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Projet de loi C-292

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SOMMAIRE

Ce texte vise les personnes qui, n'étant pas citoyens canadiens, sont au Canada à titre soit de réfugiés, d'immigrants ou de visiteurs et sont déclarées coupables de certaines infractions. Le texte a pour objet d'établir une présomption, savoir celle que les personnes déclarées coupables de certaines catégories d'infractions, à l'exception des infractions visées par la Loi sur les contraventions, sont réputées, selon leur situation, avoir fait l'objet du processus d'enquête prévu à la Loi sur l'immigration et d'une ordonnance de renvoi. Il écarte l'obligation de procéder à une enquête dans ces cas.

Une personne qui est résident permanent ou réfugié au sens de la Convention est réputée avoir fait l'objet d'une ordonnance de renvoi si elle est condamnée à au moins douze mois d'emprisonnement pour une infraction à l'égard de laquelle les lois prévoient une peine maximale de dix ans d'emprisonnement ou plus.

Les autres personnes, qui ne sont ni résidents permanents ni réfugiés au sens de la Convention, c'est-à-dire les visiteurs, sont réputées avoir fait l'objet d'une ordonnance de renvoi si elles sont déclarées coupables d'une infraction au Code criminel, d'un acte criminel en vertu d'une loi fédérale ou d'une infraction à quelque loi fédérale pour laquelle une personne peut être mise en accusation ou condamnée à une peine sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

Si la déclaration de culpabilité est cassée en appel, l'ordonnance de renvoi est réputée n'avoir jamais été prononcée. Cependant, l'ordonnance de renvoi n'est pas elle-même susceptible d'appel à la section d'appel de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié.