
plus le commerce comme un outil capital dans leurs efforts de développement.
Suite à ces présentations, une
discussion s’est entamée. Interrogé sur le rôle des parlementaires, monsieur
Alfaro estiment qu’ils doivent jouer en amont (rôle consultatif) et en aval
(ratification) des négociations. Il a reconnu que pour la plupart des pays, à
l’exception des États-Unis, les Parlements n’ont pas le pouvoir de modifier les
accords.
Un parlementaire a exprimé le souhait
que la Commission fasse le suivi des négociations actuelles et fasse passer des
messages lors de la Session à Libreville en vue d’un meilleur équilibre entre
pays développés et pays en développement.
Un parlementaire vietnamien, dont le
pays vient de joindre l’OMC, a dit souhaiter le succès du Cycle de Doha car, si
l’OMC échouait, les économies faibles seraient la proie des économies fortes et
les accords de libre-échange bilatéraux et régionaux reconnus pour être insatisfaisants
pourraient proliférer. Il a lancé un appel à un commerce plus humain et plus
équitable et souhaité que l’APF travaille à la libéralisation du commerce.
Concluant les travaux, le président de
la Commission a exprimé le souhait que la formule de rencontres avec des
représentants de l’OMC soit reprise régulièrement par la Commission.