Du 20 au 23
février 2015, la sénatrice Janis Johnson, coprésidente de la Section canadienne
du Groupe interparlementaire (GIP) Canada-États-Unis, a dirigé une délégation à
la réunion hivernale annuelle de la National Governors Association (NGA), à
Washington, D.C. En faisaient aussi partie le sénateur Daniel Lang et le
député John Carmichael. Mme June Dewetering, conseillère
principale à la Section canadienne, a également accompagné la délégation.
RÉUNION HIVERNALE ANNUELLE
Fondée il y a
plus d’un siècle lorsque le président Theodore Roosevelt a réuni les
gouverneurs pour discuter des ressources du pays, la NGA se fait la
porte-parole des gouverneurs provenant de 50 États américains, trois
territoires et deux États libres associés. En plus de représenter les
gouverneurs au Capitole et à l’Administration américaine au sujet des dossiers
fédéraux qui les touchent, elle s’occupe de concevoir et d’appliquer des
solutions à différents problèmes en matière de politiques publiques.
L’Association,
qui se réunit tous les ans – une fois l’été et une fois l’hiver – est dirigée
par un président, un vice‑président et un comité exécutif composé de neuf
membres. Les gouverneurs participent aux travaux de cinq comités permanents
(développement économique et commerce; éducation et main‑d’œuvre; santé
et services à la personne; sécurité intérieure et sécurité publique;
ressources naturelles) et parfois aux travaux de groupes de travail et de
comités spéciaux bipartites. À la réunion hivernale de 2015, les cinq comités
permanents se sont réunis.
Pour 2015, le
thème tant estival qu’hivernal de l’Association est « Obtenir des
résultats ». Il a été choisi par le président de l’Association et
gouverneur du Colorado, John Hickenlooper.
OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION DANS LE CADRE DE LA RÉUNION
Les membres de
la Section canadienne du GIP participent aux réunions hivernales et estivales
de l’Association depuis plusieurs années. À la dernière réunion, les délégués
ont rencontré plusieurs gouverneurs, dont Bill Walker (Alaska), Asa Hutchison
(Arkansas), John Hickenlooper (Colorado), Dannel Malloy (Connecticut),
Jack Dalrymple (Dakota du Nord) et Scott Walker (Wisconsin). Les délégués ont
également eu l’occasion de rencontrer le premier ministre de
Terre-Neuve-et-Labrador, Paul Davis, et le ministre des Ressources naturelles
de la province, Derrick Dalley.
Au cours de la réunion de la NGA et lors d’une réception donnée en
l’honneur des gouverneurs à l’ambassade du Canada par l’ambassadeur du Canada
aux États-Unis, Gary Doer, et l’ambassadeur du Mexique aux États-Unis, Eduardo
Medina Mora, les délégués ont discuté de différents dossiers, dont la nature et
l’importance des liens commerciaux entre le Canada et leurs États. Lors de la
séance d’ouverture de la réunion, le gouverneur Hickenlooper a salué la
présence des représentants de la Section canadienne à la réunion.
Grâce à leurs
échanges avec les gouverneurs et d’autres intervenants, les membres canadiens
du GIP peuvent trouver les points de convergence entre les politiques
nationales des deux pays et en discuter, échanger de l’information et mieux
comprendre les dossiers communs. En outre, les réunions de la NGA sont
l’occasion de choix pour la Section canadienne du GIP de communiquer sa vision
des choses et d’en apprendre sur les questions qui touchent le Canada. La
Section canadienne devrait donc continuer de participer aux réunions estivales
et hivernales.
ACTIVITÉS À LA RÉUNION HIVERNALE
Au programme de
la réunion hivernale de 2015 :
·Obtenir des résultats
·Où s’en va l’économie?
·Fabriqué en Amérique : des occasions pour
l’État découlant de la Révolution de la fabrication de pointe
·En tête de classement : une politique
fédérale en matière d’éducation qui satisfait les États et les étudiants
·Cybersécurité : les États en tête de liste
·Sur la voie de la transformation : des
efforts à l’échelle de l’État pour optimiser la valeur des soins de santé
·Énergie et eau : collaboration entre le
fédéral et les États pour surmonter les obstacles et saisir les occasions
Le présent
rapport contient les principaux points soulevés lors de certaines séances.
