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Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

Rapport

MEMBRES DE LA DÉLÉGATION ET PERSONNEL

Du 3 au 5 juin 2018, M. Randy Hoback, député, et M. Brian Masse, député, qui sont tous deux vice présidents de la Section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États Unis, ont dirigé une délégation à la 11e Conférence annuelle de l’Alliance des États du Sud Est des États Unis et des provinces canadiennes (Alliance SEUS–CP) à Mobile, Alabama, laquelle avait pour thème « Aller de l’avant. Ensemble ». L’autre membre de la délégation était le député T.J. Harvey. La délégation était accompagnée de Mme June Dewetering, conseillère principale de la Section canadienne.

LA CONFÉRENCE

L’Alliance SEUS–CP est un partenariat axé sur le commerce et l’investissement qui regroupe, pour l’heure, six États du Sud est des États Unis – l’Alabama, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, la Géorgie, le Mississippi et le Tennessee – et six provinces canadiennes – le Nouveau Brunswick, Terre Neuve et Labrador, la Nouvelle Écosse, l’Ontario, l’Île du Prince Édouard et le Québec. Créée en 2007, elle sert de forum visant à promouvoir l’intérêt de tous ses membres envers l’amélioration des liens économiques entre les deux régions.

Les délégations, dirigées parfois par les gouverneurs des États et les premiers ministres provinciaux, comprennent des dirigeants d’entreprises et des chefs de file de secteurs. À la 11e Conférence annuelle, les délégations des États et des provinces étaient dirigées par les personnes suivantes :

  • Alabama : Greg Canfield, secrétaire au Commerce de l’Alabama;
  • Géorgie : Christopher Carr, procureur général de la Géorgie;
  • Mississippi : Phil Bryant, gouverneur du Mississippi;
  • Nouveau‑Brunswick : Francine Landry, ministre du Développement économique du Nouveau‑Brunswick;
  • Caroline du Nord : Will Miller, sous‑secrétaire au Commerce de la Caroline du Nord;
  • Nouvelle‑Écosse : Hugh MacKay, député à la Chambre d’assemblée de la Nouvelle‑Écosse;
  • Ontario : Monique Smith, représentante du gouvernement de l’Ontario à Washington;
  • Île‑du‑Prince‑Édouard : Darryl Bradley, directeur de l’Innovation de l’Île‑du‑Prince‑Édouard;
  • Québec : Éric Marquis, sous‑ministre adjoint au ministère des Relations internationales du Québec;
  • Caroline du Sud : David Wilkins, ancien ambassadeur des États‑Unis au Canada et partenaire chez Nelson Mullins Riley & Scarborough LLP;
  • Tennessee : Bob Rolfe, commissaire au Développement économique et communautaire du Tennessee

OBJECTIFS DE LA DÉLÉGATION POUR LA CONFÉRENCE

Les membres de la Section canadienne du Groupe interparlementaire ont participé à la plupart des conférences annuelles de l’Alliance SEUS–CP. D’une certaine façon, l’Alliance SEUS–CP est le pendant de la Pacific NorthWest Economic Region et du Conseil de la région des Grands Lacs pour les régions de l’Est des deux pays, à cette différence près que les gouverneurs américains et les premiers ministres des provinces canadiennes y participent, et qu’il y a une participation importante du secteur privé.

En plus de participer à la Conférence annuelle, les membres de la Section canadienne du Groupe interparlementaire ont tenu des réunions privées avec certains chefs des délégations des États américains : le gouverneur Phil Bryant, du Mississippi; le secrétaire Greg Canfield, de l’Alabama; le sous secrétaire Will Miller, de la Caroline du Nord; le commissaire Bob Rolfe, du Tennessee; et David Wilkins, de la Caroline du Sud.

ACTIVITÉS PENDANT LA CONFÉRENCE

À l’occasion de la 11e Conférence annuelle de l’Alliance SEUS–CP, des centaines de réunions de jumelage d’entreprises ont eu lieu, et des séances plénières ont été tenues sur les sujets suivants :

  • Bilans des États et des provinces membres de l’Alliance SEUS–CP
  • Industrie 4.0 | La quatrième révolution industrielle – Êtes‑vous prêts?
  • Discours-programme pendant le dîner
  • Conversation sur le commerce et les investissements
  • Efficacité énergétique dans le secteur des transports

BILANS DES ÉTATS ET DES PROVINCES MEMBRES DE L’ALLIANCE SEUS–CP

Gouverneur Phil Bryant, État du Mississippi

  • Le Canada est un marché étranger important pour les exportations du Mississippi, et des milliers d’emplois directs et indirects dépendent de la relation bilatérale.
  • Bien que la relation entre le Canada et les États‑Unis pose actuellement quelques défis, il s’agit de simples difficultés entre amis qui seront surmontées.

