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10 juillet 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Diego Paulsen, président de la Chambre des députés du Chili, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les allocutions de bienvenue. Ana Belén Marín, présidente du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, a animé une séance au cours de laquelle les personnes suivantes ont fait des présentations : Leo Heileman, directeur régional du Bureau de l’Amérique latine et des Caraïbes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE); Raúl Salazar, chef du bureau régional, Amériques et Caraïbes, du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes; Brian O’Calaghan, chercheur à la Smith School for Enterprise and the Environment de l’Université d’Oxford.
M. Heileman a commencé par souligner le nombre élevé de maladies zoonotiques constatées ces dernières années, attribuant leur fréquence accrue aux impacts de l’activité humaine sur l’environnement naturel. Qualifiant les changements climatiques de crise encore plus importante que la COVID-19, il a laissé entendre que le moment était venu de «?réactiver?» l’économie, de générer des emplois «décents» et d’essayer de répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables. M. Heileman a souligné plusieurs domaines que le PNUE a répertoriés comme ayant le potentiel d’aider à réactiver l’économie tout en étant bons pour le climat. Il s’agit notamment de la résilience des zones rurales, de l’agriculture et des écosystèmes; de la résilience urbaine; des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que de la transition vers les véhicules électriques et l’électromobilité.
M. Salazar a évoqué les doubles répercussions de la COVID-19 et des catastrophes climatiques, notamment les fortes pluies, les puissantes tempêtes tropicales et les sécheresses plus intenses, fréquentes et généralisées, dans de nombreux pays de l’hémisphère occidental. Selon lui, les gouvernements doivent adopter une approche intégrée et intersectionnelle en matière de gestion des risques. Il a également fait état des mesures qui pourraient réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience en général, et a décrit certains rôles que les parlements pourraient jouer dans l’application des approches de réduction des risques de catastrophes et le soutien des investissements dans l’adaptation aux changements climatiques.
M. O’Callaghan a résumé les résultats de sa récente étude sur les avantages possibles d’une reprise «propre» après la pandémie de COVID-19; l’étude reposait sur un examen des politiques de relance après la crise financière mondiale de 2009 et sur une enquête menée auprès de plus de 230 économistes des pays du G20. Son étude conclut que les dépenses liées au climat pourraient renforcer la croissance économique au cours de la reprise suivant la pandémie. M. O’Callaghan a insisté sur l’importance d’utiliser les dépenses de stimulation de l’économie pour atteindre les objectifs climatiques à long terme et pas seulement la croissance du produit intérieur brut à court terme.
Paola Vega, vice-présidente (Amérique centrale) du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée législative du Costa Rica, a prononcé le mot de la fin.
22 juin 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Lors du premier groupe de discussion, des représentants d’Affaires mondiales Canada (AMC) ont souligné, entre autres, que la situation humanitaire au Venezuela s’aggravait. D’ailleurs, en juin 2020, plus de cinq millions de Vénézuéliens avaient quitté leur pays et sept millions de personnes au Venezuela avaient besoin d’une aide humanitaire. Ils ont également souligné l’engagement continu du gouvernement du Canada avec ses partenaires au Venezuela et à l’étranger pour trouver des solutions à la situation dans ce pays, et la contribution du gouvernement de 27 millions de dollars pour l’aide humanitaire afin de soutenir les réfugiés et les migrants vénézuéliens.
Pendant le deuxième groupe de discussion, Eduardo Stein, représentant spécial conjoint pour les réfugiés et migrants vénézuéliens de la région auprès de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a mentionné que, sur les 5,1 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens, 4,3 millions avaient été accueillis dans des pays d’Amérique latine. Selon lui, pendant la pandémie de COVID-19, les réfugiés et les migrants vénézuéliens ont été très vulnérables à la discrimination et à la violence. Ainsi, en juin 2020, environ 70 000 réfugiés et migrants vénézuéliens étaient retournés dans leur pays d’origine. Ben Rowswell, président du Conseil international du Canada et ancien ambassadeur du Canada au Venezuela, a déclaré que, bien que le traitement de la situation humanitaire soit actuellement la question la plus importante au Venezuela, la communauté internationale doit continuer à réclamer des élections libres et équitables dans ce pays en 2020.