OBTENIR DES RÉSULTATS
Danny
Meyer, Union Square Hospitality Group
·Vous devriez tenter d’être les meilleurs dans
votre domaine; votre succès incitera d’autres à vous imiter. Ils deviendront
vos compétiteurs, tant pour les clients que les employés, mais la culture et
l’« expérience » que cela générera pour les clients permettra à un
organisme de se distinguer.
·Les contribuables sont aux gouverneurs ce que
les investisseurs sont aux chefs de la direction; les gouverneurs sont les
chefs de la direction de leur État.
·La « recette » de la réussite est très
similaire d’un secteur à l’autre, d’une initiative à l’autre, etc. Les mêmes
principes de réalisation d’un produit et de prestation d’une manière qui
satisfait le destinataire s’appliquent, quel que soit le contexte.
·La recette de la réussite a deux
« ingrédients » : 51 parts d’hospitalité, ce qui relève de
l’affectif, et 49 parts de rendement, ce qui relève du technique. Être le
meilleur dans son domaine ne mène qu’à 49 % de l’objectif.
·Le rendement s’apprend.
·Lorsque vous faites ce que les autres attendent
de vous, vous « produisez » et fournissez un service; lorsque vous
surpassez les attentes, vous pratiquez l’hospitalité.
·Les organismes devraient récompenser les
employés qui adoptent des comportements qui favorisent l’hospitalité.
·Les organismes devraient accorder la priorité à
leurs « intervenants » et tenter d’améliorer leurs conditions de vie.
·Étant donné que les employés influencent
« l’expérience du client », ils devraient être les premiers en liste
et les clients, les deuxièmes. Troisièmement, il importe de prendre soin de la
communauté et, quatrièmement, des fournisseurs, car vous voulez qu’ils souhaitent
votre réussite. Les investisseurs, quant à eux, arrivent peut-être en fin de
liste.
·Lorsque vous embauchez les bonnes personnes,
elles usent de leur tête et de leur cœur pour accomplir leur travail.
·Lorsqu’ils embauchent du personnel ayant un
« haut quotient » d’hospitalité, les employeurs devraient tenir
compte de six « aptitudes émotionnelles » :
Øla gentillesse et l’optimisme;
Øla curiosité d’apprentissage;
Øune éthique professionnelle exceptionnelle;
Øun niveau élevé d’empathie;
Øune grande intégrité;
Øla conscience de soi.
LES GOUVERNEMENTS SE DISPUTENT LES CLIENTS
Eric
Schnurer, Public Works LLC
·L’an dernier a été historique pour plusieurs
raisons, notamment en raison :
Øde l’effondrement de la Syrie et de l’Ukraine;
Ødes questions d’immigration;
Øde la crise de l’Ebola;
Ødes changements climatiques et de leurs effets.
·L’Estonie est l’un des pays les plus avancés du
monde sur le plan technologique; elle possède les meilleurs systèmes de
cybersécurité et d’authentification du monde.
·Le gouvernement de l’Estonie est le plus
électronique du monde. Le Parlement et le Cabinet se réunissent par voie
virtuelle.
·Les États peuvent devenir renommés pour une
raison particulière. Par exemple, beaucoup de divorces sont déclarés au Nevada,
et les deux tiers des entreprises Fortune 500 des États-Unis sont situées au
Delaware.
·Conformément à leurs attentes à l’égard du
secteur privé, les consommateurs électeurs veulent plus et/ou de meilleurs
services à un « prix taxe incluse » moindre.
·Les gouvernements se font concurrence et font
concurrence au secteur privé.
·Certains bureaux de poste offrent des services
financiers, dont les transferts de fonds, et le service de la poste des
États-Unis offre à ses clients une collection de vêtements d’extérieur qui fait
concurrence au magasin REI.
·Hezbollah est tout ce qui suit :
Øune société de logement à but lucratif;
Øune entité sans but lucratif qui offre des
services de santé et sociaux;
Øun grand parti politique;
Øune organisation terroriste.
OÙ S’EN VA L’ÉCONOMIE?
La journaliste Maria
Bartiromo, de la chaîne Fox News, a posé quelques questions aux gouverneurs.
Voici leurs réponses.
Question : Que se passe-t-il
avec la croissance économique, et qu’est-ce qui fonctionne bien dans votre État
à cet égard?
Gouverneur
Herbert (Utah) : Le principal objectif des gouverneurs est une économie
saine. En atteignant cet objectif, ils s’attachent à créer un environnement
propice aux entrepreneurs, à veiller à ce que la main-d’œuvre soit bien
éduquée, à entreprendre des réformes réglementaires, à réduire les impôts, à
veiller à l’efficience du gouvernement, à améliorer les débouchés sur la scène
internationale, à éliminer les obstacles superflus, etc.
Question : À l’heure actuelle,
quels sont quelques-uns des plus grands défis des États?
Gouverneur
Malloy (Connecticut) : Les États ont bien des défis, qui sont souvent le résultat des
actions et de l’inaction de Washington, D.C. Le gouvernement fédéral semble
incapable de répondre aux besoins des États en temps opportun et avec les
ressources financières nécessaires. La Grande récession a causé des dommages
concrets, durables et systémiques à l’économie des États-Unis. Les petites
entreprises stimulent la création d’emploi, et il est nécessaire d’adapter
le système d’éducation aux besoins des entreprises.
Gouverneur McAuliffe (Virginie) : Le gouvernement fédéral est dysfonctionnel et a besoin de se
ressaisir.
Gouverneur Walker (Alaska): Une grande partie du territoire de l’Alaska appartient au fédéral,
et le développement y est de plus en plus difficile.
Gouverneur Markell (Delaware) : Aux États-Unis,
3 millions de personnes cherchent du travail et seuls 1,2 million
d’emplois sont disponibles. Souvent, les employeurs ne parviennent pas à
trouver de candidats possédant les compétences qu’ils recherchent, et les
enseignants de tous les niveaux d’études doivent s’asseoir avec les employeurs
lors de la planification des programmes. Embaucher des employés loin des uns et
des autres est une stratégie lamentable; il serait préférable de former les employés
existants de façon à ce qu’ils acquièrent les compétences voulues.
Question : Sur le plan de
l’éducation, les États-Unis maintiennent-ils le rythme, et qui est responsable
de la formation?
Gouverneur Hickenlooper (Colorado) : Il importe de veiller à ce que les gens acquièrent les compétences
qui leur permettront de décrocher un emploi. Les stages d’apprentis et les
formations suivies dans les collèges communautaires sont importants. Les
entreprises et les établissements d’enseignement doivent être connectés en
temps réel. De plus, les secteurs privé et public devraient collaborer.
Gouverneur Hutchison (Arkansas) : Seul 1 établissement d’enseignement secondaire sur 10 offre des
cours en science informatique et cette proportion est beaucoup trop faible. En
Arkansas, les écoles secondaires sont tenues d’offrir des cours d’informatique
et de codage informatiques.
Gouverneur Bullock (Montana) : Un « pipeline » de travailleurs formés et talentueux est
nécessaire.
Gouverneur Branstad (Iowa) : La science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques sont
« la voie de l’avenir ». Aussi, les gens devraient être recrutés
après leur service militaire.
Question : Quel est l’état
actuel de la collaboration entre le milieu des affaires et les décideurs?
Gouverneur
Fallin (Oklahoma) : C’est le secteur privé, et non le secteur public, qui crée des
emplois. Le véritable défi est la pénurie de compétences. Les programmes
d’études doivent tenir compte des besoins du secteur privé afin que les gens
puissent se lancer dans une carrière au lieu de se limiter à occuper tout
simplement un emploi.
Question: Pourquoi certains Américains ne profitent-ils pas de la relance
économique?
Gouverneur
Wolf (Pennsylvanie) : Les États devraient préparer la voie à l’essor du secteur privé
et à une croissance économique solide. On devrait recourir à la réglementation
dans les cas de défaillance du marché. S’il est possible au secteur privé
d’accomplir certaines choses, d’autres choses relèvent du secteur public; les
gouvernements fonctionnent le mieux « à la limite ». De plus, les
États ont besoin d’un système d’éducation solide responsable.
Question : Est-il possible
d’appliquer les principes commerciaux au secteur public?
Gouverneur
Ducey (Arizona) :
Les mêmes principes qui font des petites entreprises une réussite peuvent
s’appliquer au gouvernement. Les secteurs privé et public devraient tous deux
axer leurs efforts sur le service, la communication, la reddition de comptes,
l’équilibre budgétaire, le leadership, la vision et la mission.
Question : Quel est le plus
grand enjeu économique de votre État?
Gouverneur Ige (Hawaii) : Hawaii s’attache à orienter les diplômés vers des possibilités
d’emploi.
Gouverneur Ducey (Arizona) : L’Arizona se concentre sur la création d’emplois, la croissance
économique et l’éducation, de la maternelle à la 12e année.