Ministre Francine Landry, gouvernement du Nouveau‑Brunswick

  • Ce sont les entreprises, et non les gouvernements, qui sont les réels moteurs économiques.
  • Le Nouveau‑Brunswick cherche à établir de nouveaux partenariats et à saisir de nouvelles occasions dans un éventail de secteurs.
  • Les secteurs de la foresterie, de l’agriculture, des services commerciaux, de la cybersécurité, des réseaux intelligents et du cannabis à des fins médicales sont des secteurs solides et grandissants au Nouveau‑Brunswick.

Procureur général Christopher Carr, État de la Géorgie

  • La Géorgie tient à ses liens avec le Canada et les Canadiens, et la relation bilatérale connaît de nombreuses réussites sur le plan économique.
  • Depuis plus de deux décennies, le Canada est le principal marché d’exportation étranger de la Géorgie.
  • Avec ses universités de recherche de renommée mondiale, ses actifs logistiques importants, sa main‑d’œuvre qualifiée et sa haute qualité de vie, la Géorgie est un milieu propice aux affaires.

Éric Marquis, gouvernement du Québec

  • Le fait d’être un milieu propice aux affaires et au commerce peut présenter de grands avantages à long terme.
  • Le Canada – y compris le Québec – et les États‑Unis bâtissent, grandissent et innovent ensemble.
  • Les négociations et les différends commerciaux sont réglés à l’échelon national, mais les États et les provinces ont un rôle à jouer.
  • Le Québec possède plusieurs forces, y compris son secteur de l’aérospatiale et ses chaînes de valeur.

Secrétaire Greg Canfield, État de l’Alabama

  • Le Canada est le marché d’exportation étranger le plus important de l’Alabama.
  • À l’heure actuelle, plus de 100 entreprises canadiennes mènent des activités en Alabama.
  • Le taux de chômage actuel en Alabama est le plus faible jamais enregistré, et le taux de croissance des exportations est considérable.
  • Bien que l’on débatte actuellement des avantages du commerce international aux États‑Unis et que cela amène certains différends, le commerce est source de création d’emplois, de croissance économique, de perspectives et de prospérité.

Hugh MacKay, Chambre d’Assemblée de la Nouvelle-Écosse

  • Les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important du Canada et de la Nouvelle-Écosse.
  • Le Canada et les États-Unis ont combattu ensemble dans deux guerres mondiales et dans d’autres conflits et ont participé aux mêmes opérations de maintien de la paix; de façon plus globale, les deux pays se soutiennent en temps de besoin.
  • Le Canada et les États-Unis ont une langue et une culture semblables, ainsi que des intérêts partagés.
  • La Nouvelle-Écosse est axée sur le commerce et les investissements et entend faire fond sur ses forces.
  • Les défis sont des occasions encore non révélées.

Commissaire Bob Rolfe, État du Tennessee

  • Lorsque le Tennessee connaît du succès, d’autres États prospèrent.
  • Le Tennessee se concentre sur les investissements directs étrangers, la création de solides relations partout dans le monde, le recrutement d’entreprises pour des opérations au sein de l’État et l’encouragement d’expansion des entreprises déjà situées au Tennessee.
  • Les entreprises de propriété canadienne créent des emplois au Tennessee.

Darryl Bradley, Innovation Île‑du‑Prince‑Édouard

  • Les États-Unis sont le plus important partenaire commercial de l’Île-du-Prince-Édouard.
  • Le Canada – y compris l’Île-du-Prince-Édouard – s’appuie fortement sur les échanges commerciaux avec les États‑Unis et sur les investissements provenant de ce pays.
  • Les secteurs les plus importants à l’Île‑du‑Prince‑Édouard sont le traitement des aliments, l’aérospatiale et la fabrication de pointe.
  • Le Canada et les États‑Unis doivent trouver des moyens de maintenir leur collaboration, y compris dans le contexte des négociations de l’Accord de libre‑échange nord‑américain (ALENA).