16 juin 2020
Par videoconference
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
11 juin 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
• Irwin LaRocque, secrétaire général de la Communauté caribéenne, a indiqué que la réponse à la pandémie doit intégrer les effets de la saison des ouragans sur les pays des Caraïbes.
• Diane Quarless, directrice du siège sous-régional caribéen de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a souligné l’impact de la pandémie sur la situation économique dans les Caraïbes, notamment sur l’industrie du tourisme qui représente une source de revenus importante pour de nombreux pays de cette région. Elle a aussi expliqué que le taux d’endettement élevé des pays des Caraïbes, leur difficulté à obtenir de l’aide au développement officielle, des investissements directs étrangers ou du financement concessionnel restreint les ressources financières dont ces pays disposent pour répondre à la crise provoquée par la pandémie.
• Monika Queisser, responsable de la division des politiques sociales de l’Organisation de coopération et de développement économiques, a présenté un aperçu général de l’impact économique de la COVID-19 à travers le monde. Elle a aussi partagé des données révélant que plus de femmes que d’hommes ont perdu leur emploi en raison de la pandémie.
• Therese Turner-Jones, responsable générale du Département géographique/Caraïbes de la Banque interaméricaine de développement, a expliqué que la pandémie a eu des conséquences importantes sur la vie des femmes dans les Caraïbes et que celles-ci doivent faire partie des discussions et décisions reliées à la réponse à la pandémie.
Pendant la période de questions, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, a souligné que la façon de mesurer la reprise économique ne devrait pas seulement être basée sur la mesure du produit intérieur brut.
5 juin 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas
Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), a offert le discours d’ouverture durant lequel elle a souligné les impacts de la pandémie sur la situation économique dans la région des Amériques et des Caraïbes et présenté des options de mesures pouvant permettre d’atténuer les impacts de la crise économique provoquée par la pandémie. Elle a expliqué qu’en 2020, la CEPAL s’attend à ce que le produit intérieur brut de la région des Amériques et des Caraïbes se contracte de 5%, que 12 millions de personnes perdent leur emploi et que plus de 28 millions de personnes s’ajoutent à celles vivant déjà en situation de pauvreté dans cette région. Elle a souligné que certains groupes de personnes sont plus à risque que d’autres de souffrir des conséquences négatives de la pandémie dans cette région. Par exemple, les femmes composent la majorité des travailleurs œuvrant dans des secteurs informels, elles ont souvent peu d’économie et elles doivent sortir de leur demeure pour gagner un revenu. En outre, de nombreux enfants et adolescents pourraient ne pas avoir accès à l’enseignement à distance; il est estimé que seulement 20% de ces enfants et adolescents ont la possibilité de le faire. Mme Bárcena a proposé les options suivantes pour répondre à la crise économique générée par la COVID-19 dans les Amériques et les Caraïbes : mettre en place un revenu de base d’urgence durant six mois pour les personnes en situation de pauvreté; moduler les subventions aux entreprises en fonction du nombre d’employés et de l’engagement de l’employeur envers ses employés; promouvoir des mesures menant à une structure économique plus égalitaire et plus durable du point de vue environnemental; ainsi que de mettre en œuvre un accès aux soins de santé universel. Mme Bárcena a souligné le rôle important des parlements dans la mise en œuvre de ces mesures.
À la suite de la présentation d’ouverture, les présidents et vice-présidents ont tour à tour pris la parole pour présenter les mesures mises en œuvre dans leur pays pour répondre à la pandémie.