Gouverneur Fallin (Oklahoma) : L’Oklahoma se concentre sur la création d’emplois, la croissance
économique et le rendement scolaire, et il veut lier le budget de l’État à des
objectifs précis et mesurables.
Gouverneur Mead (Wyoming) : Le Wyoming se concentre sur l’infrastructure, l’énergie et
ses coûts et sur l’établissement d’une stratégie et d’une politique à long
terme sur l’énergie.
Gouverneur Sandoval (Nevada) : Le Nevada se concentre sur les investissements dans l’éducation de
la maternelle à la 12e année et dans les établissements
d’enseignement afin que l’État puisse compter sur une main-d’œuvre formée.
Gouverneur Nixon (Missouri) : Le Missouri se concentre sur la transformation de l’économie
de l’État en une économie mondiale, et il veille à ce que les étudiants et les
travailleurs possèdent les compétences dont ils auront besoin pour décrocher
des emplois d’avenir. De plus, l’État tente de s’astreindre à une discipline
budgétaire durable.
Gouverneur Haslam (Tennessee) : Le Tennessee s’emploie à remédier à la pénurie de compétences.
Gouverneur McAuliffe (Virginie) : La Virginie se concentre sur le perfectionnement de la
main-d’œuvre et les mesures incitatives qui permettront de rapatrier aux
États-Unis les fonds américains investis à l’étranger.
Gouverneur Baker (Massachusetts) : Le Massachusetts se concentre sur la neige. Les chutes records
dans l’État ont nui aux secteurs de la vente au détail et de l’hôtellerie et
ont créé des pressions sur les ressources publiques – parce que personne
n’avait prévu qu’il tomberait neuf pieds de neige – et ont endommagé des
propriétés.
Gouverneur Wolf (Pennsylvanie) : La Pennsylvanie se concentre sur l’infrastructure et
l’éducation.
Gouverneur Herbert (Utah) : L’Utah se concentre sur la pérennité de la croissance
économique et la présence d’une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir cette
croissance.
Gouverneur Hickenlooper (Colorado) : Le Colorado se concentre sur l’entrepreneuriat.
Gouverneur Markell (Delaware) : Le Delaware se concentre sur la main-d’œuvre et le
perfectionnement des compétences ainsi que sur la technologie qui crée des
nouveaux emplois en tenant compte de la demande pour diverses compétences.
Gouverneur Malloy (Connecticut) : Le Connecticut se concentre sur les changements climatiques, les
infrastructures de transport et les écarts de revenu.
Gouverneur Beshear (Kentucky) : Le Kentucky se concentre sur la productivité de la
main-d’œuvre, ce qui signifie que l’État veille à ce que la main-d’œuvre soit
formée et en santé et qu’elle ne se drogue pas.
Gouverneur Hutchison (Arkansas) : L’Arkansas se concentre sur l’accessibilité des entreprises aux
marchés mondiaux. De plus, l’État tient à faire en sorte de jouir d’une
certaine autonomie par rapport au gouvernement fédéral afin de pouvoir remédier
à ses difficultés d’une façon qu’il juge appropriée à sa situation.
Gouverneur Dalrymple (Dakota du
Nord) : Le Dakota du Nord s’emploie à veiller
à ce que l’infrastructure, l’application de la loi et les services sociaux
suivent le taux de croissance économique de l’État qui est relativement élevé.
Gouverneur Bullock (Montana) : Le Montana s’attache à maintenir une discipline budgétaire et à
continuer de bâtir un environnement propice aux entreprises.
Gouverneur Walker (Alaska): L’Alaska se concentre sur ses ressources naturelles, auxquelles
l’État n’a pas accès parce qu’elles se trouvent en grande partie sur des terres
appartenant au gouvernement fédéral.
Fabriqué en
Amérique : des occasions pour l’État découlant de la révolution de la
fabrication de pointe
Millie
Marshall, Toyota Motor Manufacturing West Virginia, Inc.
·Le secteur manufacturier a besoin d’être
présenté comme une option de carrière propre, sécuritaire, hautement
spécialisée et bien rémunérée. Il a besoin d’être positionné comme un choix de
carrière supérieur assorti de bons salaires et d’avantages sociaux qui offre
des possibilités de croissance.
·Pour « élever » un travailleur
qualifié, il faut le concours des élus, du milieu scolaire, des organismes
communautaires et des entreprises.
·Les fabricants américains ont besoin d’un plus
grand nombre de travailleurs qualifiés, en particulier des techniciens
spécialisés.
·Les anciens combattants possèdent de très bonnes
compétences.