Will Miller, État de la Caroline du Nord

  • Les investissements étrangers, notamment du Canada, sont importants pour la Caroline du Nord.
  • La Caroline du Nord offre certains avantages puisqu’elle est située au centre de la côte Est des États‑Unis.

Monique Smith, gouvernement de l’Ontario

  • L’Ontario est le plus important marché d’exportation étranger pour 22 États américains.
  • La plupart des États américains connaissent une croissance, laquelle peut être reliée au commerce.
  • En ce qui concerne l’ALENA, le Canada et les États-Unis sont à la croisée des chemins; cet accord a été profitable pour les trois pays signataires, et ces pays devraient trouver une solution gagnante pour tous dans le cadre de sa modernisation.

David Wilkins, Nelson Mullins Riley & Scarborough LLP

  • Il importe de faire fond sur les relations commerciales entre les États-Unis et le Canada et d’en créer de nouvelles.
  • Le Canada est un marché d’exportation étranger important pour la Caroline du Sud et les investissements canadiens ont mené à la création d’emplois dans cet État.
  • Les relations sont le mortier qui aidera à régler les différends entourant l’ALENA.
  • Les États-Unis et le Canada sont meilleurs et plus forts ensemble lorsqu’ils unissent leurs efforts.

Nadia Theodore, gouvernement du Canada

  • Le Canada et les États-Unis ont la relation commerciale bilatérale la plus importante au monde; les deux pays entretiennent aussi une importante relation en matière de sécurité, et leurs militaires s’entraînent et combattent ensemble.
  • Le Canada est le plus grand marché d’exportation des États-Unis, et quelque neuf millions d’emplois aux États-Unis dépendent du commerce et des investissements avec le Canada.
  • En moyenne 1,3 million de dollars en biens et services bilatéraux traversent la frontière canado-américaine chaque minute de chaque journée.
  • Sur une récente période de 12 mois, les voyageurs canadiens aux États-Unis ont dépensé 6 milliards de dollars.
  • Le Canada est à la fois l’ami, le partenaire et l’allié des États-Unis.
  • Le Canada et les États-Unis fabriquent ensemble des véhicules pour les consommateurs des deux pays.
  • Les tarifs que les États-Unis imposent sur l’aluminium et l’acier perturbent les chaînes d’approvisionnement stratégiques et nuisent à ces secteurs des deux côtés de la frontière.
  • La relation entre le Canada et les États-Unis est solide et résiliente, et elle repose sur plus qu’une seule mesure commerciale.

INDUSTRIE 4.0 | LA QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE – ÊTES-VOUS PRÊTS?

Gregory Harris, un représentant de la Southern Alliance for Advanced Vehicle Manufacturing, a formulé des commentaires, puis a animé une discussion entre les participants suivants : Keith Jones, de Prism Systems Inc.; François Gingras, du Centre de recherche industrielle du Québec; Allyson Edwards, de Honda Manufacturing of Alabama; Michael Skolnik, de Continental Motors Group.

Gregory Harris, Southern Alliance for Advanced Vehicle Manufacturing

  • La fabrication est à l’aube d’une transformation majeure alors que de nouvelles technologies sont maîtrisées et que de plus en plus d’attention est portée à la fabrication de pointe.
  • Le monde traverse la quatrième révolution industrielle avec des systèmes cyber-physiques; la première révolution a été marquée par la mécanisation et la normalisation, la deuxième, par la production de masse, l’électrification, les chaînes de montage et la spécialisation de la main‑d’œuvre, et la troisième, par l’informatisation et l’automatisation des tâches.
  • La technologie peut servir à accroître l’efficacité et la productivité.
  • Parmi les considérations relatives à la fabrication de pointe et à la quatrième révolution industrielle, notons l’interopérabilité des systèmes, la décentralisation de la prise de décisions, l’analytique des données massives, la réalité virtuelle et l’intégration horizontale et verticale des systèmes; les gros enjeux sont l’infrastructure et les compétences de la main-d’œuvre.

Michael Skolnik, Continental Motors Group

  • Les États-Unis ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée qui est prête pour l’avenir.
  • Comme on peut enseigner aux gens l’information technique requise pour exécuter une tâche, l’attitude est un élément clé; les gens doivent être ouverts au changement et à l’amélioration continue.

Allyson Edwards, Honda Manufacturing of Alabama

  • La fabrication n’est plus un secteur sale et dangereux; elle peut offrir une carrière « formidable ».
  • Les entreprises doivent se tourner vers l’avenir et vers les produits et processus qui seront éventuellement recherchés et nécessaires.
  • Les gens changent, tout comme leurs attentes à l’égard de leur milieu de travail.
  • Les gens doivent apprendre et réfléchir différemment, et les tâches doivent être accomplies de façon plus intelligente et plus efficace.

François Gingras, Centre de recherche industrielle du Québec

  • L’intelligence artificielle, l’impression 3D et d’autres technologies prévalent de plus en plus.
  • Il faut former la main-d’œuvre pour la réalité de l’avenir.
  • Les entreprises doivent déterminer « où elles en sont » et « où elles veulent être ».

Keith Jones, Prism Systems Inc.

  • Les entreprises doivent évoluer ou être déplacées; la crainte du déplacement peut motiver le changement.
  • La chaîne de blocs est une technologie perturbatrice, et on se penche sur son incidence éventuelle sur les chaînes d’approvisionnement.
  • Comme la technologie comporte des risques, il importe de la mettre en œuvre avec sagesse.

DISCOURS-PROGRAMME PENDANT LE DÎNER

Cam Marston, Generational Insights

  • L’affluence « façonne » les tendances parentales et les jeunes.
  • On pense généralement que les « parents hélicoptères » ont fait leur apparition après les attaques terroristes du 11 septembre 2001.
  • Bien qu’il existe des différences subtiles entre les États-Unis et le Canada sur le plan du groupe d’âge attribué à la génération du baby-boom et aux générations X et Y et iGen, les caractéristiques de ces générations sont essentiellement les mêmes.
  • Les sociétés affluentes sont associées à une transition tardive à la vie adulte, à une plus longue espérance de vie, à des explosions démographiques et à une plus grande importance accordée à l’individu plutôt qu’à la communauté.
  • La plus récente génération – la génération C – est toujours branchée à des dispositifs, préfère les éléments visuels au texte, est la plus diversifiée qu’on ait vue et a une capacité d’attention de huit secondes.
  • Les préférences générationnelles ne sont pas délibérément choisies par les membres de cette génération; elles sont plutôt inconscientes.
  • Les gens changent lorsqu’ils deviennent autonomes.
  • Passant à travers les diverses étapes de la vie, les gens réalisent qu’ils sont responsables de leur bonheur.
  • Les gens se marient plus tard.
  • Les femmes donnent naissance à leur premier enfant à un âge plus avancé.
  • Les lieux de travail qui font preuve d’empathie gardent leurs employés plus longtemps.

CONVERSATION SUR LE COMMERCE ET LES INVESTISSEMENTS

Nadia Theodore, une représentante du gouvernement du Canada, a posé des questions aux personnes suivantes : Diane Alleva Cáceres, de Market Access International Inc.; William Canary, du Business Council of Alabama; Aaron Foster, de Toyota Mississippi; Robert Munisteri, de The Dixie Group.

Question : Quelle est la situation en matière d’intégration dans le secteur de l’automobile?

Aaron Foster, Toyota Mississippi

  • À l’heure actuelle, les secteurs de l’automobile aux États‑Unis, au Canada et au Mexique semblent être les enjeux les plus importants dans le cadre des négociations de l’ALENA.
  • Il y a une nouvelle architecture mondiale, et des plateformes et des chaînes d’approvisionnement « standardisées » aident à garantir la concurrence.

Question : Comment peut-on faciliter la croissance des secteurs émergents au moyen du commerce?

Diane Alleva Cáceres, Market Access International Inc.

  • Le commerce est un mécanisme de croissance et d’innovation.
  • Le modèle d’« entreprise virtuelle » est de plus en plus pertinent pour un certain nombre de secteurs.
  • Les partenariats devraient inclure les universités.
  • La recherche devrait être commercialisée.
  • Les relations interpersonnelles contribuent à la réussite.

Question : Quelles sont certaines des idées fausses au sujet du commerce international?

Robert Munisteri, The Dixie Group

  • Certaines marchandises peuvent être mieux fabriquées dans d’autres pays.
  • Les entreprises doivent s’adapter aux besoins ou elles mourront; elles doivent rester au fait des besoins changeants et s’y adapter.

Question : Que diriez-vous au sujet du commerce et des investissements entre le Canada et les États-Unis en ces temps incertains?

William Canary, Business Council of Alabama

  • Pour les États-Unis, le Canada fait partie de la « famille », et on devrait s’employer à bâtir des ponts, et non des murs; la relation existante, qui est gratifiante pour les deux pays, devrait être élargis.
  • L’incertitude et le protectionnisme peuvent être dommageables pour les entreprises, et il faut une certitude commerciale plutôt qu’un chaos commercial.
  • Personne ne sort vainqueur d’une guerre commerciale; il n’y a que des perdants.

Question : Comment peut-on se tenir informé des enjeux commerciaux?

Diane Alleva Cáceres, Market Access International Inc.

  • Les gens devraient poser des questions sur les enjeux commerciaux qui les concernent.
  • Les associations commerciales et les chambres de commerce peuvent fournir de l’information sur les enjeux commerciaux.

Aaron Foster, Toyota Mississippi

  • Les entreprises peuvent informer leurs employés des grands enjeux commerciaux, et à leur tour, les employés peuvent faire pression auprès de leurs législateurs.

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS

Matthew Doude, un représentant du Center for Advanced Vehicular Systems, a formulé des commentaires, puis a animé une discussion entre : Drew Frye, de la Tennessee Valley Authority; Lindsey West, du Bantam Strategy Group; Jeneen Horton, de Toyota Motor Manufacturing Alabama; Michael Berson, de Adams and Reese LLP.

Matthew Doude, Center for Advanced Vehicular Systems

  • Le rythme du changement dans les secteurs de l’automobile partout dans le monde est effréné, et la mondialisation suit son cours.
  • Les véhicules électriques se transforment et sont de plus en plus populaires.
  • Les véhicules hybrides branchés et les véhicules électriques ont des répercussions sur le réseau de distribution électrique.

Question : Le réseau de distribution éléectriques est-il prêt pour les véhicules électriques, et que fait la Tennessee Valley Authority pour se préparer pour ces véhicules?

Drew Frye, Tennessee Valley Authority

  • Il est important de planifier en vue d’une vaste adoption des véhicules électriques. La Tennessee Valley Authority est prête pour un tel avenir; elle a mené des recherches, fait des démonstrations et lancé une campagne de marketing et de sensibilisation.
  • Les sociétés d’électricité doivent envisager un monde dans lequel tous les propriétaires de véhicules électriques voudront recharger leur véhicule simultanément.
  • Les véhicules électriques jouent un rôle dans trois champs d’intérêt pour la Tennessee Valley Authority, soit l’énergie, l’environnement et le développement économique.

Question : Existe-t-il des mesures pour inciter les consommateurs à acheter un véhicule électrique?

Michael Berson, Adams and Reese LLP

  • Le gouvernement fédéral et l’État ont tous deux mis en œuvre des mesures pour encourager l’achat de véhicules électriques.

Question : Quelles initiatives écologiques les fabricants d’automobiles ont‑ils amorcées?

Jeneen Horton, Toyota Motor Manufacturing Alabama

  • Presque tous les fabricants d’automobiles produisent – ou envisagent de produire – un « véhicule propre » dont la production est écologique.
  • Un « véhicule écologique » ne devrait pas être fabriqué dans des installations « sales ».

Question : Quel est le lien entre la mobilité individuelle et le transport électrique?

Lindsey West, Bantam Strategy Group

  • Dans certaines collectivités urbaines, les bicyclettes et les scooters électriques gagnent en popularité en tant que véhicules partagés; certaines collectivités rurales travaillent ensemble pour rendre disponible cette option en matière de transport.
  • Les bicyclettes et scooters électroniques partagés sont parfois utilisés avant, ou juste après, une voiture partagée.

Question : Qu’est-il fait des fonds accordés en raison des déclarations inexactes faites par Volkswagen en ce qui concerne les émissions de moteurs diesel?

Drew Frye, Tennessee Valley Authority

  • En raison de ses déclarations inexactes quant aux émissions de moteurs diesel, Volkswagen s’est engagée à se pencher sur les enjeux relatifs aux émissions liées aux transports.
  • Volkswagen a créé Electrify America, une initiative qui comprend notamment l’affectation de fonds pour une infrastructure de recharge des véhicules électriques. Les États américains ont aussi obtenu des fonds, notamment en vue de réduire les émissions liées aux transports.

Question : Quels sont les besoins en matière de main‑d’œuvre du secteur de la fabrication?

Jeneen Horton, Toyota Motor Manufacturing Alabama

  • La main-d’œuvre doit se préparer d’une autre manière que l’approche actuelle; les efforts devraient débuter au primaire, de façon à voir au développement des compétences qui seront nécessaires dans l’avenir.
  • Des compétences en sciences, en technologies, en génie et en mathématiques sont souhaitables, et elles le seront aussi fort probablement dans l’avenir.
  • Il faut dès à présent enseigner ces choses aux élèves pour qu’ils soient prêts à occuper les postes et à travailler dans les milieux de travail de demain.

Question : Quelles sont les perspectives en matière de création d’emplois que l’on peut associer au secteur de la mobilité partagée?

Lindsey West, Bantam Strategy Group

  • L’existence d’un secteur de la mobilité partagée est tout aussi concrète que celle d’un secteur de l’automobile, et il faut des professionnels qualifiés pour mettre en marché des biens et des services.
  • Lorsqu’on utilise la mobilité partagée, il faut nécessairement utiliser des applications; il y a donc des occasions d’emploi liées au développement d’applications pour les entreprises de mobilité.
  • Les fabricants d’automobiles deviennent des entreprises de mobilité.
  • Il serait éventuellement idéal de pouvoir recharger les bicyclettes et les scooters électriques aux mêmes bornes que les voitures électriques.
  • Il faut régler la question de la recharge des bicyclettes et scooters électriques de façon à ce que ces solutions en matière de mobilité soient offertes 24 heures sur 24.

Question : Le paysage des normes fédérales relatives aux émissions est-il changeant?

Michael Berson, Adams and Reese LLP

  • L’Administration Trump a récemment annoncé que certaines normes relatives aux émissions seraient « revues à la baisse »; les élections de mi-mandat du Congrès en novembre 2018 pourraient toutefois avoir comme issue un revirement de situation, voire un élargissement de la réglementation.

Question : Qu’en est-il de la recharge intelligente?

Drew Frye, Tennessee Valley Authority

  • Si tous les propriétaires de véhicules électriques voulaient recharger leur véhicule en même temps, les répercussions sur le réseau électrique seraient considérables.
  • La Tennessee Valley Authority participe à un projet pilote suivant lequel des tarifs réduits sont offerts pour encourager la recharge hors des heures de pointe.

Jeneen Horton, Toyota Motors Manufacturing Alabama

  • Le réseau de distribution électrique est peut-être fiable, mais l’infrastructure peut poser problème si les bornes de recharge ne sont pas situées de manière à permettre aux consommateurs de recharger leur véhicule en cours d’utilisation, au besoin.

Question : Quelles sont les possibles répercussions des véhicules électriques sur le marché de l’emploi?

Jeneen Horton, Toyota Motors Manufacturing Alabama

  • Une croissance importante de la demande pour des véhicules électriques entraînerait la création d’un grand nombre d’emplois.
  • Comme il y aura à la fois des véhicules de vieille technologie et de nouvelle technologie, il faudra des employés pour entretenir et réparer les deux types de véhicules.

Question : À quoi ressemble le paysage des véhicules électriques au Canada?

Michael Berson, Adams and Reese LLP

  • Comparativement aux États‑Unis, il est beaucoup plus difficile d’acheter un véhicule électrique, et le Canada a un moins grand nombre de bornes de recharge.

Drew Frye, Tennessee Valley Authority

  • La recharge d’un véhicule électrique pourrait être un réflexe plus « naturel » pour les Canadiens puisqu’ils sont habitués à brancher leur véhicule muni d’un chauffe-bloc lorsque l’hiver est rigoureux.

Jeneen Horton, Toyota Motors Manufacturing Alabama

  • Les propriétaires de véhicules électriques pourraient souhaiter brancher leur véhicule pendant la nuit, alors qu’il n’y a pas d’énergie solaire; il faut donc régler la question de l’entreposage, et la solution doit être abordable.

Respectueusement soumis,

L’hon. Michael L. MacDonald,
sénateur, coprésident du
Groupe interparlementaire
Canada–États‑Unis

L’hon. Wayne Easter, C.P.,
député, coprésident
Groupe interparlementaire
Canada–États‑Unis