8 mai 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
• Yeliz Osman, spécialiste des politiques d’élimination de la violence contre les femmes pour le Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes d’ONU Femmes, a souligné qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions concernant l’impact de la COVID-19 sur les niveaux de violence contre les femmes, mais que certaines informations disponibles semblent indiquer que ce phénomène a augmenté pendant la pandémie. Elle a expliqué que de nombreux pays des Amériques et des Caraïbes ont enregistré une hausse de 30 à 90% des appels aux lignes d’aide en matière de violence contre les femmes pendant la pandémie.
• Karina Arteaga, membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, a informé les parlementaires présents des mesures adoptées dans ce pays pour contrer les taux élevés de violence basée sur le genre. Par exemple, le bureau du procureur de l’Équateur offre un service en ligne pour les victimes de violence.
• Marcela Sabat, députée chilienne, a souligné que les mesures gouvernementales au Chili visent à augmenter la capacité de réception des plaintes en offrant la possibilité de déposer une plainte par l’entremise de WhatsApp ou d’une messagerie en ligne. Mme Sabat a précisé que les femmes n’ayant pas accès à Internet ou à un téléphone intelligent peuvent utiliser le « Code Masque 19 » permettant de signaler les violences discrètement durant une visite en pharmacie.
• Verónica Camino, sénatrice mexicaine, a indiqué que ce pays dispose de plusieurs instruments juridiques pour prévenir, traiter, sanctionner et éliminer la violence contre les femmes. Elle a insisté sur l’importance de collecter et de consulter les données relatives à la violence envers les femmes pour éclairer la prise de décision et l’élaboration de politiques publiques.
8 mai 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Figuraient parmi les autres organisations participantes : Directorio Legislativo, le National Democratic Institute, la Westminster Foundation for Democracy, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, le Réseau latino américain pour la transparence législative, et Parliamentary Network Africa.
Lors du webinaire, les discussions ont porté sur l’importance pour les assemblées législatives de demeurer ouvertes et transparentes lors d’une crise mondiale. Les participants ont parlé de la façon dont les législateurs peuvent mieux s’acquitter de leurs obligations en matière de représentation et de reddition de comptes lorsqu’ils tiennent le public au courant de ce qu’ils font.
1 mai 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Les participants à la réunion ont pu entendre : l’honorable Juan Watterson, président de la Chambre des Clefs du Parlement de l’île de Man; Luiz Fernando Bandeira de Mello, secrétaire général du Conseil d’administration du Sénat brésilien; et Matthew Hamlyn, directeur stratégique de l’équipe chargée des affaires de la Chambre des communes du Royaume-Uni. Les conférenciers ont parlé des difficultés techniques et politiques auxquelles les assemblées législatives doivent faire face pour poursuivre leurs travaux et permettre à leurs comités de se réunir en ligne.
Jarvis Matiya, secrétaire général par intérim de l’APC, a fait le point sur les mesures prises par l’Association en réaction à la pandémie, y compris le lancement d’une boîte à outils pour les parlements et les assemblées législatives du Commonwealth sur la pandémie de COVID-19 (maladie à coronavirus) et la préservation de la démocratie parlementaire [en anglais seulement].
L’honorable Bridgid Annisette-George, présidente de la Chambre des représentants de Trinité-et-Tobago, membre du Conseil de ParlAmericas et membre du comité exécutif international de l’APC, a prononcé le mot de la fin.
16 avril 2020
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Les participants à la réunion ont pu entendre : Gustavo Vasconcellos, analyste en technologies de l’information à la Direction de l’innovation et des TIC de la Chambre des députés du Brésil; Miguel Landeros, secrétaire général de la Chambre des députées et députés du Chili; et Claudio Prieto, coordonnateur général de la technologie et de l’information de l’Assemblée nationale de l’Équateur. Ces conférenciers ont fait un bilan détaillé des mesures techniques et procédurales mises en œuvre dans leur pays pour permettre aux assemblées législatives de mener leurs travaux par réunions virtuelles.
19 février 2020
Ottawa, Ontario, Canada
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
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