·Les organismes devraient être les meilleurs à
s’améliorer et ce, sans cesse.
·La communication de bonnes idées mène à
l’accomplissement de grandes réalisations.
Mark Hatch, TechShop
·Il faudrait démocratiser l’accès aux outils
nécessaires aux entreprises en démarrage.
·Si les créateurs avaient accès aux outils de la
Révolution industrielle, cela pourrait changer le monde.
·Il est important que les entreprises se
regroupent et s’aident les unes les autres à atteindre leurs objectifs.
·Les étudiants veulent suivre des études «
pratiques » qui les aideront à décrocher un emploi.
·La fabrication tridimensionnelle est la voie de
l’avenir.
CYBERSÉCURITÉ : LES ÉTATS EN TÊTE DE LISTE
Le secrétaire Jeb Johnson, U.S.
Department of Homeland Security
·La responsabilité de la cybersécurité doit
relever à la fois des gouvernements fédéral et étatiques et du secteur privé.
·Les divers ordres de gouvernement et le secteur
privé doivent concerter leurs efforts pour relever les défis et lutter contre
les menaces à la cybersécurité.
Le lieutenant-général Edward Cardon, U.S. Army Cyber Command
·Les cyberattaques et les vulnérabilités sont de
plus en plus fréquentes, et elles deviennent de plus en plus complexes.
·Les partenariats entre les départements fédéraux
et dans les États sont un élément important de la résolution des problèmes liés
au cyberespace; les pratiques exemplaires devraient être communiquées.
·On s’attend à ce que le problème de la
cybersécurité continue de prendre de l’ampleur.
Jandria Alexander, Virginia Cyber Security Commission
·La sécurité des réseaux cybernétiques assurera
le maintien des services, notamment en ce qui concerne l’infrastructure et les
services financiers.
·Les services clés doivent être accessibles
lorsqu’on en a besoin; par conséquent, il faudrait accorder la priorité aux
systèmes qui fournissent des services essentiels.
·Les données les plus sensibles doivent être
protégées.
ÉTATS, ÉCONOMIE ET RÉGIMES DE PENSION
Dan White, Moody Analytics
·Aux États-Unis, les emplois créés depuis la fin
de la Grande récession ne sont pas aussi bons que ceux qui ont été perdus
durant cette période.
·La reprise économique qui a suivi la Grande
récession n’a pas été extraordinaire.
·Les dépenses législatives, ou les prestations,
sont inévitables.
·De 2000 à 2009, les recettes fiscales des États
étaient trois fois plus instables que la base sur laquelle les impôts étaient
perçus.
·La dépendance des États à l’impôt sur le revenu
des particuliers, qui est une source de revenus instable, a presque quadruplé
depuis 1950.
·Il est possible que les secteurs de l’économie
américaine qui connaissent les plus fortes croissances prennent leur essor en
étant libres d’impôt.
·Deux étapes permettront de surmonter le problème
du passif non capitalisé des régimes de pension :
Øla réforme du système de pensions;
Øle remboursement du passif non capitalisé.
·Chaque dollar dépensé pour rembourser du passif
non capitalisé est un dollar qui n’est pas dépensé en éducation, par exemple.
·Pour les gouvernements des États et fédéral, le
risque le plus important dans ce tableau, c’est Medicaid. La Affordable Care
Act n’est pas une solution à long terme à Medicaid.
Énergie et eau :
collaboration entre le fédéral et les États pour surmonter les obstacles et
saisir les occasions
Gina
McCarthy, U.S. Environmental Protection Agency
·Les gouvernements étatiques et fédéraux sont aux
prises avec des problèmes difficiles.
·Le climat se transforme, et des mesures doivent
être prises.
·Étant donné que les États sont en meilleure
position que le gouvernement fédéral pour concevoir un plan sur l’énergie
propre adapté à leur situation, ils ont besoin de souplesse pour répondre aux
exigences du gouvernement fédéral.
·Les États-Unis ont besoin d’un mécanisme
d’approvisionnement énergétique fiable et rentable.
·L’U.S. Environmental Protection Agency comprend
l’importance du secteur pétrolier et gazier pour les États-Unis.
·Au sujet de l’énergie, le président Obama
est déterminé à trouver une solution qui englobe tous ces éléments.
·L’infrastructure hydraulique des États-Unis est
vieillissante.
Respectueusement soumis,
L’honorable
Janis G. Johnson
sénatrice et coprésidente du
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord
Brown
député et coprésident du
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis